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Culture

Deux ans après son lancement, Disney+ voit sa croissance ralentir

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La plateforme de streaming Disney+ compte désormais 118 millions d'abonnés (archives). (© KEYSTONE/AP/STEVEN SENNE)

Disney+ compte désormais 118 millions d'abonnés dans le monde mais la plateforme aux pléthoriques catalogues voit sa conquête des foyers ralentir. La production de nouveaux programmes a souffert de la pandémie.

Le service a accumulé 2 millions d'abonnés supplémentaires en trois mois, mais les investisseurs espéraient au moins 125 millions d'utilisateurs payants à ce stade.

Bob Chapek, le patron du groupe californien, les avait pourtant prévenus, fin juillet, que la croissance allait ralentir. "Je veux rappeler que nous restons déterminés à atteindre nos buts sur le long terme", a-t-il tenté de rassurer, mercredi, lors de la conférence téléphonique aux analystes après la publication des résultats trimestriels.

"Nous sommes confiants sur le fait que nous sommes sur la bonne trajectoire pour parvenir aux objectifs annoncés l'année dernière, à savoir entre 230 et 260 millions d'abonnés payants à Disney+ dans le monde d'ici la fin de l'année fiscale 2024", a-t-il indiqué.

Lancement aidé par la pandémie

Disney+ a été lancée en fanfare le 12 novembre 2019 aux Etats-Unis, au Canada et aux Pays-Bas. La plateforme a conquis 10 millions d'abonnés en 24 heures, et a grandi à un rythme effréné depuis, distançant de nombreux concurrents.

Ses catalogues historiques (Marvel, Pixar, Star Wars, etc) et de nouvelles franchises lui ont permis de talonner Netflix, le pionnier du secteur, qui a dépassé les 213 millions d'abonnés.

La pandémie a aussi aidé Disney+ à décoller, mais elle a retardé la production de nouveaux films et séries, essentiels pour relancer l'intérêt des consommateurs.

Cinémas contre investisseurs

Le groupe américain, longtemps dépendant des chaînes de télévision et cinémas pour diffuser ses contenus, a aussi des choix stratégiques difficiles à faire entre sortir ses nouveaux films d'abord en salle, puis sur internet, ou sur les deux en même temps.

Après "Mulan" en 2020, "Black Widow et "Jungle Cruise" ont ainsi été diffusés cet été directement sur Disney+, au grand dam des salles obscures et de stars comme Scarlett Johansson, qui déplorent un manque à gagner pour elles.

Disney a fait des concessions. "Eternals" des studios Marvel a été réservé aux cinémas pendant 45 jours consécutifs au moins, tout comme le "West Side Story" de Steven Spielberg, qui sortira le 10 décembre aux Etats-Unis.

Mais ces décisions ne sont pas du goût des analystes. "Quand il y a de nouveaux films, les gens veulent les voir immédiatement sur la plateforme", commente par exemple Rob Enderle. "Si on les force à retourner dans les salles, Disney+ devient inutile".

Les investisseurs ont aussi noté que le revenu mensuel moyen par abonné à Disney+ avait diminué de 9% en un an, à 4,12 dollars. Dans son communiqué de résultats, le groupe a attribué cette baisse aux abonnements moins chers sur certains marchés, comme l'Inde ou l'Indonésie. Il note aussi que Disney+ fait face à des hausses de coûts, en termes de production des contenus, de marketing et de technologie.

Activité des parcs réduite

Le groupe californien a réalisé 18,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires pendant le quatrième trimestre de son exercice décalé, et dégagé 160 millions de bénéfice net. Ces résultats sont sans comparaison avec ceux d'il y a un an, quand Disney enregistrait une perte nette de plus de 700 millions à cause de la pandémie.

Mais le titre de l'empire du divertissement perdait plus de 4% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse. Le marché attendait de meilleures performances, d'autant que tous les parcs d'attractions ont pu rouvrir cet été, à la faveur des campagnes de vaccination.

L'activité des parcs et produits dérivés a ainsi doublé son chiffre d'affaires, à 5,5 milliards de dollars, "mais nous sommes toujours très affectés par les capacités d'accueil réduites", à cause des restrictions sanitaires, selon Disney.

Les plateformes du groupe (Disney+, ESPN+ et Hulu) comptent 179 millions d'abonnements et ont généré un chiffre d'affaires de 4,6 milliards de dollars (+38%).

Disney a récemment lancé une offre commerciale à 2 dollars pour un mois d'abonnement à Disney+, puis 8 dollars par mois, pour relancer la croissance de son nombre d'abonnés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'UNIGE propose un nouveau festival culturel ouvert au public

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Une partie des événements du Carac Festival se déroulera dans le bâtiment d'Uni Mail (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Carac est le nom qui a été donné au nouveau festival culturel de l'Université de Genève (UNIGE). La manifestation se déroule jusqu'au 25 mai. A l'initiative des associations et troupes universitaires, elle propose des dizaines d'événements dans divers lieux.

