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Chine: le budget de la défense en hausse de 7,2% pour 2025

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Le budget militaire chinois augmente depuis plusieurs décennies, au diapason du développement économique (archives). (© KEYSTONE/AP/NG HAN GUAN)

La Chine a annoncé mercredi que son budget militaire, le deuxième le plus important au monde, augmentera de 7,2% en 2025, soit le même taux que l'an dernier. Selon des experts, il reste cependant modéré malgré la rivalité géopolitique avec les Etats-Unis.

Ce taux a été publié à l'ouverture de la session parlementaire annuelle qui réunit à Pékin des milliers de délégués. Pékin prévoit de dépenser 1784,7 milliards de yuans (218,9 milliards de francs) pour sa défense, environ trois fois moins que Washington.

L'annonce survient au moment où les Européens envisagent d'augmenter fortement leurs budgets militaires face au désengagement américain sur le continent européen.

La Chine affirme avoir une politique militaire "défensive" et vouloir uniquement préserver sa souveraineté, ce qui implique toutefois la conquête potentielle de zones considérées comme territoire national. C'est le cas de Taïwan, d'une grande partie des îlots de mer de Chine méridionale, où Pékin s'oppose aux Philippines avec plusieurs incidents durant l'année écoulée et des îles Senkaku, contrôlées par le Japon.

"Raisonnable"

Pour justifier la hausse de ses dépenses militaires, la Chine souligne le besoin d'améliorer les conditions de vie des soldats, de mener des exercices ou d'avoir de meilleurs équipements.

"Les dépenses sont axées sur les mises à niveau technologiques, la restructuration des forces, l'expansion des capacités navales et aérospatiales" ou "la dissuasion nucléaire", souligne Adam Ni, analyste australien et auteur de la newsletter China Neican.

La Chine doit aussi, par exemple, financer l'envoi quotidien d'avions militaires autour de Taïwan, destiné à mettre la pression sur les autorités insulaires.

Au niveau mondial, les Etats-Unis sont le pays ayant les dépenses militaires les plus élevées, avec 916 milliards de dollars en 2023, devant la Chine (296), selon l'institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI). Suivaient la Russie (109), l'Inde (83,6), l'Arabie saoudite (75,8), le Royaume-Uni (74,9), l'Allemagne (67), l'Ukraine (66,8) et la France (61,3).

En hausse constante

Régulièrement suspecté par des analystes étrangers d'être plus élevé qu'annoncé, le budget militaire chinois augmente depuis plusieurs décennies, au fil du développement économique. Longtemps à deux chiffres, la hausse se situe sous 10% depuis 2016.

Elle reste "raisonnable, d'autant que les Européens augmentent aussi leurs dépenses avec l'invasion russe de l'Ukraine et les menaces sur la sécurité européenne", affirme Niklas Swanström, directeur de l'Institute for Security and Development Policy (ISDP), organisme de recherche basé à Stockholm.

La Chine est "une puissance politique et économique croissante qui a besoin de défendre ses intérêts" et "avec l'augmentation des tensions géopolitiques" sino-américaines, en mer de Chine méridionale et autour de Taïwan, Pékin "ne peut ralentir ses dépenses militaires", note-t-il.

Ramenées au poids économique de la Chine, ces dernières restent modérées. En 2023, elles représentaient 1,67% de son PIB, selon le SIPRI, loin derrière la Russie (5,86%), les Etats-Unis (3,36%) ou la France (2,06%).

Derrière Washington

"Si le budget chinois de la défense augmente en valeur absolue, il représente environ 5% des dépenses publiques totales, bien moins qu'Etats-Unis (9%) et Russie (plus de 30%)", note Adam Ni, ce qui suggère que la Chine "ne consacre pas de ressources nationales excessives à sa militarisation".

"Cela dit, il est compréhensible que certains Etats, notamment ceux ayant des différends avec Pékin, s'inquiètent de la manière dont la Chine pourrait utiliser son armée [...] pour promouvoir ses objectifs internationaux".

En matière d'armements, la Chine s'est "considérablement améliorée, mais reste derrière l'armée américaine à plusieurs égards, notamment sur la possession de son propre bombardier stratégique furtif", encore au développement, note James Char, professeur à l'université de technologie de Nanyang (Singapour).

Pékin ne dispose que d'une base militaire à l'étranger (à Djibouti), quand Washington en compte des centaines. Les Etats-Unis ont "une armée conçue pour mener des opérations à l'étranger et avoir une influence planétaire", note Adam Ni, mais la Chine vise "en priorité à être une puissance militaire régionale".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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OpenAI rattrapé par les doutes et la concurrence

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OpenAI, l'éditeur du chatbot ChatGPT, va finir l'année sur une perte de plusieurs milliards de dollars et ne prévoit pas d'être rentable avant 2029. (archives) (© KEYSTONE/APA/APA/HARALD SCHNEIDER)

ChatGPT l'a catapultée comme aucune start-up avant elle, mais après trois ans au sommet, OpenAI est rattrapé par la concurrence, suscitant critiques et doutes dans le milieu de la tech et chez les investisseurs.

