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Nouvelles tensions en Irlande du Nord lors d'un rassemblement

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Quinze personnes ont été arrêtées depuis lundi en Irlande du Nord. (© KEYSTONE/AP/Peter Morrison)

L'Irlande du Nord a connu une nouvelle soirée de tensions jeudi, pour le quatrième jour consécutif, cette fois dans une ville au sud-ouest de Belfast. Des manifestants s'y sont rassemblés sous des mots d'ordre anti-immigrés et se sont opposés aux forces de l'ordre.

Malgré la pluie battante, plusieurs centaines de personnes étaient présentes dans les rues de Portadown. Des heurts ont éclaté lorsque des manifestants ont jeté des objets sur la police antiémeute présente en nombre, qui a tenté de disperser la foule.

Jusqu'ici, les violences s'étaient surtout concentrées à Ballymena, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Belfast, où des ressortissants étrangers d'un quartier de la ville et leurs habitations ont été pris pour cible et où les heurts avec la police ont fait une quarantaine de blessés parmi les forces de l'ordre.

Jeudi, la police avait de nouveau appelé au calme et prévenu qu'elle serait ferme avec les émeutiers. Quinze personnes ont été arrêtées depuis lundi. Parmi elles, quatre ont été inculpées, dont trois jeunes hommes jeudi pour leur participation aux violences.

Habitations et commerces incendiés

Ces émeutes ont éclaté à la suite de l'inculpation de deux adolescents pour la tentative de viol d'une jeune fille à Ballymena. La police, qui a qualifié ces violences de "racistes", n'a pas communiqué sur l'origine des deux jeunes. Mais selon les médias britanniques, ils se sont exprimés par l'intermédiaire d'un interprète roumain lors de leur comparution lundi au tribunal.

Un troisième suspect a été "identifié", a annoncé jeudi le chef de la police nord-irlandaise. Il se trouve hors d'Irlande du Nord et la police oeuvre à son retour, a-t-il précisé.

Les émeutes ont visé un quartier de Ballymena où vit une importante population immigrée, notamment d'Europe de l'Est. Des habitations et des commerces ont été incendiés.

La police a expliqué avoir évacué des ressortissants étrangers qui se cachaient dans des greniers ou des penderies chez eux alors "qu'ils n'avaient rien fait de mal". "Ce ne sont pas des criminels. Ils apportent une contribution positive à la société et sont bien intégrés", a ajouté le chef de la police.

Des scènes "scandaleuses"

Redoutant des violences à Portadown jeudi, une organisation locale gérant des logements sociaux avait conseillé aux habitants de quitter les lieux. Un porte-parole du premier ministre Keir Starmer a condamné cette nouvelle flambée de violences, dénonçant des scènes "scandaleuses". La veille, il avait condamné des violences "insensées".

Le ministre britannique chargé de l'Irlande du Nord Hilary Benn s'est dit "choqué" par les dégâts engendrés, à l'issue d'une visite à Ballymena jeudi matin.

Sur Clonavon road, où la plupart des émeutes ont eu lieu, peu de gens étaient disposés à parler. Dans les rues voisines, portes et fenêtres de plusieurs habitations portent les stigmates des violences. Et sur presque toutes les fenêtres, des drapeaux du Royaume-Uni, d'Angleterre ou d'Irlande du Nord.

Au-delà de Ballymena, des incidents ont aussi eu lieu mercredi soir à Carrickfergus et Newtownabbey, non loin de Belfast, ainsi qu'à Coleraine, dans le nord de la province britannique, où le trafic des trains et des bus a dû être interrompu. Des rassemblements ont eu lieu à Belfast, mais se sont déroulés "majoritairement dans le calme", selon la police.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Inéligibilité: demande de suspension de Le Pen rejetée par la CEDH

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La demande de Marine Le Pen à la CEDH visait à faire suspendre sa peine d'inéligibilité prononcée à son encontre par le tribunal correctionnel de Paris. (© KEYSTONE/EPA/SADAK SOUICI)

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a rejeté mercredi la demande de mesure provisoire déposée la veille par Marine Le Pen. Elle visait à faire suspendre sa peine d'inéligibilité prononcée à son encontre par le tribunal correctionnel de Paris.

