International
La Corée du Nord revendique un tir de missile hypersonique
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2025/01/le-missile-nord-coreen-tire-lundi-etait-le-premier-de-lannee-1000x600.jpg&description=La Corée du Nord revendique un tir de missile hypersonique', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La Corée du Nord a affirmé mardi avoir testé avec succès un nouveau "missile hypersonique". Le tir était destiné, selon le dirigeant Kim Jong Un, à dissuader "tous les rivaux" du pays dans la région Pacifique.
Cet essai s'est déroulé lundi au beau milieu d'une visite en Corée du Sud du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, et à deux semaines de l'investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.
Ce "missile balistique hypersonique de portée intermédiaire" est destiné à "renforcer progressivement la dissuasion nucléaire du pays", a déclaré Kim Jong Un, qui a assisté au lancement en compagnie de sa fille adolescente Ju Ae.
Cette nouvelle arme "dissuadera de façon fiable tous les rivaux de la région Pacifique qui peuvent affecter la sécurité de notre Etat", a-t-il ajouté, cité par l'agence officielle nord-coréenne KCNA.
Selon KCNA, un "nouveau composé de fibre de carbone" a été utilisé pour le corps du moteur du missile, et "une nouvelle méthode (...) a été introduite dans le système de contrôle de vol et de guidage".
L'emploi de fibre de carbone dans la fabrication d'un missile permet de diminuer son poids, et par conséquent d'accroître sa portée et sa manoeuvrabilité. Mais la technologie est difficile à maîtriser en raison de la faible résistance de ce matériau composite aux hautes températures.
Un missile est qualifié d'hypersonique quand il peut atteindre plus de cinq fois la vitesse du son, soit plus de 6.000 km/h.
Mach 12
"Ce qui est alarmant à propos de ce missile, c'est que cette technologie n'est actuellement possédée que par la Russie, la Chine et les Etats-Unis", explique à l'AFP Yang Moo-jin, président de l'Université des études nord-coréennes à Séoul.
"Pour atteindre de telles vitesses, il faut des matériaux capables de résister à des conditions extrêmes", souligne-t-il.
D'après KCNA, le missile a été tiré depuis la région de Pyongyang et a parcouru 1500 kilomètres, à 12 fois la vitesse du son (Mach 12), avant de s'abîmer en mer du Japon, appelée mer de l'Est par les Coréens.
"Il s'agit clairement d'un plan et d'un effort pour nous défendre, ce n'est pas un plan et une action offensifs", a assuré Kim Jong Un.
Il a néanmoins ajouté que "le monde ne peut pas ignorer" la performance de ce missile, estimant qu'il était en mesure de "porter un coup militaire sérieux à un rival en brisant efficacement toute barrière défensive".
Il s'agit du premier tir de missile effectué par la Corée du Nord en 2025. Les derniers avaient eu lieu le 6 novembre, quelques heures avant l'élection présidentielle aux Etats-Unis.
Antony Blinken a condamné ce lancement, assurant que Pyongyang recevait des "équipements et des formations militaires" de la part de la Russie.
L'actuel président sud-coréen par intérim, Choi Sang-mok, a lui évoqué mardi une "grave menace" à la sécurité régionale. Les analystes voient dans cette démonstration de force, et dans les propos de Kim Jong Un, un signal adressé au futur président américain.
"Message clair"
"Il envoie un message clair à l'administration Trump, suggérant que pour engager un dialogue, la position stratégique de la Corée du Nord doit être reconnue", dit Hong Min, analyste à l'Institut coréen pour l'unification nationale.
Au cours de son premier mandat, Donald Trump avait mené des tentatives très personnelles de rapprochement avec Kim Jong Un, qu'il avait rencontré à trois reprises.
S'il avait échoué à obtenir de la Corée du Nord qu'elle renonce à son programme d'armes nucléaires, pour lequel le pays est lourdement sanctionné par l'ONU, ce rapprochement avait tout de même fait baisser les tensions entre les deux Corées.
Depuis, en 2022, la Corée du Nord a déclaré "irréversible" son statut de puissance nucléaire, et l'a même gravé l'année suivante dans sa Constitution. Son armée a effectué de nombreux essais d'armes interdites par les Nations unies, dont celui d'un missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide.
