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Culture

Harris et Trump avancent vers le sprint final de leur campagne

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L'actrice et chanteuse Jennifer Lopez (55 ans) apporte son soutien à Kamala Harris. (© KEYSTONE/AP/John Locher)

Jusqu'à la dernière heure du dernier jour, Kamala Harris et Donald Trump poursuivent vendredi au pas de charge leur grand duel à distance pour la Maison Blanche, mais sans trop s'éloigner: les deux candidats ont chacun donné rendez-vous à leurs partisans à Milwaukee.

Dans la plus grande ville du Wisconsin, la démocrate recevra le soutien sur scène de la célèbre rappeuse Cardi B, après avoir tout récemment obtenu celui de Beyoncé, Bruce Springsteen, Jennifer Lopez ou encore de la superstar du basket LeBron James.

Le républicain devrait lui continuer à faire ses choux gras de la dernière gaffe du président Joe Biden, qui a qualifié les supporteurs trumpistes d'"ordures", avant de se reprendre.

Selon des médias, il a également prévu d'être le premier candidat majeur de cette présidentielle 2024 à se rendre à Dearborn, dans le Michigan. Il s'agit de la plus grande ville américaine à population majoritairement d'origine arabe, un électorat qui s'est relativement détaché des démocrates car mécontent de l'appui de l'administration Biden/Harris à la guerre menée par Israël à Gaza.

Le Wisconsin est un symbole de l'imprédictibilité de cette élection, tellement serrée qu'elle risque de se jouer à quelques dizaines de milliers de voix.

Cet Etat donnant sur le lac Michigan a basculé pour Donald Trump en 2016, puis pour Joe Biden en 2020, avec moins d'un point de pourcentage à chaque fois.

L'actuel président l'avait emporté avec près de 21'000 voix d'avance, contre un avantage d'environ 80'000 voix en Pennsylvanie et 154'000 voix dans le Michigan.

Ces trois Etats-clés historiquement industriels du nord du pays font partie du "mur bleu", la couleur des démocrates, c'est-à-dire qu'ils sont censés pouvoir propulser le candidat du parti à la Maison Blanche.

Courtiser chaque voix

Mais cela, c'était avant l'irruption du tonitruant Donald Trump dans la politique américaine.

Le républicain avait créé une déflagration en remportant il y a huit ans le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie, avant de les perdre en 2020.

Encore quatre ans plus tard, l'issue de la bataille se déroulera dans un mouchoir de poche.

A quatre jours de la présidentielle et à 80 jours exactement de l'installation de Kamala Harris ou de Donald Trump dans le Bureau ovale, la tension continue de monter.

Le camp de Donald Trump a déjà commencé à alimenter sur les réseaux sociaux l'idée que des irrégularités étaient commises dans les opérations de vote.

"Si nous parvenons à maintenir la tricherie au plus bas, nous remporterons une immense victoire", a encore lâché Donald Trump jeudi soir lors d'une interview en public avec l'animateur conservateur Tucker Carlson en Arizona.

Lors de cette même discussion, il a accusé Liz Cheney, sa bête noire politique, d'être une "va-t-en-guerre radicale".

"Mettons-la fusil en main face à neuf canons d'armes lui tirant dessus. Voyons ce qu'elle en penserait. Vous savez, avec les armes braquées sur elle", a déclaré Donald Trump, en évoquant l'image d'un peloton d'exécution.

Liz Cheney, la plus célèbre opposante républicaine à Donald Trump, a répondu par un message sur X.

"Voici comment les dictateurs détruisent les nations libres. Ils menacent de mort ceux qui parlent d'eux en termes défavorables. Nous ne pouvons pas confier notre pays et notre liberté à un homme mesquin, vindicatif, cruel et instable qui compte être un tyran".

En meeting à Las Vegas, Kamala Harris a, elle, dépeint le milliardaire comme un "homme de plus en plus instable, obsédé par la vengeance, rongé par les griefs, et qui aspire à un pouvoir sans contrôle".

Mauvaises statistiques

Deux tiers des Américains redoutent des violences et déjà à Washington, autour de la Maison Blanche, des commerces décident de protéger leur vitrine de panneaux de contreplaqué.

La cheffe de la police de Washington, Pamela Smith, a affiché sa fermeté. "Je veux être très claire: nous ne tolérerons aucune violence d'aucune sorte. Nous ne tolérerons aucune émeute", a-t-elle averti cette semaine.

Kamala Harris ne pourra pas compter sur une dernière bonne nouvelle concernant l'emploi. En effet les créations d'emplois ont ralenti fortement et bien plus qu'attendu en octobre aux États-Unis, sous l'effet cumulé de grèves et de deux ouragans, malgré un taux de chômage stable à 4,1%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

NIFFF: 127 films projetés, dont 12 en première mondiale

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La comédienne belge Cécile de France sera présente à Neuchâtel lors de la cérémonie d'ouverture du NIFFF (archives). (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Le Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF), qui se tiendra du 4 au 12 juillet, va proposer 127 films, dont 12 en première mondiale. L'écrivain Jean-Baptiste Del Amo fait partie des cinq membres du jury international.

Après un millésime record en 2024, avec plus de 63'000 visiteurs, le NIFFF a revisité son open air qui pourra accueillir 800 spectateurs, a déclaré jeudi Pierre-Yves Jeanneret. La 24e édition du festival va à nouveau présenter une pluralité de thématiques et une diversité d'origines, avec 42 pays représentés.

