Cinéma
Une Palme d'or d'honneur pour Harrison Ford avant "Indiana Jones 5"
Harrison Ford a reçu une Palme d'or d'honneur jeudi soir à Cannes. Il a monté les marches sous les acclamations, mais sans fouet, ni chapeau, pour la projection en avant-première d'"Indiana Jones et le cadran de la destinée", un des moments forts du 76e Festival.
Quinze ans après le quatrième épisode, lui aussi projeté hors compétition, l'acteur américain de 80 ans était de retour sur la Croisette, cette fois devant la caméra de James Mangold, qui a réalisé le biopic "Walk The Line" sur Johnny Cash en 2005. Il succède à la réalisation à Steven Spielberg, qui avait jusqu'ici dirigé tous les volets depuis 1981.
Disney, qui a mis la main sur la saga en même temps que sur "Star Wars" en rachetant Lucasfilm en 2012, a déjà prévenu que ce serait la dernière apparition de Harrison Ford dans l'un des rôles les plus marquants.
Longue carrière
Sa longue carrière a été distinguée par le Festival, qui lui a remis une Palme d'or d'honneur avant le début de la projection. Tom Cruise, venu à Cannes l'an dernier pour présenter en avant-première "Top Gun: Maverick", avait lui aussi reçu une Palme d'or surprise.
Visiblement très ému, Harrison Ford, qui a incarné un large éventail de personnages, du Han Solo de "Star Wars" à "Blade Runner", s'est dit "profondément touché" par cette récompense.
Son passage en début de soirée sur le tapis rouge cannois, vêtu d'un costume sombre et d'un noeud papillon, en compagnie de son épouse Calista Flockhart, a électrisé le public, notamment sur la musique emblématique de la saga, composée par John Williams.
Avant l'équipe du film - qui compte dans ses rangs Phoebe Waller-Bridge, de la série "Fleabag", ou Mads Mikkelsen -, le réalisateur britannique Steve McQueen, le rappeur français OrelSan ou encore le cacique Raoni Metuktire, défenseur emblématique de la forêt amazonienne, ont eux aussi monté les 24 fameuses marches pour assister à la projection.
Pour le public, il faudra attendre encore quelques semaines avant de découvrir "Indiana Jones 5" sur grand écran, puisque sa sortie en salles n'est prévue que fin juin.
Année du documentaire ?
Côté compétition, la soirée de jeudi était consacrée à la projection de deux longs-métrages, dont "Black Flies" du Français Jean-Stéphane Sauvaire. Adapté du roman "911" de l'écrivain américain Shannon Burke, Sean Penn y partage l'affiche avec l'ancien boxeur Mike Tyson - annoncé absent du tapis rouge cannois - dans un thriller suivant le quotidien de deux médecins confrontés à la violence à New York.
Sauvaire, 54 ans, avait déjà présenté "Johnny Mad Dog", sur des enfants-soldats en Afrique, dans la section "Un certain regard" à Cannes en 2008.
Le second film en compétition, "Jeunesse", est signé du grand documentariste chinois Wang Bing, habitué des films-fleuve sur les laissés-pour-compte de son pays. Il y dépeint en trois heures et demie la vie des travailleurs du textile dans une cité à 150 kilomètres de Shanghai.
Après Laura Poitras ("Toute la beauté et le sang versé") à Venise et Nicolas Philibert ("Sur l'Adamant") à Berlin, un nouveau documentaire va-t-il gagner la récompense suprême dans un grand festival de cinéma, alors que 2023 est l'année dédiée à ce genre ? Réponse le 27 mai.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Bons Plans LFM
5ème édition de l'Yverdon Open Air
Situé dans la cour intérieure du château, l'Yverdon Open Air a débuté le 12 juillet et nous propose jusqu'au 6 août, chaque soir, à l'exception du 1er août, une palette de films composée de succès récents, d'avant-premières et de films à l’affiche, en collaboration avec le cinéma Bel-Air.
Billetterie et informations : www.yverdonopenair.ch
Bons Plans LFM
Nouvelle saison du Morges Open Air
Près de 5'000 cinéphiles avaient été présents lors de l'édition 2022 du Morges Open Air. Cette année tout autant de spectateurs sont attendus dans la cour intérieure du château pour cette 8ème édition, débutée le 18 juillet.
Le Morges Open Air a vu le jour en 2016 avec 5 soirées. L'événement s'est développé au fil des étés et nous propose cette année près de 50 projections planifiées jusqu'au 3 septembre. L'open air prendra ainsi fin en même temps qu'aura lieu l'édition du Livre sur les quais, manifestation partenaire.
