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Zelensky: pourparlers avec Moscou "dépendant" de l'élection aux USA

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L'Ukraine craint qu'une victoire de l'ex-président républicain Donald Trump, qui a critiqué l'aide militaire versée à Kiev depuis le début de l'invasion russe de ce pays en février 2022, n'entraîne un assèchement de ces fonds. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

La possibilité d'entamer des négociations avec la Russie "dépendra" du résultat de la présidentielle aux Etats-Unis, a estimé Volodymyr Zelensky. Le 1er ministre indien Narendra Modi a lui plaidé en Russie devant Vladimir Poutine pour un retour rapide de la paix.

"À mon avis, cela dépend en premier ordre des élections aux États-Unis", allié clé de Kiev face à la Russie, a-t-il déclaré lors d'une rencontre lundi avec un groupe de journalistes, dont l'AFP, qui était sous embargo jusqu'à mardi.

Les Russes "observeront la politique des États-Unis sur cette question. Et les États-Unis feront connaître leur politique très rapidement, après l'élection, à mon avis", a-t-il poursuivi, estimant qu'"ils n'attendront pas janvier", quand le nouveau président américain prendra ses fonctions.

Crainte d'un retour de Trump

L'Ukraine craint qu'une victoire de l'ex-président républicain Donald Trump, qui a critiqué l'aide militaire versée à Kiev depuis le début de l'invasion russe de ce pays en février 2022, n'entraîne un assèchement de ces fonds.

M. Zelensky n'a pas souhaité aborder ce sujet épineux tout en assurant avoir eu de "bonnes" réunions tant avec M. Trump et qu'avec sa rivale démocrate Kamala Harris lors de sa visite aux Etats-Unis en septembre.

"J'ai eu une bonne rencontre avec Trump. Elle a été aussi positive que possible. Et j'en suis content", a-t-il dit se félicitant également d'une "très bonne réunion avec Harris".

Entrée dans l'Otan

Le président ukrainien a par ailleurs espéré que Washington pourrait donner son accord à l'invitation officielle de l'Ukraine dans l'Otan malgré sa guerre avec la Russie, un projet crucial de Kiev auquel les États-Unis restent opposés.

"Après les élections, nous espérons une réaction plus positive de la part des États-Unis" qui "ne veulent pas" faire de changements de position importants pendant la campagne électorale, a-t-il estimé.

Un éventuel soutien américain devrait également pousser l'Allemagne à faire de même, a déclaré le chef de l'État ukrainien. À ce jour, "la partie allemande est sceptique quant à notre adhésion à l'Otan", a constaté M. Zelensky, estimant qu'"ils ont peur" de la "réaction russe".

"Nous allons devoir tous travailler dur avec la partie allemande. Mais il n'en reste pas moins que les États-Unis auront une influence sur ce dossier", a-t-il dit.

L'Ukraine veut obtenir une invitation dans l'Otan aussi vite que possible, bien qu'environ 20% de son territoire soit occupé par la Russie, et intégrer officiellement l'Alliance après la fin de la guerre, a expliqué M. Zelensky.

"Aujourd'hui, nous voyons un consensus de la majorité des alliés" au sujet d'une telle invitation, a assuré le chef de l'État en citant la Hongrie et la Slovaquie parmi les autres pays réticents, dont la position pourrait selon lui changer après celle de Washington.

Modi pour un retour de la paix

Le Premier ministre indien Narendra Modi a de son côté plaidé mardi en Russie devant Vladimir Poutine pour un retour rapide de la paix en Ukraine, avant leur entretien en marge du sommet des Brics à Kazan.

"Nous croyons que les conflits ont vocation à être résolus uniquement pacifiquement. Nous soutenons totalement les efforts pour restaurer rapidement la paix et la stabilité", a déclaré le dirigeant indien face au président russe.

M. Modi a expliqué être "en contact permanent" avec Vladimir Poutine, lequel a salué "le partenariat stratégique" entre les deux pays à l'occasion de ce sommet où le maître du Kremlin entend démontrer l'échec de la politique occidentale d'isolation et de sanctions contre son pays.

Equilibre délicat

Narendra Modi tente d'entretenir un équilibre délicat entre les liens historiquement solides de son pays avec Moscou et sa volonté de se rapprocher des Occidentaux pour contrer son grand rival régional chinois.

Depuis 2022, le dirigeant indien s'est gardé de condamner l'assaut russe en Ukraine, et prône le dialogue entre les deux pays et s'est même proposé en médiateur.

L'Ukraine sera également au menu jeudi avec une rencontre annoncée par le Kremlin entre Vladimir Poutine et Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU.

