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Trump veut parler à Poutine et Zelensky pour arrêter le "carnage"

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Le président ukrainien a émis l'idée que l'Ukraine renonce temporairement à récupérer les territoires contrôlés par la Russie, en échange de garanties de sécurité de la part de l'Otan et de nouvelles livraisons d'armements occidentaux. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Donald Trump a dit lundi vouloir parler à ses homologues russe, Vladimir Poutine, et ukrainien, Volodymyr Zelensky, pour arrêter le "carnage" de la guerre en Ukraine. Cela après que le maître du Kremlin s'est félicité de l'avancée de ses troupes sur le front.

Le président américain élu, qui doit prendre ses fonctions en janvier, a promis lors de sa campagne électorale de mettre un terme rapidement à la guerre, sans jamais dire comment. Il a appelé à un "cessez-le-feu immédiat" et à des pourparlers, si bien qu'Européens et Ukrainiens craignent qu'il puisse forcer Kiev à des concessions majeures et accorder une victoire géopolitique au Kremlin.

"Nous allons parler au président Poutine et nous allons parler (à) Zelensky et (aux) représentants de l'Ukraine. Il faut arrêter ça, c'est le carnage", a déclaré M. Trump lundi depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride.

"Une grande partie de ce territoire, quand on regarde ce qui est arrivé... Il y a des villes où il n'y a pas un bâtiment debout, c'est un chantier de démolition (...). Les gens ne peuvent donc pas retourner dans ces villes, il n'y a plus rien", a déclaré le futur président américain.

Moscou exige 4 régions ukrainiennes

Vladimir Poutine a affirmé à de nombreuses reprises être prêt à des discussions avec l'Ukraine à condition qu'elle soient basées sur "les réalités du terrain", où les forces russes ont l'avantage depuis le début de l'année.

La Russie réclame notamment que l'Ukraine lui cède quatre régions qu'elle occupe partiellement - celles de Donetsk et Lougansk dans l'est et celles de Zaporijjia et Kherson dans le Sud - en plus de la Crimée annexée en 2014, et que Kiev renonce à son ambition d'intégrer l'Otan.

Volodymyr Zelensky a lui longtemps été catégoriquement opposé à toute concession à Vladimir Poutine, mais a adouci cette position ces derniers mois face aux difficultés de son armée sur le front et aux craintes d'un affaiblissement de l'aide occidentale.

Il a notamment émis l'idée que l'Ukraine renonce temporairement à récupérer les territoires contrôlés par la Russie, en échange de garanties de sécurité de la part de l'Otan et de nouvelles livraisons d'armements occidentaux.

"30 km2 par jour"

Cette annonce de Donald Trump intervient quelques heures après que le président russe a fait le bilan de l'année 2024 des combats en Ukraine, se félicitant du rythme de l'avancée de ses troupes et d'avoir "l'initiative" sur tout le front à l'issue de cette "année charnière".

Moins nombreuses et moins bien armées, les forces ukrainiennes perdent du terrain depuis des mois, mais à un rythme qui s'est accéléré depuis l'automne. Les soldats russes sont aujourd'hui notamment aux portes des villes stratégiques de Pokrovsk, Koupiansk et Kourakhové.

"Les troupes russes disposent de l'initiative stratégique sur toute la ligne de contact", a assuré Poutine dans un discours face aux principaux cadres de son ministère de la Défense.

Il a ainsi revendiqué la prise "de 189 localités" courant 2024, une année marquée notamment par la chute des forteresses ukrainiennes d'Avdiïvka en février et de Vougledar en octobre.

Le ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov, a lui indiqué que la Russie avait pris 4500 km2 de territoire ukrainien cette année, et avançait actuellement de "30 km2 par jour".

L'armée russe a encore revendiqué lundi la conquête d'une nouvelle localité, Yelyzavtivka, située à une dizaine de kilomètres au sud de Kourakhové, ville industrielle de l'Est qui abrite un important gisement de lithium.

"Probablement" moins d'aide US

Dans ce contexte, l'Ukraine, qui craint d'arriver à la table des négociations dans une position de faiblesse, s'efforce de contenir les troupes russes et réclame un soutien accru à ses alliés occidentaux.

Mais la pérennité de cette assistance cruciale n'est pas garantie, avec le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier aux Etats-Unis, qui ont été jusqu'à présent avec l'UE les principaux bailleurs de l'Ukraine.

Le septuagénaire a affirmé que l'Ukraine devait s'attendre à "probablement" moins d'aide de la part de Washington et s'est dit opposé à l'utilisation par Kiev de missiles occidentaux pour frapper la Russie.

