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Le bilan de l'accident dans une gare en Serbie grimpe à 14 morts

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Un toit extérieur de la gare de Novi Sad s'est effondré faisant plusieurs victimes. (© KEYSTONE/AP)

Au moins quatorze personnes ont été tuées vendredi après l'effondrement d'une partie d'un toit extérieur dans une gare de Novi Sad, dans le nord de la Serbie. Le précédent bilan était de douze personnes décédées.

"Nous espérons que ce sera le bilan définitif, 14 personnes sont mortes", a déclaré à la télévision le président Aleksandar Vucic, précisant que cinq corps n'avaient pu être identifiés.

"Nous devons nous serrer les coudes pour aider autant que possible ceux qui ont perdu un être cher", a ajouté M. Vucic. Il a précisé qu'un enfant, âgé de six ou sept ans, figurait parmi les victimes. "Je vous assure que les responsables seront punis", a-t-il lancé.

La gare de Novi Sad avait rouvert en juillet après trois années de rénovation. Des travaux étaient encore en cours dans certaines parties de la station. La société des chemins de fer de Serbie a toutefois précisé que le toit qui s'est effondré n'avait pas fait partie des rénovations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le président sud-coréen Yoon s'excuse mais ne démissionne pas

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Dans une allocution télévisée samedi, le président sud-coréen a annoncé confier à son parti le soin de décider de son mandat. (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a présenté samedi ses "excuses sincères" pour avoir imposé la loi martiale mais n'a pas démissionné, à quelques heures d'un vote du Parlement sur sa destitution.

Dans un bref message télévisé, M. Yoon a annoncé qu'il confiera à son parti le soin de prendre "des mesures visant à stabiliser la situation politique, y compris concernant mon mandat". Il a également promis qu'il ne décrétera pas une deuxième fois la loi martiale.

La démission du président sud-coréen Yoon Suk Yeol "est inévitable", a affirmé samedi le chef de sa formation, le Parti du pouvoir au peuple (PPP), Han Dong-hoon.

"L'exercice normal des fonctions du président est impossible dans ces circonstances, et une démission anticipée du président est inévitable", a déclaré M. Han aux journalistes, peu après l'adresse de M. Yoon à la nation dans lequel il a dit laisser à son parti le soin de décider de son sort.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Une femelle albatros en passe de donner vie à 74 ans

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La femelle albatros Wisdom revient chaque année sur les îles Midway, au nord d'Hawaï, pour pondre et nicher. Les scientifiques estiment qu'elle a pondu plus de 50 oeufs dans sa vie (archives). (© KEYSTONE/AP NY U.S. GEOLOGICAL SURVEY/ANONYMOUS)

Wisdom, une femelle albatros de plus de 70 ans, a pondu un oeuf sur une île du Pacifique. Elle devrait ainsi devenir l'oiseau sauvage le plus âgé jamais recensé à donner vie, selon les services fédéraux américains de protection de la faune.

Le Fish and Wildlife Service a annoncé la nouvelle sur son compte Facebook avec des photos et vidéos de Wisdom aux côtés de son nouveau partenaire. On y voit le couple d'albatros de Laysan roucouler autour de l'oeuf pondu le 27 novembre et qui doit éclore dans quelques semaines.

"Nous sommes optimistes quant à l'éclosion de l'oeuf", a dit le biologiste Jonathan Plissner.

Chaque année, Wisdom revient sur les îles Midway, en plein coeur du Pacifique, au nord d'Hawaï, pour pondre et nicher. Les scientifiques estiment qu'elle a pondu plus de 50 oeufs dans sa vie.

Pendant des décennies, elle a eu le même partenaire, ces grands oiseaux marins étant connus pour leur monogamie.

Mais ce dernier n'a pas été vu depuis des années, et Wisdom s'est tournée vers d'autres albatros.

Elle a été baguée après avoir pondu son premier oeuf, en 1956, alors qu'elle avait au moins cinq ans, l'âge de la maturité sexuelle chez les albatros.

Elle aura donc au moins 74 ans d'ici la fin du mois, mais elle pourrait aussi être bien plus âgée, ce qui fait d'elle l'oiseau sauvage le plus âgé jamais recensé.