L'ONU n'a toutefois pas confirmé cette rencontre, la première en Russie entre les deux hommes depuis avril 2022, dans la foulée du début de l'attaque russe contre l'Ukraine.

Après le Premier ministre indien et dans la ligne de sa volonté affichée de concurrencer "l'hégémonie" occidentale, Vladimir Poutine doit rencontrer le président chinois Xi Jinping à l'occasion de ce sommet décrit par le Kremlin comme "l'événement diplomatique le plus important jamais organisé en Russie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Football

Ligue des champions: Yann Sommer et l'Inter face au Barça

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Yann Sommer risque d'être souvent sollicité ce soir (© KEYSTONE/AP/Luca Bruno)

La deuxième demi-finale aller de la Ligue des champions se joue ce soir dès 21h00 à Barcelone. Le club catalan attend de pied ferme l'Inter Milan et son gardien suisse Yann Sommer.

Leader de la Liga et récent vainqueur de la Coupe du Roi, le Barça traverse une période positive. L'équipe de l'entraîneur allemand Hansi Flick, même privée sur blessure de son buteur vétéran Robert Lewandowski, dispos d'une armada offensive impressionnante, à commencer par Lamine Yamal et Raphinha.

Pour se hisser dans le dernier carré, les Blaugrana ont éliminé le Benfica Lisbonne (1-0/3-1) et Borussia Dortmund (4-0/1-3), finaliste de l'édition précédente. Ils devront néanmoins terriblement se méfier de l'Inter.

L'équipe dirigée par Simone Inzaghi est difficile à manier. Elle dispose d'une défense très solide et trouve toujours des solutions en attaque avec notamment Lautaro Martinez et Marcus Thuram. Dans la phase à élimination directe, les nerezzurri ont successivement écarté Feyenoord Rotterdam (2-0/2-1) et le Bayern Munich (2-1/2-2).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les Etats-Unis ont frappé plus de 1000 cibles au Yémen en un mois

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Washington affirme avoir tué des centaines de rebelles houthis lors de ses raids aériens sur le Yémen (archives). (© KEYSTONE/AP/Osamah Abdulrahman)

L'armée américaine a frappé depuis la mi-mars plus de 1000 cibles au Yémen, où Washington mène une campagne aérienne contre les rebelles houthis, a annoncé mardi le ministère de la défense. L'armée britannique participe également aux raids.

Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, ont pris pour cible la navigation maritime en mer Rouge depuis la fin 2023, par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza dévastée par la guerre entre le Hamas et Israël. Ils revendiquent également régulièrement des tirs de missiles directement sur Israël.

Depuis le 15 mars, "les frappes du CENTCOM [le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, ndlr] ont touché plus de 1000 cibles, tuant des combattants et des dirigeants houthis [...] et dégradant leurs capacités", a affirmé dans un communiqué Sean Parnell, un porte-parole du Pentagone.

Mercredi matin, l'armée britannique a annoncé, pour la première fois depuis le lancement de cette campagne américaine à la mi-mars, y avoir participé en ciblant "une cible militaire houthie" dans la nuit au sud de la capitale Sanaa.

Prison bombardée

Selon le ministère britannique de la défense, l'opération, menée par des avions de combat britanniques Typhoon, visait "un ensemble de bâtiments, utilisés par les Houthis pour fabriquer des drones du type de ceux utilisés pour attaquer les navires dans la mer Rouge et le golfe d'Aden".

Le Royaume-Uni avait déjà participé aux frappes menées contre les Houthis à partir de début 2024 par les Etats-Unis, proche allié d'Israël.

Dimanche, le CENTCOM avait évoqué plus de 800 cibles atteintes depuis mi-mars et dénombré des centaines de morts parmi les rebelles.

Quelques heures après cette annonce, les Houthis avaient accusé l'armée américaine d'avoir bombardé une prison de Saadah, leur fief dans le nord du Yémen, faisant 68 morts et 47 blessés parmi des migrants africains qui y étaient détenus.

Sollicité par l'AFP, le CENTCOM avait indiqué "être au courant des allégations de pertes civiles liées aux frappes américaines au Yémen et prendre ces allégations très au sérieux". "Une évaluation des dégâts ainsi qu'une enquête sur ces affirmations sont actuellement en cours", avait-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Pakistan a des preuves crédibles d'une frappe indienne imminente

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L'Inde attribue la responsabilité de l'attentat meurtrier commis il y a une semaine au Cachemire au Pakistan voisin (archives). (© KEYSTONE/AP/PRABHJOT GILL)

Le gouvernement pakistanais a dit mercredi disposer de "renseignements crédibles" selon lesquels l'Inde prévoit une frappe militaire imminente après l'attentat au Cachemire. Le premier ministre indien Narendra Modi attribue la responsabilité de l'attaque au Pakistan.

