Rejoignez-nous

Suisse

Swisscom avec des recettes record au premier partiel

Publié

,

le

Swisscom profite du rachat fructueux de Vodafone Italia (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Swisscom a vu son chiffre d'affaires s'envoler au cours des trois premiers mois de cette année, reflet de l'acquisition de Vodafone Italia finalisée fin 2024. Les coûts liés à l'opération ont toutefois plombé la rentabilité.

L'opérateur historique confirme en outre ses objectifs pour cette année et promet une hausse du dividende s'il parvient à les concrétiser. Entre janvier et fin mars, les revenus ont bondi de près de 40% en glissement annuel, à 3,76 milliards de francs, annonce le géant bleu jeudi dans un communiqué, représentant "le meilleur chiffre d'affaires trimestriel" de son histoire.

L'excédent brut d'exploitation après frais de leasing (Ebitda aL), désormais considéré comme l'indicateur clé de rentabilité par Swisscom, a progressé de 17,9% à 1,28 milliard.

"La marche des affaires au premier trimestre 2025 s'est révélée conforme à nos attentes", se félicite le directeur général Christoph Aeschlimann, ajoutant que l'intégration de Vodafone Italia "se déroule comme prévu".

La performance correspond peu ou prou aux attentes des analystes sondés par AWP. Ces derniers anticipaient des recettes de 3,76 milliards de francs, un Ebitda aL de 1,29 milliard

Chute du bénéfice net

Le nombre de raccordements mobiles et à haut débit en Suisse et en Italie a largement dépassé les 30 millions. Le flux de trésorerie libre opérationnel s'est accru de 1,8% à 498 millions.

A périmètre constant (pro forma) cependant, les recettes inscrivent un repli de 1,2% comparé à la même période de 2024. Sur une base comparable et à taux de change constants, l'Ebitda aL a baissé de 4,2% marqué par un repli en Italie.

Le bénéfice net a en revanche plongé de près d'un cinquième (-19,3%) à 367 millions, inférieur aux 386 millions anticipés par le consensus, dû notamment aux coûts de la reprise de l'opérateur transalpin qui ne sont pas encore compensées par les synergies planifiées.

Cette baisse est également imputée à une contraction du chiffre d'affaires en Suisse (-1,2) à 1,96 milliard qui a toutefois pu être compensée par des mesures de réduction des coûts, note le groupe.

Dans le détail, les recettes des services de télécommunications ont reculé de 2% à 1,29 milliard, tandis que celles des services informatiques pour la clientèle commerciale ont augmenté de 2,4% à 304 millions. L'Ebitda aL est resté stable à 865 millions.

En Italie, à périmètre constant, le chiffre d'affaires n'a quasiment pas bougé (-0,4%) à 1,82 milliard d'euros (1,70 milliard de francs).

Les recettes réalisées avec la clientèle privée ont diminué de 2,6% à 854 millions d'euros, quand celles dégagées avec la clientèle commerciale ont augmenté de 2,7% à 800 millions. L'Ebitda aL a chuté de 10,8% à 428 millions.

Pour la suite de l'exercice, l'ancien monopoleur confirme ses perspectives, à savoir des recettes annuelles entre 15 et 15,2 milliards de francs et un Ebitda aL autour de 5 milliards.

Le groupe prévoit en outre des investissements entre 3,1 et 3,2 milliards, dont une bonne moitié réalisés en Suisse. Et si ces objectifs sont atteints, les actionnaires se verront proposer un dividende relevé de 22 à 26 francs par action, lors de l'assemblée générale de 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Économie

UBS cloue au pilori la hausse "extrême" des fonds propres exigée

Publié

le

UBS a vivement critiqué la future règlementation concernant les banques d'importance systémique et qui exigerait qu'elle lève, selon ses calculs, au total jusqu'à 42 milliards de dollars supplémentaires de fonds propres de première catégorie. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

UBS a vivement critiqué vendredi la future règlementation concernant les banques d'importance systémique et qui exigerait qu'elle lève, selon ses calculs, au total jusqu'à 42 milliards de dollars supplémentaires de fonds propres de première catégorie (CET1).

L'établissement zurichois "soutient en principe la plupart des propositions régulatoires du Conseil fédéral publiées ce jour", mais "se trouve fortement en désaccord avec l'augmentation extrême des besoins en fonds propres" annoncée par la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, a-t-il indiqué vendredi dans un communiqué.

"Ces changements résulteraient dans des exigences en fonds propres qui ne sont pas proportionnelles ou alignées au niveau international", a poursuivi UBS, qui s'était ces derniers mois vivement opposée à de nouvelles mesures en matière de capitaux additionnels.

