Culture
Femmes à l'honneur et discussion sur le racisme aux 20 ans du FIFDH
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/02/la-20e-edition-cette-annee-sera-la-derniere-dirigee-par-isabelle-gattiker-pour-le-fifdh-a-geneve-archives-1000x600.jpg&description=Femmes à l'honneur et discussion sur le racisme aux 20 ans du FIFDH', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le Festival du film international sur les droits humains (FIFDH) à Genève retrouvera pour ses 20 ans son public, après deux éditions en ligne avec la pandémie. Du 4 au 13 mars, les femmes seront à l'honneur et des discussions sur le racisme en Suisse sont prévues.
Cette édition, dévoilée mardi à Genève, sera également la dernière dirigée par Isabelle Gattiker qui prendra ensuite ses nouvelles fonctions au canton de Genève. La patronne du FIFDH se réjouit de pouvoir retrouver le public avant de quitter le festival. "C'est beaucoup d'émotion et un soulagement aussi", a-t-elle affirmé à la presse.
En 20 ans, le FIFDH a connu un "immense" changement, selon elle. "Nous pouvons rivaliser avec les plus grandes salles", tout en restant "irrévérencieux", "militants", "optimistes" et "libres", se félicite-t-elle.
A titre personnel, elle retient notamment le débat depuis Moscou il y a quelques années avec le lanceur d'alerte américain Edward Snowden ou encore la tournée internationale du festival sur deux ans. "Il reste énormément à faire" pour son successeur, affirme-t-elle. Comme faire venir l'actrice américaine Jane Fonda que Mme Gattiker aimerait voir à Genève. "Nous étions près" de l'avoir et elle souhaite participer, dit-elle.
Cette année, le FIFDH sera résolument tourné vers les femmes. Ouvert par la Haute commissaire aux droits de l'homme Michelle Bachelet, il sera dédié à la journaliste et activiste vietnamienne Pham Doan Trang, détenue depuis plusieurs mois dans son pays. De même qu'à la secrétaire générale du syndicat des employés de maison à Trinité-et-Tobago, Ida Leblanc qui recevra un prix.
Suissesses noires
Parmi les invités, la lanceuse d'alerte américaine Chelsea Manning parlera des effets des droits humains liés aux données numériques. Elle avait vu sa peine de 35 ans de prison par une cour martiale commuée, après avoir relayé à WikiLeaks des centaines de milliers de documents confidentiels militaires et diplomatiques. Une situation qui vaut toujours au fondateur de WikiLeaks Julian Assange la menace de 175 ans de prison aux Etats-Unis.
L'activiste américaine pour le droit à l'avortement Paxton Smith, la directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala et la Prix Nobel de la Paix Shirin Ebadi participeront également. Autre symbole, la moitié de la trentaine de films présentés ont été réalisés par des femmes ou des représentants des minorités de genre.
Parmi les différentes thématiques, le racisme est à nouveau largement abordé. La situation en Suisse sera discutée cette fois-ci au travers de deux débats.
Après des polémiques qui ont visé d'autres villes, le premier se penchera sur l'héritage raciste dans les monuments genevois. Une étude a été demandée par la Ville de Genève à deux professeurs de l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) et doit être dévoilée début mars.
Mais le débat s'élargira à l'ensemble du pays, quelques semaines après les critiques virulentes des membres du groupe de travail de l'ONU sur les personnes d'ascendance africaine. Celles-ci avaient notamment dénoncé le "racisme systémique" en Suisse. La discussion portera sur les Suissesses noires autour du documentaire "Je suis noires". "Le racisme systémique s'applique à la Suisse et il faut l'affirmer", ajoute Mme Gattiker.
Chine, Yézidis ou aussi écocides
Parmi les autres questions abordées, la Chine sera également au centre du festival. Le militant et ancien parlementaire de Hong Kong Nathan Law sera présent. De même qu'une survivante ouïghoure, alors que Pékin est ciblé par de nombreux gouvernements, dont la Suisse, pour retenir plus d'un million de représentants de cette minorité dans des camps d'internement. Des discussions sur les enfants de djihadistes en Syrie ou sur les écocides sont également prévues.
Outre "Je suis noires", plusieurs films seront montrés en première mondiale. Notamment sur le génocide des Yézidis ou sur la Colombie, en présence de l'ex-chef de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Rodrigo Londoño.