Quatorze films seront projetés en compétition internationale, souvent en présence de réalisateurs ou d'acteurs. La comédienne belge Cécile de France sera présente le 4 juillet à Neuchâtel lors de la cérémonie d'ouverture.

L'actrice viendra y présenter le thriller d'anticipation "Dalloway", réalisé par le cinéaste français Yann Gozlan. Le film, qui questionne les dérives de l’intelligence artificielle, a été "salué comme un événement" au dernier Festival de Cannes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Interviewée par un journaliste, Rachida Dati le menace

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La ministre française de la Culture Rachida Dati s'en est prise à des journalistes, en direct. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Interviewée mercredi sur ses démêlés avec la justice, Rachida Dati a répliqué en menaçant son intervieweur, Patrick Cohen, de déclencher une enquête. Ce dernier fait l'objet d'accusations de harcèlement dans la presse.

"Les mises en cause personnelles à l'encontre des journalistes ne sont pas acceptables", a réagi France Télévisions auprès de l'AFP, après cette séquence sur France 5.

Invitée sur le plateau de "C à vous", Rachida Dati, mise en examen dans le cadre de l'affaire Carlos Ghosn pour corruption passive, a été interrogée sur des accusations récemment portées par le magazine Complément d'enquête.

Selon ces dernières, Rachida Dati a perçu 299'000 euros (281'220 francs) d'honoraires de GDF Suez quand elle était députée européenne, sans en déclarer la provenance au Parlement européen.

La ministre a de nouveau récusé ces faits, et contre-attaqué, en faisant référence à un article de Mediapart, publié en février, au sujet de tensions remontant à plusieurs années à France Inter, et au management de Patrick Cohen quand il dirigeait la matinale.

"M. Cohen, avez-vous harcelé vos collaborateurs ? Est-ce que c'est vrai M. Cohen?", a interrogé la ministre.

"Vous pourriez aussi tomber sous le coup de ce délit (de harcèlement). Il suffirait que je fasse un article 40 pour dénoncer suite à ce papier de Mediapart. Je peux saisir le tribunal (...) je peux le faire", a-t-elle menacé.

L'article 40 oblige toute autorité constituée ou fonctionnaire à dénoncer au procureur les délits dont il aurait connaissance dans l'exercice de ses fonctions.

La ministre a également mis en cause la présentatrice, Anne-Elisabeth Lemoine: "de la même manière, on a dit qu'à 'C à vous' l'ambiance est épouvantable, que vous pleurez toute la journée, que tout le monde est mis en cause".

"Non, c'est faux", a répondu Mme Lemoine.

"Ce n'est pas très reluisant ce que vous faites Mme Dati. C'est déshonorant", a déclaré de son côté Patrick Cohen.

La tension était déjà montée sur le plateau entre Rachida Dati et ses intervieweurs à propos de la réforme de l'audiovisuel public qu'elle porte et qui ambitionne de rapprocher Radio France et France Télévisions.

"France Télévisions apporte tout son soutien aux équipes de 'C à vous' et à l'ensemble de ses journalistes, qui continueront à exercer sereinement leur métier en toute liberté", a réagi le groupe public auprès de l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le festival Morges-sous-Rire a attiré 17'000 spectateurs

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Brigitte Rosset était l'une des 50 artistes à se produire pendant le Festival Morges-sous-Rire (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La 37e édition du festival Morges-sous-Rire, qui s’est tenue du 11 au 18 juin, a rencontré un franc succès. Avec près de 17'000 personnes présentes tout au long de la semaine, le remplissage des salles a été quasi total.

Cette édition audacieuse qui a réuni pas moins de 50 artistes au Théâtre de Beausobre a su "conjuguer têtes d'affiche incontournables, révélations et formats collectifs innovants", se réjouissent les organisateurs mercredi dans un communiqué.

Outre Dany Boon, cette édition a réuni des grands noms de l'humour francophone, comme Aymeric Lompret, Marina Leonardi, Alexandre Kominek. Sans oublier Brigitte Rosset, figure emblématique de l'humour romand, particulièrement remarquée cette année. A la Paille, nouveau lieu emblématique de la scène émergente, Nordine Ganso, Paul de Saint-Sernin et Franjo ont rencontré un véritable triomphe populaire.

La météo estivale, la programmation musicale, la restauration et l’aménagement des espaces ont contribué à créer une ambiance de festival à ciel ouvert. La 38e édition du festival se déroulera du 9 au 14 juin 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Valais sera intransigeant face aux fêtes sauvages

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Après la rave party illégale qui a eu lieu samedi à Malleray (BE), la police valaisanne rappelle son intransigeance face aux fêtes sauvages (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Après la rave party illégale qui a eu lieu samedi à Malleray (BE), la police valaisanne rappelle son intransigeance face aux fêtes sauvages. En 2024, l'organisateur d'une rave party dans le Valais central a écopé d'une facture de frais de 7500 francs.

Ce type de manifestation, non autorisée par les autorités communales, pose de sérieux problèmes d'ordre public, a relevé mercredi la police valaisanne. Ces rassemblements mobilisent des effectifs policiers importants, provoquent des nuisances sonores majeures pour les riverains et endommagent la nature.

La police encourage la population à signaler tout mouvement suspect. Elle relève que les organisateurs de manifestations non autorisées s'exposent à des sanctions pénales, à des poursuites administratives et à la facturation des frais d’intervention.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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