Culture
La Sentinelle des Rangiers fête son 100e anniversaire
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La Sentinelle des Rangiers, statue devenue un symbole de la lutte jurassienne pour l'indépendance, a été inaugurée il y a 100 ans. Cet anniversaire ne sera pas célébré en tant que tel samedi, mais s'invitera au centenaire du vol aéropostal La Caquerelle (JU)-Lausanne.
Inaugurée le 31 août 1924 au col des Rangiers entre Delémont et Porrentruy, la statue a été érigée en mémoire aux troupes suisses mobilisées pour défendre les frontières pendant la Première Guerre mondiale. Associée ensuite à la Question jurassienne, le monument communément appelé "Le Fritz" a été vandalisé à de nombreuses reprises par des militants et n'est aujourd'hui plus qu'un vestige.
Depuis début juillet, le soldat de granite de 6 tonnes se trouve entreposé au Musée du Mont-Repais à La Caquerelle. L'association Groupe d'Histoire du Mont-Repais prévoit d'exposer le vestige chargé en symbolique dans le cadre d'une exposition permanente sur l'histoire de la région qui, après des retards, devrait ouvrir au printemps 2025.
Quelque 20'000 missives transportées
Si "le Fritz" n'aura pas sa fête, une journée commémorative sera par contre organisée à La Caquerelle samedi pour célébrer un autre centenaire: celui du vol aéropostal organisé le 31 août 1924 à l'occasion de l'inauguration de la Sentinelle des Rangiers. Devant initialement partir de La Caquerelle, c'est finalement de Delémont que l'avion postal s'est envolé pour Lausanne il y a 100 ans, avec à son bord plus de 20'000 lettres et cartes oblitérées pour l'occasion.
A l'initiative en 1924, c'est à nouveau la Société philatélique de Delémont qui est aux mannettes samedi dans le cadre de la journée suisse de l'aérophilatélie 2024. Un avion Fieseler-Storch se posera dans le lieu-dit jurassien pour repartir vers Lausanne dans l'après-midi.
Timbres et cartes postales anciennes à l'effigie de la Sentinelle des Rangiers et de l'avion postal seront exposés et vendus durant les festivités. La société philatélique de Delémont a conçu pour le centenaire quatre vignettes commémoratives, en forme de timbre, illustrant un avion survolant un Fritz imposant en premier plan.
Un symbole malmené
Pas de traces, par contre, du soldat de pierre sur le timbre émis par La Poste suisse pour commémorer les 100 ans de ce même vol aéropostal. D'une valeur de 1 franc 20, il représente un avion d'époque survolant les prairies et forêts jurassiennes.
Oeuvre de l'artiste neuchâtelois Charles L'Eplattenier (1874-1946), la Sentinelle des Rangiers a vu sa symbolique évoluer au cours de ses 100 ans d'histoire. Les séparatistes jurassiens ont vu dans ce fantassin tenant son fusil baïonnette au canon un symbole de la mainmise bernoise sur la population du Jura.
Endommagée et barbouillée à de nombreuses reprises, l'imposante statue est associée dans les esprits à la manifestation organisée en 1964 par le Rassemblement jurassien (RJ), lors de la venue aux Rangiers du conseiller fédéral Paul Chaudet et du conseiller d'Etat bernois Virgile Moine. Les deux élus s'y étaient rendus pour commémorer les 50 ans de la Mobilisation.
Mise à terre une première fois par le Groupe Bélier en 1984, la statue est redressée. En août 1989, le coup de grâce est porté par des militants jurassiens qui la renversent et dérobent sa tête. Les restes du soldat de pierre sont d’abord entreposés à Glovelier dans un dépôt du Service des ponts et chaussées. En février 1990, un incendie criminel fragilise la statue de façon définitive.
Pas de restauration
Une nouvelle atteinte à ce symbole a lieu le 24 septembre 2004. Des membres cagoulés du Groupe Bélier fracassent la tête de la sentinelle, en marge des manifestations marquant le 25e anniversaire de l'entrée en souveraineté du canton du Jura.
Après ces déprédations, le monument a été retiré des inventaires de référence en matière de patrimoine bâti. Il ne s'agit ainsi plus d'un monument historique, mais des vestiges d'un monument. Le vestige a été présenté pour la dernière fois au public lors des Journées européennes du patrimoine les 11 et 12 septembre 2016.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Près de 10'000 juniors au Festival pour enfants Diabolo
Diabolo, un des plus grands festivals pour enfants de Suisse romande, a connu une édition 2025 exceptionnelle, se félicitent les organisateurs dimanche dans un communiqué. Avec quelque 9400 festivaliers accueillis sur le site du Théâtre de Beausobre à Morges (VD), le taux de remplissage dans les salles a atteint près de 97%, selon eux.
Diabolo Festival confirme son succès auprès des familles, écrivent ses organisateurs. Malgré une chaleur caniculaire, les visiteurs ont répondu présent, même si certains ont écourté samedi leur passage sur le site. Des dispositifs de rafraîchissement - fontaines à eau gratuites et brumisateurs - ont permis à petits et grands de profiter pleinement des nombreuses animations proposées.
