Culture
La commune d'Avenches suspend son soutien à Rock Oz'Arènes
Cinq jours après que le Conseil communal d'Avenches a voté un soutien annuel au festival Rock Oz'Arènes, la Municipalité a annoncé mardi qu'elle suspendait cette aide. Elle estime que la "confiance a été rompue" à la suite d'une communication du Conseil de fondation et de prises de position de la directrice artistique "contradictoires" et "compliquées".
"Nous avons été surpris et très déçus par leur communication via communiqué de vendredi dernier. Elle avait un côté provocateur et nous l'avons prise comme une attaque. Cela nous a beaucoup attristé et sommes un peu KO debout", a déclaré le syndic d'Avenches Gaëtan Aeby, sollicité par Keystone-ATS.
"N'ayant plus un partenariat solide et de confiance avec la Fondation Rock Oz'Arènes, la Municipalité a décidé de suspendre toute l'enveloppe du soutien, soit les 700'000 francs sur sept ans, jusqu'à nouvel avis", a-t-il affirmé, confirmant une information parue dans 24 heures.
Aide acceptée jeudi dernier
Jeudi soir dernier, lors du débat au Conseil communal sur le soutien annuel à hauteur de 200'000 francs répartis à parts égales pour les festivals Rock Oz'Arènes et Avenches Tattoo - au vu des frais supplémentaires imposés aux organisateurs devant s'installer sur de nouveaux sites durant la restauration des arènes -, la Municipalité avait annoncé un report pur et simple de l'édition 2023 de Rock Oz'Arènes à 2024. Propos confirmés le lendemain par le syndic.
"Les terrains cantonaux visés doivent être adaptés au terrain naturel. Mieux vaut avoir un concept idéal plutôt qu'un concept inabouti et à la va-vite", avait-il ajouté. Le festival de musique rock doit en effet déménager pour les années 2023 à 2029 en raison des gros travaux de restauration de l'amphithéâtre romain.
Démenti vigoureux
Vendredi toujours, mais dans l'après-midi, le Conseil de fondation se fendait d'un communiqué se voulant un vigoureux démenti de l'annonce des autorités de la commune broyarde: en gros, si les organisateurs ont décidé de renoncer à un nouveau projet sur Avenches, ils n'excluent pas une autre option, même ailleurs, pour 2023 encore.
"Le Conseil de fondation du festival Rock Oz'Arènes confirme avoir pris la décision très récemment de renoncer à un nouveau projet 2023 sur Avenches. L'autorisation tardive accordée par le Canton de Vaud et les contraintes d'utilisation du lieu-dit "Le Cigognier" ne permettent plus d'envisager une mise en place dans les délais pour l'édition 2023. C'est une sage décision prise par le conseil de fondation et le comité de direction du festival", écrivait-il.
Avant de poursuivre: "Cependant, comme nous l'avons annoncé en août 2022 déjà, le festival a toujours travaillé sur plusieurs options de nouveaux lieux pour ses projets d'avenir. Aussi, une édition 2023 est loin d'être exclue, malgré cette information faussement interprétée et divulguée par la Municipalité d'Avenches".
Réflexion
Contacté mardi par Keystone-ATS, le président du Conseil de fondation Fabien Berger n'a pas voulu s'exprimer sur la décision de suspension de l'aide. Une discussion est au cours au sein des organisateurs de Rock Oz'Arènes et une communication sera faite prochainement, selon lui.
Dans sa communication officielle de mardi, la Municipalité d'Avenches cite plusieurs extraits d'un document envoyé le 9 novembre à son intention par la Fondation Rock Oz’Arènes. On peut notamment y lire "qu'un Festival Rock Oz'Arènes en août 2023 ne pourra malheureusement plus être réalisable dans les délais nécessaires pour la mise sur pied d’un tel concept".
L'exécutif dit avoir eu "plusieurs contacts avec les membres du Conseil de Fondation et est très déçue de la communication de celui-ci et des prises de position de la directrice artistique qui sont contradictoires et ne reflètent pas les engagements et discussions entre les parties".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Depardieu conteste "peloter" des femmes et s'en prend à MeToo
Gérard Depardieu a contesté mardi lors de son procès à Paris pour agressions sexuelles "s'amuser à peloter" des femmes et s'en est pris au mouvement MeToo, susceptible de devenir selon lui "une terreur".
