Culture
Le légendaire couturier italien Giorgio Armani s'est éteint
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2025/09/le-couturier-giorgio-armani-icone-de-la-mode-est-decede-entoure-de-ses-proches-selon-le-groupe-armani-archives-1000x600.jpg&description=Le légendaire couturier italien Giorgio Armani s'est éteint', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le couturier italien Giorgio Armani, icône de la mode et bâtisseur d'un empire dans l'industrie du luxe, est décédé à l'âge de 91 ans, entouré par ses proches, a annoncé jeudi son groupe.
"C'est avec une immense tristesse que le groupe Armani annonce le décès de son créateur, fondateur et infatigable moteur: Giorgio Armani", selon le communiqué du groupe.
"Dans cette entreprise, nous nous sommes toujours sentis comme une famille. Aujourd'hui, c'est avec une profonde émotion que nous ressentons le vide laissé par celui qui a fondé et nourri cette famille avec vision, passion et dévouement", poursuit-il.
"Mais c'est précisément dans son esprit que nous (...) nous engageons à protéger ce qu'il a construit et à faire avancer son entreprise en sa mémoire, avec respect, responsabilité et amour", a-t-il ajouté.
Conformément au souhait de Giorgio Armani, ses funérailles seront privées, mais une chapelle ardente sera accessible au public samedi et dimanche de 9h00 à 18h00 au sein de l'Armani Teatro à Milan.
Giorgio Armani y avait créé sa maison de couture en 1975 et avait depuis toujours voulu rester indépendant, refusant d'être coté en bourse.
Le maire de Milan, Giuseppe Sala, a annoncé une journée de deuil dans la capitale économique italienne lundi, jour des funérailles.
Le couturier, affaibli depuis plusieurs mois, avait été contraint de renoncer à ses défilés masculins à Milan mi-juin pour raisons de santé. Il avait également fait l'impasse en juillet pour le show Armani Privé, à Paris.
Dans une interview au Financial Time publiée quelques jours avant sa mort, le créateur déclarait que les plans pour sa succession consistaient "en une transition progressive des responsabilités" vers ses "plus proches collaborateurs tels que Leo Dell'Orco", le responsable du design des collections homme, "les membres de (sa) famille et toute l'équipe de travail".
Le "meilleur de l'Italie"
"Avec Giorgio Armani, c'est une figure emblématique de la culture italienne qui disparaît, lui qui a su transformer l'élégance en un langage universel. Son style sobre et innovant a redéfini la relation entre la mode, le cinéma et la société, laissant une empreinte indélébile dans les moeurs contemporaines", a réagi le ministre italien de la Culture Alessandro Giuli.
"Il n'était pas seulement un maître de la mode, mais aussi un ambassadeur reconnu de l'identité italienne dans le monde", a-t-il ajouté.
"Avec son élégance, sa sobriété et sa créativité, il a su mettre en valeur la mode italienne et inspirer le monde entier. Une icône, un travailleur infatigable, un symbole du meilleur de l'Italie. Merci pour tout", a pour sa part réagi sur X la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni.
De nombreuses autres personnalités italiennes de premier plan ont salué sa mémoire, à l'instar de Donatella Versace, ambassadrice du groupe de mode du même nom, qui a salué sur Instagram la perte d'un "géant" qui "a fait l'histoire".
Créateur visionnaire, Armani s'est distingué dans la haute-couture, le prêt-à-porter, les accessoires, les parfums, les bijoux, mais aussi l'architecture d'intérieur et l'hôtellerie de luxe dans des villes comme Milan, Paris, New York, Tokyo, Séoul et Shanghai. En 2000, le Musée Guggenheim à New York le fait entrer au Panthéon des créateurs en lui consacrant une rétrospective.
Né le 11 juillet 1934 à Piacenza (nord de l'Italie) dans une famille modeste d'origine arménienne, Giorgio Armani a étudié deux ans la médecine avant de travailler comme étalagiste-décorateur à Milan pour les grands magasins La Rinascente, où il reste jusqu'à 31 ans.