Destiné aux enfants de 2 à 10 ans, le festival a proposé plus de 30 activités ludiques et sportives ainsi que des spectacles alliant toute la palette des arts vivants.
L'un des temps forts de cette édition fut la venue d’Henri Dès, artiste intergénérationnel emblématique. Ses deux concerts, pris d’assaut en moins de trois semaines après l’ouverture de la billetterie, ont affiché complet.
Autre temps fort, pour leur 10e participation au festival, les magiciens Gianfranco et Romuald ont créé un spectacle sur mesure pour le festival qui a fait l’unanimité.
Du vivant plutôt que des écrans
Les organisateurs se réjouissent du succès rencontré. "C’est un bonheur immense de voir les sourires des enfants à la sortie des spectacles. Offrir du vivant, du partage, plutôt qu’un simple écran, c’est essentiel aujourd’hui".
Des artistes venus de Suisse, de France, de Belgique et d’Espagne ont participé au festival durant le week-end. Une centaine de bénévoles ont été mobilisés. Le rendez-vous est d’ores et déjà fixé pour la 14e édition du Diabolo Festival, qui se tiendra à nouveau au Théâtre de Beausobre, les 20 et 21 juin 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Genève: près de 200'000 personnes à la Fête de la musique
Avec près de 200'000 participants aux quelque 500 concerts qui se sont déroulés durant les trois jours de cette 34e édition de la Fête de la musique à Genève, les organisateurs du Service culturel de la ville parlent d'un record. Malgré la chaleur et la foule parfois dense, aucun incident majeur n’a été signalé.
La multiculturalité de Genève a été honorée, les générations se sont mêlées, permettant de magnifiques échanges dans le respect des uns, des unes et des autres, écrit le Service culturel de Genève dimanche dans un communiqué. En ces temps de repli, de conflits, de lutte, ces trois jours ont fait souffler un vent d’espoir.
L’ADN de la Fête de la musique, c’est l’occasion d’écouter, dans des conditions particulières, des sons, des traditions, des chants et des airs de tous les continents, de toutes les époques, ajoutent les organisateurs.
Cette année, un coup de projecteur a été mis sur la scène hip-hop genevoise. Les jeunes, en particulier, lui ont fait honneur, investissant, au gré des concerts, des scènes de la Vieille-Ville aussi bien que celles des Bastions et The Spot.
La programmation des musiques classiques et contemporaines, qui faisait la part belle à la participation et à la voix, a elle aussi été une réussite avec des publics sur scène et à des endroits inattendus. Le pari de faire résonner des musiques méditatives d’Asie dans des lieux de culte a suscité une remarquable qualité d’écoute.
15-25 présents
Quant à la programmation des musiques actuelles, elle a fait danser, écrivent-ils dans le communiqué de la Ville. Les standards du rock, le gnawa, la techno, l’électro, la house, le reggaeton et l’afrobeat et, bien sûr, le hip-hop ont rendu le sens de la fête aux Genevois et aux Genevoises.
Et sur la butte de l’Observatoire, l’envie de tester une scène sans scène fonctionnant entièrement grâce aux énergies renouvelables et à la force du mollet a fait naître une ambiance
S’il est toujours aussi difficile d’énoncer un nombre vu l’étendue et la configuration du périmètre, l’organisation et la police se rejoignent cette année pour annoncer une édition record avec quelque 200'000 personnes durant les trois jours.
Cette année, la tranche des 15-25 ans, peu présente habituellement, a été prise en compte au niveau de la programmation et elle y a répondu, se félicitent les organisateurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Art Basel: le marché de l'art mise sur une nouvelle génération
Le marché de l'art n'échappe pas aux tensions économiques et géopolitiques, même si quelques grosses ventes ont été scellées à Art Basel. Le secteur compte aujourd'hui avant tout sur une nouvelle génération de collectionneurs pour retrouver une nouvelle impulsion.
Au total, 289 galeries de 42 pays ont exposé. Quelques importantes transactions ont été conclues pendant la foire de l'art de Bâle, qui referme ses portes dimanche soir, avec un bilan de 88'000 visiteurs, dans la moyenne. Il y en avait eu 91'000 l'an dernier et 82'000 l'année précédente.
La galerie Annely Juda Fine Arts a notamment vendu une toile du peintre britannique David Hockney aux environs de 13 à 17 millions de dollars (11,2 à 14,7 millions d'euros), sans divulguer son prix exact. La galerie David Zwirner a également vendu une sculpture de l'artiste Ruth Asawa pour 9,5 millions de dollars et une peinture de l'artiste allemand Gerhard Richter pour 6,8 millions de dollars.
Les prix n'ont toutefois pas atteint les sommets de 2022, lorsque le marché était en pleine ébullition. Une sculpture de l'artiste franco-américaine Louise Bourgeois avait alors été achetée pour 40 millions de dollars.
