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Culture

L'Américaine Tricia Tuttle à la tête de la Berlinale

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Tricia Tuttle (à gauche) sera la nouvelle directrice de la Berlinale. Elle se trouve au côté de Claudia Roth (Bündnis 90/Les Verts), ministre allemande de la Culture au Gropius Bau mardi après l'annonce de sa nomination. (© KEYSTONE/dpa/Sebastian Gollnow)

L'Américaine Tricia Tuttle prendra la direction à partir d'avril 2024 du festival international du film de Berlin, l'un des principaux rendez-vous cinématographiques. Il s'apprête pourtant à réduire la voilure pour des raisons financières.

Tricia Tuttle, 53 ans, est une experte chevronnée de l'industrie du cinéma. Elle a notamment travaillé pour l'académie du film britannique Bafta et a dirigé le festival du film de Londres (BFI).

Elle est actuellement responsable du département de réalisation de longs métrages à la National Film and Television School (NFTS) près de Londres.

"Tricia Tuttle apporte 25 ans d'expérience dans le cinéma et les festivals de cinéma. Sous sa direction, le BFI n'a pas seulement vu son public augmenter, mais a également gagné en profil et en importance au niveau international", a souligné la ministre allemande de la culture Claudia Roth lors d'une conférence de presse mardi à Berlin.

Tricia Tuttle prendra le relais de Mariette Rissenbeek et Carlo Chatrian, qui dirigent en duo le festival depuis 2020. Ces derniers organiseront encore la prochaine édition de février 2024, qui se tient du 15 au 25, et dont le jury sera présidé par l'actrice mexicano-kényane Lupita Nyong'o.

Après l'annonce par Mme Rissenbeek de son départ à la retraite, la ministre avait déclaré vouloir revenir à une direction unique, et poussé de facto le directeur artistique Carlo Chatrian, qui jouit d'une bonne réputation auprès des metteurs en scène, à jeter l'éponge.

L'affaire avait causé quelques remous. Dans une lettre ouverte, plus de 200 metteurs en scène, dont Martin Scorsese, Paul Schrader, Claire Denis ou encore Ryusuke Hamaguchi - avaient demandé à Mme Roth de prolonger le contrat de M. Chatrian, en vain.

Mme Tuttle a déclaré se réjouir de faire bientôt "partie de l'équipe". La Berlinale est "un festival qui montre que le cinéma est une forme d'art extrêmement vivante, souvent magique, qui peut changer la façon dont nous voyons le monde et dont nous nous comprenons les uns les autres", a-t-elle dit.

Son arrivée doit redonner de l'éclat à un festival en perte de vitesse. L'édition 2024 verra une réduction du nombre de films présentés à environ 200, contre 287 en 2023, en raison d'une augmentation des coûts.

"Le fait que Mme Tuttle dispose d'un bon réseau dans l'industrie cinématographique américaine pourrait l'aider à attirer à nouveau un peu plus de glamour hollywoodien à Berlin - dont le festival aurait bien besoin après des années de vaches maigres", a noté le quotidien Süddeutsche Zeitung.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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Culture

Un diamant bleu vendu plus de 25 millions de dollars à Genève

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Le "Mellon blue" a été vendu plus de 25 millions de dollars mardi à Genève lors d'une vente aux enchères de la maison Christie's (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le "Mellon blue", un diamant bleu vif de 9,51 carats monté sur une bague, a été vendu plus de 25 millions de dollars mardi à Genève. Il s'agit d'un prix conforme aux estimations initiales pour une pierre "d'une pureté exceptionnelle", a annoncé la maison Christie's.

Ce diamant bleu vif, qui "compte parmi les plus beaux diamants de couleur jamais proposés aux enchères", selon Rahul Kadakia, directeur international du département Joaillerie chez Christie's, avait été estimé par la maison de vente à entre 20 et 30 millions de dollars.

Il a été adjugé au marteau à 17,4 millions de francs suisses, pour un prix final de 25'592'269 dollars avec les taxes, selon Christie's. La même pierre, alors connue sous le nom de "Zoe Diamond", avait été vendue pour 32,6 millions de dollars chez Sotheby's à New York en 2014, établissant à l'époque des records mondiaux pour un diamant bleu et pour le prix au carat.

Montée en pendentif

La pierre a appartenu pendant des décennies à Rachel Lambert Mellon, plus célèbre sous le nom de "Bunny" Lambert Mellon (1910-2014), horticultrice, philanthrope et collectionneuse d'art américaine. La pierre était alors montée en pendentif.