Passionné de photographie et de dessin, il voit sa vie bouleversée par sa rencontre avec Nino Cerruti, l'inventeur du "casual chic" décédé en janvier 2022, qui lui avait confié sa nouvelle ligne de vêtements masculins, Hitman.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le rappeur Kendrick Lamar de nouveau à l'honneur des Grammy Awards
Le rappeur américain Kendrick Lamar, récompensé à cinq reprises lors des Grammy Awards cette année, peut rêver d'une nouvelle moisson lors de l'édition 2026, le 1er février à Los Angeles. Il a reçu neuf nominations vendredi.
Suivent la chanteuse américaine Lady Gaga (avec sept nominations) ou encore le prince portoricain du rap latino et du reggaeton Bad Bunny, la nouvelle star de la pop américaine Sabrina Carpenter et la révélation américaine du R&B Leon Thomas (six chacun).
Kendrick Lamar, 38 ans, a dominé l'édition 2025 avec "Not Like Us", son titre viral contre le rappeur canadien Drake. Cette fois, c'est son album "GNX" et le morceau "luther", avec la chanteuse de R&B américaine SZA, qui ont les honneurs.
Après un passage par le cinéma, Lady Gaga fait, elle, à 39 ans, un retour spectaculaire avec son album "MAYHEM", collection de tubes pop avec une touche sombre et dramatique.
Bad Bunny, 31 ans, aura un mois de février chargé, puisqu'il assurera aussi le prestigieux spectacle de la mi-temps du Super Bowl, la finale du championnat de football américain, ce qui a déclenché la fureur des partisans du président Donald Trump.
Ceux-ci lui reprochent de critiquer régulièrement la police fédérale de l'immigration, de chanter exclusivement en espagnol et de brouiller les frontières entre les genres avec ses vêtements ou son maquillage.
Ni Taylor Swift ni Rosalia
Autres noms revenant dans les nominations annoncées par la Recording Academy, qui décerne les prestigieuses récompenses: le duo formé par la star de la pop coréenne (K-pop) ROSE et l'Américain Bruno Mars pour le tube "APT.", l'Américaine Billie Eilish pour son morceau "WILDFLOWER" ou encore le Canadien Justin Bieber pour son premier album en quatre ans, "SWAG".
Avec Sabrina Carpenter, 26 ans, Justin Bieber, 31 ans, sera à l'affiche du prestigieux festival Coachella, dans le désert californien, en avril.
La bande originale du film d'animation de Netflix "KPop Demon Hunters", devenu un phénomène mondial cet été, se distingue aussi avec trois nominations pour son titre phare "Golden".
La superstar américaine Taylor Swift devra, en revanche, attendre 2027 pour une probable nouvelle pluie de nominations pour son 12e opus "The Life of a Showgirl".
L'album est en effet sorti en octobre, hors de la fenêtre d'éligibilité pour l'édition 2026, qui s'est fermée le 30 août.
Il en va de même pour l'Espagnole Rosalia, dont le 4e disque "Lux", est sorti vendredi.
3800 nouveaux membres
La Recording Academy a intégré cette année 3800 nouveaux membres, avec l'objectif de "refléter la vitalité du paysage musical diversifié d'aujourd'hui", selon les termes de son dirigeant Harvey Mason Jr, dans un communiqué.
La moitié de ces nouveaux membres est âgée de 39 ans ou moins et 58% sont des personnes de couleur, a précisé l'académie.
Ont également été invités les membres de la Latin Recording Academy, qui remettra ses Latin Grammys jeudi à Las Vegas, avec Bad Bunny parmi les favoris.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Baukultur Festival: célébrer la transformation du bâti à Lausanne
A l'occasion de ses 150 ans, la revue Tracés - espazium lance un nouveau festival tout public dédié à la culture du bâti. Intitulé Baukultur Festival - "Tout se transforme!", l'événement investira Plateforme 10 à Lausanne du 12 au 16 novembre. Sept installations et sept expositions y exploreront la transformation de la matière et du patrimoine avec des techniques innovantes ou traditionnelles.
En Suisse, environ 5000 bâtiments sont démolis chaque année et 80% des déchets proviennent du secteur de la construction. Face à ce constat et en partenariat avec le Mudac, le Baukultur Festival met en lumière des pistes concrètes pour construire autrement et transformer l'existant au lieu de démolir et reconstruire.