L'or plutôt que l'art
"Le marché est plus modéré", a reconnu Noah Horowitz, le directeur général d'Art Basel, lors d'un entretien avec une journaliste de l'AFP, même si de grosses ventes continuent d'y avoir lieu "en dépit de la grande complexité de ce qui passe actuellement dans le monde".
Selon un rapport réalisé pour la foire par Arts Economics et la banque UBS, le marché de l'art avait déjà ralenti en 2023, puis chuté de 12% au niveau mondial en 2024, à 57,5 milliards de dollars selon leurs estimations, le recul touchant en particulier les oeuvres à plus de dix millions de dollars.
"Dans les prochains six à douze mois, je ne vois pas de changement à l'horizon", a affirmé Hans Laenen, spécialiste du marché de l'art chez l'assureur AXA XL.
Avec les incertitudes économiques et géopolitiques, montées d'un cran supplémentaire avec les tensions entre Israël et l'Iran, "les investisseurs se tournent très fortement vers l'or", explique-t-il.
Dans le secteur de l'art, les comportements sont "plus conservateurs", du côté des acheteurs mais aussi des vendeurs qui préfèrent attendre avant de mettre des oeuvres sur le marché dans ce climat incertain, poursuit-il.
"Les collections restent stables, voire grandissent encore" au niveau des montants assurés, a-t-il expliqué à l'AFP. "Le nombre de transactions augmente", mais dans "des segments de prix moins élevés", constate-t-il.
D'après la société d'assurance Hiscox, le nombre de lots vendus pour moins de 50'000 dollars a augmenté de 20% dans les salles d'enchères en 2024 en dépit de la forte chute des oeuvres à prix très élevés, dénotant un changement de comportement des collectionneurs.
Nouvelle génération
Selon Jean Gazançon, directeur d'Arte Generali, "il y a une nouvelle génération de collectionneurs" qui arrive sur le marché.
"On assure de plus en plus de trentenaires pour des collections de 300'000, 500'000, 1 million d'euros", note-t-il. "Il s'agit de start-uppers qui ont réussi, de banquiers d'affaires, d'avocats ou parfois de gens qui ont hérité", et débutent leur collection "très jeunes", avec des choix parfois "très radicaux", observe-t-il.
La banque UBS s'attend à ce que la tendance s'amplifie. Selon ses projections, un mouvement sans précédent de transfert de patrimoine va s'enclencher durant les 20 à 25 prochaines années avec le vieillissement de la population.
Au niveau mondial, un montant cumulé d'environ "83'000 milliards de dollars" d'actifs va changer de mains au niveau mondial, d'après elle, ce qui va faire émerger "une nouvelle génération de collectionneurs", avec des goûts et un "comportement d'achats différents", prévoit Eric Landolt, co-directeur des activités de conseils dans l'art d'UBS.
La foire de l'art de Bâle est un événement incontournable pour les collectionneurs qui peuvent y acheter aussi bien des toiles de Pablo Picasso que des oeuvres très récentes. La galerie Thaddaeus Ropac y proposait notamment un portrait du pape Léon XIV réalisé par l'artiste franco-chinois Yan Pei-Ming.
Elle met également le projecteur sur de jeunes artistes, à l'image de Joyce Joumaa, 27 ans, récompensée par le prix décerné par la société d'assurance Bâloise, pour son oeuvre centrée sur la crise énergétique au Liban.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Bilan positif au festival de littérature de Loèche-les-Bains
Les organisateurs du Festival international de littérature de Loèche-les-Bains (VS) tirent un bilan positif de la 29e édition qui s'est achevée dimanche avec des lectures dans le jardin de l'hôtel Les Sources des Alpes. L'affluence est restée stable, avec quelque 3500 entrées en quatre jours.
Cette édition a été marquée par la remise, samedi par le conseiller d'Etat Christophe Darbellay du Prix culturel et économique Valais 2025. "Ce prix est un beau signal pour nous. Loèche-les-Bains doit continuer d'être synonyme de littérature du monde entier, de débats de haut niveau, du meilleur de la Suisse", selon les codirecteurs du festival, Anna Kulp et Stephan Bader, cités dans un communiqué publié dimanche.
Les organisateurs veulent continuer ainsi et développer le festival en permanence. Cette année, le festival avait invité 21 auteures et 13 auteurs de 15 nations. Toutefois, en raison de la situation actuelle au Proche-Orient, le lauréat américain du prix Pulitzer Joshua Cohen n'a pas pu faire le voyage de Tel-Aviv, en Israël, comme prévu.
La direction du festival a donc décidé dans l'urgence d'organiser pour la première fois des manifestations hybrides, en partie virtuelles via vidéo-conférence. Les lectures par zoom à partir d'un abri contrastent de manière impressionnante avec la situation actuelle", relèvent les organisateurs.
Le festival fondé en 1996 réunit des auteurs et autrices du monde entier pour des lectures et discussions avec le public dans une douzaine de lieux de la station thermale. Le Conseil d'Etat a dit avoir voulu récompenser l'originalité de la manifestation, sa qualité, sa portée à l'échelle nationale et internationale, ses retombées économiques et culturelles pour le Valais ou encore son modèle de financement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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