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Berlinale: la Genevoise Souheila Yacoub primée comme jeune talent

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La jeune actrice genevoise Souheila Yacoub est l'un des "Shooting star", qui sera primée lors de la prochaine Berlinale. (© KEYSTONE/EPA/JENS SCHLUETER)

L'actrice genevoise Souheila Yacoub, 30 ans, fait partie des dix jeunes talents qui seront primés lors de la prochaine Berlinale (du 10 au 20 février). Elle est l'une des "Shooting Star 2022", désignées par le réseau European Film Promotion

Le jury des European Shooting Stars a salué "l'extraordinaire capacité de Souheila Yacoub d'incarner ses personnages", a indiqué jeudi l'agence de promotion Swiss Films.

Souheila Yacoub était déjà présente à la Berlinale en 2020, en jouant dans la coproduction franco-suisse "Le sel des larmes" du réalisateur Philippe Garrel.

La jeune actrice s'est fait remarquer à Cannes l'an dernier dans deux longs-métrages à la Quinzaine des Réalisateurs. Elle incarnait Margot au côté de Déborah Lukumuena dans "Entre les vagues" de la réalisatrice Anaïs Volpé. La Genevoise était aussi à l'affiche de "De bas étage", de Yassine Qnia.

On connaît Souheila Yacoub pour ses rôles dans "Les Sauvages", série de Canal+, mais aussi dans "No Man's Land", une mini-série israélienne franco-belge. La comédienne y incarne une combattante kurde contre l'Etat islamique, un rôle pour lequel elle a appris le kurde et le maniement des armes.

Cette année, l'actrice sera à l'affiche du film de danse de Cédric Klapisch "En Corps" et du premier film d'Alice et Benoît Zeniter "Avant l'effondrement". Ancienne membre de l'équipe nationale suisse de gymnastique rythmique (niveau olympique), elle s'était ensuite tournée vers le théâtre.

D'autres acteurs suisses ont déjà été sélectionnés dans cette catégorie des "Shooting Star" comme Joel Basman (série TV "Eldorado KaDeWe"), Sven Schelker ("Et demain vous serez morts") ou plus récemment Luna Wedler ("Je suis Karl") ainsi qu'Ella Rumpf (série TV "Succession").

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Label Suisse, arrêt sur image du paysage musical suisse

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L'identité 20024 du festival est "inspirée des cartes postales que l’on aperçoit dans les magasins de souvenirs touristiques." ©Label Suisse

Label Suisse commence à lever le voile sur son édition 2024. Le festival a présenté sa nouvelle identité et les premiers artistes qui se produiront à Lausanne du 13 au 15 septembre.

Le festival dédié à la musique suisse revient pour une 11e édition dans la capitale vaudoise. Le concept ne change pas. Une programmation 100% helvétique, des concerts dans des lieux emblématiques de Lausanne et surtout, un accès gratuit à tous les spectacles. Un aspect qui peut surprendre alors que beaucoup de manifestations peinent à être rentables même avec une entrée payante. Pour le financement, le festival peut compter sur les subventions (~50%), les fondations privées/le mécénat (~20-25%), le sponsoring et les recettes générées pendant la manifestation. Et à Label Suisse pas question de revenir là-dessus. Laurent Maire, président de Label Suisse.

Les organisateurs voient le festival comme un arrêt sur image de la musique suisse. Une scène helvétique que Laurent Maire considère comme foisonnante. "Il y a dans tous les genres et tous les styles beaucoup de création et une grande qualité, décrit le président du festival. Finalement, la seule chose qui nous manque, c'est de pouvoir plus l'entendre, plus en parler, et pouvoir ensuite s'étendre non seulement en Suisse mais à l'international." Mais alors que peut-on faire en plus d'un festival comme Label Suisse pour exporter cette musique?

Pendant trois jours, le public pourra donc découvrir ou redécouvrir une sélection d’artistes venus de toute la Suisse. Avec le coup de projecteur mis sur la musique helvétique par l’Eurovision ces derniers jours, les organisateurs prévoient-ils un impact sur le festival? On retrouve Laurent Maire.

Un aperçu de la programmation

Phanee de Pool, Young Gods ou encore Annie Taylor. Ce sont les premiers noms que l’on trouvera à l’affiche de Label Suisse. Si la programmation complète sera dévoilée le 21 août, les organisateurs ont donné un petit aperçu de celle-ci mardi matin. Les musiques actuelles s’empareront d’un peu plus de la moitié des concerts. La musique classique, le jazz et la neue Volksmusik se partageront le reste. En termes de musiques actuelles, Maï Kolly estime qu’il n’y a pas vraiment un genre qui domine en Suisse. La pop fonctionne bien, tout comme le rock et le hip hop. Mais y a-t-il des tendances différentes selon la région linguistique du pays? On écoute la programmatrice musiques actuelles pour Label Suisse.

Un des défis de la programmation de Label Suisse est de représenter un maximum de cantons et de genres musicaux. Il est aussi essentiel que les artistes possédant déjà une certaine notoriété se mêlent aux musiciens moins connus. On retrouve Maï Kolly.

La 11e édition de Label Suisse aura donc lieu du 13 au 15 septembre. Les concerts se dérouleront dans plusieurs lieux emblématiques de Lausanne et du festival comme les Docks, le D! Club ou encore à la Place des Pionnières, anciennement Place Centrale. Le Jumeaux Jazz Club au Flon est quant à lui le petit nouveau de la liste.