"Forcer" Moscou, pas Kiev

Le chef de la diplomatie polonaise a estimé lundi que c'était la Russie qui devrait être "forcée" à engager des négociations de paix et non Kiev, alors que l'Europe craint des pressions de la future administration Trump pour un accord au détriment de Kiev.

Lundi, les Etats-Unis et leurs alliés ont en outre dénoncé le soutien "direct" de la Corée du Nord à la Russie qui représente "un élargissement dangereux" du conflit en Ukraine.

Kiev a affirmé lundi qu'"au moins 30 soldats" nord-coréens, combattant aux côtés de l'armée russe, avaient été blessés ou tués samedi et dimanche dans la région russe de Koursk, partiellement occupée par les forces de Kiev.

Selon les Occidentaux, quelque 11'000 Nord-Coréens seraient déployés côté russe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Guerre Iran-Israël: les derniers développements

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Cette image satellite montre les dommages occasionnés au site nucléaire iranien de Fordo par les bombardements américains. (© KEYSTONE/AP)

Les Etats-Unis ont assuré dimanche avoir "dévasté" le programme nucléaire de l'Iran en bombardant les trois principaux sites nucléaires du pays, rejoignant l'offensive lancée par Israël le 13 juin.

Après des jours de flou autour d'une intervention militaire, Washington a frappé des installations d'enrichissement d'uranium de Fordo, Natanz et Ispahan, le président Donald Trump se vantant d'"une réussite militaire spectaculaire" et évoquant même un "changement de régime" à Téhéran.

Programme nucléaire "dévasté"

Son ministre de la Défense Pete Hegseth a affirmé que ces attaques avaient "dévasté" le programme nucléaire iranien, grâce à sept avions bombardiers furtifs B-2.

Ce sont les uniques appareils pouvant larguer des bombes anti-bunker de type GBU-57, pesant 13,6 tonnes et pouvant s'enfoncer jusqu'à 60 mètres de profondeur avant d'exploser.

"Des dommages monumentaux ont été causés à tous les sites nucléaires en Iran, comme le montrent les images satellite. Destruction totale est l'expression qui convient", a affirmé Donald Trump sur les réseaux sociaux.

"Les dégâts les plus importants ont été causés bien en dessous du niveau du sol. En plein dans le mille !!!", s'est-il félicité.

Les avions ont largué sur l'Iran 14 bombes GBU-57, soit "la première utilisation opérationnelle de cette arme", a déclaré le chef d'état-major, le général Dan Caine. Deux d'entre elles sont tombées sur l'usine d'enrichissement de Fordo, au sud de Téhéran.

Les trois principaux sites nucléaires iraniens ont subi "de graves dommages", a-t-il souligné.

Mais un conseiller du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé que son pays possédait toujours des stocks d'uranium enrichi et que "la partie n'(était) pas terminée".

Diplomatie ou "changement de régime"

En dépit de cette action militaire sans précédent, les Etats-Unis ont dit être "prêts" à discuter avec l'Iran de son programme nucléaire civil.

"Le régime iranien doit se réveiller et se dire 'OK, si nous voulons vraiment de l'énergie nucléaire (à des fins pacifiques, ndlr) dans notre pays, alors il y a un moyen de le faire'. L'offre est toujours là, nous sommes prêts à leur parler demain", a lancé le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio.

La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, marginalisés par l'opération militaire américaine, ont pressé l'Iran "de ne pas entreprendre d'autres actions susceptibles de déstabiliser la région", le président Emmanuel Macron exhortant à éviter une "escalade incontrôlée".

De son côté, Abbas Araghchi, le chef de la diplomatie iranienne, est à Moscou pour s'entretenir lundi avec le président russe Vladimir Poutine, Moscou et Téhéran étant alliés.

Mais dimanche soir, le président Trump s'est ouvertement interrogé sur l'idée d'un "changement de régime" en Iran: "Il n'est pas politiquement correct d'utiliser le terme +Changement de régime+, mais si le régime iranien actuel est incapable de RENDRE L'IRAN GRAND À NOUVEAU, pourquoi n'y aurait-il pas un changement de régime ???", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.

"L'Amérique n'a plus sa place" au Moyen-Orient

Le président iranien Massoud Pezeshkian a promis une "riposte" à l'"agression" des Etats-Unis. Le ministre Araghchi a fustigé un "comportement extrêmement dangereux, anarchique et criminel".

Le conseiller de M.Khamenei a prévenu que les bases américaines au Moyen-Orient utilisées pour frapper l'Iran étaient des cibles "légitimes" et qu'"il n'y avait plus de place pour l'Amérique dans le monde islamique".