"La Cour rejette la demande de Marine Le Pen", présidente du groupe du Rassemblement nationale (RN) à l'Assemblée nationale, "au motif qu'en tout état de cause l'existence d'un risque imminent d'atteinte irréparable à un droit protégé par la Convention (européenne des droits de l'homme) ou ses protocoles n'est pas établie", indique la CEDH, basée à Strasbourg.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'abbé Pierre visé par 12 nouvelles accusations de violences

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Ce rapport porte à 45 le nombre de témoignages visant le prêtre décédé en 2007. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Un an après les premières révélations, l'abbé Pierre est visé par douze nouvelles accusations de violences sexuelles. "Sept concernent des personnes mineures" au moment des faits, selon un rapport du cabinet spécialisé Egaé, publié mercredi.

Figure iconique de la défense des démunis, Henri Grouès, décédé en 2007, est désormais visé par 45 accusations de violences sexuelles.

Pour ces victimes, Emmaüs et la Conférence des évêques de France (CEF) ont "décidé conjointement la mise en place d'un dispositif de réparation financière", précise Emmaüs dans un communiqué.

Parmi les témoignages anonymisés, le rapport cite ceux de deux soeurs dont l'une a "fait état d'une masturbation de l'abbé Pierre sur son sexe alors qu'elle venait d'avoir 11 ans", au milieu des années 70. Sa soeur "lui a confié avoir subi une fellation forcée à ses 15 ans", ce qui relève du viol.

"Tout imaginé"

Une autre victime a décrit dans un courriel "au moins trois faits de violences sexuelles lorsqu'elle avait 10 ans" dans les années 1990, selon le compte-rendu d'activité de la ligne d'écoute dédiée aux victimes de l'abbé Pierre entre janvier 2025 et juillet 2025.

Une autre encore, âgée de 17 ans à l'époque, "a subi un contact entre ses cuisses, sous sa jupe" alors qu'elle voyageait en train dans le wagon de l'abbé Pierre en 1953. A son arrivée, les soeurs qui l'ont accueillie "lui ont dit qu'elle avait tout imaginé", rapporte le cabinet.

Fonds de réparation financé par Emmaüs

Le dispositif de réparation financière pour sa part "sera porté par la commission reconnaissance et réparation (CRR)", une instance mise en place par la CEF après les révélations, en 2021, sur la pédocriminalité dans l'Eglise depuis les années 50, précise le communiqué.

Ce dispositif, opérationnel à compter de septembre 2025, "sera entièrement financé par les fonds propres du mouvement Emmaüs et ceux de la CEF".

Le principe est celui de "responsabilité partagée" car "à partir de 1954, l'abbé Pierre devient une figure publique associée à la fois à son sacerdoce et à son rôle dans la fondation d'Emmaüs", ajoute le communiqué.

L'autre instance de réparation mise en place par l'Eglise, l'Inirr, s'est elle engagée "prendre en charge la réparation pour les trois victimes de l'abbé Pierre qui l'ont déjà contactée", assure Emmaüs.

La CRR et l'Inirr recueillent les témoignages de victimes et proposent une réparation financière pouvant aller jusqu'à 60'000 euros.

Rapport attendu début 2027

Dans le "travail de transparence" engagé depuis la révélation des premières accusations, en juillet 2024, Emmaüs rappelle avoir créé en interne une commission de recherche dont le rapport est attendu "début 2027".

"Désormais, une nouvelle phase s'ouvre, avec un dispositif complet au service des victimes", assure l'association de lutte contre la pauvreté

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Gaza: au moins 22 morts dans de nouvelles attaques d'Israël

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Selon l'ONG Médecins sans frontières (MSF), le taux de mortalité avait été multiplié par dix pour les enfants de moins de cinq ans par rapport à avant la guerre. Ici, un enfant tué par un bombardement israélien à l'hôpital Al-Chifa, à Gaza. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

La Défense civile de Gaza a fait état mercredi de 22 personnes tuées, dont six enfants, dans des bombardements israéliens sur le territoire palestinien dévasté par 21 mois de guerre.

Les nouveaux bombardements israéliens ont touché le sud et le centre de la bande de Gaza, ainsi que deux zones du nord, notamment un camp de réfugiés en bordure de la ville de Gaza, a précisé à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cet organisme de premiers secours.

Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne a dit se renseigner sur les faits rapportés par M. Bassal.

"L'explosion a été massive, comme un tremblement de terre", a dit au téléphone à l'AFP Zouhair Joudeh, 40 ans, un habitant du camp de réfugiés d'al-Chati, où dix personnes ont été tuées, dont six enfants, selon la Défense civile.