Selon Hong Min, le tir de missile de lundi est destiné à montrer à Washington que l'arsenal nucléaire de Pyongyang est désormais beaucoup plus avancé que lors du premier mandat de Trump (2017-2021). Et que le pays, qui a signé un traité de défense mutuelle avec la Russie, est en position de force pour une éventuelle reprise des négociations avec les Etats-Unis.
Il est d'ailleurs possible que Pyongyang ait reçu une assistance "technique" de Moscou pour la mise au point de ce missile, explique cet expert.
Kim Jong Un "semble vouloir faire évoluer le cadre des négociations, dont l'objectif serait un contrôle des armes nucléaires pour réduire les menaces, plutôt qu'une dénucléarisation", relève-t-il.
L'état-major interarmées sud-coréen a quant à lui affirmé que plusieurs détails du lancement communiqués par la Corée du Nord étaient inexacts, notamment la distance parcourue par le missile (1100 kilomètres selon lui, au lieu de 1.500 kilomètres selon KCNA).
"La Corée du Nord est très douée pour la propagande, l'agitation et la tromperie. Elle a souvent fait des déclarations et des annonces exagérées", a déclaré aux journalistes le porte-parole de l'état-major, Lee Sung-joon.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Badinter, artisan de l'abolition de la peine de mort, au Panthéon
Robert Badinter est entré jeudi au Panthéon, le temple de l'universalisme républicain, "avec les Lumières" et "les principes de l'Etat de droit", lors d'une cérémonie solennelle en hommage à l'artisan de l'abolition de la peine de mort.
Emmanuel Macron a promis dans son discours de continuer à "porter" son combat "jusqu'à l'abolition universelle".
"Pour Robert Badinter, chaque jour devant nous doit être un 9 octobre", date de la loi de 1981 portant l'abolition de la peine de mort, a dit le chef de l'Etat sous la nef du Panthéon.
Peu avant, le cénotaphe, cercueil au nom de l'ancien avocat et garde des Sceaux décédé en février 2024 à l'âge de 95 ans, était entré dans l'ancienne église du centre de Paris, devenue monument funéraire portant sur son fronton la devise "Aux grands hommes, la patrie reconnaissante".
Sous les applaudissements du public venu nombreux, les mots du discours du ministre de la Justice de François Mitterrand ont résonné, quand il demanda à la tribune de l'Assemblée nationale le 17 septembre 1981, et obtint "l'abolition de la peine de mort en France", conformément à un engagement du président socialiste à rebours de l'opinion de l'époque.
"Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue", lançait l'homme de droit devenu homme politique aux députés dans un débat passionné.
Parmi les temps forts, Julien Clerc a interprété sa chanson "L'assassin assassiné" consacrée en 1980 à la lutte pour l'abolition du châtiment suprême.
Le comédien Guillaume Gallienne a lu un texte de Victor Hugo, précurseur dans ce même combat. Ce texte, comme d'autres, a été choisi par la veuve de l'avocat qui sauva plusieurs hommes de la guillotine, la philosophe Élisabeth Badinter, également applaudie à son arrivée sur place.
"Robert Badinter entre au Panthéon avec les Lumières et l'esprit de 1789", "avec les principes de l'Etat de droit", a déclaré Emmanuel Macron dans son discours.
"Il entre au Panthéon et nous entendons sa voix qui plaide ses grands combats essentiels et inachevés: l'abolition universelle de la peine de mort, la lutte contre le poison antisémite et ses prêcheurs de haine, la lutte pour la défense de l'Etat de droit", a ajouté le chef de l'Etat.
Il a rappelé que Robert Badinter était "né dans les années vingt ravagées par la haine des Juifs" et "s'est éteint dans nos années vingt où à nouveau la haine des Juifs tue". "N'éteignons jamais cette colère face à l'antisémitisme", a martelé le président de la République.
"Universalisme républicain"
La journée a été ternie par une profanation de la tombe de Robert Badinter dans la matinée à Bagneux, où il est effectivement enterré. Les "tags qui insultent ses engagements contre la peine de mort et pour la dépénalisation de l'homosexualité", dénoncés par le maire de la ville, ont été rapidement nettoyés.
