Culture
Annie Ernaux s'apprête à recevoir le Nobel à Stockholm
La lauréate française du prestigieux prix de littérature, Annie Ernaux, voit son désir d'écrire renforcer par cette récompense. Sur place à Stockholm, elle prend la mesure de cette distinction.
Couronnée pour "le courage et l'acuité clinique" de son oeuvre en grande partie autobiographique, Annie Ernaux est la première femme française à recevoir la récompense en littérature et la 17e femme à décrocher un Nobel dans cette catégorie depuis la fondation des célèbres récompenses en 1901.
Cette figure du féminisme engagée à gauche veut dédier son prix à "tous ceux qui souffrent (...) et à tous ceux qui luttent et qui ne sont pas reconnus", a déclaré mardi Annie Ernaux, dans un entretien avec l'AFP.
La récompense a également renforcé son désir d'écrire. Désormais, elle entend "continuer à écrire et en même temps (...) profiter de [s]a vieillesse". "Je pense que c'est un âge où on peut réfléchir à beaucoup de choses et donc pour moi, ça veut dire aussi les écrire bien sûr", a-t-elle souligné.
Pour une réforme du Nobel
D'après l'octogénaire, "c'est dur à dire mais je pense que oui", les Nobel doivent changer. Pour dépoussiérer l'institution, "est-ce qu'on peut imaginer qu'il y ait moins de faste, moins de robes longues et de queues de pie ?", a suggéré Mme Ernaux dans un sourire, évoquant la cérémonie de remise des prix suivie d'un banquet de gala.
Depuis son arrivée à Stockholm, elle s'est trouvée confrontée à "la solennité, au faste aussi du prix", prenant conscience de "l'ampleur et du rôle" qu'il implique alors qu'elle assure n'avoir "vraiment aucun désir de distinction".
Elle estime toutefois que le Nobel est une institution "pour les hommes. Cela se manifeste par ce goût d'une tradition, dans les costumes. Il me semble que l'attachement aux traditions, c'est peut-être plus masculin, au fond, on se transmet le pouvoir comme ça", a dit l'écrivaine de 82 ans qui reçoit samedi son prix à Stockholm.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Faille de sécurité sur le Yémen: Waltz assume sa "responsabilité"
Mike Waltz, le conseiller à la sécurité nationale de Trump à l'origine de la faille de sécurité concernant les frappes américaines au Yémen, a dit mardi assumer sa "responsabilité" après qu'un journaliste s'est retrouvé dans le groupe Signal qu'il avait créé.
"J'assume mon entière responsabilité. J'ai créé ce groupe", a réagi sur Fox News Mike Waltz lors de sa première interview depuis la révélation de ces faits, suggérant qu'il avait pu avoir le numéro du journaliste enregistré sur son téléphone en pensant que c'était celui de quelqu'un d'autre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Depardieu conteste "peloter" des femmes et s'en prend à MeToo
Gérard Depardieu, longtemps monstre sacré mais récemment mis en cause par la justice, a contesté mardi, lors de son procès à Paris pour agressions sexuelles, "s'amuser à peloter" des femmes. Il s'en est pris à MeToo, susceptible de devenir selon lui "une terreur".
"Oui, je conteste les faits!", s'est exclamé l'acteur à la barre du tribunal correctionnel de Paris. "Il y a des vices que je ne connais pas", a poursuivi l'acteur français de 76 ans, qui s'exprimait pour la première fois mardi, au deuxième jour de son procès.
Après un rappel des faits prononcé par le président du tribunal, Gérard Depardieu s'est levé doucement pour rejoindre la barre et s'est assis sur un tabouret.
"Je ne vois pas pourquoi je m'amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro", a-t-il lancé.
L'acteur a évoqué ses souvenirs du tournage du film "Les Volets verts" de Jean Becker en 2021 et notamment la journée du 10 septembre, où selon Amélie, décoratrice ensemblière et l'une des deux plaignantes, l'acteur l'aurait agressée, la coinçant entre ses cuisses, lui touchant le pubis et remontant jusqu'à ses seins.
