Culture
Le Suisse Aviel Cahn directeur de l'Opéra allemand de Berlin
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Le Suisse Aviel Cahn, directeur du Grand Théâtre de Genève, reprend la tête de l'Opéra allemand de Berlin (Deutsche Oper Berlin). Cet homme de 48 ans devrait diriger le plus grand opéra de la capitale allemande dès le 1er août 2026.
Aviel Cahn, directeur général du Grand Théâtre de Genève depuis quatre ans, est ravi du nouveau défi qui l’attend à Berlin, une ville connue pour être un épicentre culturel dans tous les domaines. D’ici là, il continuera à investir son énergie et sa créativité pour Genève, où son contrat courrait jusqu'en 2029.
"Ce n'est pas anormal pour un directeur de quitter son poste un peu plus tôt pour une offre très intéressante, ce qui est évidemment le cas avec Berlin", a-t-il à Keystone-ATS. Quand il partira à l'été 2026, il aura piloté le Grand Théâtre pendant sept ans.
L'offre du plus grand opéra de Berlin est une offre que l'on ne peut pas refuser, a-t-il dit en citant le film "Le parrain". Mais annoncer son départ plus de trois ans en avance, n'est-ce pas un peu tôt ? "L'Opéra de Berlin souhaitait que je vienne en 2025 déjà, mais j'ai demandé un délai supplémentaire parce qu'il reste plusieurs projets à réaliser à Genève d'ici là".
Sami Kanaan, conseiller administratif de la Ville de Genève, remercie à ce propos M. Cahn d'avoir tenu à poursuivre son engagement jusqu'en 2026 permettant de faire aboutir les nombreux projets engagés, y compris le remplacement complet de la machinerie et la refonte de la gouvernance de l'institution, a t-il fait savoir dans un communiqué. Il relève encore le prestige de cette nomination à Berlin, qui valorise également le rayonnement du Grand Théâtre de Genève.
Sous le règne d'Aviel Cahn, le Grand Théâtre de Genève a accueilli le dramaturge et cinéaste bernois Milo Rau et la performeuse Marina Abramovic, connus hors des cercles de l'opéra. Aviel Cahn met lui en avant son spectacle d'ouverture en septembre 2019 "Einstein on the beach". Cet opéra de Philip Glass et de Robert Wilson avait changé radicalement d’univers avec Daniele Finzi Pasca, le metteur en scène de la Fête des Vignerons, qui venait de se terminer.
Il cite encore "Atys" de Lully, un opéra baroque de 1676, à l'affiche du Grand Théâtre il y a un an. Le chorégraphe Angelin Preljocaj avait dirigé sa première mise en scène d’opéra aux côtés de la plasticienne Prune Nourry et du chef d’orchestre Leonardo Garcia Alarcon. L'Opéra Royal de Versailles s'était associé au Grand Théâtre de Genève pour cette production.
Pour lui, les objectifs de son travail sont l'accès à des thèmes actuels, le rajeunissement et l'élargissement social de l'opéra. Ainsi, cette saison à Genève est placée sous le signe des "mondes migrants".
A Berlin on change de dimension
Que pourra-t-il faire à Berlin qu'il ne pourrait pas réaliser à Genève ? "L'Opéra allemand de Berlin dispose par exemple de son propre orchestre", énumère-t-il. C'est aussi une maison de répertoire. A Genève, on joue huit titres. A Berlin on change de dimension en jouant six à sept premières auxquelles s'ajoutent 20 à 25 titres du répertoire." Sans oublier l'aura culturelle de Berlin.
Ce docteur en droit avait succédé en 2019 à Tobias Richter à la tête du Grand Théâtre de Genève. Auparavant, il a été pendant dix ans directeur de l'Opera Vlaanderen dans les villes belges d'Anvers et de Gand, où il a lancé de nombreux projets et a été plusieurs fois primé pour des productions originales.
Né à Zurich en 1974, Aviel Cahn a pris des cours de piano à l'âge de six ans, puis a étudié le chant. Il a terminé ses études de droit en 2002 à Zurich avec un doctorat sur le statut juridique des directeurs artistiques. Sa carrière théâtrale l'a mené de Zurich en Belgique, en passant par Pékin, Helsinki et Berne au Stadttheater, où il devient au tournant des années 2000 le plus jeune directeur d’opéra.
Solution intérimaire d'ici 2026
Aviel Cahn succède à Dietmar Schwarz à l'Opéra allemand de Berlin. Le contrat de ce dernier, âgé de 65 ans, court jusqu'en 2025. Selon les informations, une solution intérimaire est prévue pour la période allant jusqu'à l'entrée en fonction d'Aviel Cahn en 2026.
"Avec Aviel Cahn, Berlin a pu s'assurer les services d'une personnalité extraordinairement créative en tant que futur directeur du plus grand de ses trois opéras", a déclaré le sénateur de Berlin pour la culture Klaus Lederer (gauche), également président du conseil de fondation.
Rares sont les métropoles internationales qui comptent autant d'opéras que Berlin. Les trois grandes maisons - outre le Deutsche Oper, le Staatsoper Unter den Linden et le Komische Oper - sont confrontées à des changements fondamentaux.
Le Staatsoper n'a plus de directeur musical général depuis que le chef d'orchestre Daniel Barenboim a renoncé à son poste pour des raisons de santé. Le directeur de l'Opéra national, Matthias Schulz, partira pour la saison 2025/26 à l'Opéra de Zurich.