Bunny Mellon est notamment connue pour avoir réaménagé la roseraie de la Maison Blanche en 1961 à la demande du président John F. Kennedy.

Le prix le plus élevé jamais atteint par Christie's pour un diamant bleu vif a été établi à Genève en 2016 lorsque l'"Oppenheimer Blue" (14,62 carats) a été vendu pour 57,5 millions de dollars américains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le Château de Morges s'intéresse à l'espionnage durant la 2e Guerre

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La nouvelle exposition au Château de Morges "Top secret", sur l'espionnage et la résistance en Suisse et en Europe durant la Seconde Guerre mondiale, est à voir jusqu'au 20 décembre. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La nouvelle exposition temporaire au Château de Morges (VD) s'intéresse au rôle de la Suisse en matière d'espionnage et de résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Intitulée "Top secret" et riche de plus de 500 objets, elle lève un voile sur "la guerre de l'ombre" qui s'est jouée en territoire helvétique.

Ouverte dès jeudi et jusqu'au 20 décembre 2026, l'exposition montre que la Suisse, malgré sa neutralité, a servi "de terrain d'action pour les espionnes et espions des Alliés, ainsi que de base arrière pour les réseaux de résistance", indique le Château de Morges.

L'exposition montre ainsi "l'implication décisive de la Suisse dans la guerre secrète qui s'est jouée entre 1939 et 1945." En toile de fond, elle raconte aussi "l'émergence du renseignement moderne et porte un regard sur les prémices de la guerre froide", poursuit le communiqué.

Le Château de Morges promet un parcours immersif et didactique pour découvrir cette facette souvent méconnue de l'histoire suisse. Entre transmissions cryptées, filières d'évasion et opérations clandestines, le public de tout âge pourra découvrir "le quotidien mouvementé de femmes et d'hommes qui ont participé à cette guerre secrète, parfois au péril de leur vie".

L'exposition s'accompagne de la publication de l'ouvrage "Guerre de l'ombre". Parmi les autres événements proposés en marge de l'exposition, un cycle de conférences démarrera en janvier sur "le monde mystérieux et souvent fantasmé" de l'espionnage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le numérique s’impose, la lecture et le sport restent essentiels

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Le numérique rythme désormais les loisirs des Romands, en particulier chez les jeunes, selon l'Observatoire romand de la culture (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le numérique domine désormais les loisirs des Romands, surtout chez les jeunes, selon une étude de l’Observatoire romand de la culture (ORC). Lecture, sport et sorties culturelles gardent toutefois une place centrale, avec des pratiques qui varient selon l’âge.

Le numérique est devenu la norme pour la majorité de la population. Films et séries en ligne, musique en streaming et réseaux sociaux sont plébiscités, en particulier par les 15–24 ans, indique l'étude, basée sur un sondage mené auprès d'un millier de personnes dans toute la Suisse romande, et récemment publiée par l'ORC. Ces activités se pratiquent majoritairement à domicile, mais environ un quart des personnes les consomment aussi en déplacement.

La lecture de livres, elle, traverse les générations. Si elle reste présente à tous les âges, les plus âgés s’y adonnent davantage: 35% des 65 ans et plus lisent "très souvent", contre seulement 10% des 15–24 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

OpenAI a enfreint les droits d'auteurs de chansons

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Le groupe de gestion des droits musicaux en Allemagne, Gema, avait poursuivi OpenAI pour l'utilisation de neuf titres connus, dont "Atemlos durch die Nacht" d'Helene Fischer (archives). (© KEYSTONE/APA/APA/EVA MANHART)

Le géant américain de l'intelligence artificielle OpenAI a enfreint les droits d'auteurs allemands de chansons, a estimé mardi la justice allemande. Celle-ci a donné raison à Gema, la société qui les représente.

Les "modèles linguistiques" utilisés par OpenAI ainsi que "la reproduction des textes des chansons dans les résultats du chatbot" constituent "des atteintes aux droits d'exploitation protégés par le droit d'auteur", a jugé un tribunal de Munich dans un communiqué.

Le groupe de gestion des droits musicaux en Allemagne, Gema, avait poursuivi la société d'intelligence artificielle pour l'utilisation de neuf titres connus, dont "Atemlos durch die Nacht" d'Helene Fischer et "Männer" d'Herbert Grönemeyer.

Le tribunal a ordonné à OpenAI de cesser de stocker ces paroles et de les reproduire via ses modèles, de verser des dommages et intérêts, ainsi que de fournir des informations sur l'utilisation des chansons et les revenus générés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / dpa

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