Carac Festival s'adresse tant à la communauté universitaire qu'au grand public, indique l'UNIGE dans un communiqué. La grande majorité des événements programmés est gratuite et ouverte à tous. Le public aura le choix entre du théâtre, de la danse, des concerts, du cinéma, des ateliers d'arts manuels, des jeux et une exposition.

Le choeur des musiques actuelles donnera une représentation au Temple de la Madeleine. Le choeur de gospel, lui, réchauffera les âmes au Temple de Plainpalais, qui abritera aussi une soirée cabaret. Le choeur de l'Université, pour sa part, aura les honneurs de la scène du Victoria Hall.

L'UNIGE compte près de 150 associations étudiantes actives dans de nombreux domaines. Ces structures ont pour but premier de favoriser l'échange et l'émulation au sein de l'institution.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Tessino-Neuchâtelois Luca Brunoni écrit désormais en français

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Le Tessinois Luca Brunoni a écrit son premier roman directement en italien (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tessinois Luca Brunoni continue sa route d'écrivain, même s'il est toujours professeur de droit à la HEG de Neuchâtel. Après le succès de "Les silences" paru en 2023 et traduit de l'italien, il vient de sortir "En surface", son premier roman rédigé directement en français.

"Mon premier jet était en italien. Ma langue maternelle permet à l'écriture de fuser et de donner un rythme et ensuite, lorsque l’histoire est en place, je retravaille le tout en français", a déclaré à Keystone-ATS Luca Brunoni.

Avec "En surface", son premier roman écrit directement en français le 2e publié par Finitude, Luca Brunoni décrit le réveil d'une femme endormie qui vivait en surface et qui se demande si elle doit livrer son fils à la justice. L'intrigue principale se passe autour du lac, non situé par l'auteur, mais qui pourrait correspondre à celui de la Vallée de Joux (VD).

Les traitements, infligés par le passé aux personnes déclassées par la société, hantent les romans du Tessinois. Dans "les silences", la thématique des enfants placés chez des paysans d'un village de montagne était mise en lumière et dans "En surface" est abordée la question des filles mères, dont on donnait les enfants à l'adoption.

Plusieurs solitaires ou marginaux gravitent dans le roman, dont certains logent dans un camping d'une petite station touristique hors saison. Le livre se lit facilement avec des dialogues bien menés, des personnages attachants et une intrigue qui donne envie au lecteur d'avancer dans l'histoire.

En lice pour plusieurs prix

Le roman a eu un bon accueil au Festival du livre de Paris. Il est en lice pour plusieurs prix littéraires.

Les livres de Luca Brunoni s’insèrent dans l’univers du roman noir, même si ce ne sont pas des thrillers et même s'ils ne sont pas forcément très sombres. Avant "En surface", l'écrivain a sorti "Indelebile", écrit en italien, qui évoque la situation de Lugano, au début des années 2000, où il y avait alors de gros problèmes de trafic de drogue.

La version originale de "Les silences", en italien, a gagné le prix Leggimontagna et a connu une certaine notoriété. Il a tapé dans l'oeil de l'écrivain Joseph Incardona, qui a proposé à sa maison d'édition Finitude, basée à Bordeaux (F), de le traduire en français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Restes humains de la civilisation Caral découverts au Pérou

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La civilisation Caral du Pérou, qui s'est épanouie entre 3000 et 1800 avant J.C., est la plus ancienne d'Amérique, contemporaine des civilisations mésopotamienne et égyptienne (archives). (© KEYSTONE/EPA/PERUVIAN NATIONAL INSTITUTE OF C)

Des archéologues ont annoncé jeudi avoir découvert au Pérou des restes humains d'une femme datant d'il y a environ 5000 ans, qui aurait appartenu à la civilisation Caral, la plus ancienne d'Amérique.

Cette dernière découverte revêt un intérêt particulier pour les scientifiques, car elle serait la preuve que les femmes jouaient un rôle de premier plan dans la civilisation Caral, a expliqué à la presse David Palomino, chef de l'équipe de chercheurs à l'origine de cette trouvaille.

Après avoir montré des photos et une vidéo de la sépulture en question, M. Palomino a expliqué qu'elle "correspond à (celle d'une) femme qui semble avoir eu un statut élevé, (...) une femme d'élite".

La sépulture avait été découverte en décembre dans l'ancien village de pêcheurs d'Aspero (ouest), qui a longtemps été le site d'une décharge avant d'être classé site archéologique. Elle a été retrouvée dans le cadre des fouilles dirigées depuis 1996 par l'archéologue péruvienne Ruth Shady.