Le jury de la compétition de fiction sera présidé par la cinéaste afghane Shahrbanoo Sadat et celui du documentaire par le réalisateur cambodgien Rithy Panh. Autour du festival, le volet pédagogique est reconduit. Des ateliers, du "street art", un concert, des podcasts ou encore des expositions seront prévus.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Volte-face de Google: pas de blocage des "cookies" publicitaires
Google a annoncé mardi qu'il ne renonçait finalement pas à autoriser, sur son navigateur Chrome, l'utilisation de "cookies", qui permettent de suivre les utilisateurs sur les sites qu'ils consultent, cinq ans après avoir promis leur extinction.
Depuis 2022, le géant californien évoque la transition des "cookies" vers un système moins intrusif, susceptible de repérer préférences et centres d'intérêt sans compiler l'historique de la navigation.
Les "cookies tiers", traceurs numériques extérieurs qui cartographient l'utilisation d'internet au-delà du site qui les installe, sont un outil de ciblage précieux pour les publicitaires et les annonceurs.
Dès 2020, Google avait fait part de son intention de les bloquer, mais la mesure a été repoussée maintes fois depuis.
En juillet 2024, le groupe de Mountain View avait indiqué qu'il n'empêcherait pas les cookies par défaut mais laisserait la possibilité à l'utilisateur de les désactiver.
"Il est clair que les perspectives divergent" entre "éditeurs de contenus, développeurs, régulateurs et l'industrie publicitaire" quant aux modifications éventuelles à apporter aux cookies, a écrit Anthony Chavez, vice-président responsable de Privacy Sandbox, entité consacrée à la gestion des données personnelles.
Selon le responsable, les avancées technologiques enregistrées depuis 2022 et la montée en puissance de l'intelligence artificielle (IA) ont offert de nouveaux moyens de protéger les données personnelles des internautes qui ne souhaitent pas les partager.
Anthony Chavez mentionne aussi le paysage réglementaire qui a "considérablement évolué" dans le monde.
"Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de maintenir notre approche actuelle pour les cookies tiers dans Chrome", a expliqué le dirigeant dans un message posté mardi sur le blog de Google.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le Général Guisan est à l'honneur au Château de Morges
Le Château de Morges propose de redécouvrir le parcours du Général Guisan. Des documents rares sont exposés jusqu'au 31 août.
Faire redécouvrir le général Henri Guisan aux jeunes générations. C’est l’objectif de la nouvelle exposition du Château de Morges. Une manifestation réalisée en partenariat avec la Fondation Général Henri Guisan. Elle retrace le parcours du commandant en chef de l’Armée suisse durant la Seconde Guerre mondiale. Cette exposition propose un voyage historique à travers la montée du fascisme. Elle propose des documents rares, des archives photographiques accessibles via des codes QR. Elle invite aussi à redécouvrir le rôle central qu’à eu le Général Guisan. Adélaïde Zeyer, directrice du Château de Morges et ses musées.
Une exposition qui commémore deux anniversaires.
L’exposition est à découvrir jusqu’au 31 août
Culture
Décès du sculpteur russe Zourab Tsereteli
Le célèbre sculpteur russe d'origine géorgienne Zourab Tsereteli, connu pour ses oeuvres monumentales, est décédé dans la nuit de lundi à mardi à l'âge de 91 ans, ont rapporté les agences de presse russes.
"Son coeur s'est arrêté", a indiqué son assistant Sergueï Chagoulachvili à l'agence de presse publique Ria Novosti, en précisant que l'artiste est décédé dans sa maison à Peredelkino, près de Moscou, "entouré de ses oeuvres".
Président de l'Académie russe des beaux-arts depuis 1997, il a réalisé des dizaines de monuments impressionnants par leurs dimensions mais souvent sources de polémiques.
Ses oeuvres très présentes dans le paysage urbain moscovite, dont un monument à la Victoire (1995) haut de 142 mètres et une statue de Pierre le Grand de 98 mètres (1997), ont toujours suscité des controverses dans les médias et au sein de la société russes, notamment du fait de leur taille.
Né le 4 janvier 1934 à Tbilissi, en Géorgie, le sculpteur a participé à la décoration de l'immense cathédrale du Christ-Sauveur, reconstruite au coeur de Moscou entre 1996 et 2000, et a érigé dans la capitale russe une statue du général de Gaulle haute de huit mètres (2005).
Cadeaux refusés par Washington
Une statue de Jean-Paul II, réalisée par Tsereteli, décoré de la Légion d'honneur en France, a été érigée près de la cathédrale Notre-Dame à Paris en octobre 2014.
