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International

Zelensky accuse Moscou de vouloir saborder les futurs pourparlers

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Vladimir Poutine affirme qu'un cessez-le-feu est possible après des négociations se concentrant sur les "causes profondes" de la guerre (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDER KAZAKOV/SPUTNIK/KREMLIN POOL)

Volodymyr Zelensky s'est gardé vendredi de confirmer la participation de l'Ukraine à des pourparlers avec la Russie lundi à Istanbul. Il a accusé Moscou de les saborder en refusant de transmettre à l'avance son mémorandum détaillant ses conditions à un accord de paix.

Les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre, lancée en 2022 par la Russie, s'intensifient depuis quelques semaines, mais buttent sur la défiance entre les deux pays qui se rejettent la responsabilité du manque de progrès concrets.

"Depuis plus d'une semaine, les Russes sont incapables de présenter ce prétendu 'mémorandum'", a dénoncé M. Zelensky, en référence à un document que Moscou a promis de fournir pour ce deuxième cycle de négociations directes.

"La Russie fait tout ce qu'elle peut pour qu'une prochaine réunion potentielle n'apporte aucun résultat", a-t-il accusé, tout en évitant de confirmer la participation de l'Ukraine à ces nouveaux pourparlers.

Sommet à quatre ?

Interrogé plus tôt dans la journée, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a de nouveau refusé de transmettre à l'avance ce document et dit que le texte serait discuté "lors du deuxième cycle de négociations".

Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, en visite à Kiev, avait proposé plus tôt que la Turquie accueille "une rencontre entre M. Trump, M. Poutine et M. Zelensky, sous la direction" du président turc Recep Tayyip Erdogan.

Volodymyr Zelensky avait déjà proposé de rencontrer son homologue russe en mai, puis d'organiser un format tripartite incluant le président américain Donald Trump. Mais le Kremlin n'avait pas donné suite et seul un rendez-vous peu fructueux entre délégations avait eu lieu le 16 mai à Istanbul.

Après que Donald Trump avait signifié cette semaine que son homologue russe "jouait avec le feu", Moscou avait proposé à Kiev de se retrouver pour de nouveaux pourparlers directs lundi dans la mégapole turque.

Moscou veut "des résultats"

Interrogé vendredi sur la possibilité d'un sommet Poutine-Zelensky-Trump-Erdogan, M. Peskov a affirmé que le président russe était "favorable, sur le principe, aux contacts au plus haut niveau". Mais il faut d'abord "des résultats" dans les négociations entre Kiev et Moscou, a-t-il ajouté.

Dmitri Peskov a aussi affirmé que le Kremlin enverrait à Istanbul une délégation qui sera "prête" pour de nouveaux pourparlers lundi avec l'Ukraine.

Le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga, au côté de son homologue turc, s'est lui contenté de dire que l'Ukraine était "intéressée" à la poursuite des rencontres. Plus tôt, M. Fidan avait assuré que "les deux parties souhaitent un cessez-le-feu", selon l'agence de presse étatique Anadolu.

Exigences inconciliables

Donald Trump demande une trêve inconditionnelle, une initiative que l'Ukraine et les Européens soutiennent. Mais la Russie a refusé précédemment cette possibilité, estimant notamment qu'elle permettrait à l'armée ukrainienne de se réarmer grâce aux livraisons occidentales.

Vladimir Poutine affirme qu'un cessez-le-feu est possible après des négociations se concentrant sur les "causes profondes" de la guerre, une référence à une série de demandes maximalistes du Kremlin.

La Russie exige notamment que l'Ukraine renonce définitivement à rejoindre l'Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l'annexion. Ces conditions sont inacceptables pour Kiev, qui exige en retour un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire.

L'armée russe a l'avantage sur le front et a revendiqué vendredi la prise de deux villages dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine.

Trump critique Zelensky

Donald Trump, qui s'est rapproché de la Russie et a eu plusieurs entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine depuis son entrée en fonction, a cependant exprimé sa frustration envers Moscou ces derniers jours. Mais il a aussi critiqué Volodymyr Zelensky, affirmant qu'il traîne des pieds pour trouver un accord.

