Coronavirus
#BackToCinema à distance et suivi des contacts
Les amateurs de salles obscures peuvent retrouver les grands écrans dès samedi. La plupart des cinémas félicitent le Conseil fédéral pour sa décision de rouvrir les salles à partir du 6 juin.
Sous le slogan #BackToCinema, de nombreux cinémas sortent leur projecteur dès samedi. Des salles ouvriront deux jours plus tard, le 8 juin, d'autres le 11 juin. D'autres cinémas attendront encore un peu, ou même resteront fermés, entrant ainsi directement dans la pause estivale.
Certains gérants auraient souhaité une réouverture plus tardive. Les mesures de protection auraient ainsi pu être conçues sans précipitation et des films plus récents auraient été disponibles, comme l'ont expliqué plusieurs d'entre eux.
Patchwork européen
En matière d'ouverture, l'Europe ressemble à un patchwork, avec la Suisse au milieu. Les cinémas ont déjà ouvert en Slovénie (1er mai), en Islande (4 mai), en Norvège (7 mai), en République tchèque (11 mai), en Slovaquie (20 mai) ainsi qu'aux Pays-Bas, en Finlande et en Pologne (1er juin). Dans certains Länder allemands, le redémarrage était autorisé le 19 mai.
Plusieurs pays vont rouvrir après la Suisse comme l'Italie (15 juin), la France (22 juin), l'Autriche (1er juillet), la Grande-Bretagne (4 juillet) et l'Irlande (10 août). Certains pays n'ont pas encore donné de date. En Suède, où l'Etat n'a pas exigé de fermeture, de nombreux cinémas ont d'abord fermé volontairement avant de rouvrir.
Efforts et coûts supplémentaires
Les mesures requises par le Conseil fédéral vont coûter cher aux cinémas alors qu'ils seront confrontés à une forte baisse des entrées avec moins de séances, des salles limitées à 300 personnes et un siège vide à un intervalle régulier.
L'effort supplémentaire - que les cinémas doivent eux-mêmes financer - comprend le marquage des entrées et des sorties séparées, l'installation de panneaux en plexiglas dans la zone de paiement, l'achat de matériel de désinfection et de protection, sans oublier le nettoyage du hall après chaque représentation. Ils devront aussi être en mesure de retracer les clients en cas de contamination.
Cinéma français au rendez-vous
Les cinéphiles pourront découvrir les films qui sont sortis peu avant la fermeture des salles. Les amateurs de cinéma français sont bien servis avec 'La fille au bracelet' avec Chiara Mastroianni (Lise, 18 ans, porte un bracelet car elle est accusée d'avoir assassiné sa meilleure amie), 'La vérité' avec Catherine Deneuve et Juliette Binoche (fille d’une mère éternellement jeune) ou 'Thalasso', un film où Michel Houellebecq et Gérard Depardieu se rencontrent en cure à Cabourg.
La programmation comprend également le film de danse géorgienne 'And then we danced', le drame relationnel 'Hope gap' avec Annette Bening et Bill Nighy, la comédie romantique 'The high note' avec Dakota Johnson, la nouvelle adaptation de 'Pinocchio' avec Roberto Benigni, le documentaire féminin 'Woman' ou les courts métrages suisses 'Lockdown collection'.
Blockbusters attendus
Il faudra attendre un peu plus longtemps pour voir les blockbusters américains, à l'exception de 'Richard Jewell' de Clint Eastwood, qui revient sur l'attentat à la bombe d'Atlanta en 1996. À partir de la mi-juillet suivront le film d'action 'Tenet' de Christopher Nolan, où il sera question de troisième guerre mondiale, et de l'adaptation au cinéma par les studios Disney du dessin animé 'Mulan'.
Viendront ensuite en août 'Wonder woman 1984', toujours avec Gal Gadot, l'adaptation du livre pour enfants 'The one and only Ivan' avec Bryan Cranston et Angelina Jolie, puis 'Unhinged' avec Russell Crowe. En automne débarqueront sur les écrans 'The King’s man' avec Gemma Arterton et Ralph Fiennes, le remake de 'Death on the Nile' de et avec Kenneth Branagh et le nouveau James Bond 'No time to die'.
Comme dans d'autres secteurs, personne ne se fait d’illusions sur le fait que 2020 sera une année de crise pour les cinémas. Un gérant de salle zurichois va droit au but: "Gérer un cinéma de manière rentable est un défi, même dans des circonstances normales. Les exigences actuelles sont si élevées qu'atteindre les chiffres noirs ne sera tout simplement pas possible."
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
CultureIl y a 2 jours
La magie de Noël s'empare de la Riviera
-
LausanneIl y a 2 jours
Autoroute A1: conductrice de 62 ans grièvement blessée
-
CultureIl y a 2 jours
Le Pavillon Naftule, nouvelle maison de l'humour à Lausanne
-
Grand ConseilIl y a 3 jours
Rénovation énergétique: huit nouveaux bâtiments vaudois bientôt optimisés
-
InternationalIl y a 2 jours
La Chine félicite Trump pour sa victoire à la présidentielle
-
GenèveIl y a 2 jours
Risque de conflit d'intérêts aux Hôpitaux universitaires de Genève
-
ClimatIl y a 3 jours
Japon: première neige sur le mont Fuji, la plus tardive jamais vue
-
SuisseIl y a 2 jours
La Suisse se dote d'une nouvelle carte tectonique