40 missiles sur Israël

Après les frappes américaines, l'agence de presse iranienne Irna a fait état de 40 missiles tirés sur Israël depuis l'Iran, visant l'aéroport Ben Gourion, près de Tel-Aviv, et un "centre de recherche biologique".

Les journalistes de l'AFP ont constaté d'importants dégâts dans des quartiers habités au nord et au sud de Tel-Aviv, où des maisons et immeubles ont été éventrés. Les secours ont annoncé avoir pris en charge 23 blessés.

"Des dizaines de cibles militaires" en Iran

L'armée israélienne a affirmé avoir frappé "des dizaines de cibles militaires" dans quatre régions iraniennes, dont "pour la première fois" celle de Yazd (centre).

Dans cette région, trois personnes sont mortes après qu'un drone israélien a touché une ambulance, selon des médias iraniens.

Dans la soirée, d'autres frappes israéliennes ont touché le nord-ouest de l'Iran.

Israël prie pour Trump

Dans une vidéo destinée à Donald Trump, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l'a salué pour avoir imposé un "tournant historique" pouvant conduire le Moyen-Orient vers "un avenir de prospérité et de paix". Il s'est ensuite rendu devant le mur des Lamentations, à Jérusalem, pour réciter une prière spécialement dédiée à ces remerciements.

Et grâce au président américain, Israël "s'est rapproché" de ses objectifs dans la guerre avec l'Iran, a renchéri le chef du gouvernement.

Guerre aux "prétextes absurdes"

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé le "risque" que le monde s'"engouffre dans un cycle sans issue de représailles", lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité à New York.

L'ambassadeur iranien auprès des Nations unies, Amir Saeid Iravani, a accusé les Etats-Unis d'avoir "encore une fois eu recours à la force illégale (et) lancé une guerre (...) sous des prétextes absurdes et inventés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

City se balade contre Al Ain et se qualifie

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Akanji et City ont écrasé Al Ain dimanche à Atlanta (© KEYSTONE/AP/Mike Stewart)

Manchester City s'est offert une belle balade contre Al Ain, écrasé 6-0 grâce notamment à un doublé d'Ilkay Gundogan et au premier but de Rayan Cherki, lundi à Atlanta.

L'équipe du défenseur international suisse Manuel Akanji s'est ainsi ouvert les chemins des 8e de finale du Mondial des clubs.

Les jeux sont faits dans le groupe G puisque le succès des Citizens face à la formation émiratie propulse également la Juventus Turin au prochain tour. Mancuniens et Turinois, à égalité avec six points, en découdront jeudi à Orlando lors de la dernière journée de la poule pour le gain de la 1re place.

Ce duel permettra de mieux situer l'état de City après une saison nationale et européenne blanche, une première depuis l'exercice 2016/17, car Al Ain a été trop faible pour opposer une résistance digne de ce nom.

Comme pour ses débuts dans le tournoi contre le Wydad Casablanca (2-0), Pep Guardiola avait décidé d'effectuer une large revue d'effectif, titularisant cette fois plusieurs cadres (Haaland, Bernardo Silva, Gundogan, Gvardiol, Akanji) et lançant l'une des recrues phares de l'été, l'arrière gauche algérien Rayan Aït-Nouri.

Aucune chance

Cette armada n'a logiquement laissé aucune chance à Al-Ain, déjà étrillé par la Juve (5-0). Gundogan a rapidement commencé le festival des Citizens (6e) avant d'être imité par le jeune Argentin Claudio Echeverri (19 ans) sur un magnifique coup franc (27e).

Haaland a ensuite ouvert son compteur dans cette Coupe du monde sur penalty juste avant la pause avant une deuxième réalisation pleine de sang-froid de Gundogan, qui pourrait quitter le club à l'issue de la compétition (72e), un tir imparable signé Oscar Bobb (84e) puis un dernier but de l'ex-Lyonnais Rayan Cherki, son premier sous les couleurs des Skyblues (89e).

Guardiola aura aussi apprécié la belle prestation d'Aït-Nouri, arrivé en provenance de Wolverhampton moyennant 50 millions d'euros et aligné pour la première fois. Le joueur de 24 ans, aux grandes qualités offensives, a souvent amené le danger sur son côté gauche et a été un véritable poison pour les défenseurs émiratis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un premier sacre pour le Thunder d'Oklahoma City

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Shai Gilgeous-Alexander est le MVP d'une finale gagnée par OKC (© KEYSTONE/AP/Julio Cortez)

Le Thunder d'Oklahoma City, porté par son MVP canadien Shai Gilgeous-Alexander (29 points, 12 assists), a décroché dimanche à domicile son premier sacre NBA face aux Indiana Pacers.