La programmation, éclectique, rends hommage, cette année, au travers de soirées spéciales, à Audrey Hepburn, 30 ans après sa disparition. L'actrice hollywoodienne résida, pour rappel, jusqu'à son décès à Tolochenaz dans sa villa La Paisible.
La muse d'Hubert de Givenchy, est à retrouver, dans le même temps, au Musée morgien Bolle jusqu'au 3 septembre au travers d'une exposition intitulée : Audrey Hepburn, une vie en bande dessinée, basée sur le roman graphique réalisé par Eileen Hofer et Christopher, aux éditions Michel Lafon, retraçant l’extraordinaire vie de la star.
Infos et réservations : www.morgesopenair.ch
Cinéma
NIFFF: plus de 120 films, issus de cinq continents, projetés
Le Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF), qui se tiendra du 30 juin au 8 juillet, va projeter plus de 120 oeuvres, issues des 5 continents. Le festival veut dévoiler une relève engagée et rendre hommage à des figures incontournables du fantastique.
"En offrant la présidence du jury international à la comédienne, autrice et scénariste française Josiane Balasko, le NIFFF poursuit son exploration du fantastique sous des angles inattendus, prolongeant ainsi ce qui a été initié l’an dernier", a-t-il indiqué jeudi. En 2022, le festival avait attiré 50'000 personnes, avec l'écrivaine américaine Joyce Carol Oates, comme présidente du jury.
La 22e édition s’ouvrira le 30 juin avec la première suisse de la comédie d’anticipation "The pod generation" de la cinéaste française Sophie Barthes. Le festival se clôturera le 8 juillet avec la première internationale du "très actuel et alarmant" "Acide" du Français Just Philippot. La sélection officielle présente huit premières mondiales, sept premières internationales, quatre premières européennes et 46 premières suisses.
Outre Josiane Balasko, le jury international sera notamment composé du réalisateur américain, John McTiernan, figure de proue du cinéma d'action contemporain avec des films comme "Predator" ou "Die Hard" et de l'Américain Charles Burns, illustrateur et auteur de romans graphiques oscillant entre humour et horreur. L'Autrichienne Veronika Franz et le Français Olivier Babinet compléteront le jury, qui décernera le prix Narcisse H.R. Giger, doté de 10'000 francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Cinéma
Décès du cinéaste Jacques Rozier, figure de la Nouvelle Vague
Le cinéaste français Jacques Rozier, figure de la Nouvelle Vague et auteur d'une poignée de films parmi lesquels "Adieu Philippine" et "Maine Océan", est décédé à l'âge de 96 ans, a annoncé sa collaboratrice. Il est mort à l'hôpital dans la nuit de jeudi à vendredi.
"Jacques Rozier vient de nous quitter. Il était la liberté même et il va terriblement nous manquer", a réagi la cinémathèque française, qui lui a rendu hommage sur Twitter. "Des cinéastes de la Nouvelle Vague, Rozier est celui qui divague. Celui qui aime que tout aille de travers, pour mieux alimenter son sens très particulier de la dramaturgie".
Le mouvement de la Nouvelle Vague, né à la fin des années 1950, entendait rompre avec les techniques cinématographiques classiques au profit de l'expérimentation et d'une approche individualiste, voire iconoclaste. Outre Jacques Rozier, ses figures les plus emblématiques sont Jean-Luc Godard, François Truffaut, Agnès Varda, Louis Malle, Claude Chabrol, Jacques Demy ou encore Eric Rohmer.
"Sans scénario préconçu à l'avance"
Prix Jean Vigo en 1986 pour "Maine Océan", prix René Clair en 1997 pour l'ensemble de son oeuvre, Carrosse d'or en 2002 au festival de Cannes, Jacques Rozier a réalisé "Adieu Philippine" (1962), chronique de la jeunesse sur fond de guerre d'Algérie, "Du côté d'Orouët" (1973) et "Les naufragés de l'île de la tortue" (1976). Quatre films en plus d'un demi-siècle...
Il en a tourné deux autres, "Fifi martingale" (2001), jamais sorti en salles, et "Le perroquet parisien" (2007), resté inachevé.
Il a également tourné une vingtaine de courts-métrages, souvent remarqués, et a travaillé pour la télévision. "C'était un cinéaste indépendant, libre", a souligné Mme Berson. Il travaillait "sans scénario préconçu à l'avance" et avait une capacité à "restituer le présent".
En 2019, Jean-Luc Godard (décédé en septembre 2022) saluait, lui aussi, la trace laissée par Jacques Rozier dans le cinéma français: "Quand Agnès Varda est morte, j'ai pensé: la vraie Nouvelle Vague, on n'est plus que deux. Moi et [...] Jacques Rozier qui a commencé un peu avant moi".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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