"C'est quoi, graveleux?"
"C'est vendredi, il fait chaud, il fait moite (...), je pèse 150 kg, je suis de mauvaise humeur. Une femme me regarde étrangement, elle est un peu belle mais fermée, son téléphone en main", se souvient-il en évoquant Amélie.
Après une discussion qu'il qualifie de houleuse concernant le décor du film, Gérard Depardieu raconte lui avoir attrapé les hanches uniquement "pour ne pas glisser", tellement il était énervé par son travail.
Dans la salle, assise au premier rang à côté de l'autre plaignante, Amélie, 54 ans aujourd'hui, écoute attentivement celui qu'elle accuse.
Interrogé sur les propos grossiers qu'il aurait tenus à l'encontre de la décoratrice, Gérard Depardieu s'emporte: "C'est quoi, graveleux? C'est dire 'chatte'? 'Chatte', mais ça m'arrive tout le temps de le dire, même à moi-même, je trouve ça drôle!".
"Toujours un commentaire sur les femmes"
Appelée à la barre après lui, Amélie a donné une version complètement différente.
Sur le tournage selon elle, Gérard Depardieu "gesticule", "grogne". "Il a toujours un commentaire sur les femmes, leur tenue. Ce n'est pas du tout le monsieur qu'on a là aujourd'hui", poursuit-elle, qualifiant l'acteur de "fauve".
La décoratrice raconte avoir évoqué le décor du film avec Gérard Depardieu et sa recherche de parasols des années 70 pour la suite du tournage dans le sud de la France.
"Viens toucher mon gros parasol"
Cheveux blonds mi-longs, Amélie raconte doucement la suite : "il referme alors les jambes, il m'attrape les hanches", mime-t-elle à la barre. "Il m'avance, il me coince, il a beaucoup de force et il malaxe", poursuit Amélie, se remémorant "son gros visage", "ses yeux rouges, très excités" et les propos de Gérard Depardieu: "Viens toucher mon gros parasol, je vais te le mettre dans la chatte!".
Interrogée par le président sur les trois ans qui se sont écoulés entre les faits qu'elle dénonce et sa plainte en 2024, Amélie explique qu'elle ne savait pas caractériser une agression sexuelle.
"Je n'avais pas envie de parler de ça, je me sentais humiliée. Je m'éclatais professionnellement et si je portais plainte, le film s'arrêtait", a-t-elle ajouté. Assis derrière elle, Gérard Depardieu, figure imposante dans son costume noir, dodeline de la tête mais n'a pas de réaction.
"#Metoo, une terreur"
A la barre, il s'en est pris au mouvement #Metoo qu'il juge responsable de son procès: "ce mouvement va devenir une terreur", a t-il dénoncé. "Je dis à ces femmes qu'elles feraient pas mal de méditer Mme de Staël 'la gloire est le deuil éclatant du bonheur'".
L'avocat de l'acteur a cherché mardi à déstabiliser les plaignantes et leurs conseils. "Arrêtez de le cuisiner pendant une heure ! C'est tellement abject ! Ça n'a pas de sens, c'est stupide", s'emporte Me Jérémie Assous.
Une vingtaine d'accusations identiques
Gérard Depardieu a été accusé de comportements identiques par une vingtaine de femmes mais plusieurs procédures ont été classées pour cause de prescription des faits.
La comédienne française Charlotte Arnould a été la première à porter plainte en 2018. En août dernier, le parquet de Paris a requis un procès pour viols et agressions sexuelles à l'encontre de l'acteur. Un juge d'instruction doit encore décider de l'issue du dossier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Gérard Depardieu nie "s'amuser à peloter" des femmes
"Je ne vois pas pourquoi je m'amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins. Je ne suis pas un frotteur dans le métro", a déclaré mardi à la barre Gérard Depardieu, jugé à Paris pour agressions sexuelles.
