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International

Un puissant séisme fait au moins 126 morts au Tibet

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Le séisme a frappé le canton chinois peu densément peuplé de Dingri, situé près de la frontière sino-népalaise. (© KEYSTONE/EPA/USGS / HANDOUT)

Un puissant séisme survenu mardi dans la région himalayenne du Tibet, dans le sud-ouest de la Chine, a fait au moins 126 morts et provoqué l'effondrement de nombreux bâtiments. Le tremblement de terre a été ressenti jusqu'au Népal voisin.

Des vidéos diffusées par la télévision publique chinoise CCTV montrent des habitations aux murs éventrés et aux toits effondrés, avec des pierres qui jonchent le sol. D'autres images de la chaîne montrent des véhicules partiellement ensevelis ou encore des clients d'une supérette fuyant le magasin lorsque le séisme fait tomber les produits des étagères.

Le séisme d'une magnitude de 6,8 a frappé le canton de Tingri, situé non loin de la frontière sino-népalaise, à 09h05 (02h05 heure suisse), selon l'agence nationale chinoise chargée des séismes (CENC). L'institut d'études géologiques américain (USGS) a fait état d'une magnitude de 7,1.

"Un total de 126 morts et 188 blessés a été confirmé à 19h00 (12h00 heure suisse) mardi", a annoncé l'agence officielle Chine nouvelle. Le précédent bilan était de 95 morts.

La situation est "très grave", a déclaré à l'AFP par téléphone Sangji Dangzhi, 34 ans, dont le supermarché situé dans le canton de Tingri a subi des dégâts considérables. Selon lui, des ambulances ont transporté des personnes à l'hôpital toute la journée.

"Les maisons sont construites en terre ici, alors quand le tremblement de terre est survenu, beaucoup de maisons se sont effondrées", a-t-il expliqué.

Les dégâts semblent importants dans la commune de Lhatsé, selon un témoin interrogé par l'AFP. "Certaines des maisons les plus anciennes se sont effondrées, et une grande partie des bâtiments en briques avaient de grandes fissures", a déclaré Meng Lingkang, un touriste de 23 ans qui voyage avec des amis, à propos de la situation sur place.

Températures glaciales

Dans la petite ville de Lhatsé, des vidéos géolocalisées par l'AFP montrent des débris éparpillés devant des restaurants dans une rue. L'épicentre se situe à environ 370 km au sud-ouest de la capitale régionale Lhassa, selon les données du CENC.

Chine nouvelle a indiqué que les autorités locales se rendaient dans les différentes communes du canton de Dingri "afin d'évaluer les répercussions du séisme".

Les autorités ont envoyé de l'aide d'urgence, notamment des tentes en coton, des couettes et d'autres équipements utiles pour supporter les rudes conditions climatiques, a précisé l'agence.

Les températures y sont d'environ -8°C en journée et pourraient chuter à -18°C cette nuit, selon le Bureau national météorologique chinois. Le canton de Dingri compte environ 62'000 habitants et se situe non loin du versant chinois de l'Everest.

Le président chinois Xi Jinping a appelé à "tout mettre en oeuvre pour mener à bien les opérations de recherche et de sauvetage ainsi que pour soigner les blessés", selon CCTV.

"Il faut tout faire pour minimiser les pertes humaines" et "reloger les personnes touchées", a-t-il indiqué.

Si les tremblements de terre sont fréquents dans la région, le séisme de mardi est le plus puissant enregistré dans un rayon de 200 kilomètres au cours des cinq dernières années, a indiqué le CENC.

Des précédents meurtriers

Au Népal, le séisme, qui a notamment été ressenti dans la capitale Katmandou, a frappé les zones situées autour de Namche et de Lobuche, tout près du camp de base de l'Everest.

"Cela a secoué assez fort ici, tout le monde est réveillé mais nous n'avons pas connaissance de dégâts pour le moment", a indiqué Jagat Prasad Bhusal, un responsable de la région de Namche, dans le nord-est du Népal.

L'Himalaya se trouve sur la ligne de fracture entre les plaques tectoniques indienne et eurasienne et connaît une activité sismique régulière.

En 2015, un tremblement de terre de magnitude 7,8 avait fait près de 9000 morts et plus de 22'000 blessés au Népal, détruisant plus de 500'000 habitations.

Un séisme survenu en décembre 2023 avait fait 148 morts et des milliers de sans-abri dans la province chinoise du Gansu (nord-ouest).

Ce tremblement de terre était le plus meurtrier en Chine depuis 2014, lorsque plus de 600 personnes avaient été tuées dans la province du Yunnan, dans le sud-ouest du pays.

En mai 2008, un séisme très puissant, de magnitude 7,9, avait fait 87'000 morts ou disparus dans la province du Sichuan (sud-ouest). La catastrophe avait constitué un choc national.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Le Bayern contient la furia Boca et fonce en 8es

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La joie des joueurs du Bayern Munich, qui joueront les 8es de finale du Mondial des clubs (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

Largement supérieur dans le premier acte, bousculé dans le second, le Bayern Munich a fini par vaincre Boca Juniors (2-1) grâce à Harry Kane et Michael Olise, vendredi dans le Mondial des clubs.