"OpenAI est le prochain Netscape, condamné et en pleine hémorragie de cash", a écrit sur X, début décembre, l'investisseur Michael Burry, rendu célèbre par le film "The Big Short".

Il faisait référence au portail qui contrôlait, début 1996, près de 90% du marché des navigateurs internet, mais plus que 1% neuf ans plus tard.

"C'était écrit", a surenchéri Gary Marcus, chercheur connu pour son scepticisme à l'égard de la façon dont se structure l'écosystème autour de l'intelligence artificielle (IA). "OpenAI a perdu son avance et a voulu beaucoup trop en faire."

La jeune entreprise de San Francisco restera, à jamais, le génie qui a fait sortir l'IA générative de sa bouteille.

Son désormais célèbre chatbot ChatGPT a battu, haut la main, tous les records de croissance pour un produit grand public, passé de rien en novembre 2022 à plus de 800 millions d'utilisateurs par semaine actuellement.

Sa valorisation atteint 500 milliards de dollars, un montant de très loin inédit avant que SpaceX ne la détrône il y a quelques jours.

Mais côté pile, OpenAI va finir l'année sur une perte de plusieurs milliards de dollars et ne prévoit pas d'être rentable avant 2029.

La même entreprise s'est engagée à payer plus de 1400 milliards de dollars à des fabricants de puces et bâtisseurs de centres de données pour démultiplier ses capacités de calcul, cruciales pour le développement de l'IA.

Sa trajectoire financière pose question, d'autant que Google revendique désormais 650 millions d'utilisateurs mensuels de son interface d'IA Gemini.

"Part du gâteau"

Commercial hors pair, charmeur, le patron d'OpenAI, Sam Altman, a montré, pour la première fois, des signes d'agacement en réponse à une question sur ces contrats à plus de mille milliards début novembre.

Quelques jours plus tard, il a prévenu, en interne, que le groupe risquait de connaître "un contexte chahuté" et un "environnement économique défavorable", mentionnant les avancées de Google.

Il a ensuite lancé une "alerte rouge", enjoignant à ses équipes de concentrer leurs efforts sur ChatGPT.

Jeudi, OpenAI a dévoilé un nouveau modèle d'IA, GPT-5.2, dont les performances se situent aux premiers rangs dans beaucoup d'évaluations, annonçant, le même jour, un partenariat d'ampleur avec Disney.

"OpenAI investit de très très grosses sommes d'argent dans la mise au point de ses modèles, mais quant à savoir comment cela va se traduire économiquement, ce n'est pas clair", estime Ashu Garg, associé au sein de la société de capital-investissement Foundation Capital.

S'agissant d'une entreprise déficitaire aux engagements considérables, que dire de la valorisation d'OpenAI, qui "lève (aujourd'hui) de l'argent à des prix pour lesquels le retour sur investissement fait question", dit-il.

"Je m'attends depuis longtemps à ce que la valorisation d'OpenAI baisse parce que la concurrence se rapproche et que sa structure capitalistique n'est vraiment pas adaptée, mais elle continue à monter", observe, interdit, Espen Robak, pourtant spécialiste reconnu de la valorisation d'actifs non cotés au sein du cabinet Pluris Valuation Advisors.

Selon les avis, cette période plus inconfortable pourrait amener OpenAI à repousser son entrée en Bourse, ou au contraire l'accélérer pour en appeler aux petits épargnants, dont plusieurs millions restent fascinés.

Certains reprochent aussi au petit prince de l'IA de s'être trop diversifié, des infrastructures au réseau social vidéo Sora, en passant par la conception d'un appareil connecté.

Mais en dehors de quelques commentateurs radicaux, très rares sont ceux qui voient OpenAI imploser.

"Il n'y aura pas de vainqueur" dans la course à l'IA, prédit Angelo Zino, analyste de CFRA, "mais il faudra plusieurs fournisseurs de modèles de qualité", parmi lesquels OpenAI, qui peut réussir sans rester numéro un, selon lui.

Il semble par ailleurs, que beaucoup des accords passés avec des fournisseurs de puissance informatique, processeurs ou "cloud" offrent des conditions assez flexibles.

En cette période plus agitée, la présence au capital d'un actionnaire de référence comme Microsoft (27% du capital) est précieuse, d'autant que le partenariat étroit avec le géniteur de Windows lui assure des revenus récurrents et conséquents.

