International
Nouvelles tensions en Irlande du Nord lors d'un rassemblement

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L'Irlande du Nord a connu une nouvelle soirée de tensions jeudi, pour le quatrième jour consécutif, cette fois dans une ville au sud-ouest de Belfast. Des manifestants s'y sont rassemblés sous des mots d'ordre anti-immigrés et se sont opposés aux forces de l'ordre.
Malgré la pluie battante, plusieurs centaines de personnes étaient présentes dans les rues de Portadown. Des heurts ont éclaté lorsque des manifestants ont jeté des objets sur la police antiémeute présente en nombre, qui a tenté de disperser la foule.
Jusqu'ici, les violences s'étaient surtout concentrées à Ballymena, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Belfast, où des ressortissants étrangers d'un quartier de la ville et leurs habitations ont été pris pour cible et où les heurts avec la police ont fait une quarantaine de blessés parmi les forces de l'ordre.
Jeudi, la police avait de nouveau appelé au calme et prévenu qu'elle serait ferme avec les émeutiers. Quinze personnes ont été arrêtées depuis lundi. Parmi elles, quatre ont été inculpées, dont trois jeunes hommes jeudi pour leur participation aux violences.
Habitations et commerces incendiés
Ces émeutes ont éclaté à la suite de l'inculpation de deux adolescents pour la tentative de viol d'une jeune fille à Ballymena. La police, qui a qualifié ces violences de "racistes", n'a pas communiqué sur l'origine des deux jeunes. Mais selon les médias britanniques, ils se sont exprimés par l'intermédiaire d'un interprète roumain lors de leur comparution lundi au tribunal.
Un troisième suspect a été "identifié", a annoncé jeudi le chef de la police nord-irlandaise. Il se trouve hors d'Irlande du Nord et la police oeuvre à son retour, a-t-il précisé.
Les émeutes ont visé un quartier de Ballymena où vit une importante population immigrée, notamment d'Europe de l'Est. Des habitations et des commerces ont été incendiés.
La police a expliqué avoir évacué des ressortissants étrangers qui se cachaient dans des greniers ou des penderies chez eux alors "qu'ils n'avaient rien fait de mal". "Ce ne sont pas des criminels. Ils apportent une contribution positive à la société et sont bien intégrés", a ajouté le chef de la police.
Des scènes "scandaleuses"
Redoutant des violences à Portadown jeudi, une organisation locale gérant des logements sociaux avait conseillé aux habitants de quitter les lieux. Un porte-parole du premier ministre Keir Starmer a condamné cette nouvelle flambée de violences, dénonçant des scènes "scandaleuses". La veille, il avait condamné des violences "insensées".
Le ministre britannique chargé de l'Irlande du Nord Hilary Benn s'est dit "choqué" par les dégâts engendrés, à l'issue d'une visite à Ballymena jeudi matin.
Sur Clonavon road, où la plupart des émeutes ont eu lieu, peu de gens étaient disposés à parler. Dans les rues voisines, portes et fenêtres de plusieurs habitations portent les stigmates des violences. Et sur presque toutes les fenêtres, des drapeaux du Royaume-Uni, d'Angleterre ou d'Irlande du Nord.
Au-delà de Ballymena, des incidents ont aussi eu lieu mercredi soir à Carrickfergus et Newtownabbey, non loin de Belfast, ainsi qu'à Coleraine, dans le nord de la province britannique, où le trafic des trains et des bus a dû être interrompu. Des rassemblements ont eu lieu à Belfast, mais se sont déroulés "majoritairement dans le calme", selon la police.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Italie: la production industrielle repart à la baisse en mai
La production industrielle en Italie, deuxième puissance manufacturière d'Europe, est repartie à la baisse en mai, -0,7% sur un mois, après une hausse surprise en avril de 1%, a indiqué jeudi l'Institut national des statistiques (Istat).
Sur un an la baisse est de 0,9% "et elle concerne tous les principaux secteurs industriels, à part l'énergie", ajoute l'Istat dans son commentaire.
Le secteur des produits pétroliers raffinés augmente de 6,1%, de même que la fourniture d'énergie électrique et de gaz, +4,7%, tandis que la production de moyens de transport baisse (-5,6%) ainsi que celle de produits pharmaceutiques (-5,2%) et de produits chimiques (-4,0%).
Sur l'ensemble de l'année 2024, la production industrielle en Italie avait chuté de 3,5%.
L'Italie a connu une croissance du PIB de 0,7% en 2024, nettement inférieure aux prévisions du gouvernement de Giorgia Meloni, qui avait tablé sur une hausse de 1%.
L'Istat, comme le gouvernement, s'attend à une croissance du PIB encore plus faible en 2025, de 0,6%, l'activité économique étant fortement touchée par la guerre commerciale entamée par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Nouveau sommet pour la Bourse de Londres, malgré le cuivre
Le FTSE 100, principal indice de la Bourse de Londres, s'est hissé jeudi matin peu après l'ouverture à un nouveau record, porté par l'optimisme global des marchés sur les négociations commerciales UE-USA et les inquiétudes sur le cuivre dopant ses valeurs minières.