Le "Rekordmeister" a ainsi logiquement acté sa qualification pour les 8es de finale.

Muet et plutôt discret lors du premier match face aux amateurs d'Auckland, malgré l'avalanche de buts inscrits (10-0), Harry Kane s'est montré bien plus actif et tranchant cette fois. C'est lui qui a ouvert le score dans le style létal qui le caractérise, d'un tir croisé du gauche après avoir hérité d'un centre mal repoussé par un défenseur adverse (18e).

Et c'est lui aussi qui a judicieusement dévié un ballon cafouillé dans la surface vers Olise, qui n'a pas manqué en ouvrant son pied de remettre le Bayern devant au score (84e). L'attaquant français, s'est ainsi fait pardonner après sa perte de balle à l'origine de l'égalisation de Boca peu après l'heure de jeu. Mais tout le mérite en est revenu à l'Uruguayen Miguel Merentiel, lancé à pleine vitesse par Alan Velasco, qui a pris Jonathan Tah de vitesse et réussi un grand pont sur Josip Stanisic, avant de tromper Manuel Neuer (66e).

Il fallait alors entendre et voir la réaction des fans survoltés de Boca, qui n'avaient certes jamais arrêté de chanter dans les tribunes du Hard Rock Stadium de Miami, quasiment plein pour cette affiche et paré de bleu et de jaune. Ce supplément d'âme a évidemment aidé leur équipe - qui évoluait sans son international suisse Lucas Blondel - à revenir à la hauteur des Bavarois au coeur d'une seconde période bien plus proactive de la part du CABJ.

Boca devra gagner

La défaite concédée par Boca, la première d'un club sud-américain depuis le début du tournoi, n'est pas synonyme d'élimination. Mais la formation argentine n'a plus son destin entre les mains. Il lui faudra un succès le plus large possible contre Auckland conjugué à un revers de Benfica face au Bayern lors des deux derniers matches du groupe C, pour espérer aussi avancer en 8es de finale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Pakistan dit proposer Trump au Nobel de la paix

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Donald Trump a été proposé au Nobel de la paix par le Pakistan. (© KEYSTONE/AP/Manuel Balce Ceneta)

Le Pakistan a annoncé samedi avoir proposé Donald Trump au prix Nobel de la paix, un mois et demi après que le président américain a annoncé, à la surprise générale, un cessez-le-feu entre Islamabad et New Delhi.

Du 6 au 10 mai, les deux puissances nucléaires voisines et rivales depuis leur partition sanglante en 1947 avaient fait redouter au monde entier le point de non-retour.

Leur conflit s'était terminé par l'annonce sur le réseau social de M.Trump d'un cessez-le-feu obtenu, selon l'hôte de la Maison Blanche, à l'issue "d'une longue nuit de négociations organisées par les Etats-Unis".

Depuis, Islamabad ne cesse de saluer l'action de Washington, longtemps son grand partenaire militaire dans la "guerre contre le terrorisme" avant de se retirer d'Afghanistan et de délaisser la région.

Le Premier ministre indien Narendra Modi répète de son côté qu'il n'y a eu aucune médiation américaine pour parvenir au cessez-le-feu.

M.Trump, lui, assure être derrière une demi-douzaine d'accords de paix ou simplement le maintien de bonnes relations de voisinage ces dernières années et s'est plaint, dans un long message sur son réseau social dans la nuit, de ne pas avoir obtenu de prix Nobel pour cela.

Islamabad, qui a échappé de peu à la faillite en 2023 grâce à un énième prêt du Fonds monétaire international (FMI) ne cesse de lancer des appels du pied aux capitales étrangères, Washington en tête, espérant qu'elles investissent dans ses ressources minières.

De nouveau, mercredi, en déjeunant avec M.Trump à Washington, le chef de l'armée pakistanaise, le maréchal Asim Mounir, a proposé "un partenariat aux bénéfices mutuels" citant notamment "minerais", "cryptomonnaies" et "intelligence artificielle", autant de domaines dans lesquels M.Trump investit personnellement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Suissesses veulent quitter Le Pirée la tête haute

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L'équipe de Suisse fera face à un sacré défi samedi (© KEYSTONE)

L'équipe de Suisse est d'ores et déjà éliminée de la course aux quarts de finale de l'EuroBasket féminin.

Les joueuses du coach François Gomez feront tout pour quitter Le Pirée la tête haute samedi, même si leur ultime défi s'annonce quasi insurmontable.

Nancy Fora et ses coéquipières en découdront dès 16h30 avec la France, vice-championne olympique l'été dernier à Paris et présente sur le podium lors des huit derniers championnats d'Europe. Tout juste peuvent-elles espérer que les Bleues, déjà assurées de terminer en tête du groupe A, lèvent le pied après leurs succès face à la Turquie puis à la Grèce.