"Toutes ces entreprises auront leur part du gâteau", insiste Angelo Zino, "et le gâteau va devenir beaucoup plus gros."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Loïc Meillard, de retour au premier plan après les doutes

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Loïc Meillard a réussi un week-end plein à Val d'Isère (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

Arrivé à Val d'Isère en panne de résultats, Loïc Meillard repart des Alpes françaises avec un succès en géant et une 2e place en slalom. Sa saison olympique est-elle enfin lancée?

Fin mars, Loïc Meillard a conclu sa saison de géant en battant Marco Odermatt lors des finales de la Coupe du monde de Sun Valley. Lors de l'hiver 2024/25, le Valaisan d'origine neuchâteloise a clairement franchi un cap, devenant champion du monde de slalom à Saalbach, se classant dans le top 5 de dix des douze slaloms au programme, et terminant 3e du général, derrière l'intouchable "Odi" et à 40 points de Henrik Kristoffersen.

En quête de solutions avant Val d'Isère

Au niveau physique cependant, ses douleurs au dos, qui l'ont handicapé au début de l'hiver, n'ont pas disparu. Alors qu'on l'annonçait comme un rival de son coéquipier Marco Odermatt pour le général, il est arrivé en Haute-Tarentaise avec une 9e place au géant de Beaver Creek comme meilleur résultat.

Vendredi, avant les courses, il avait déclaré toute sa volonté de passer outre ces résultats et de capitaliser sur sa bonne forme du moment: "J'ai fait des kilomètres en slalom et en géant à Thyon, à la maison. Pour l'instant, ce n'est pas le ski espéré, mais c'est le sport." Le skieur d'Hérémence voulait surtout trouver des solutions. "Beaver Creek, c'était déjà un pas dans la bonne direction, avec des secteurs vraiment corrects. Maintenant, on va essayer de construire là-dessus", avait-il avancé, confiant.

Deux courses de rêves pour se relancer

Meillard l'a prouvé dès la première manche du géant samedi, avec sa 5e place provisoire derrière Odermatt. L'après-midi, le scénario rêvé et tant espéré par les Suisses se réalise: Loïc Meillard remporte le géant devant Luca Aerni et Marco Odermatt. Un nouveau triplé à croix blanche, mais un tournant pour Meillard. "Une 9e place, ça m'est complètement égal pour la confiance. Je veux retrouver les podiums!", avait-il martelé la veille.

La différence entre la victoire et une place dans le top 30 est parfois fine, comme il l'a indiqué une fois la victoire en poche: "Le premier podium de l'hiver fait toujours du bien, après je sais que j'ai encore du travail à fournir pour performer sur certains parcours."

Le lendemain, le skieur de 29 ans a encore signé deux manches de haut vol pour terminer 2e du slalom, preuve que la Face de Bellevarde lui convient bien. Au terme des deux courses, il a obtenu 180 points, lui qui n'en comptait que 78 auparavant.

Une préparation estivale tronquée

Pour expliquer cette progression, Julien Vuignier, entraîneur en équipe de Suisse, avance au terme de la compétition que "Loïc a passé des grosses journées d'entraînement à enchaîner les manches avant Val d'Isère. Et ça lui a fait du bien, tout comme d'être à la maison". Pour lui, pas de doute, Loïc Meillard a eu un déclic durant ce week-end à Val-d'Isère: "On sait que quand ça commence à gagner, il y a vraiment un relâchement dans tout le corps. D'un coup, la technique fonctionne et c'est parti."

Si le champion du monde de slalom n'a pas performé plus tôt, la clé de compréhension réside peut-être dans sa préparation estivale en demi-teinte. "Loïc a peut-être fait dix jours de bon ski, maximum" reconnaît Vuignier. Il n'a pas pu faire de volume, pas pu monter dans les intensités. Cela lui a donc demandé un peu de patience. Et là, d'arriver sur une piste technique, où l'expérience parle aussi, ça l'a aidé."

Libéré, Loïc Meillard est désormais prêt à enchaîner. "Le week-end prochain, il va falloir retrouver les mêmes sensations à Alta Badia. Il faudra se réadapter pour renouveler mon ski", a-t-il conclu avant de quitter la raquette d'arrivée dimanche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Slalom de Courchevel: Holdener pour un podium?

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Wendy Holdener vise un 39e podium en slalom à Courchevel (© KEYSTONE/AP/Robert F. Bukaty)

Cela fait maintenant depuis 2017 que la Coupe du monde féminine fait halte à Courchevel, souvent pour une épreuve nocturne. Wendy Holdener peut-elle monter une 39e fois sur le podium en slalom mardi?