Le deuxième albatros le plus âgé sur les îles Midway a 45 ans, a souligné le biologiste, ajoutant que Wisdom "est unique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Premier ministre géorgien assure "gagner" face aux manifestants

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La contestation ne faiblit pas en Géorgie. (© KEYSTONE/EPA/DAVID MDZINARISHVILI)

Des milliers de manifestants géorgiens pro-UE se sont rassemblés vendredi pour la neuvième journée consécutive contre la décision du Premier ministre de suspendre les négociations d'adhésion à l'UE. Ils ont été dispersés au canon à eau par la police.

La police anti-émeute est intervenue devant le bâtiment du parlement, utilisant des canons à eau et procédant à des arrestations alors que la foule se repliait à quelques mètres de la zone, a constaté un journaliste de l'AFP.

Des milliers de manifestants pro-européens avaient de nouveau défié le Premier ministre qui affirme être en train de "gagner" son bras de fer contre les protestataires accusant le pouvoir de freiner les ambitions européennes de ce pays du Caucase.

Avec l'arrestation de plusieurs figures de partis d'opposition, Irakli Kobakhidzé s'est aussi félicité de voir le ministère de l'Intérieur "neutraliser avec succès les protestataires".

La Géorgie traverse une grave crise politique depuis les législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien, mais dénoncées comme truquées par ses opposants.

La décision du gouvernement d'Irakli Kobakhidzé - accusé de dérive autoritaire pro-russe par ses détracteurs - de suspendre jusqu'en 2028 la question des pourparlers pour rejoindre l'UE n'a fait qu'aggraver les tensions.

Chaque soir

Des milliers de Géorgiens descendent depuis dans la rue chaque soir pour des manifestations, émaillées de violences opposant les protestataires, équipés de feux d'artifice, et les policiers armés de canon à eau et de gaz lacrymogène.

L'opposition accuse le gouvernement de tenter d'enterrer les ambitions d'intégration à l'UE, bien que cet objectif, soutenu par 80% de la population selon des sondages, soit inscrit dans la Constitution.

Elle accuse aussi les autorités de vouloir tourner le pays vers la Russie et d'essayer d'effrayer la population en invoquant un risque de guerre, comme en Ukraine, alors que 20% de la Géorgie est de facto sous le contrôle de Moscou depuis une invasion russe en 2008.

La foule était moins importante vendredi que les nuits précédentes, mais les protestataires insistent que leur mouvement spontané sans réelles figures de proue ni structure est loin de s'essouffler.

"Nous nous battons pour notre liberté", a déclaré Nana, étudiante en médecine de 18 ans, enveloppée dans un drapeau géorgien. "Nous n'allons pas céder".

D'autres manifestations ont eu lieu devant le siège de la radio publique géorgienne - accusée de servir d'outil de propagande gouvernementale, le ministère de l'Éducation et les bureaux de l'administration du tourisme.

Shalva Alaverdashvili, fondateur de la fédération hôtelière du pays, a déclaré à l'AFP que la suspension "inattendue et inacceptable" des négociations d'adhésion à l'UE a des conséquences graves pour le secteur du tourisme du pays, qui représente 7% du PIB national.

Des milliers de personnes se sont également rassemblées à Batoumi, deuxième ville du pays, sur la côte de la mer Noire.

Un tribunal de Tbilissi a placé en détention provisoire vendredi soir un jeune militant de 19 ans, Zviad Tsetskhladze, arrêté lors des manifestations pour "avoir organisé, dirigé et participé à des violences en groupe".

"La démocratie en Géorgie n'existe plus. L'État de droit a été écrasé", a-t-il déclaré devant le juge.

"Nos actions sont une forme de résistance visant à préserver l'État de droit, à défendre la démocratie et à protéger les droits de chaque individu".

"Neutralise avec succès"

Cette nouvelle mobilisation intervient alors que M. Kobakhidzé a affirmé vendredi avoir "remporté une bataille importante contre le libéralo-fascisme" en Géorgie, terme qu'il emploie pour qualifier ses opposants.

Le parti au pouvoir "n'a plus le pouvoir ou les ressources pour faire face au peuple", a soutenu vendredi à l'AFP le leader du parti d'opposition Lelo, Mamouka Khazaradzé.

Le 14 décembre, un collège de grands électeurs doit élire le nouveau président du pays, issu du camp du Premier ministre, pour remplacer à partir du 29 décembre la pro-occidentale et très critique du gouvernement Salomé Zourabichvili.

