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International

Gaza: l'armée israélienne annonce avoir bombardé un hôpital

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Avec le bombardement de l'hôpital à Khan Younès, l'armée israélienne a mis fin à sa pause observée à l'occasion de la libération d'un otage israélien (archives). (© KEYSTONE/AP/LEO CORREA)

L'armée israélienne a annoncé mardi avoir bombardé un hôpital de la bande de Gaza, utilisé, selon elle, par le Hamas palestinien pour des "activités terroristes". Un journaliste, accusé par le passé par Israël d'avoir participé à l'attaque du 7 octobre, a été tué.

Après une pause des combats à l'occasion de la libération d'un otage israélo-américain, l'armée a indiqué sur réseau social Telegram dans la nuit de lundi à mardi avoir frappé "un centre de commandement et de contrôle situé dans l'hôpital Nasser à Khan Younès", dans le sud du territoire palestinien.

"Les hauts responsables du Hamas continuent d'utiliser l'hôpital pour des activités terroristes, en utilisant de manière cynique et brutale la population civile de l'hôpital et de ses environs", a-t-elle ajouté.

Le gouvernement du Hamas a affirmé ensuite dans un communiqué qu'une frappe sur l'hôpital avait "provoqué la mort de patients", sans préciser le nombre. Il a accusé Israël d'avoir "assassiné" le journaliste Hassan Aslih, présenté comme le directeur de l'agence de presse palestinienne Alam24.

Soigné dans l'hôpital

"L'armée israélienne a bombardé le service de chirurgie de l'hôpital Nasser à Khan Younès tôt mardi et a tué le journaliste Hassan Aslih, qui travaillait pour plusieurs organisations locales et arabes et pour plusieurs agences", a déclaré le porte-parole de la défense civile à Gaza.

Selon les autorités du Hamas, Hassan Aslih était soigné dans cet établissement après avoir été blessé le 7 avril lors d'une frappe israélienne visant une tente utilisée par des journalistes à proximité.

Deux autres journalistes avaient été tués, selon la même source à l'époque: Hilmi al-Faqaawi, qui travaillait par une agence de presse, et Ahmad Mansour, employé de l'agence Palestine Today, un média proche du mouvement palestinien Jihad islamique.

Otage libéré

L'armée israélienne avait alors annoncé avoir ciblé Hassan Abdel Fattah Mohammed Aslih, présenté comme "un terroriste [...] agissant sous couverture de journaliste et de dirigeant une société de presse". Selon l'armée, M. Aslih "a participé au massacre du 7 octobre et, durant le massacre, a filmé et diffusé sur les réseaux des actes de meurtre, pillage et incendies".

Selon CPJ, au moins 178 journalistes sont morts à Gaza, en Cisjordanie en Israël et au Liban depuis le début de la guerre.

La frappe de la nuit de lundi à mardi intervient alors qu'une suspension des bombardements avait été constatée lundi à l'occasion de la libération par le Hamas d'Edan Alexander. Le seul otage vivant ayant la nationalité américaine qui était encore retenu à Gaza avait été enlevé alors qu'il servait dans une base de l'armée dans le sud d'Israël, lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.

Sa libération a eu lieu avant le début d'une tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump.

L'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 52'862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Ursula von der Leyen échappe largement à la censure

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Ursula von der Leyen échappe à une motion de censure. L'hémicycle n'a pas fait le plein, signe du peu de suspense autour de cette initiative (archives). (© KEYSTONE/EPA/VINCENZO LIVIERI)

Le Parlement européen a largement repoussé jeudi à Strasbourg une motion de censure d'extrême droite visant Ursula von der Leyen. Issue de la droite, la présidente de la Commission européenne conserve le soutien des alliés sociaux-démocrates et centristes.

Loin du minimum requis de 361 voix, la motion a été soutenue par 175 eurodéputés, surtout d'extrême droite, avec une douzaine de parlementaires de la gauche radicale. Au sein de l'extrême droite, les Italiens du parti de Giorgia Meloni, plus conciliants avec Mme von der Leyen, n'ont pas pris part au scrutin.

360 eurodéputés - droite, centre, sociaux-démocrates et une partie des verts - se sont opposés à la censure et 18 parlementaires se sont abstenus. Première force dans l'hémicycle, la droite (PPE) a fait bloc autour de la présidente de la Commission.

"Nous constituons le facteur de stabilité du projet européen. Nous avons donné à la Commission européenne la force dont elle a besoin en cette période de turbulences mondiales", a revendiqué le président du groupe Manfred Weber.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Italie: la production industrielle repart à la baisse en mai

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La production de moyens de transport a baissé de 5,6% en Italie en mai. (archive) (© )

La production industrielle en Italie, deuxième puissance manufacturière d'Europe, est repartie à la baisse en mai, -0,7% sur un mois, après une hausse surprise en avril de 1%, a indiqué jeudi l'Institut national des statistiques (Istat).