Selon les calculs de la banque, et au vu de la cible d'un ratio de fonds propres durs (CET1) entre 12,5% et 13%, cette dernière aurait besoin de 24 milliards de dollars (19,7 milliards de francs) de fonds propres CET1. Ce montant viendrait s'ajouter aux 18 milliards dont UBS a besoin suite à l'acquisition de Credit Suisse.

Reversements aux actionnaires maintenus

Dans l'immédiat, et comme ces mesures ne doivent pas commencer à entrer en vigueur avant 2027, la direction a maintenu son objectif d'un rendement des fonds propres CET1 sous-jacents d'environ 15% et un rapport sous-jacent entre les charges et les recettes inférieur à 70% d'ici fin 2026.

UBS a également réitéré ses objectifs de reversement aux actionnaires cette année, avec une augmentation de 10% du dividende et des rachats d'actions de jusqu'à 2 milliards au second semestre.

Malgré ces critiques, le groupe veut "s'engager de manière constructive dans le processus de consultation" et "évaluer des alternatives", ainsi que des "mesures appropriées" pour répondre aux "effets négatifs" de cette régulation.

La banque compte aussi terminer "avec succès" l'intégration de Credit Suisse, qu'elle avait racheté en 2023 alors que la banque aux deux voiles se trouvait au bord de la faillite.

Les trois autres banques systémiques ont également réagi aux annonces du Conseil fédéral. Raiffeisen a demandé une prise en compte "proportionnelle et mesurée" lors de l'application de la future réglementation bancaire. La banque coopérative st-galloise estime que la régulation doit prendre en compte "la taille, le modèle d'affaires, les risques et les liens internationaux des banques".

La Banque cantonale de Zurich (ZKB) a dit "prendre connaissance" de propositions. La banque systémique va "analyser les propositions du Conseil fédéral" et contribuer "de manière constructive" aux discussions sur la réglementation bancaire.

Postfinance a pour sa part indiqué, dans une brève prise de position, "prendre connaissance des propositions de réforme du Conseil fédéral" qu'elle va "évaluer".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Lausanne

Nouvel incident pour la CGN: le bateau "La Suisse" immobilisé

Publié

le

Le bateau "La Suisse" de la flotte Belle Epoque de la CGN est momentanément immobilisé en raison d'un soucis technique (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La série noire se poursuit pour la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman (CGN). Un nouveau bateau de la flotte historique Belle Epoque est immobilisé, à savoir "La Suisse". Plus aucun navire à vapeur ne naviguera ainsi durant le mois de juin.

"Mardi 3 juin, lors de l'inspection usuelle, une fissure importante a été détectée sur l'un des supports du cylindre haute pression reliant ce dernier au bâti machine", a indiqué vendredi la compagnie lémanique dans un communiqué.

"Par mesure de prudence, la course en cours a été immédiatement interrompue et le bateau à vapeur ramené à faible vitesse à la gare lacustre d'Ouchy à Lausanne, pour y débarquer les passagers à bord en toute sécurité. 'La Suisse' a ensuite été transférée au chantier naval, où elle est actuellement amarrée", poursuit le communiqué.

"Afin de réaliser les analyses nécessaires, il est prévu d'immobiliser le bateau jusqu'au 28 juin. Ces examens permettront de connaître l'ampleur et l'étendue de la fissure ainsi que d'examiner plus précisément l'état du cylindre haute pression", explique la CGN. Celle-ci n'exclut pas une prolongation de cet arrêt, "au vu des premières analyses visuelles".

Plus de bateaux de réserve

Face à cette situation, c'est le bateau contemporain "Lausanne" qui assurera les courses initialement prévues pour "La Suisse", notamment les week-ends du 7 au 22 juin. Les courses en semaine, hormis la croisière de midi, sont, en revanche, annulées.

Toutefois, le "Lausanne" devant lui-même subir des travaux importants, "sa fiabilité sur la saison n'est pas garantie", avertit déjà la CGN. La compagnie ne dispose dès lors plus de bateau de réserve et se voit privée durant ce mois de juin de tous ses bateaux vapeurs, conclut-elle.

La flotte historique Belle Epoque de la CGN compte huit bateaux avec roues à aubes, dont cinq à vapeur et trois diesel-électrique: respectivement le "Montreux" (1904), "La Suisse" (1910), le "Savoie" (1914), le "Simplon" (1915-20), le "Rhône" (1927), le "Vevey" (1907), l'"Italie" (1908) et l'"Helvétie" (1926), ce dernier ne naviguant plus depuis 2002.