Wendy Holdener va-t-elle pouvoir aller chercher son premier podium de l'hiver? 8e puis deux fois 4e des trois slaloms disputés jusqu'ici, la Schwytzoise est "mûre" pour monter sur la boîte. Mais la piste Emile Allais n'est pas celle où elle se sent le mieux. Il lui faudra oublier son abandon de la saison passée, le seul sur ses 14 derniers départs. C'est Zrinka Ljutic qui avait dominé cette course. Holdener était 2e à l'issue du premier tracé, mais elle n'avait pas tenu en deuxième manche.

Très régulière en géant, Camille Rast sera le deuxième atout de Swiss-Ski dans la station savoyarde. Sur le virage court, c'est un petit peu plus aléatoire. 15e à Levi, la Valaisanne est montée sur le podium à Gurgl (3e), mais n'a décroché que la 10e place à Copper Mountain.

Mais attention pour la gagne à Mikaela Shiffrin. Victorieuse des trois premiers slaloms cet hiver, la dame aux 104 succès en Coupe du monde se verrait bien ajouter une couronne à son incroyable palmarès. A noter encore que les Suissesses seront 11 au départ de cette course.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Trump poursuit la BBC pour 10 milliards de dollars

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Donald Trump réclame 10 millions de dollars à la BBC. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump, qui accuse la BBC d'avoir réalisé un montage vidéo trompeur de lui, a porté plainte contre le groupe audiovisuel public britannique lundi, et réclame 10 milliards de dollars, notamment pour diffamation, selon un document judiciaire.

La plainte, déposée en Floride par le président américain, réclame "des dommages et intérêts d'un montant minimum de 5 milliards de dollars" pour chacun des deux chefs d'accusation: diffamation et violation d'une loi sur les pratiques commerciales trompeuses et déloyales.

"Ils ont littéralement mis des mots dans ma bouche", s'est plaint le milliardaire de 79 ans lundi, devant la presse.

Il y a quelques semaines, le président américain avait affirmé qu'il réclamerait "entre un et cinq milliards de dollars" à la BBC.

Le groupe audiovisuel britannique, dont l'audience et la réputation dépassent les frontières du Royaume-Uni, est dans la tourmente depuis des révélations sur son magazine phare d'information "Panorama".

Ce dernier a diffusé, juste avant la présidentielle américaine de 2024, des extraits distincts d'un discours de Donald Trump du 6 janvier 2021 montés de telle façon que le républicain semble appeler explicitement ses partisans à attaquer le Capitole à Washington.

Des centaines de ses partisans, chauffés à blanc par ses accusations sans fondement de fraude électorale, avaient pris d'assaut ce jour-là le sanctuaire de la démocratie américaine, pour tenter d'y empêcher la certification de la victoire de Joe Biden.

"La BBC, autrefois respectée et aujourd'hui discréditée, a diffamé le président Trump en modifiant intentionnellement, malicieusement et de manière trompeuse son discours dans le but flagrant d'interférer dans l'élection présidentielle de 2024", a dénoncé lundi un porte-parole des avocats du républicain contacté par l'AFP.

"La BBC a depuis longtemps l'habitude de tromper son public dans sa couverture du président Trump, au service de son programme politique de gauche", a-t-il ajouté.

Lettre d'excuses

Au Royaume-Uni, la controverse a relancé le brûlant débat sur le fonctionnement de l'audiovisuel public et son impartialité, alors que le groupe a déjà été bousculé ces dernières années par plusieurs polémiques et scandales.

L'affaire a poussé à la démission son directeur général Tim Davie et sa patronne de l'information Deborah Turness.

Le président de la BBC Samir Shah a pour sa part envoyé une lettre d'excuses à Donald Trump, sans réussir à l'apaiser. Il a toutefois rejeté les accusations du président américain, et s'est dit déterminé à contester toute plainte pour diffamation.

La plainte de Donald Trump estime que, malgré ses excuses, la BBC "n'a manifesté ni véritables remords pour ses agissements ni entrepris de réformes institutionnelles significatives afin d'empêcher de futurs abus journalistiques".

Le président américain a lancé ou menacé de lancer des plaintes contre plusieurs groupes de médias aux Etats-Unis, dont certains ont versé de coquettes sommes pour mettre fin aux poursuites.

Depuis son retour au pouvoir, il a fait entrer à la Maison Blanche de nombreux créateurs de contenus et influenceurs qui lui sont favorables, tout en multipliant les insultes contre des journalistes issus de médias traditionnels.

L'un de ces nouveaux venus invités par le gouvernement Trump est la chaîne conservatrice britannique GB News, proche du chef du parti anti-immigration Reform UK, Nigel Farage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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