"Oui, je conteste les faits !", s'est exclamé Gérard Depardieu, à la barre du tribunal correctionnel de Paris. "Il y a des vices que je ne connais pas", a poursuivi l'acteur de 76 ans, qui s'exprimait pour la première fois mardi, au deuxième jour de son procès.
Après un rappel des faits prononcé par le président du tribunal, Gérard Depardieu s'est levé doucement pour rejoindre la barre et s'est assis sur un tabouret.
"Je ne vois pas pourquoi je m'amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro", a-t-il lancé.
L'acteur a évoqué ses souvenirs du tournage du film "Les Volets verts" de Jean Becker en 2021 et notamment la journée du 10 septembre, où selon Amélie, décoratrice ensemblière, l'acteur l'aurait agressée, la coinçant entre ses cuisses, lui touchant le pubis et remontant jusqu'à ses seins.
"C'est quoi, graveleux?"
"C'est vendredi, il fait chaud, il fait moite (...) je pèse 150 kg, je suis de mauvaise humeur. Une femme me regarde étrangement, elle est un peu belle mais fermée, son téléphone en main", se souvient-il en évoquant Amélie.
Après une discussion qu'il qualifie de houleuse concernant le décor du film, Gérard Depardieu raconte lui avoir attrapé les hanches uniquement "pour ne pas glisser", tellement il était énervé par son travail.
Dans la salle, assise au premier rang à côté de l'autre plaignante, Amélie, 54 ans aujourd'hui, écoute attentivement celui qu'elle accuse.
Interrogé sur les propos grossiers qu'il aurait tenus à l'encontre de la décoratrice, Gérard Depardieu s'emporte: "C'est quoi, graveleux ? C'est dire 'chatte' ? 'Chatte', mais ça m'arrive tout le temps de le dire, même à moi-même, je trouve ça drôle!".
Appelée à la barre après lui, Amélie a donné une version complètement différente.
Sur le tournage selon elle, Gérard Depardieu "gesticule", "grogne". "Il a toujours un commentaire sur les femmes, leur tenue. Ce n'est pas du tout le monsieur qu'on a là aujourd'hui", poursuit-elle, qualifiant l'acteur de "fauve".
"Terreur"
La décoratrice raconte avoir évoqué le décor du film avec Gérard Depardieu et sa recherche de parasols des années 70 pour la suite du tournage dans le sud de la France.
Cheveux blonds mi-longs, Amélie raconte doucement la suite: "il referme alors les jambes, il m'attrape les hanches", mime-t-elle à la barre. "Il m'avance, il me coince, il a beaucoup de force et il malaxe", poursuit Amélie, se remémorant "son gros visage", "ses yeux rouges, très excités" et les propos de Gérard Depardieu: "viens toucher mon gros parasol, je vais te le mettre dans la chatte!".
Interrogée par le président sur les trois ans qui se sont écoulés entre les faits qu'elle dénonce et sa plainte en 2024, Amélie explique qu'elle ne savait pas caractériser une agression sexuelle.
"Je n'avais pas envie de parler de ça, je me sentais humiliée. Je m'éclatais professionnellement et si je portais plainte, le film s'arrêtait" a-t-elle ajouté.
Assis derrière elle, Gérard Depardieu, figure imposante dans son costume noir, dodeline de la tête mais n'a pas de réaction.
A la barre, il s'en était pris au mouvement #Metoo qu'il juge responsable de son procès: "ce mouvement va devenir une terreur", a t-il dénoncé. "Je dis à ces femmes qu'elles feraient pas mal de méditer Mme de Staël: 'la gloire est le deuil éclatant du bonheur'".
Figure du cinéma français connue dans le monde entier, Gérard Depardieu a été accusé de comportements identiques par une vingtaine de femmes mais plusieurs procédures ont été classées pour cause de prescription des faits.
La comédienne française Charlotte Arnould a été la première à porter plainte en 2018. En août dernier, le parquet de Paris a requis un procès pour viols et agressions sexuelles à l'encontre de l'acteur. Un juge d'instruction doit encore décider de l'issue du dossier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Gérard Depardieu nie "s'amuser à peloter" des femmes
"Je ne vois pas pourquoi je m'amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins. Je ne suis pas un frotteur dans le métro", a déclaré mardi à la barre Gérard Depardieu, jugé à Paris pour agressions sexuelles.