"Oui, je conteste les faits !", s'est exclamé Gérard Depardieu, à la barre du tribunal correctionnel de Paris. "Il y a des vices que je ne connais pas", a poursuivi l'acteur de 76 ans.
Après un rappel des faits par le président du tribunal, l'accusé s'est levé pour rejoindre la barre et s'est assis sur un tabouret. Il évoqué ses souvenirs du tournage du film "Les Volets verts" de Jean Becker en 2021 et notamment la journée du 10 septembre, où selon Amélie, décoratrice assemblière, l'acteur l'aurait agressée, la coinçant entre ses cuisses, lui touchant le pubis et remontant jusqu'à ses seins.
"C'est vendredi, il fait chaud, il fait moite (...) je pèse 150 kg, je suis de mauvaise humeur. Une femme me regarde étrangement, elle est un peu belle mais fermée, son téléphone en main", se souvient-il en évoquant Amélie.
Discussion houleuse
Après une discussion qu'il qualifie de houleuse concernant le décor du film, Gérard Depardieu raconte lui avoir attrapé les hanches uniquement "pour ne pas glisser", tellement il était énervé par son travail. Dans la salle, assise au premier rang à côté de l'autre plaignante, Amélie, 54 ans aujourd'hui, écoute attentivement celui qu'elle accuse.
Interrogé sur les propos grossiers qu'il aurait tenus à l'encontre de la décoratrice, Gérard Depardieu s'emporte: "C'est quoi graveleux ? C'est dire 'chatte' ? 'Chatte', mais ça m'arrive tout le temps de le dire, même à moi-même, je trouve ça drôle!"
Avant de retourner à sa place, Gérard Depardieu a critiqué le mouvement #Metoo qu'il juge responsable de son procès: "ce mouvement va devenir une terreur", a t-il dénoncé. "Je dis à ces femmes qu'elles feraient pas mal de méditer Mme de Staël: 'la gloire est le deuil éclatant du bonheur'".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Des déprédations répétées au Cinématographe à Lausanne
Le Cinématographe à Lausanne a été victime de déprédations ces dernières semaines. Le cinéma alternatif, basé au casino de Montbenon, annonce que du matériel a été volé et détérioré et que des bénévoles ont été insultés.
Depuis mars, le Cinématographe fait face "à des agressions répétées et ciblées de la part de plusieurs jeunes personnes", écrit-il sur son compte Instagram. Il ajoute que ces jeunes "se rendent dans nos locaux et déchirent les flyers associatifs et promotionnels" mis à disposition du public.
Contacté par 24 heures, qui révèle l'information, un co-programmateur indique que le cinéma n'a pas porté plainte pour le moment. Selon lui, ces agressions pourraient être liées à la projection du film "Queer", traitant de l'homosexualité. Il précise que ces personnes sont venues quatre fois et ont notamment jeté des prospectus au visage des bénévoles et les ont insultés.
"Dans le contexte actuel de montée du fascisme, il n'est pas étonnant qu'un espace comme le nôtre soit ciblé. Cette violence nous inquiète et nous attriste, mais nous n'allons pas baisser les bras", écrit le Cinématographe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
CultureIl y a 2 jours
Plus de 2500 festivaliers à la 8e édition de Prémices à Lausanne
-
CultureIl y a 2 jours
Le Salon du livre a attiré 60'000 curieux sur cinq jours à Genève
-
LausanneIl y a 3 jours
Opération "Coup de balai" dans les cantons de Vaud et de Fribourg
-
SuisseIl y a 2 jours
Socialistes réélus au 1er tour au Conseil d'Etat neuchâtelois
-
InternationalIl y a 3 jours
Ukraine : discussions américano-ukrainiennes en Arabie saoudite
-
GenèveIl y a 2 jours
Le Centre fait son retour au Conseil municipal d'Onex
-
InternationalIl y a 3 jours
Masarova tombe avec les honneurs à Miami
-
FootballIl y a 2 jours
Les croisés pour Alvyn Sanches