Ce titre récompense une franchise qui a misé sur la jeunesse de ses joueurs et de son entraîneur.

Oklahoma City s'est imposé 103-91 lors d'un 7e match électrique pour remporter la série 4-3 et valider son couronnement. Mais OKC a longtemps tremblé face aux Pacers, pourtant privés de leur talisman Tyrese Haliburton, sorti blessé après sept minutes de jeu.

Le Thunder, héritier des Seattle SuperSonics champions en 1979, décroche ainsi son premier titre depuis son installation en Oklahoma en 2008. "OKC" avait atteint une première fois la finale en 2012 dans le sillage de Kevin Durant, et avec le Vaudois Thabo Sefolosha dans ses rangs, mais avait été dominé par Miami et LeBron James.

Treize ans plus tard, la franchise, qui repose sur un marché commercial modeste de cet Etat rural du Sud, a tout changé, sauf le manager général Sam Presti. Ce dernier a patiemment bâti un rouleau-compresseur défensif, grâce à de jeunes joueurs et un entraîneur à peine plus âgé, Mark Daigneault (40 ans).

Apprentissage

Meilleur bilan de la Conférence Ouest l'an passé déjà, le Thunder a achevé son apprentissage en tombant en demi-finale de Conférence contre Dallas et Luka Doncic, avant de devenir la meilleure équipe de la ligue cette saison.

Lors des play-off, l'équipe a été bousculée au deuxième tour par le champion 2023 Denver et Nikola Jokic, battus 4-3, après un échauffement contre Memphis (4-0) et avant un succès autoritaire contre Minnesota (4-1) pour voir la finale, où les étonnants Pacers ont fait trembler le Thunder jusqu'au bout.

Shai Gilgeous-Alexander n'aura pas fait injure à son statut de meilleur joueur de la ligue, avec des finales de patron aux statistiques épaisses (30,3 points de moyenne), dont il a aussi été désigné MVP.

Indiana cède en deuxième période

Dimanche, la finale a connu un premier temps fort, malheureux, lorsque Tyrese Haliburton s'est écroulé sur le parquet après 7 minutes de jeu, avant de sortir définitivement, en larmes, touché dans le bas de la jambe droite.

Bien que privés de leur talisman, les Pacers sont restés dans la partie, virant même en tête (48-47) à la pause. Le Thunder a fini par faire la différence lors du troisième quart (81-68). L'absence d'Haliburton s'est fait sentir en début de quatrième quart, les Pacers se retrouvant incapables de marquer pendant 4'30.

Alors que la NBA célèbre un septième champion différent en sept ans, le Thunder possède les moyens de rester en haut de l'affiche, avec une masse salariale maîtrisée et un effectif de 25 ans de moyenne d'âge. L'orage peut continuer de gronder sur la NBA.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Incendies en Grèce: 16 villages de Chios doivent être évacués

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Des pompiers luttent contre les incendies sur l'île de Chios en Grèce. (© KEYSTONE/AP/Pantelis Fykaris)

Au moins 16 villages sur l'île grecque de Chios doivent être évacués pour cause d'un incendie de forêt déclaré sur cette île de la mer Égée, rapportent la radio publique ERT.

Les pompiers ont continué à se battre contre de larges feux sur l'île de Chios dimanche. Les autorités locales affirment que 11 avions et hélicoptères de pompiers ont été déployés pour contenir les flammes.

Un camp de réfugiés a aussi été évacué. En tout, 629 demandeurs d'asile ont été mis en sécurité et vont rester dans un hall sportif aussi longtemps que nécessaires, a confirmé le ministère grec de l'immigration.

Les services météorologiques grecs annoncent que les fumées dégagées par les feux sont si épaisses qu'elles peuvent être aperçues sur les images satellites.

Des renforts d'Athènes ont été dépêchés sur l'île dimanche après-midi pour aider les équipes locales à lutter contre le feu attisé par de forts vents.

Une cinquantaine d'incendies de forêt se sont déclarés à travers la Grèce au cours des dernières 24 heures dont la plupart ont été maitrisés, selon le service des pompiers qui a prévenu que le risque pour des incendies de forêt était "très élevé" dimanche et lundi.

Située en Méditerranée orientale, victime du changement climatique, la Grèce est particulièrement vulnérable aux incendies chaque été, alimentés souvent par des vents violents, la sécheresse et de hautes températures.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / dpa

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