Si le chef de l'Etat a des prérogatives limitées, Mme Zourabichvili, une ancienne diplomate française, s'est cependant imposée comme la voix des manifestants au sein des institutions.

Elle a annoncé qu'elle refusait de quitter ses fonctions tant que le gouvernement n'aurait pas organisé de nouvelles législatives.

Outcha, un médecin de 42 ans qui manifeste depuis une semaine, ne s'inquiète pas dans ce contexte de la baisse de la mobilisation des derniers jours.

"Bien sûr qu'on est tous un peu fatigués", dit-il à l'AFP, préférant ne pas donner son nom de famille par crainte de représailles.

"On a besoin d'un peu de repos et puis on y retournera", poursuit-il.

Dirigeants incarcérés

Quelque 300 personnes ont été arrêtées depuis le début du mouvement, selon les chiffres officiels. Le médiateur géorgien pour les droits de l'homme, Levan Iosseliani, a de son côté accusé la police de "torture".

Le chef du parti d'opposition Akhali, Nika Gvaramia, a notamment été battu lors de son arrestation devant les caméras de télévision.

Vendredi, il a été condamné à 12 jours de prison.

Le dirigeant du groupe d'opposition Géorgie forte, Alexandre Elisachvili, a été placé en détention provisoire pour deux mois.

Les Etats-Unis et l'Union européenne ont dénoncé cette répression, et Washington a menacé d'adopter de nouvelles sanctions.

Les ministres des Affaires étrangères de la France, de l'Allemagne et de la Pologne ont condamné "fermement" vendredi soir "l'usage disproportionné de la force contre les manifestants pacifiques" en Géorgie et dénoncent "le ciblage de l'opposition et des représentants des médias".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

250 suppressions de postes chez Canal+, selon l'intersyndicale

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Vincent Bolloré contrôle Canal+. (© KEYSTONE/AP/REMY DE LA MAUVINIERE)

Quelque 250 postes vont être supprimés dans le groupe Canal+, dont 150 en lien avec la fin de sa chaîne C8 le 28 février, a indiqué vendredi l'intersyndicale de la filiale de Vivendi. Celle-ci se trouve dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.

Lors d'un comité social et économique (CSE) réuni vendredi, "les élus de Canal+ ont appris avec consternation le choix de la direction de faire un plan social, concernant 150 postes (CDI, CDD, pigistes et intermittents) liés à l'arrêt de la chaîne C8 et 100 autres additionnels" au sein du groupe, détaille l'intersyndicale CGT, CFE-CGC, CFDT et +Libres (syndicat autonome) dans un communiqué.

"Nous sommes en total désaccord avec ces décisions. De plus, aucun argument économique ne justifie ce plan social +additionnel+" de 100 personnes, estiment ces organisations.

Sollicitée par l'AFP, la direction du groupe n'avait pas encore réagi vendredi soir.

L'intersyndicale a indiqué demander "à la direction de revenir sur ces décisions" et se réserve "la possibilité de les contester syndicalement".

Ces suppressions de postes interviennent au lendemain de l'annonce par le groupe Canal+ du retrait à partir de juin 2025 de ses quatre chaînes payantes sur la TNT (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète), en réaction également au non-renouvellement de la fréquence de C8 et à "un environnement fiscal et réglementaire de plus en plus contraignant".

La décision en juillet du régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, sur C8 avait provoqué une déflagration dans l'audiovisuel, certains y voyant une forme de censure, d'autres manifestant leur satisfaction.

Hanouna

En évinçant C8, qui cumule 7,6 millions d'euros d'amende en raison des dérapages de l'animateur Cyril Hanouna, le régulateur avait envoyé un signal aux chaînes sur la nécessité de respecter leurs obligations, en matière de maîtrise de l'antenne notamment.

L'Arcom doit finaliser dans les prochains jours le processus de réattribution de 15 fréquences TNT en 2025, dont C8 a été exclu.

Mobilisée comme tout l'empire Canal+, C8 a lancé début novembre une pétition en ligne pour demander son maintien, qui a rassemblé plus de 970'000 signatures.

L'annonce d'un plan social survient également trois jours avant une assemblée générale décisive pour le projet de scission de Vivendi en quatre entités indépendantes, dont la société Canal+.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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