La Suisse n'a pas démérité jusque-là pour sa première participation à un Euro féminin depuis 1956. Mais elle n'a jamais pu croire en l'exploit dans ses deux premiers matches, tant mercredi face à la Grèce (87-65) que jeudi face à la Turquie (91-67).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

USA: Mahmoud Khalil libéré d'un centre de détention fédéral

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L'activiste palestinien Mahmoud Khalil s'est exprimé après sa libération d'un centre de détention fédéral. (© KEYSTONE/AP/Matthew Hinton)

Figure clé des manifestations propalestiniennes sur le campus de l'université Columbia, Mahmoud Khalil a été libéré vendredi soir après plus de trois mois de détention sur ordre d'un juge américain qui s'est dressé contre l'administration Trump.

"Trump et son administration ont choisi la mauvaise personne", a déclaré M.Khalil, revêtant un keffieh palestinien, à sa sortie du centre de détention pour immigrants de Jena, en Louisiane (sud) qu'il a qualifié de "musée témoignant des politiques racistes des Etats-Unis". "Personne ne devrait être écroué pour dénoncer un génocide", a-t-il ajouté.

Depuis son arrestation à New York le 8 mars, pour son rôle de porte-parole de la contestation contre la guerre à Gaza sur le campus new-yorkais, Mahmoud Khalil est devenu le symbole de la volonté du président américain Donald Trump de museler ce mouvement étudiant.

Après son interpellation par la police fédérale de l'immigration (ICE), Mahmoud Khalil, né en Syrie de parents palestiniens, titulaire d'une carte verte de résident permanent, avait été transféré à près de 2000 kilomètres dans ce centre en Louisiane.

La semaine dernière, le juge Michael Farbiarz du tribunal fédéral du New Jersey, près de New York, avait décrété que le gouvernement ne pouvait détenir M.Khalil en se basant sur les affirmations du secrétaire d'Etat Marco Rubio. Selon ce dernier, sa présence sur le sol américain posait "potentiellement des conséquences sérieuses pour la politique étrangère" américaine.

"Réduire au silence"

Mais le ministère de la Justice avait rétorqué qu'il ne serait "pas illégal" de détenir M.Khalil sur la base d'un autre motif d'accusation, ce qui avait poussé le juge à surseoir à sa libération.

Dans un nouveau rebondissement de cette saga juridico-politico-universitaire, le juge Farbiarz a ordonné vendredi la libération, le jour même, de M.Khalil. Une décision fustigée par l'administration Trump qui a accusé "le pouvoir judiciaire de miner la sécurité nationale".

En vertu de ces conditions de libération, M.Khalil ne sera pas autorisé à quitter le territoire américain, hormis dans le cas d'une démarche "d'auto-expulsion", et devra limiter ses déplacements à quelques Etats, dont celui de New York, où il réside, et celui du Michigan, d'où est originaire son épouse, qui a donné naissance à leur fils, Deen, alors qu'il était en détention.

"Après plus de trois mois, nous pouvons enfin pousser un soupir de soulagement et savoir que Mahmoud est sur le chemin du retour, auprès de moi et de Deen, qui n'aurait jamais dû être séparé de son père", a réagi son épouse Noor Abdalla, accusant le gouvernement Trump de "tenter de réduire au silence" ceux qui "dénoncent le génocide israélien à l'encontre des Palestiniens".

Cas emblématique

"Il s'agit d'une victoire, mais il n'aurait jamais dû être arrêté en premier lieu", a déclaré à l'AFP Elora Mukherjee, professeure de droit à l'université Columbia pour qui la mesure "obscure" évoquée pour écrouer Mahmoud Khalil n'avait "jamais" été utilisée auparavant, selon ses recherches, sur le titulaire d'un permis de résidence.

Emblématique, le cas de Mahmoud Khalil s'inscrit dans le cadre d'une charge du gouvernement Trump contre des universités qu'il accuse de ne pas avoir suffisamment protégé des étudiants juifs pendant les manifestations étudiantes contre la guerre dévastatrice d'Israël dans la bande de Gaza.

Et plus généralement contre une idéologie dite "woke", terme utilisé de manière péjorative par les conservateurs pour dénoncer ce qu'ils perçoivent comme un excès de militantisme en faveur des minorités.

L'ami de Mahmoud Khalil, Mohsen Mahdawi, cofondateur d'un groupe d'étudiants palestiniens à Columbia, avait été arrêté le 14 avril par des agents de l'ICE avant d'être libéré sous conditions deux semaines plus tard par une décision de justice.

Et début mai, un juge avait ordonné la libération de Rumeysa Ozturk, une doctorante turque de l'université Tufts dans le Massachusetts, arrêtée par des agents de l'ICE pour un article qu'elle avait cosigné dans son journal universitaire critiquant la façon dont son établissement gérait le mouvement de protestation contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza.

Lors de la cérémonie de la remise des diplômes, fin mai, à Columbia, la présidente de l'université avait été copieusement huée par des étudiants qui lui reprochaient de ne pas avoir défendu Mahmoud Khalil, arrêté dans une résidence de l'université et de céder aux pressions de Trump.

En sens contraire, le président de l'université Harvard avait reçu une ovation monstre de ses étudiants pour avoir défendu les libertés d'expression et académique face à cette offensive de Washington.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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