Au moment où Mikhaïl Gorbatchev lança la perestroïka en URSS, Zourab Tsereteli a connu un bref succès en Occident, avec des monuments dédiés aux mutations dans le monde communiste, à Londres ("Détruire le mur de méfiance", 1989) et à New York ("Victoire du bien sur le mal" fabriqué avec des restes de missiles soviétiques et américains en 1990).
Encouragé par ce succès, le sculpteur a proposé en 1992 d'offrir aux Etats-Unis une statue de Christophe Colomb de 45 mètres de haut pour les 500 ans de la découverte de l'Amérique, mais les autorités américaines ont refusé son cadeau.
La statue de Colomb a été érigée trois ans plus tard à Séville, en Espagne.
Tsereteli a ensuite tenté d'offrir à la ville de New York un monument consacré aux victimes des attentats du 11 septembre 2001, une larme géante de 30 mètres, mais les autorités américaines ont poliment décliné son offre.
La larme de Tsereteli a finalement trouvé refuge en 2005 à Bayonne, une petite ville de 60'000 habitants dans le New Jersey.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Vingt oeuvres primées au Concours FNS d’images scientifiques
Le jury du Concours FNS d’images scientifiques 2025 a distingué vingt ½uvres illustrant les coulisses de la recherche. Un record depuis le lancement de la compétition en 2017.
Pas moins de 430 oeuvres avaient été soumises au jury, a indiqué mardi le Fonds national suisse (FNS) dans un communiqué. Les ½uvres lauréates et une sélection d’autres images ou vidéos issues du Concours 2025 seront exposées aux Journées photographiques de Bienne du 3 au 25 mai.
Le premier prix de la catégorie "Objet d’étude" est revenu à Alain Amstutz, chercheur postdoc à l’Université de Bâle. La photographie primée documente les recherches qu’il mène au Lesotho sur l’utilisation de salons de coiffure comme un lieu alternatif offrant des services de santé.
Un portrait en contre-jour d’une équipe d’archéologues réalisé par Guido Schreurs, de l’Université de Berne, remporte la catégorie "Femmes et hommes de science". Une manière d’exprimer avec ingéniosité le message que la science constitue un travail d’équipe tout en présentant clairement l’activité et l’environnement de ces travaux de recherche, écrit le jury.
Plusieurs oeuvres récompensées
Gaétan Raynaud, doctorant à l’EPFL, reçoit le premier prix de la catégorie "Lieux et outils" pour sa photographie d’une expérience dans une soufflerie. "Cette représentation iconique d’une expérience scientifique dévoile, au second coup d’½il, une autre histoire: celle du chercheur solitaire et invisible qui ne laisse que des traces fantomatiques et fluides, capturées par la longue exposition", selon la laudatio.
Une séquence présentant les oscillations nanométriques d’un système électromécanique remporte la catégorie "Vidéos". En outre, seize ½uvres ont reçu une distinction du jury: une présentation hypnotique de trajectoires d’avions, une visualisation énigmatique de fonctions mathématiques, l’heureux hasard offert par une webcam ou encore l’intérieur majestueux d’un appareil expérimental aux dimensions indéfinies.
Onze des vingt images lauréates ont été soumises par des personnes encore aux études ou effectuant un doctorat. "Je suis très heureux de voir autant de jeunes scientifiques s’intéresser à jeter un regard neuf sur leurs travaux", commente Torsten Schwede, président du Conseil de la recherche du FNS, cité dans le communiqué.
Le Fonds national suisse invite depuis 2017 les scientifiques travaillant en Suisse et au Liechtenstein à montrer leur quotidien et à le partager avec le grand public. Toutes les ½uvres soumises - plus de 3500 - sont disponibles en ligne et en libre accès.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
InternationalIl y a 2 jours
Le pape est mort d'un AVC, suscitant une émotion planétaire
-
ClimatIl y a 1 jour
Le tunnel du Grand-Saint-Bernard reste fermé jusqu'à nouvel avis
-
VaudIl y a 3 jours
Les Rasses: un conducteur de VTT de 73 ans chute et perd la vie
-
CultureIl y a 2 jours
Lausanne: plus de 51'000 spectateurs au Capitole en 2024
-
InternationalIl y a 1 jour
Les funérailles du pape se dérouleront samedi place Saint-Pierre
-
HockeyIl y a 3 jours
Théo Rochette garde la tête froide
-
InternationalIl y a 3 jours
Autre faille de sécurité pour le ministre américain de la défense
-
FootballIl y a 3 jours
Arbitre touché par un projectile, ASSE - OL interrompu 45 minutes