De premières analyses indiquent que ces restes humains sont ceux d'une femme âgée de 20 à 35 ans, mesurant 1,5 mètre et portant une coiffe, indice de son statut élevé. Le corps était enveloppé de plusieurs couches de textiles et d'un "manteau de plumes d'ara", une espèce de perroquet d'Amazonie, a précisé M. Palomino.

De petits objets, tels qu'un bec de toucan, un bol en pierre et un panier en paille, ont par ailleurs été trouvés avec les restes humains et ont été exposés jeudi au siège du ministère de la culture à Lima.

La civilisation Caral, qui s'est épanouie entre 3000 et 1800 avant J.C., est la plus ancienne d'Amérique. Contemporaine des civilisations mésopotamienne et égyptienne, elle est apparue sur un plateau aride du Pérou à 182 km au nord de Lima, 45 siècles avant la civilisation inca.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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En France, les librairies indépendantes se battent pour leur avenir

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Malgré le succès de manifestations dédiées aux livres, comme "Le Livre sur les Quais" à Morges, les librairies indépendantes se battent pour leur survie. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Quel avenir pour les librairies indépendantes? Cette exception française, menacée, face à la désaffection pour le livre et à la part de marché croissante des grandes enseignes, se bat avec inventivité.

La profession célèbre samedi la 27e Fête de la librairie indépendante, dans près de 700 librairies en France, Belgique, Suisse et Luxembourg.

À Genève, plusieurs boutiques vont jouer le jeu, à commencer par Le Temps d'un livre dans le quartier des Eaux-Vives, qui fête sa première année d’existence. Les bouquineurs seront aussi attendus à la Librairie du Boulevard notamment. Lausanne et sa quinzaine de librairies indépendantes devrait aussi être de la partie.

La date correspond au samedi proche de la Sant Jordi en Catalogne, une journée où on s'offre traditionnellement des roses et des livres. En Espagne en 2024, il s'était vendu ce jour-là 1,98 million de livres, un record.

Dans les pays francophones, la tradition n'est pas encore établie mais les organisateurs de cette fête y travaillent. Thème de l'édition 2025: "Pourquoi les librairies ne sont pas des commerces comme les autres ?"

Signaux inquiétants

Les signaux sont en effet inquiétants. Dans l'étude bisannuelle "Les Français et la lecture" réalisée en janvier-février pour le Centre national du livre, en 2025, pour la première fois depuis la première édition en 2015, les librairies sont passées derrière les grandes surfaces culturelles comme lieu d'achat des livres.

Les sondés ont été 66% à citer les librairies et 75% ces grandes enseignes, tandis qu'en 2023, 73% citaient les libraires et 69% les grandes surfaces.

"Oui, aujourd'hui on est fortement concurrencés", commente auprès de l'AFP la libraire parisienne promotrice de la manifestation, Marie-Rose Guarnieri.

"Les librairies sont des lieux imparfaits, elles ont des lacunes dans leur stock, des limites, mais un style et un savoir-faire. Quand il n'y aura plus que des chaînes, uniformisées, elles n'offriront que des best-sellers. Et s'il y a une alerte à lancer, c'est de dire: ne désertez pas les librairies, car vous perdriez quelque chose de très important", ajoute-t-elle.

Marché en recul

Le marché sur lequel se joue cette concurrence a tendance à stagner, voire reculer en 2025.

Pour une éditrice parlant sous le couvert de l'anonymat, "la baisse des ventes sur Amazon ne s'accompagne pas d'un report vers les librairies, même si on aimerait beaucoup".

Amazon, qui ne veut donner aucun chiffre, semble en effet pâtir des 3 euros de frais de port sur les commandes de moins de 35 euros, obligatoires depuis octobre 2023.

Cette mesure a été conçue pour maintenir à flot le réseau de librairies en France. Mais la rentabilité est parmi les plus faibles des commerces de détail, d'après des chiffres du cabinet Xerfi, dans une étude commandée en 2024 par le Syndicat de la librairie française.

"On distribue 26'000 exemplaires d'un livre, grâce aux Éditions Gallimard, ce qui attire les gens. Mais l'idée est aussi de rassembler la profession, y compris les libraires qui sont dans de petites villes, des villages, très isolés, pour qu'ils sentent cette confrérie", selon Marie-Rose Guarnieri.

Le métier continue d'attirer des vocations. Une figure de la gauche française, Philippe Poutou, trois fois candidat à l'élection présidentielle pour le Nouveau Parti anticapitaliste, en reprend une à Bordeaux (sud-ouest), dont il promet que ce ne sera "pas un supermarché du livre".

D'autres ferment, comme L'Écume des jours à Toulouse (sud), en mars, ce qui fait redouter, dans son quartier des Minimes, un "désert culturel" selon un journal régional.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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