Sur un an la baisse est de 0,9% "et elle concerne tous les principaux secteurs industriels, à part l'énergie", ajoute l'Istat dans son commentaire.

Le secteur des produits pétroliers raffinés augmente de 6,1%, de même que la fourniture d'énergie électrique et de gaz, +4,7%, tandis que la production de moyens de transport baisse (-5,6%) ainsi que celle de produits pharmaceutiques (-5,2%) et de produits chimiques (-4,0%).

Sur l'ensemble de l'année 2024, la production industrielle en Italie avait chuté de 3,5%.

L'Italie a connu une croissance du PIB de 0,7% en 2024, nettement inférieure aux prévisions du gouvernement de Giorgia Meloni, qui avait tablé sur une hausse de 1%.

L'Istat, comme le gouvernement, s'attend à une croissance du PIB encore plus faible en 2025, de 0,6%, l'activité économique étant fortement touchée par la guerre commerciale entamée par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Nouveau sommet pour la Bourse de Londres, malgré le cuivre

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Les marchés ont décidé d'ignorer l'incertitude liée aux droits de douane. (archive) (© )

Le FTSE 100, principal indice de la Bourse de Londres, s'est hissé jeudi matin peu après l'ouverture à un nouveau record, porté par l'optimisme global des marchés sur les négociations commerciales UE-USA et les inquiétudes sur le cuivre dopant ses valeurs minières.

Vers 10h10, le FTSE 100 grimpait de 0,95% à 8950,88 points, dépassant son précédent record de 8908,82 points atteint le 3 mars. Il progressait plus vite que le CAC 40 de Paris ou le Dax de Francfort.

Les marchés ont globalement décidé "d'ignorer l'incertitude liée aux droits de douane", ce qui a porté mercredi le géant des puces électroniques Nvidia et le bitcoin a des sommets lors de la séance américaine, remarque Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown.

"Les marchés européens ont suivi le mouvement ce matin", dont la place britannique.

Pour autant, si la place de Londres profite de ce mouvement elle est paradoxalement aussi "portée par des sociétés minières comme Anglo American, Rio Tinto et Glencore", les inquiétudes sur de futurs droits de douane sur le cuivre faisant monter les prix du métal rouge, ajoute Victoria Scholar, analyste chez interactive investor.

Donald Trump a dévoilé mercredi une surtaxe de 50% sur le cuivre importé aux États-Unis à partir du 1er août.

Le marché attend aussi d'être fixé sur le sort de l'Union européenne en matière de droits de douane, et "le fait que les États-Unis continuent de négocier avec l'UE est perçu en Bourse comme un signe de force", selon Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

L'objectif de l'UE est dans l'immédiat d'obtenir le maintien des droits de douane appliqués aux produits européens à 10%, au lieu des 20% annoncés début avril, avec des exemptions pour des secteurs clés tels que l'aéronautique, les cosmétiques et les boissons alcoolisées.

Les investisseurs digèrent aussi des nouvelles annonces du président américain sur des droits de douane réciproques pour une nouvelle série de pays, dont le Brésil, surtaxé à 50%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

ONU: Lauber regrette les sanctions américaines contre Albanese

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L'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber a demandé comme président du Conseil des droits de l'homme aux Etats de s'abstenir de toute intimidation et représaille contre les experts indépendants de l'ONU (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le président du Conseil des droits de l'homme, l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber, regrette la décision américaine de sanctionner la rapporteuse sur les territoires palestiniens Francesca Albanese. Jeudi, il a demandé de s'abstenir d'intimidations.

Les Etats-Unis, qui ciblent régulièrement avec Israël la juriste, ont annoncé mercredi que des sanctions seront prises contre elle. La rapporteuse spéciale, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU mais est mandatée par le Conseil des droits de l'homme, a mené des "efforts illégitimes et honteux" pour pousser la Cour pénale internationale (CPI) à des investigations contre des responsables, des entreprises et des patrons américains et israéliens, ont-ils affirmé.

Ils reprochent notamment à la juriste d'avoir recommandé des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netyanyahu et un de ses anciens ministres de la défense. Alors même que les Etats-Unis et Israël ne reconnaissent pas la juridiction de la CPI, ajoutent-ils.

Parlant de génocide dans la bande de Gaza, Mme Albanese s'est aussi attiré la réprobation américaine ces derniers mois en raison de ses critiques contre l'attitude du président américain Donald Trump. Plus récemment, elle avait mis en cause des dizaines d'entreprises, dont plusieurs américaines et Glencore, accusées de faire partie de "l'économie de génocide" de l'Etat hébreu. Des accusations que ces acteurs ont réfutées.

M. Lauber dit lui que les rapporteurs spéciaux constituent des "instruments indispensables du Conseil". Il demande aux Etats membres de l'ONU de collaborer avec eux et de ne pas mener des "intimidations" ou des "représailles" contre eux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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