"Honte à ceux qui ont voulu souiller sa mémoire", avait immédiatement réagi Emmanuel Macron.
Prévue de longue date, cette cinquième panthéonisation sous ses mandats sera une parenthèse en pleine crise politique pour le chef de l'Etat, qui doit décider d'ici vendredi soir quoi faire pour sortir le pays de l'impasse.
Celui qui fut aussi président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995 repose désormais symboliquement au Panthéon, à travers des objets déposés dans son cénotaphe: sa robe d'avocat, une copie de son discours sur l'abolition de la peine de mort et trois livres dont un de Victor Hugo.
Dans le caveau "des révolutionnaires de 1789", où reposent Condorcet, l'abbé Grégoire et Gaspard Monge depuis le bicentenaire de la Révolution.
Emmanuel Macron a déjà fait entrer dans la nécropole républicaine Simone Veil, rescapée d'Auschwitz et auteure de la loi sur l'interruption volontaire de grossesse, l'écrivain chroniqueur de l'horreur des tranchées de la Première Guerre mondiale Maurice Genevoix, la star du music-hall, résistante et militante antiraciste franco-américaine Joséphine Baker, et le résistant communiste d'origine arménienne Missak Manouchian.
L'historien et résistant Marc Bloch sera à son tour panthéonisé mi-juin, 82 ans après son exécution par la Gestapo en 1944.
Pour l'historien Denis Peschanski, le fil conducteur de ces choix présidentiels est l'"universalisme républicain". "C'est la France des Lumières, qu'incarnait Robert Badinter à travers son combat abolitionniste mais aussi sa défense acharnée des victimes et sa lutte pour les droits".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gardes nationaux déployés à Chicago malgré l'opposition des élus
Cinq cents gardes nationaux sont mobilisés jeudi dans la région de Chicago dans le cadre de la campagne musclée de Donald Trump contre l'immigration, au grand dam d'élus locaux qui demandent à la justice d'empêcher ce déploiement.
Environ 200 gardes nationaux du Texas et 300 membres de ce corps de réservistes de l'Etat de l'Illinois, où se trouve Chicago, ont commencé leurs opérations dans la zone, a annoncé l'armée américaine.
"Ces soldats sont employés pour protéger les services de l'immigration et des douanes", ajoute le communiqué. Selon les médias locaux jeudi, des gardes nationaux ont été vus entrer dans un centre de la police fédérale de l'immigration (ICE), dans la banlieue de Chicago.
La ville, la plus grande de l'Illinois et la troisième plus grande du pays, est l'un des points chauds de la campagne antimigrants du président américain, qui suscite des accusations d'abus des droits humains et d'autoritarisme, des manifestations et des poursuites en justice.
Les élus démocrates locaux contestent la légalité du déploiement des militaires devant les tribunaux et la juge fédérale chargée du dossier a fixé une audience à jeudi.
Le président républicain a déjà envoyé des gardes nationaux dans les villes démocrates comme Los Angeles et Washington, à chaque fois contre l'avis des autorités locales. A Portland, le déploiement de militaires a été provisoirement bloqué par la justice.
L'administration Trump fait valoir que l'armée est nécessaire à Chicago pour protéger les agents fédéraux lors de leurs opérations dans ce bastion démocrate, que Donald Trump qualifie de "zone de guerre".
Des locaux de ICE "ont été la cible de violences réelles et de menaces de violence", nécessitant "l'aide du ministère de la Guerre", a déclaré l'administration Trump dans un document judiciaire.
"Prétexte"
Les élus locaux critiquent la politique de Donald Trump "mais la responsabilité de ces décisions devrait incomber aux branches politiques du gouvernement fédéral et non à cette Cour", selon la même source.
L'opposition démocrate accuse l'administration républicaine de tirer "prétexte" des manifestations d'opposition à sa politique pour justifier l'envoi de troupes.
La veille, Donald Trump a appelé à jeter en prison le maire de Chicago Brandon Johnson, ainsi que le gouverneur de l'Illinois, JB Pritzker, accusant les deux élus démocrates de ne pas protéger les membres de ICE.
