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Coronavirus

L'intubation moins risquée que redouté pour les soignants

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Selon l'étude, l'intubation et le retrait (extubation) du tube respiratoire après la chirurgie produisent beaucoup moins d'aérosol qu'on ne le pensait auparavant. (©AP PHOTO/PAVEL GOLOVKIN)

Entourée de lourdes précautions pour éviter la transmission du Covid-19 aux soignants, l'intubation lors d'une opération - introduire puis retirer un tube respiratoire chez le patient sous anesthésie générale - serait en fait moins risquée que ce qu'on craignait, selon une étude britannique.

"Les résultats suggèrent que l'insertion d'un tube d'anesthésie ne doit pas être considérée comme une procédure à haut risque", affirment les auteurs de ces travaux publiés dans Anesthesia, le journal de l'Association des anesthésistes.

Cette recherche n'a pas été effectuée sur des patients atteints de Covid-19, pour des raisons de sécurité. Néanmoins, les auteurs, le professeur Jonathan Reid de l'Université de Bristol et ses collègues des hôpitaux de Bristol et de Bath, demandent une réévaluation des niveaux de risque de ces procédures: trop contraignantes, elles ralentissent les soins par excès de précaution, jugent-ils.

Actuellement, la pose (intubation) du tube qui aide le patient à respirer et son retrait sont classés comme des "procédures générant des aérosols" par les autorités sanitaires britanniques. Les aérosols sont un fin brouillard de particules virales, représentant un danger d'infection pour le personnel hospitalier.

Ce risque de transmission dans l'air impose des équipements de protection individuelle (EPI) de haut niveau, avec des masques hautement filtrants, et le nettoyage des salles d'opération pour éliminer les aérosols.

Listes d'attente

Selon les chercheurs, ces exigences ont "considérablement ralenti" la chirurgie, en particulier en cancérologie, et contribué à de longues listes d'attente dans les hôpitaux publics du Royaume-Uni et d'autres pays.

Or, selon l'étude, l'intubation et le retrait (extubation) du tube respiratoire après la chirurgie produisent beaucoup moins d'aérosol qu'on ne le pensait auparavant.

Les auteurs ont quantifié les aérosols générés au cours de diverses procédures d'anesthésie pour l'insertion et le retrait de tubes des voies respiratoires des patients, dans de véritables contextes opératoires. Ce qui n'avait pas été fait auparavant.

En analysant 19 insertions et 14 retraits de tube, ils ont constaté contre toute attente que l'intubation générait environ un millième de l'aérosol provenant d'une seule toux.

"L'extubation génère plus d'aérosols détectables que l'intubation, mais tombe en-deçà du critère actuel de désignation comme procédure générant des aérosols à haut risque", jugent les auteurs. Lors du retrait du tube, une toux peut survenir lorsque les réflexes respiratoires naturels du patient reviennent, expliquent-ils.

"Ces résultats devraient déclencher une réévaluation du moment où il est nécessaire d'utiliser des mesures spécifiques pour se protéger contre la transmission virale par aérosol dans les salles d'opération", poursuivent-ils.

"La réduction de ces mesures de protection de haut niveau aurait un impact considérable sur notre capacité à fournir des soins de santé aux patients au sein du NHS (service public) et à l'international", estiment-ils. L'étude ne porte pas sur l'intubation en réanimation.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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