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Le réalisateur Rasoulof appelle le cinéma mondial au secours

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Mohammad Rasoulof, ici photographié à Cannes il y a sept ans, se trouve en Europe depuis quelques jours, dans un lieu tenu secret, après avoir fui l'Iran (Archives). (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

Le cinéaste Mohammad Rasoulof, qui a fui clandestinement l'Iran pour un lieu tenu secret en Europe, a imploré mardi le cinéma mondial d'apporter un "soutien fort" aux réalisateurs menacés, dans un communiqué transmis à l'AFP.

Le réalisateur, condamné à plusieurs années de prison dans son pays, dit "craindre pour la sécurité et le bien-être" des équipes de son dernier film, "Les graines du figuier sauvage" restées en Iran.

Son film est en lice pour la Palme d'or, mais il ne sait pas encore s'il sera lui-même en mesure de se rendre au Festival de Cannes.

"Je suis arrivé en Europe il y a quelques jours après un voyage long et compliqué", témoigne dans le communiqué cette grande voix du cinéma iranien, lauréat d'un Ours d'or à Berlin en 2020 pour "Le diable n'existe pas".

Le cinéaste de 51 ans, qui veut représenter un Iran "loin du récit dominé par la censure (et) plus proche de la réalité", explique avoir décidé de partir lorsqu'il a appris que sa peine, "injuste", de huit ans de prison dont cinq ans applicables, confirmée en appel, serait mise à exécution "dans les plus brefs délais".

Il craignait une condamnation supplémentaire suite à la présentation de son prochain film. "Je devais choisir entre la prison et quitter l'Iran. Le coeur lourd, j'ai choisi l'exil", relate-t-il. Son passeport étant confisqué depuis 2017, il a dû "quitter l'Iran secrètement".

Droits de l'Homme

Le réalisateur s'alarme de la situation de ses équipes restées en Iran, dans un pays où "l'ampleur et l'intensité de la répression ont atteint un degré de brutalité tel que les gens s'attendent à apprendre chaque jour un nouveau crime odieux commis par le gouvernement".

"La machine criminelle de la République islamique viole continuellement et systématiquement les droits de l'homme", dénonce-t-il.

Pour se protéger ainsi que ses proches de représailles du régime, le réalisateur a gardé secret "l'identité des acteurs et de l'équipe, ainsi que les détails de l'intrigue et du scénario".

Des acteurs "ont réussi à quitter l'Iran" à temps, se réjouit Mohammad Rasoulof, mais de nombreux autres membres de l'équipe y sont toujours "et les services de renseignement font pression sur eux" notamment par "de longs interrogatoires".

"La communauté cinématographique mondiale doit assurer un soutien fort aux réalisateurs", implore-t-il. "La liberté d'expression doit être défendue haut et fort (...) Comme je le sais par expérience personnelle, ce soutien peut leur être d'une aide inestimable pour poursuivre leur travail vital".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Label Suisse à Lausanne en septembre pour une 11e édition

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Le festival investira la place des Pionnières du 13 au 15 septembre (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

The Young Gods, Erik Truffaz, Phanee de Pool et le groupe zurichois Annie Taylor sont au menu du prochain festival Label Suisse. Le rendez-vous lausannois des musiques suisses se tiendra du 13 au 15 septembre.

Le festival a levé mardi un coin du voile sur sa programmation 2024. Il annonce 66 concerts, dont trois créations inédites. Du hip hop de La Nefera à la pianiste Marie Krüttli (jazz, électronique et improvisation) en passant par les pionniers bernois du brass band balkanique Traktorkestar, il y en aura pour tous les goûts.

La RTS proposera des émissions en direct et mettra en avant de jeunes talents, comme la chanteuse valaisanne Milla ou le Zurichois San Silvan. Workshops, conférences et rencontres destinées aux professionnels de la musique rythmeront le week-end.

Neuf lieux accueilleront les concerts, dont la place des Pionnières (ex-place Centrale) qui peut accueillir jusqu'à 4000 personnes. L'affiche complète sera annoncée en août. La dernière édition, en 2022, avait attiré quelque 75'000 personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Relaxe en France pour Roman Polanski poursuivi en diffamation

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Roman Polanski était poursuivi en diffamation par l'actrice britannique Charlotte Lewis, pour l'avoir traitée de menteuse alors qu'elle l'accuse de viol (archives). (© KEYSTONE/AP)

La justice française a relaxé mardi Roman Polanski, poursuivi en diffamation par l'actrice Charlotte Lewis. Le cinéaste, accusé d'agressions sexuelles et de viols par plusieurs femmes, dont Mme Lewis, avait qualifié ces accusations d'"odieux mensonge".

Le tribunal correctionnel de Paris n'avait pas à se prononcer pour déterminer si Roman Polanski a violé ou non l'actrice britannique mais seulement si le cinéaste a fait, ou non, un usage abusif de sa liberté d'expression dans un entretien publié en décembre 2019.

Dans cet entretien, le réalisateur, aujourd'hui âgé de 90 ans, avait qualifié d'"odieux mensonge" les accusations de la comédienne. "La première qualité d'un bon menteur, c'est une excellente mémoire. On mentionne toujours Charlotte Lewis dans la liste de mes accusatrices sans jamais relever ses contradictions", avait-il dénoncé.

En 2010, lors d'une conférence de presse à Cannes, Charlotte Lewis avait raconté avoir été agressée à l'occasion d'un casting organisé chez M. Polanski, à Paris en 1983, alors qu'elle avait 16 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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