L'émissaire de M. Trump pour l'Ukraine, Keith Kellogg, a lui estimé jeudi sur la chaîne américaine ABC que "l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan n'est pas à l'ordre du jour" et que les préoccupations de Moscou quant à un élargissement de l'Alliance à ses frontières étaient "légitimes".

Au Conseil de Sécurité de l'ONU, l'ambassadeur américain intérimaire adjoint, John Kelley, a lui prévenu jeudi que "les Etats-Unis devront envisager de se retirer de leurs efforts de négociation" si Moscou décide de "poursuivre cette guerre catastrophique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël a frappé un site du Hezbollah dans le sud du Liban

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Le Liban paie un lourd tribut à la guerre israélo-palestinienne. (© KEYSTONE/AP/Hassan Ammar)

L'armée israélienne a affirmé samedi avoir frappé un site du Hezbollah de la région de Naqoura, dans le sud du Liban, au cours de la nuit.

"Ce site était utilisé par la 'Force Radouane' du Hezbollah pour mener des attaques terroristes contre des civils israéliens et constitue une violation flagrante des accords entre Israël et le Liban", a indiqué l'armée dans un communiqué publié au lendemain d'une mise en garde par le ministre de la Défense israélien, Israël Katz.

L'armée a précisé avoir obtenu des informations sur ce site "notamment à la suite de l'interrogatoire d'un terroriste du Hezbollah."

Dans la nuit, l'armée avait également annoncé avoir frappé un "terroriste du Hezbollah" dans le sud du Liban, sans donner plus de détails.

Vendredi, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, avait mis en garde le mouvement chiite libanais, en lui "conseillant" d'éviter d'intervenir dans la guerre avec l'Iran.

Israël a lancé une offensive sur l'Iran il y a à peine plus d'une semaine, tandis que son armée a continué à mener des séries de frappes sporadiques sur le Liban, principalement dans le sud du pays, indiquant viser le mouvement libanais.

Après plus d'un an d'échanges de feux suivi de deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre dernier.

Armé et financé par l'Iran, le Hezbollah est ressorti très amoindri de cette guerre.

En vertu du cessez-le-feu, la formation libanaise devait retirer ses forces et démanteler toute infrastructure militaire au sud du fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne, et Israël retirer ses forces du sol libanais.

Mais l'armée israélienne maintient cinq positions frontalières qu'elle juge "stratégiques" et mène quasi-quotidiennement des frappes au Liban, affirmant viser le Hezbollah.

Le Hezbollah avait ouvert un front début octobre 2023 en tirant des roquettes à partir du sud du Liban sur le nord d'Israël, disant agir en soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Bencic de retour à Bad Homburg

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Belinda Bencic est de retour aux affaires (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

Forfait sur blessure pour Roland-Garros, Belinda Bencic (WTA 35) effectuera son retour à la compétition sur le gazon de Bad Homburg.

La St-Galloise affrontera Ekaterina Alexandrova (WTA 18) au 1er tour d'un WTA 500 qui débute dès dimanche.

La championne olympique de Tokyo 2021 s'est déjà mesurée à sept reprises à la Russe, tête de série no 8 du tableau en Allemagne. Elle s'est imposée quatre fois, dont une sur le gazon de Berlin en quart de finale d'une édition 2021 dans laquelle elle avait atteint la finale.

Blessée à un bras, Belinda Bencic n'a plus joué depuis son abandon au 1er tour à Rome le 7 mai. Quant à Ekaterina Alexandrova, elle reste sur un échec mortifiant une semaine plus tôt sur l'herbe de Bois-le-Duc: elle a en effet manqué pas moins de 11 balles de match dans sa demi-finale perdue face à Elise Mertens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Le Bayern contient la furia Boca et fonce en 8es

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La joie des joueurs du Bayern Munich, qui joueront les 8es de finale du Mondial des clubs (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

Largement supérieur dans le premier acte, bousculé dans le second, le Bayern Munich a fini par vaincre Boca Juniors (2-1) grâce à Harry Kane et Michael Olise, vendredi dans le Mondial des clubs.