"L'Inde a l'intention de lancer une frappe militaire dans les prochaines 24 à 36 heures, en utilisant l'incident de Pahalgam comme prétexte", a déclaré le ministre pakistanais de l'Information, Attaullah Tarar, dans un communiqué.

"Toute agression entraînera une riposte décisive. L'Inde sera pleinement responsable de toute conséquence grave dans la région", a-t-il ajouté.

Mardi, au cours d'une réunion à huis clos, M. Modi "a dit aux forces armées qu'elles avaient la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte indienne à l'attaque", a déclaré sous couvert d'anonymat à l'AFP une source gouvernementale.

S'exprimant devant les chefs d'état-major, il a "réaffirmé la détermination nationale à porter un coup déterminant au terrorisme et exprimé sa complète confiance dans les capacités des forces armées indiennes" à le faire, a poursuivi cette source.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a exhorté New Delhi et Islamabad à ne pas aggraver la situation, a déclaré sa porte-parole. "Nous tendons la main aux deux parties et leur demandons, bien sûr, de ne pas aggraver la situation", a-t-elle ajouté.

Attaques "inacceptables"

Un attentat contre des touristes a fait 26 morts il y a une semaine dans la ville touristique de Pahalgam, dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde. Avant même toute revendication, New Delhi a rendu Islamabad responsable de cette attaque, la plus meurtrière ayant visé des civils dans cette région en majorité musulmane depuis plus de vingt ans. Le Pakistan a aussitôt démenti toute implication et a réclamé une "enquête neutre".

Ces deux puissances nucléaires sont depuis sur le pied de guerre. Leurs gouvernements ont multiplié les sanctions diplomatiques réciproques et leurs ressortissants ont été priés de quitter le territoire du voisin au plus tard ce mardi.

Depuis plusieurs nuits, des tirs sont échangés entre soldats pakistanais et indiens le long de la "ligne de contrôle" (LoC), la frontière qui sépare le Cachemire entre leurs deux pays. Ces escarmouches n'ont pas fait de victimes, selon l'armée indienne.

Signe des tensions extrêmes dans la région, le Pakistan a de son côté annoncé mardi y avoir "abattu" un drone de surveillance indien, sans préciser la date de cet incident, sur lequel l'Inde a gardé le silence.

Les experts craignent depuis plusieurs jours une riposte militaire de New Delhi, tandis que les opinions publiques des deux camps sont chauffées à blanc. En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l'Inde avait effectué un raid aérien sur le sol du Pakistan, qui avait riposté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Ukraine: un mort et des dizaines de blessés dans des frappes russes

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La ville de Kharkiv est régulièrement bombardée par l'armée russe (archives). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Au moins une personne est morte et 39 autres ont été blessées dans des bombardements russes sur les villes ukrainiennes de Dnipro (centre-est) et Kharkiv (nord-est), selon les autorités locales. Des frappes ukrainiennes ont également touché la Russie.

"Une attaque massive de drones sur Dnipro [...] Pour l'instant, nous avons connaissance d'une personne décédée", a déclaré dans la nuit de mardi à mercredi sur la messagerie Telegram le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk. Le maire de la ville a lui aussi fait état d'un mort lors d'une "attaque massive", sans plus de détails permettant d'affirmer qu'il s'agit de la même victime.

Longtemps préservée par rapport à l'est, la région de Dnipropetrovsk est dernièrement sous le feu des troupes russes, qui tentent d'y pénétrer pour la première fois après trois ans de combats. Des évacuations ont été annoncées dans la zone mardi.

A Kharkiv, le maire a rapporté un chiffre de "39 blessés", ayant évoqué auparavant "16 frappes" sur cette ville proche de la frontière.

Frappes de drones en Russie

Côté russe, le gouverneur par intérim de la région de Koursk (ouest) a dénoncé, également sur Telegram, des "frappes de drones en banlieue de Rylsk", faisant état de trois blessés dont deux hospitalisés.

Le président américain Donald Trump exhorte Kiev et Moscou à conclure un cessez-le-feu et un accord de paix, trois ans après le début de l'offensive russe ayant déjà fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires.

Son homologue russe Vladimir Poutine a annoncé lundi une trêve sur le front en Ukraine durant trois jours du 8 au 10 mai, à l'occasion des célébrations de la victoire contre l'Allemagne nazie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé une "tentative de manipulation".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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