Le "Simplon" a, lui, été fortement endommagé fin mars 2024 lors d'une tempête, alors qu'il était amarré à Cully. Il est en préparation de restauration complète. Les autres bateaux historiques sont aussi en réparation ou rénovation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Un Appel de Genève sur la réduction des menaces liées aux désastres

Publié

le

La communauté internationale veut davantage d'investissements dans la prévention des menaces liées aux désastres dans les différents pays (archives). (© KEYSTONE/EPA/MARTIAL TREZZINI)

La communauté internationale a lancé une "voie très importante" pour diminuer les menaces liées aux désastres d'ici 2030. Après quatre jours d'une réunion mondiale, la Suisse et l'ONU, co-présidentes, ont dévoilé vendredi un Appel de Genève sur cette question.

"La voie devant nous est exigeante", a admis le vice-directeur de la Direction du développement et de la coopération (DDC), l'ambassadeur Christian Frutiger devant les milliers de participants. "Nous devons oeuvrer plus urgemment, plus concrètement et de manière collaborative", a-t-il ajouté.

Le monde est en retard sur les objectifs qui avaient été établis pour 2030. Autre problème, les désastres deviennent de plus en plus fréquents et de plus en plus coûteux. Avec les effets indirects, le montant atteint environ 2300 milliards de dollars par an.

Dans leur résumé, les co-présidences suisse et onusienne demandent davantage d'investissement dans la prévention. Le désastre de Blatten (VS) a montré à quel point les alertes fonctionnent. Or, la prévention ne rassemble que 0,5% des dépenses liées aux désastres naturels, alors même que chaque dollar investi permet d'en économiser 15 plus tard.

Seuls 108 pays au total peuvent s'appuyer sur des systèmes adaptés en termes d'alertes précoces. Un chiffre encore loin de l'objectif du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres d'un mécanisme pour tous d'ici 2027.

Appel à recourir à l'IA

La prévention doit faire partie des financements publics nationaux, les enveloppes climatiques doivent augmenter et l'innovation, notamment l'intelligence artificielle (IA), comme le secteur privé doivent être davantage associés, selon les co-présidences.

Plus de 40 ministres ont notamment abordé la question des financements de dispositifs pour les communautés pendant cette 8e réunion de la Plateforme mondiale. La Suisse dépense deux à trois milliards de francs par an dans la diminution des menaces liées aux désastres chez elle et 250 millions dans son soutien aux autres pays.

Les co-présidences demandent également de meilleures données. Celles-ci peuvent être utilisées pour des analyses anticipatoires. La collaboration doit aussi être intensifiée entre la diminution des menaces liées aux désastres, la protection environnementale et les politiques sociales.

Autre exigence, celle de s'engager à rétablir de manière solide et mieux les collectivités affectées par des désastres. "Investissons maintenant dans un avenir plus sûr", a aussi insisté l'ambassadeur. Plus de 130 Etats ont désormais une politique pour la diminution des menaces liées aux désastres, selon l'ONU. Davantage encore ont participé à la réunion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Straumann: jusqu'à 250 postes menacés sur le site de Villeret

Publié

le

Le spécialiste des implants dentaires Straumann pourrait supprimer jusqu'à 250 emplois sur son site de Villeret, dans le canton de Berne. (archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le spécialiste des implants dentaires Straumann pourrait supprimer jusqu'à 250 emplois sur son site de Villeret, dans le canton de Berne, alors que le groupe prévoit d'externaliser une partie de sa production à destination du marché chinois vers Shanghai.

Une période de consultation de 14 jours a été engagée avec les partenaires sociaux à Villeret, a détaillé Straumann vendredi dans un communiqué. L'entreprise emploie environ 1800 personnes en Suisse.

Ces sept dernières années, le site de Villeret a enregistré une importante croissance de ses effectifs, passant de 550 à plus de 1000 salariés afin de répondre à la demande grandissante. En déplaçant progressivement sa production vers l'Empire du Milieu, Straumann "garantit sa compétitivité et sa croissance continue en Chine", qui génère plus de 15% des ventes totales de la société, a-t-elle souligné.

Parallèlement, la direction va investir entre 60 et 80 millions de francs au cours des cinq prochaines années sur son site de Villeret pour soutenir son développement à long terme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

MESSY

LOLA YOUNG

18:37

Les 2 derniers titres

WOMAN

NENEH CHERRY

18:33

SI SEULEMENT...

KENDJI GIRAC

18:27

Votre Horoscope

Taureau

De loin, Pluton agit en coulisses, modifiant subtilement votre perception de l'autorité et vous poussant à remettre en question ce qui a été établi.

Les Sujets à la Une