Le "Rekordmeister" a ainsi logiquement acté sa qualification pour les 8es de finale.

Muet et plutôt discret lors du premier match face aux amateurs d'Auckland, malgré l'avalanche de buts inscrits (10-0), Harry Kane s'est montré bien plus actif et tranchant cette fois. C'est lui qui a ouvert le score dans le style létal qui le caractérise, d'un tir croisé du gauche après avoir hérité d'un centre mal repoussé par un défenseur adverse (18e).

Et c'est lui aussi qui a judicieusement dévié un ballon cafouillé dans la surface vers Olise, qui n'a pas manqué en ouvrant son pied de remettre le Bayern devant au score (84e). L'attaquant français, s'est ainsi fait pardonner après sa perte de balle à l'origine de l'égalisation de Boca peu après l'heure de jeu. Mais tout le mérite en est revenu à l'Uruguayen Miguel Merentiel, lancé à pleine vitesse par Alan Velasco, qui a pris Jonathan Tah de vitesse et réussi un grand pont sur Josip Stanisic, avant de tromper Manuel Neuer (66e).

Il fallait alors entendre et voir la réaction des fans survoltés de Boca, qui n'avaient certes jamais arrêté de chanter dans les tribunes du Hard Rock Stadium de Miami, quasiment plein pour cette affiche et paré de bleu et de jaune. Ce supplément d'âme a évidemment aidé leur équipe - qui évoluait sans son international suisse Lucas Blondel - à revenir à la hauteur des Bavarois au coeur d'une seconde période bien plus proactive de la part du CABJ.

Boca devra gagner

La défaite concédée par Boca, la première d'un club sud-américain depuis le début du tournoi, n'est pas synonyme d'élimination. Mais la formation argentine n'a plus son destin entre les mains. Il lui faudra un succès le plus large possible contre Auckland conjugué à un revers de Benfica face au Bayern lors des deux derniers matches du groupe C, pour espérer aussi avancer en 8es de finale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Pakistan dit proposer Trump au Nobel de la paix

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Donald Trump a été proposé au Nobel de la paix par le Pakistan. (© KEYSTONE/AP/Manuel Balce Ceneta)

Le Pakistan a annoncé samedi avoir proposé Donald Trump au prix Nobel de la paix, un mois et demi après que le président américain a annoncé, à la surprise générale, un cessez-le-feu entre Islamabad et New Delhi.

Du 6 au 10 mai, les deux puissances nucléaires voisines et rivales depuis leur partition sanglante en 1947 avaient fait redouter au monde entier le point de non-retour.

Leur conflit s'était terminé par l'annonce sur le réseau social de M.Trump d'un cessez-le-feu obtenu, selon l'hôte de la Maison Blanche, à l'issue "d'une longue nuit de négociations organisées par les Etats-Unis".

Depuis, Islamabad ne cesse de saluer l'action de Washington, longtemps son grand partenaire militaire dans la "guerre contre le terrorisme" avant de se retirer d'Afghanistan et de délaisser la région.

Le Premier ministre indien Narendra Modi répète de son côté qu'il n'y a eu aucune médiation américaine pour parvenir au cessez-le-feu.

M.Trump, lui, assure être derrière une demi-douzaine d'accords de paix ou simplement le maintien de bonnes relations de voisinage ces dernières années et s'est plaint, dans un long message sur son réseau social dans la nuit, de ne pas avoir obtenu de prix Nobel pour cela.

Islamabad, qui a échappé de peu à la faillite en 2023 grâce à un énième prêt du Fonds monétaire international (FMI) ne cesse de lancer des appels du pied aux capitales étrangères, Washington en tête, espérant qu'elles investissent dans ses ressources minières.

De nouveau, mercredi, en déjeunant avec M.Trump à Washington, le chef de l'armée pakistanaise, le maréchal Asim Mounir, a proposé "un partenariat aux bénéfices mutuels" citant notamment "minerais", "cryptomonnaies" et "intelligence artificielle", autant de domaines dans lesquels M.Trump investit personnellement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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