Le 12 novembre, le public pourra assister à des démonstrations de construction utilisant des techniques anciennes (pisé, chaux) et innovantes (terre compactée, mycélium). Il pourra observer et participer à certaines étapes, telles qu'extinction de la chaux vive, pisé, pressage de blocs de terre crue.
Un pavillon en dalles de béton recomposées, conçu par le laboratoire SXL de l’EPFL, sera monté en direct. Le 15 novembre dans l'après-midi, place sera faite aux visites guidées et démonstrations.
Transformations et reconversions
Dans la galerie Signal-L, sept expositions présenteront des projets de transformation développés par des architectes, chercheurs et étudiants de la HES Fribourg et de l'EPFL: rivières remises à ciel ouvert, bureaux convertis en logements, infrastructures routières devenues parcs urbains.
La revue Tracés elle présentera une dizaine de reconversions exemplaires récemment réalisées en Suisse: une usine transformée en crèche, un silo en hôtel ou encore un entrepôt de vin en logements. "La preuve que rien ne se perd, tout se transforme", concluent les organisateurs.
Issu de la Déclaration de Davos (2018), le concept de Baukultur/Culture du bâti réunit l'ensemble des acteurs de l'environnement construit: architectes, ingénieurs, urbanistes, paysagistes, entreprises, chercheurs et spécialistes du patrimoine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Première mondiale à Genève de la série suisse La linea della palma
La série suisse "La Linea della palma" de Fulvio Bernasconi a été présentée en première mondiale jeudi soir au Festival international du film de Genève (GIFF). Keystone-ATS s'est entretenu avec le réalisateur tessinois.
La série raconte l'histoire d'une journaliste, Anna, qui mène l'enquête après avoir découvert les liens de son père avec un tableau volé en 1969. Il s'agit du tableau de la "Nativité", du Caravage, qui a réellement été dérobé dans l'oratoire San Lorenzo de Palerme en Sicile.
Anna, dont le rôle est campé par l'actrice italienne Gaia Messerklinger, va au long des épisodes tenter de résoudre la disparition de cette oeuvre ainsi que celle de son père. Une entreprise non sans risque, la mafia sicilienne étant liée à l'affaire.
Scènes de tournage à Lugano
Le fameux tableau serait passé par Lugano dans la série. "Il s'agit bien sûr d'une hypothèse", explique Fulvio Bernasconi. Le Tessinois a réalisé les six épisodes de la série écrite par Thomas Ritter, Maria Roselli et Mattia Lento.
La ville tessinoise - dont M. Bernasconi, aujourd'hui basé à Genève, est originaire - a été le théâtre d'une grande partie du tournage. Une expérience que le réalisateur décrit comme "agréable et amusante". Sur les 66 jours de tournage, 55 ont eu lieu au Tessin. La série se déroule également en Sicile, à Milan et à Côme.
Profondeur des personnages
M. Bernasconi, qui a réalisé de nombreux documentaires et films de fiction, est très attaché au développement des personnages complexes et réalistes. Le format de la série a permis "plus de profondeur dans l'étude et le dévoilement des personnages".
Anna en particulier présente une certaine dualité de par son rôle de journaliste et son histoire personnelle. "Ce conflit psychologique, voire éthique, traverse et, à mon avis, structure sémantiquement toute la série", souligne le réalisateur.
Cette tension se traduit à l'écran par des astuces techniques comme un retournement de la caméra lorsque dès le premier épisode Anna apprend que son père disparu depuis plus de 30 ans a été retrouvé mort.
Recherche de la vérité
Pour le Tessinois, la recherche de la vérité constitue le thème profond de la série. Cette vérité a un "pouvoir, disons salvateur, thaumaturgique", déclare-t-il. Avec son passé de documentariste, M. Bernasconi cherche constamment à "mettre en scène une image du monde réaliste".
Ces dernières années, il s'est surtout consacré aux séries, parmi lesquelles "Quartier des Banques", qui a connu un grand succès. "C'est peut-être un peu triste à dire, mais les séries aujourd'hui sont peut-être plus importantes que le cinéma, car elles touchent plus de monde".