"Les corps et les restes des martyrs ont été éparpillés", a-t-il ajouté. "On ne sait pas quand ils vont frapper ni pourquoi, il ne nous reste qu'à nous en remettre à Dieu", commente une voisine, Abir Charbassi, 36 ans.

Hôpital hors-service faute de carburant

Une foule en larmes s'est rassemblée à l'hôpital Al-Chifa, à Gaza-ville, après la frappe.

Le directeur de cet important complexe médical, Mohammad Abou Salmiya, a déclaré mercredi matin aux journalistes qu'il serait "complètement hors-service dans quelques heures en raison de la pénurie de carburant".

Le système de santé s'est effondré dans le territoire palestinien en raison de l'offensive militaire israélienne et des restrictions imposées par Israël sur l'entrée des denrées dans le territoire.

"Extrêmement fatigués"

L'autre bombardement a eu lieu dans le sud du territoire palestinien, à al-Mawassi, près de Khan Younès.

"Nous sommes extrêmement fatigués. Chaque jour, ils parlent d'un cessez-le-feu, mais les massacres continuent", a déclaré Oum Ahmed, au milieu de tentes de fortune sens dessus dessous.

Plusieurs enfants blessés ont été transportés dans la nuit à l'hôpital Nasser de Khan Younès, où une femme était assise dans un coin de l'établissement, le regard dans le vide, entre deux brancards maculés de sang.

Médias empêchés de travailler par Israël

Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.

Médecins Sans Frontières (MSF) a déclaré mercredi qu'une récente enquête sur la mortalité menée auprès de son personnel et de leurs familles à Gaza corroborait les chiffres fournis par le ministère de la Santé du territoire qui affirme que 57'680 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien déclenché par l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Mortalité des enfants multipliée par 10

Cette ONG a indiqué que le taux de mortalité avait été multiplié par dix pour les enfants de moins de cinq ans par rapport aux estimations d'avant le 7 octobre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des bons en euros pour lutter contre l'exode frontalier

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Des frontaliers de la province de Varèse se rendent également chaque jour dans le Tessin tout proche. La Chambre de commerce a désormais déclaré la guerre à cet "exode" (photo d'archives) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Afin de rester attractive auprès des travailleurs, frontaliers ou non Varèse propose jusqu'à 6000 euros en bons d'achat à ces derniers. La chambre de commerce locale a confirmé un article du "Corriere del Ticino" à ce sujet.

La ville de Varèse, située à une quinzaine de kilomètres de la Suisse, a déclaré la guerre à la fuite des cerveaux. "Vieni a Vivere a Varese" est le slogan de l'initiative de la chambre de commerce locale. L'appel d'offres "Viens à Varèse", lancé dès la mi-septembre, s'adresse aux jeunes, aux travailleurs et aux familles, a expliqué un porte-parole de la chambre de commerce interrogé par l'agence de presse Keystone-ATS.

Concrètement, l'appel d'offres porte sur un volume total de 300'000 euros et prévoit des contributions allant jusqu'à 6000 euros sur trois ans. Les bons peuvent être utilisés pour des biens et des services dans la province de Varèse et sont destinés aux jeunes de 18 à 40 ans.

Les travailleurs doivent présenter un contrat de travail avec une entreprise enregistrée auprès de la chambre de commerce ainsi que transférer leur domicile dans la province de Varèse dans les 90 jours suivant le début de leur travail. L'objectif: qu'ils s'installent "durablement" dans la région de Varèse, comme le précise l'appel d'offres.

Proximité difficile avec Milan et la Suisse

La province de Varèse compte parmi les régions italiennes les plus importantes sur le plan industriel. Selon le rapport paru dans le quotidien tessinois "Corriere del Ticino", il y a 50 entreprises par kilomètre carré. Le produit intérieur brut s'est élevé l'année dernière à près de 28 milliards d'euros.

Malgré cela, de nombreuses branches luttent contre d'importantes pénuries de personnel - selon le porte-parole de la chambre de commerce, notamment dans l'industrie, le secteur des services, le tourisme et l'hôtellerie-restauration. Cette pénurie de main-d'½uvre qualifiée, associée à un taux de fluctuation élevé, entraînerait un déficit structurel. Selon les experts, la proximité de Milan et de la frontière suisse influence également fortement le marché du travail de la province de Varèse.

Fin 2024, selon les recherches du "Corriere del Ticino", 392'000 personnes travaillaient dans la province de Varèse, dont environ 30'000 frontaliers, soit près de huit pour cent de la population active. Au total, 78'433 "frontaliers" étaient employés au Tessin au premier trimestre de l'année en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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