Vers 10h10, le FTSE 100 grimpait de 0,95% à 8950,88 points, dépassant son précédent record de 8908,82 points atteint le 3 mars. Il progressait plus vite que le CAC 40 de Paris ou le Dax de Francfort.
Les marchés ont globalement décidé "d'ignorer l'incertitude liée aux droits de douane", ce qui a porté mercredi le géant des puces électroniques Nvidia et le bitcoin a des sommets lors de la séance américaine, remarque Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown.
"Les marchés européens ont suivi le mouvement ce matin", dont la place britannique.
Pour autant, si la place de Londres profite de ce mouvement elle est paradoxalement aussi "portée par des sociétés minières comme Anglo American, Rio Tinto et Glencore", les inquiétudes sur de futurs droits de douane sur le cuivre faisant monter les prix du métal rouge, ajoute Victoria Scholar, analyste chez interactive investor.
Donald Trump a dévoilé mercredi une surtaxe de 50% sur le cuivre importé aux États-Unis à partir du 1er août.
Le marché attend aussi d'être fixé sur le sort de l'Union européenne en matière de droits de douane, et "le fait que les États-Unis continuent de négocier avec l'UE est perçu en Bourse comme un signe de force", selon Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.
L'objectif de l'UE est dans l'immédiat d'obtenir le maintien des droits de douane appliqués aux produits européens à 10%, au lieu des 20% annoncés début avril, avec des exemptions pour des secteurs clés tels que l'aéronautique, les cosmétiques et les boissons alcoolisées.
Les investisseurs digèrent aussi des nouvelles annonces du président américain sur des droits de douane réciproques pour une nouvelle série de pays, dont le Brésil, surtaxé à 50%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
ONU: Lauber regrette les sanctions américaines contre Albanese
Le président du Conseil des droits de l'homme, l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber, regrette la décision américaine de sanctionner la rapporteuse sur les territoires palestiniens Francesca Albanese. Jeudi, il a demandé de s'abstenir d'intimidations.
Les Etats-Unis, qui ciblent régulièrement avec Israël la juriste, ont annoncé mercredi que des sanctions seront prises contre elle. La rapporteuse spéciale, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU mais est mandatée par le Conseil des droits de l'homme, a mené des "efforts illégitimes et honteux" pour pousser la Cour pénale internationale (CPI) à des investigations contre des responsables, des entreprises et des patrons américains et israéliens, ont-ils affirmé.
Ils reprochent notamment à la juriste d'avoir recommandé des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netyanyahu et un de ses anciens ministres de la défense. Alors même que les Etats-Unis et Israël ne reconnaissent pas la juridiction de la CPI, ajoutent-ils.
Parlant de génocide dans la bande de Gaza, Mme Albanese s'est aussi attiré la réprobation américaine ces derniers mois en raison de ses critiques contre l'attitude du président américain Donald Trump. Plus récemment, elle avait mis en cause des dizaines d'entreprises, dont plusieurs américaines et Glencore, accusées de faire partie de "l'économie de génocide" de l'Etat hébreu. Des accusations que ces acteurs ont réfutées.
M. Lauber dit lui que les rapporteurs spéciaux constituent des "instruments indispensables du Conseil". Il demande aux Etats membres de l'ONU de collaborer avec eux et de ne pas mener des "intimidations" ou des "représailles" contre eux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Allemagne : baisse de l'inflation annuelle en juin confirmée à 2,0%
L'inflation en Allemagne a bien reculé en juin, alimentant l'espoir d'un retour durable à la stabilité des prix, selon des chiffres définitifs publiés jeudi.
L'indice des prix à la consommation a progressé de 2,0% sur un an, retrouvant pour la première fois de l'année l'objectif fixé par la Banque centrale européenne pour l'ensemble de la zone euro, a indiqué l'institut de statistiques officielles allemand Destatis.
Le mouvement de désinflation global se poursuit, depuis le pic d'octobre 2022 à 8%, provoqué par la hausse historique des coûts de l'énergie dans le sillage de la guerre en Ukraine.
"Outre la baisse continue des prix de l'énergie (-3,5%), c'est surtout le ralentissement de la hausse des prix alimentaires (+2,0%) qui a contribué à cette évolution", a déclaré Ruth Brand, présidente de Destatis, dans un communiqué.
Les prix des aliments présentent toutefois de fortes disparités : le sucre a vu son prix baisser de près de 29% sur un an, tandis que celui du chocolat a augmenté de 17%, détaille l'Office.
En revanche, la hausse des prix des services, à 3,3% en juin, demeure bien-dessus de l'indice global et reste "un facteur inflationniste", selon Mme Brand.
Sur un mois, l'indice de prix est resté stable (0,0%).
Les prix de l'énergie, réputés parmi les plus élevés en Europe, pourraient encore baisser en Allemagne, mais pas pour tous : début juillet, la coalition du chancelier conservateur Friedrich Merz n'a pas réussi à s'accorder sur une baisse du prix de l'électricité pour les ménages, qui bénéficiera toutefois à l'industrie et à l'agriculture.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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