Des acteurs tessinois dans la distribution
Côté distribution, on trouve outre l'italienne Gaia Messerklinger, la germano-suisse Esther Gemsch ainsi que sept acteurs tessinois dans les rôles secondaires.
La série est produite par Hugofilm Features, basée à Zurich. RSI, Arte, Indiana Production, basée à Milan et Central Productions, basée à Lugano sont coproducteurs. Le but est de faire voyager la série hors des frontières, en tout cas en France et en Allemagne grâce à Arte.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Mudac à Lausanne: la tapisserie comme manifeste politique et social
Le mudac et la Fondation Toms Pauli présentent "Tisser son temps". Cette exposition, consacrée à la tapisserie comme "vecteur de discours sociaux et politiques", confronte oeuvres anciennes et contemporaines. A découvrir dès vendredi et jusqu'au 8 mars.
La tapisserie a toujours été un puissant outil de narration et de témoignage. De l'époque médiévale aux créations contemporaines, elle incarne un espace de dialogue entre les aspirations collectives, les récits historiques et les enjeux actuels.
"Tisser son temps" réunit 23 oeuvres monumentales. Elle confronte trois corpus, deux contemporains et un historique, ce dernier issu de l'importante collection Toms Pauli, a relaté Marco Costantini, directeur du mudac.
Propagande d'alors
Ces tapisseries flamandes, tissées entre 1660 et 1725 dans les principaux ateliers bruxellois, illustrent les grands thèmes de l'histoire de la tapisserie: Histoire de Scipion l'Africain, celle des empereurs Titus et Vespasien et L'art de la guerre, a poursuivi Magali Junet, directrice de la Fondations Toms Pauli.
Ces batailles légendaires et mythiques de l'Antiquité romaine et du siècle de Louis XIV constituaient "la propagande d'alors". Elles sont exceptionnelles par leur composition, la finesse de leur tissage et leur taille monumentale. Deux d'entre elles sont montrées pour la première fois au public, a souligné M. Costantini.
Critiques acerbes
Les créations contemporaines signées Goshka Macuga et Grayson Perry répondent avec force et intérêt à ces tapisseries historiques. Leurs séries telles "Of what is, that it is, of what is not, that it is not" de l'artiste polonaise et "The Vanity of Small Differences" de l'artiste britannique, sont des critiques acerbes de la société de consommation, de la globalisation, des représentations des enjeux de pouvoirs politiques, sociétaux, mais aussi culturels.
Pour l'exposition, Goshka Macuga a notamment créé une tapisserie répondant à l'historique Arche de Noé également présentée dans l'exposition. Elle a imaginé une scène tissée de proche fin du monde, un temps suspendu entre menace nucléaire et tsunami vengeur. Intitulée "Ark of No", cette tapisserie a valeur de constat, de mise en garde et de déclaration universelle, en référence aux actuels cataclysmes socio-politiques internationaux.
Drames banals
Les tapisseries de Grayson Perry s'inspirent, elles, d'une forme d'art traditionnellement associée aux hautes sphères de la société - représentations de mythes classiques, scènes historiques et religieuses, batailles épiques. Elles jouent avec l'idée d'utiliser cet art allégorique ancien pour rehausser les drames banals de la vie britannique moderne. La politique, le consumérisme, l'histoire et l'histoire de l’art sont liés à l'oeuvre (sujet et support).
Cette confrontation d'oeuvres anciennes et contemporaines met en lumière la force intemporelle de la tapisserie: un langage visuel capable de transmettre des messages complexes et de favoriser la réflexion sur des questions universelles.
www.mudac.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 1 jour
La Municipalité d'Yverdon veut un nouvel hôpital à Y-Parc
-
SuisseIl y a 2 jours
Le dossier électronique du patient prend un nouveau départ
-
SuisseIl y a 1 jour
Un médecin ne peut plus pratiquer seul dans le canton de Schwyz
-
SuisseIl y a 2 jours
Le dossier électronique du patient prend un nouveau départ
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Six grands patrons suisses à Washington pour parler avec Trump
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Alain Berset docteur honoris causa de l'Université de Fribourg
-
GenèveIl y a 1 jour
Le personnel de la RTS en première ligne contre l'initiative SSR
-
SuisseIl y a 2 jours
Télétravail: un grand retour au bureau tout relatif