"Oui, je conteste les faits !", s'est exclamé Gérard Depardieu, à la barre du tribunal correctionnel de Paris. "Il y a des vices que je ne connais pas", a poursuivi l'acteur de 76 ans.
Après un rappel des faits par le président du tribunal, l'accusé s'est levé pour rejoindre la barre et s'est assis sur un tabouret. Il évoqué ses souvenirs du tournage du film "Les Volets verts" de Jean Becker en 2021 et notamment la journée du 10 septembre, où selon Amélie, décoratrice assemblière, l'acteur l'aurait agressée, la coinçant entre ses cuisses, lui touchant le pubis et remontant jusqu'à ses seins.
"C'est vendredi, il fait chaud, il fait moite (...) je pèse 150 kg, je suis de mauvaise humeur. Une femme me regarde étrangement, elle est un peu belle mais fermée, son téléphone en main", se souvient-il en évoquant Amélie.
Discussion houleuse
Après une discussion qu'il qualifie de houleuse concernant le décor du film, Gérard Depardieu raconte lui avoir attrapé les hanches uniquement "pour ne pas glisser", tellement il était énervé par son travail. Dans la salle, assise au premier rang à côté de l'autre plaignante, Amélie, 54 ans aujourd'hui, écoute attentivement celui qu'elle accuse.
Interrogé sur les propos grossiers qu'il aurait tenus à l'encontre de la décoratrice, Gérard Depardieu s'emporte: "C'est quoi graveleux ? C'est dire 'chatte' ? 'Chatte', mais ça m'arrive tout le temps de le dire, même à moi-même, je trouve ça drôle!"
Avant de retourner à sa place, Gérard Depardieu a critiqué le mouvement #Metoo qu'il juge responsable de son procès: "ce mouvement va devenir une terreur", a t-il dénoncé. "Je dis à ces femmes qu'elles feraient pas mal de méditer Mme de Staël: 'la gloire est le deuil éclatant du bonheur'".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Des déprédations répétées au Cinématographe à Lausanne
Le Cinématographe à Lausanne a été victime de déprédations ces dernières semaines. Le cinéma alternatif, basé au casino de Montbenon, annonce que du matériel a été volé et détérioré et que des bénévoles ont été insultés.
Depuis mars, le Cinématographe fait face "à des agressions répétées et ciblées de la part de plusieurs jeunes personnes", écrit-il sur son compte Instagram. Il ajoute que ces jeunes "se rendent dans nos locaux et déchirent les flyers associatifs et promotionnels" mis à disposition du public.
Contacté par 24 heures, qui révèle l'information, un co-programmateur indique que le cinéma n'a pas porté plainte pour le moment. Selon lui, ces agressions pourraient être liées à la projection du film "Queer", traitant de l'homosexualité. Il précise que ces personnes sont venues quatre fois et ont notamment jeté des prospectus au visage des bénévoles et les ont insultés.
"Dans le contexte actuel de montée du fascisme, il n'est pas étonnant qu'un espace comme le nôtre soit ciblé. Cette violence nous inquiète et nous attriste, mais nous n'allons pas baisser les bras", écrit le Cinématographe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Début des travaux de rénovation du Bâtiment d'art contemporain
A Genève, les travaux de rénovation et de réaménagement du Bâtiment d'art contemporain (BAC) vont débuter lundi 31 mars. La durée de ce chantier devisé à près de 66 millions de francs est estimée à environ quatre ans, dont une année pour le gros oeuvre et la réfection des façades.
Le BAC est un élément de première importance du patrimoine industriel des années 1950-1960, relève lundi la Ville de Genève dans un communiqué. En état de grande vétusté, sa rénovation était devenue indispensable, tant au niveau énergétique que par rapport à l'accueil du public.
Sur les 66 millions prévus pour ces travaux, 22 millions sont des contributions privées. La Ville de Genève mettra pour sa part près de 44 millions pour cette rénovation d'envergure.
Le BAC est le plus grand centre d’art contemporain de Suisse. Il abrite trois institutions culturelles: le Musée d’art moderne et contemporain (MAMCO), le Centre d’Art Contemporain Genève (CAC) et le Centre de la photographie Genève (CPG). Ces trois institutions poursuivront pendant les travaux leurs activités et leur programmation dans d'autres lieux et selon différents formats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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