Trump "veut être un dictateur", a accusé JB Pritzker, potentiel candidat démocrate pour la présidentielle de 2028. "Que reste-t-il d'autre sur le chemin qui mène à l'autoritarisme total?", a-t-il ajouté, promettant de ne "rien céder" au président.
Les autorités municipales et de l'Etat arguent que les forces de l'ordre locales suffisent face aux éventuels troubles à l'ordre public.
Donald Trump est accusé par ses opposants de visées autoritaires à mesure qu'il met en oeuvre sa promesse de campagne d'expulser des millions de migrants.
Ces derniers jours, des rassemblements de manifestants devant les locaux de ICE dans la banlieue de Chicago ont donné lieu à quelques heurts.
Dans une vidéo largement partagée mercredi, on voit des agents postés sur le toit du bâtiment viser un pasteur parmi un petit groupe de manifestants. Le pasteur a été touché à la tête par un projectile au poivre et est tombé au sol, selon les médias locaux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Coupe du monde de football 2034, peut-être en 2035
La Coupe du monde de football aura lieu en Arabie saoudite en 2034, voire 2035, comme l'a laissé entendre Gianni Infantino. La météo et la religion joue aussi un rôle dans la planification des dates.
La quête des dates de la Coupe du monde de football 2034 est en question au niveau de la FIFA. Comme en 2022 au Qatar, la Coupe du monde 2034 avec l'Arabie saoudite comme pays hôte pourrait avoir lieu pendant les mois d'hiver européens - peut-être même pas avant début 2035.
"Bien sûr, nous devons examiner le calendrier, l'optimiser et voir comment nous pouvons trouver des formats de compétition qui répondent peut-être un peu mieux aux nouvelles exigences du calendrier", a déclaré le président de la FIFA Gianni Infantino aux représentants des médias en marge de l'assemblée générale de l'association européenne des clubs (ECA) à Rome. L'agence de presse AP, entre autres, a cité le Suisse.
Conflit avec les dates de ramadan
Etant donné qu'en 2034, le mois de jeûne musulman du ramadan tombera en novembre et décembre, on s'attend à ce que la FIFA reporte la phase finale de la Coupe du monde au début de l'année 2035, a rapporté le portail "The Athletic". En Arabie saoudite, l'islam est la religion d'Etat officielle.
"Le monde continue de tourner et nous devons toujours essayer de nous améliorer", a déclaré Infantino en faisant référence à d'éventuelles périodes de chaleur en juin et juillet. Habituellement, les championnats du monde et d'Europe ont lieu durant ces deux mois. En 2022, la Coupe du monde avait été déplacée en novembre et décembre en raison des mois d'été extrêmement chauds au Qatar.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa
International
Gran Piemonte: Marc Hirschi monte sur le podium
Le Bernois Marc Hirschi a pris la deuxième place du Gran Piemonte en Italie. Le coureur de 27 ans de l'équipe Tudor a dû s'avouer vaincu face à Isaac Del Toro au terme des 179 kilomètres de course.
Le Mexicain s'était échappé à environ 17 kilomètres de l'arrivée, Hirschi a finalement remporté le sprint final pour la place d'honneur contre le Néerlandais Bauke Mollema. Hirschi avait déjà terminé à la deuxième place de cette épreuve du nord de l'Italie en 2023.
Un deuxième Suisse, Fabio Christen, a réalisé une belle performance en terminant la course à la quatrième place, à un peu plus d'une minute du vainqueur Del Toro.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
À gagner en écoutant LFMIl y a 3 jours
Chaplin's World : Remportez vos entrées pour Hollywood Monsters
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne table sur un déficit de 77,5 millions en 2026
-
LausanneIl y a 1 jour
Solange Peters nommée à la tête du Département d'oncologie du CHUV
-
VaudIl y a 2 jours
Le syndic d'Aigle et député PLR Grégory Devaud annonce sa démission
-
CultureIl y a 3 jours
La romancière britannique Jilly Cooper est morte à 88 ans
-
CultureIl y a 1 jour
Une horde de dinosaures animés débarque à Beaulieu Lausanne
-
CultureIl y a 3 jours
ChatGPT désormais connectable aux applis de la vie quotidienne
-
SuisseIl y a 3 jours
Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams