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International

Un séisme fait au moins 14 morts en Equateur et au Pérou

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Des bâtiments se sont effondrés, des murs fissurés et des véhicules ont été écrasés après le tremblement de terre qui a touché l'Equateur samedi. (© KEYSTONE/AP/Jhonny Crespo)

Au moins 14 personnes sont mortes et plusieurs ont été blessées samedi lors d'un tremblement de terre dans le sud de l'Equateur, selon un bilan officiel. Le séisme, qui a provoqué d'importants dégâts, a aussi touché le Pérou voisin.

Selon l'Institut sismologique américain USGS, la magnitude du séisme a atteint 6,8. Les autorités équatoriennes ont pour leur part évalué la magnitude à 6,5, et celles du Pérou à 6,7. La présidence de l'Equateur a fait état de 13 morts, dont 11 dans la province d'El Oro et deux dans celle d'Azuay, dans le sud-ouest du pays, et de plusieurs blessés, sans en préciser le nombre.

Dans la ville péruvienne de Tumbes, à la frontière avec l'Equateur, une fillette de quatre ans a été tuée par une brique qui lui est tombée sur la tête, selon les autorités. "Là où se trouve la flaque de sang, elle jouait avec mon autre nièce et un bloc lui est tombé dessus", a relaté à l'AFP David Alvarado, oncle de l'enfant.

Le séisme s'est produit à 12h12 (18h12 en Suisse), à une profondeur de 44 km, avec pour épicentre la ville de Balao, à environ 140 km au sud du grand port de Guayaquil. Il a semé la panique parmi les habitants qui sont sortis dans les rues. Des habitations se sont effondrées dans plusieurs villes, dont Cuenca (province d'Azuay), l'une des plus touchées.

"Bâtiments effondrés"

"Je suis sortie dans la rue parce que j'ai vu des gens se mettre à courir, terrifiés, d'autres sortir de voitures", raconte à l'AFP Magaly Escandón, vendeuse d'articles de couture dans cette cité andine. "Ils couraient, ils criaient, ils pleuraient", a-t-elle ajouté.

Dans le centre historique de Cuenca, des journalistes de l'AFP ont vu des bâtiments effondrés, des maisons anciennes endommagées, des murs fissurés et des véhicules écrasés par les débris. Plusieurs rues de cette ville ont été bloquées à cause de glissements de terrains provoqués par le séisme.

Appel au calme

Le tremblement de terre a été ressenti jusque dans la capitale Quito, selon des témoignages sur les réseaux sociaux. "Je lance un appel au calme et à s'informer par les canaux officiels", a tweeté le président équatorien Guillermo Lasso, qui s'est immédiatement rendu dans la province d'El Oro et s'est dirigé ensuite vers la ville de Cuenca pour "constater les dégâts causés par le séisme".

Le souvenir du séisme dévastateur qui a secoué l'Equateur en 2016 est encore frais dans les esprits. Avec une magnitude de 7,8, le tremblement avait fait 673 morts et détruit des villages côtiers. Les pertes avaient été estimées à plus de trois milliards d'euros.

"C'est une magnitude relativement élevée pour (...) le pays", a expliqué dans une interview accordée à la radio locale FM Mundo Mario Ruiz, directeur de l'Institut géophysique équatorien, à propos du séisme de samedi. "Dans la région du golfe de Guayaquil, nous avons eu depuis 2017 (...) environ deux tremblements de terre d'une magnitude supérieure à 5,0 par an", a-t-il constaté.

"Après 12h13, la réplique la plus importante s'est produite à 12h22", a ajouté M. Ruiz, notant qu'il y avait eu huit répliques au total. Selon l'Institut océanographique et antarctique de la Marine équatorienne, la secousse "ne remplit pas les conditions susceptibles de générer un tsunami" dans le Pacifique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Associations pour le retrait d'un tableau de Miriam Cahn déboutées

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La justice française n'a pas suivi les plaignants qui estimaient que "Fuck Abstraction", un tableau de Miriam Cahn, ci-contre, pouvait être jugé pédopornographique. (© KEYSTONE/DPA/OLIVER BERG)

Le tribunal administratif de Paris a débouté des associations de défense des droits de l'enfant demandant le décrochage du tableau "Fuck abstraction" au Palais de Tokyo, qu'elles considéraient comme pédopornographique, selon une ordonnance rendue mardi.

Cette peinture de l'artiste suisse Miriam Cahn représente "la silhouette d'un homme au corps très puissant, sans visage, qui impose une fellation à une victime de corpulence très fragile" et aux mains liées, décrit le tribunal, saisi en référé (une procédure d'urgence) par les associations Juristes pour l'enfance, l'Enfance en partage, Face à l'inceste et Innocence en danger.

Cette oeuvre fait l'objet d'une polémique, ces associations y voyant une oeuvre à caractère pédopornographique, face notamment au musée et aux défenseurs de la liberté artistique.

Quelque 12'000 personnes ont signé une pétition en ligne pour demander son décrochage.

Interrogée par la députée du Rassemblement national (RN, extrême droite) Caroline Parmentier, la ministre française de la Culture, Rima Abdul Malak, avait appelé la semaine passée à ne pas tout "mélanger", réaffirmant le "combat pour la protection de l'enfance et contre toutes les formes de violence".

"Avez-vous vu l'ensemble de l'exposition ? Avez-vous échangé avec les médiateurs? Avez-vous lu les explications? Parce qu'on ne peut pas sortir une oeuvre de son contexte", avait-elle poursuivi, citant les propos de l'artiste elle-même.

Horreurs de la guerre

Le tribunal administratif, qui a entendu lundi les parties lors d'une audience, a estimé que "l'oeuvre ne saurait (...) être comprise en dehors de son contexte et du travail de l'artiste Miriam Cahn qui vise à dénoncer les horreurs de la guerre, ainsi que cela est rappelé dans le document de présentation de l'événement distribué au public".

Il explique qu'elle "traite de la façon dont la sexualité est utilisée comme arme de guerre et fait référence aux exactions commises dans la ville de Boutcha en Ukraine lors de l'invasion russe, représentant crûment la violence subie par la population ukrainienne".

Public averti

Le tribunal souligne, par ailleurs, que le Palais de Tokyo a choisi d'exposer le tableau "dans une salle séparée avec d'autres oeuvres susceptibles de choquer le public" et mis en place des panneaux d'avertissement et des médiateurs susceptibles de répondre aux questions du public.

"Depuis le 17 février 2023, l'exposition a accueilli 45'000 visiteurs sans qu'aucune difficulté n'ait jamais été constatée par le Palais de Tokyo qui n'a reçu aucune plainte ou signalement des visiteurs et n'a pas recensé de mineurs visitant seuls l'exposition", ajoute-t-il dans son ordonnance.

Pas convaincant

Dans un communiqué, le Palais de Tokyo s'est félicité de la décision qui "défend les libertés fondamentales" et lui "donne raison". Il regrette cependant "l'instrumentalisation de cette oeuvre d'art et le mépris du rôle fondamental que jouent les musées partout dans le monde pour défendre les libertés dans le respect des droits de l'Homme".

"Très décevant", a réagi auprès de l'AFP l'avocat de Face à l'inceste, Me Mathieu Dahan. "La cohérence scénographique de l'exposition, qui globalement donne à voir beaucoup d'enfants, et celle de l'oeuvre nous imposent de voir un enfant. Nous dire qu'il y a une partie réaliste et une autre onirique juste pour ce tableau litigieux n'est pas convaincant", a-t-il dénoncé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Amsterdam agit contre les touristes qui veulent "se déchaîner"

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Il n'y a pas que le Quartier rouge à Amsterdam, font savoir les autorités de la ville aux touristes. (© KEYSTONE/EPA ANP/KOEN VAN WEEL)

La municipalité d'Amsterdam a annoncé mardi le lancement d'une campagne pour décourager les touristes de s'y rendre uniquement pour faire la fête, consommer de l'alcool ou de la drogue et visiter le célèbre Quartier rouge.

La capitale néerlandaise multiplie les mesures pour lutter contre la criminalité et les nuisances dans son centre-ville, particulièrement prisé par les jeunes touristes pour les enterrements de vie de garçon et les tournées des bars.

Les maisons closes du Quartier rouge, situé en plein coeur de la ville, sont par ailleurs l'une des grandes attractions touristiques d'Amsterdam.

"Cette campagne en ligne de découragement vise les touristes importuns qui veulent visiter Amsterdam pour 'se déchaîner', avec toutes les conséquences qui en découlent", a déclaré la municipalité dans un communiqué.

La campagne ciblera d'abord le Royaume-Uni et visera les hommes de 18 à 35 ans, une catégorie de touristes fortement représentée dans les rues amstellodamoises, a-t-elle précisé.

Elle s'adressera ensuite aux visiteurs en provenance des Pays-Bas et d'autres pays de l'UE, susceptibles de causer des nuisances.

Prévention en ligne ciblée

Ceux qui taperont dans un moteur de recherche des termes tels qu'"enterrement de vie de garçon Amsterdam", "hôtel pas cher Amsterdam" et "tournées des bars Amsterdam", recevront ainsi des messages de mise en garde.

"Ces annonces montreront les risques et les conséquences d'un comportement antisocial et d'une consommation excessive de drogue et d'alcool, comme une amende, une arrestation par la police, un casier judiciaire, une hospitalisation et des dommages pour la santé", a expliqué la municipalité.

"Les visiteurs resteront les bienvenus, mais pas s'ils se conduisent mal et causent des nuisances", a déclaré Sofyan Mbarki, adjoint au maire.

"Dans ce cas, nous, en tant que ville, dirons: 'on ne préfère pas, restez loin'", a poursuivi M. Mbarki, cité dans le communiqué.

Amsterdam a récemment annoncé une interdiction de fumer du cannabis dans les rues du Quartier rouge, une mesure couplée à un renforcement des restrictions sur l'alcool et à une fermeture plus tôt le weekend des cafés, bars, restaurants et maisons closes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Deux morts dans l'attaque d'un centre musulman à Lisbonne

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Des policiers montent la garde devant le Centre ismaélien de Lisbonne mardi. (© KEYSTONE/EPA/ANTONIO COTRIM)

Un homme armé d'un couteau a tué deux personnes et grièvement blessé une autre avant d'être neutralisé par la police portugaise à Lisbonne au cours d'une attaque contre le siège mondial des Ismaéliens, une communauté musulmane chiite dirigée par l'Aga Khan.

Selon les éléments fournis par les autorités locales et des représentants de la communauté ismaélienne, cette agression meurtrière serait un "acte isolé" commis par un réfugié afghan dont les motifs restent à éclaircir.

L'attaque a eu lieu vers 11h00 locales (midi suisse) quand "un homme armé d'un objet tranchant" s'est introduit dans les locaux du centre ismaélien de Lisbonne et a "attaqué trois personnes (...) atteignant mortellement deux d'entre elles et en blessant une troisième", a indiqué le président du Conseil national de la communauté musulmane ismaélienne, Rahim Firozali.

"Les motivations de l'assaillant ne sont pas connues", a-t-il ajouté dans un communiqué transmis à l'AFP.

La police portugaise avait d'abord fait état de "plusieurs blessés", mais le ministre de l'Intérieur, José Luis Carneiro, a ensuite précisé que l'assaillant avait tué deux personnes et qu'un homme avait été "grièvement blessé".

"Tout porte à penser qu'il s'agit d'un acte isolé", a affirmé M. Carneiro devant les médias, en précisant que l'auteur présumé était un réfugié qui avait perdu son épouse "dans des circonstances difficiles" dans un camp de réfugiés en Grèce. Il n'a pas fourni de détails sur ces circonstances.

"Il ne faisait l'objet d'aucun signalement" de la part des forces de sécurité et semblait mener "une vie assez tranquille" au Portugal avec ses enfants âgés de neuf, sept et quatre ans, a ajouté le ministre.

"Vivant et en détention"

"Nous savons qu'il s'agit d'un Afghan, un réfugié, qui, de fait, pour une raison ou une autre, a fait irruption dans le centre", a déclaré à la télévision privée portugaise SIC un responsable de la communauté ismaélienne de Lisbonne, Nazim Ahmad.

"Nous savons qu'il y a deux morts, deux femmes (...) employées du centre", a-t-il ajouté.

La police a neutralisé l'attaquant, qui était muni d'un "couteau de grande taille", en usant d'une arme à feu. Le suspect a ensuite été admis dans un hôpital de la capitale portugaise. Il est "vivant et en détention", a indiqué la police.

"Courant déviant"

L'attaque a eu lieu au Centre ismaélien de Lisbonne. Cette communauté des musulmans chiites ismaéliens a établi son siège mondial à Lisbonne et son chef spirituel, l'Aga Khan, a obtenu la nationalité portugaise en 2019.

Les Ismaéliens, un courant minoritaire de l'islam chiite, forment une communauté de 12 à 15 millions de personnes réparties dans une trentaine de pays. Ils comptent environ 8000 membres au Portugal.

Au cours des dernières années, les attaques se sont multipliées, notamment au Pakistan, contre des Ismaéliens, accusés par les extrémistes sunnites d'incarner un courant "déviant" par rapport à l'orthodoxie musulmane.

"J'exprime ma solidarité et mes condoléances envers les victimes et la communauté ismaélienne", a réagi le premier ministre portugais Antonio Costa devant la presse, en évoquant lui aussi l'hypothèse d'un "acte isolé" plutôt que celle d'une attaque terroriste.

Selon le président de l'association de la communauté afghane au Portugal, Omed Taeri, l'assaillant présumé est un réfugié qui "souffre de problèmes psychologiques" après avoir "perdu son épouse en Grèce".

Il serait arrivé au Portugal il y a un peu plus d'un an et s'inquiétait pour le sort de ses trois enfants, a-t-il affirmé dans un entretien à la chaîne d'information CNN Portugal.

D'après les médias locaux, l'agresseur prenait des cours d'anglais au centre ismaélien et les victimes, deux femmes de nationalité portugaise, seraient une enseignante âgée d'une quarantaine d'années et une élève d'une vingtaine d'années.

L'Aga Khan avait décidé d'installer le siège de sa communauté au Portugal après un accord signé en juin 2015 avec l'Etat portugais prévoyant des avantages fiscaux et des privilèges diplomatiques, en échange notamment d'investissements dans les domaines de la recherche scientifique et du développement.

Le dernier attentat perpétré sur le sol portugais remonte au 27 juillet 1983, quand un groupe armé composé de cinq Arméniens avait attaqué l'ambassade de Turquie à Lisbonne, provoquant la mort de deux personnes. Les assaillants avaient péri dans l'attaque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

La Tour Eiffel fermée en raison de la grève

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Plusieurs monuments français, dont la Tour Eiffel sont restés fermés mardi à cause de la grève (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/CHRISTOPHE ENA)

La Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe à Paris et le château de Versailles étaient de nouveau fermés au public mardi, au 10e jour de mobilisation contre la réforme des retraites.

L'appel à la grève des deux syndicats des employés de la société d'exploitation de la Tour Eiffel (Sete), la CGT et FO, fait que la Dame de Fer "n'a pas les effectifs pour ouvrir", a précisé la Sete à l'AFP, mais le parvis reste accessible.

L'accès à l'espace situé entre les quatre pieds du monument, protégé par un mur de verre, est en effet assuré par un prestataire de sécurité dont le personnel est présent, selon la même source. Les contrôles de sécurité ont donc toujours lieu aux points d'entrée.

"Les salariés suivent le mouvement national" mais il n'y a "pas de blocage d'accès" au monument, l'un des plus visités au monde, précise encore la Sete.

Réouverture mercredi

Le préavis de grève étant non reconductible, toujours selon la Sete, la Tour Eiffel doit rouvrir mercredi.

"En raison d'un mouvement social national, le Domaine et le château de Versailles sont fermés ce mardi 28 mars", pouvait-on lire par ailleurs sur le site du Château de Versailles.

Un message similaire figurait sur celui de l'Arc de triomphe, en haut des Champs-Elysées.

Habituellement fermé au public le mardi, le Louvre, musée le plus fréquenté au monde, était resté fermé toute la journée lundi, des salariés bloquant les entrées pour protester contre la réforme des retraites.

Les opposants à la réforme des retraites manifestaient à nouveau partout en France mardi, avec cependant une participation en déclin partout dans le pays, d'après les chiffres des syndicats comme ceux des autorités.

Le reflux, manifeste, a été confirmé par le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, qui depuis la tête de cortège parisien a fait état d'une baisse de l'ordre de 20%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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