Aviel Cahn était également pressenti pour ce poste, mais il souhaitait rester à Genève au moment de la décision. Au Staatsoper de Berlin, c'est l'actuelle directrice du Festival de Bregenz, Elisabeth Sobotka, qui prendra la direction de l'établissement en 2024.
En Suisse romande aussi, le monde lyrique change. Entre la nomination prochaine de la nouvelle direction à l’Opéra de Lausanne et ce départ imprévu, l’art lyrique en Suisse romande va ainsi devoir rebattre ses cartes pour ces prochaines années.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa
Culture
Les glaciers et leurs tentatives de préservation s'exposent à Vevey
Le Musée suisse de l'appareil photographique à Vevey consacre une double exposition sur la thématique des glaciers. Intitulée "Glaciers sous couvert. Une histoire de préservation", elle est à voir dès mardi et jusqu'au 17 août.
La première partie de l'exposition a lieu au musée et consiste en une sélection de photographies de glaciers provenant des collections. Elle a pour objectif de montrer le rôle crucial de l'institution dans la préservation de ce patrimoine.
"La comparaison entre la conservation d'une collection photographique et celle d'un glacier relève un même défi: ralentir l'inéluctable pour transmettre un héritage aux générations futures. Avec le temps, les photographies s'altèrent et les informations à leur sujet se perdent. Face à ces changements irréversibles, la conservation devient un acte de résistance", écrit la Ville de Vevey dans son dossier de presse.
Le second volet de l'exposition se déroule le long du quai Perdonnet avec des photographies contemporaines de glaciers recouverts de bâches, destinées à ralentir la fonte. Réuni par Nathalie Diestchi, professeure à la section d'histoire de l'art de l'Université de Lausanne, ce corpus inédit "offre une perspective artistique et scientifique sur ces paysages en mutation, suscitant une réflexion profonde sur les enjeux de leur protection", poursuit le document.
Une soirée d'ouverture publique ainsi qu'une table ronde sur les moyens techniques, patrimoniaux et culturels de préserver les glaciers des Alpes aura lieu mardi, à 18h00, au Musée suisse de l'appareil photographique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Un "concert du coeur" pour les détenus de Bois-Mermet
Les portes de la prison lausannoise du Bois-Mermet s'ouvriront jeudi à deux musiciennes. Les détenus auront ainsi accès à la "musique vivante" du duo Lumielles dans le cadre d'un événement organisé par l'association "Les Concerts du Coeur".
Une vingtaine de personnes détenues assisteront à ce concert d'environ une heure dans la salle de gym de l'établissement pénitentiaire situé sur les hauts de Lausanne. "Ce sera un concert intime qui devrait être très participatif. Le duo Lumielles a une grande expérience de la médiation", indique Mary Rose, co-directrice artistique de l'antenne vaudoise des Concerts du Coeur, à Keystone-ATS.
Depuis la création de l'association il y a six ans, c'est la toute première fois que ses musiciens se produiront en milieu carcéral. "C'était un de nos souhaits depuis le début, mais cela n'avait encore jamais été possible en raison des contraintes liées à ce milieu. Nous sommes ravis que cela puisse finalement se concrétiser grâce à une coordination particulière avec la prison du Bois-Mermet", poursuit Mary Rose.
Garantir le droit à la musique
A l'image de la fondation "Live music now" créée en 1977 par le violoniste et chef d'orchestre Yehudi Menuhin, les Concerts du Coeur ont pour objectif d'amener de la "musique vivante" à des publics qui peuvent difficilement fréquenter des concerts traditionnels pour des raisons de santé, d'âge ou de situation économique ou sociale.
"Pourtant, l'accès à la culture, et donc à la musique, fait partie des droits humains", souligne l'ancienne violoncelliste, reconvertie dans la gestion culturelle pour des raisons de santé. "Il est très important pour nous de proposer des concerts et des moments d'échange humain également dans les prisons."
Mary Rose croise les doigts pour que cette première pour l'association soit suivie par d'autres. "J'espère que cela pourra mener à des concerts dans d'autres établissements pénitentiaires et que nous pourrons peut-être même aller au-delà d'un concert, par exemple avec des ateliers de co-création", dit-elle.
Ces dernières années, l'Orchestre de chambre de Lausanne (OCL) et son chef Renaud Capuçon ont aussi donné des concerts en prison dans le canton de Vaud, dans celle de la Croisée à Orbe ou de la Tuilière à Lonay.
Soutien aux musiciens locaux
Outre ce concert en milieu carcéral, l'association a mis sur pied une trentaine de rendez-vous cet été dans le canton de Vaud. La majeure partie d'entre eux se dérouleront dans des EMS. D'autres auront lieu dans des hôpitaux, des centres d'accueil temporaire, ainsi que des foyers de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM).
Les Concerts du Coeur ont vu le jour en 2017 en Valais. Des antennes ont ensuite essaimé dans les cantons de Vaud, Genève et Fribourg. Outre leur mission d'amener la musique aux publics empêchés, ces associations ont également pour objectif de soutenir les musiciens professionnels locaux.
L'association vaudoise emploie actuellement une soixantaine de musiciens à temps partiel et environ 200 sont engagés dans l'ensemble des cantons partenaires. Au total, elles organisent près de 500 concerts par an, dont environ 150 sur le territoire vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Vevey: la collection Thierry Barbier-Mueller au Musée Jenisch
Le Musée Jenisch Vevey consacre sa nouvelle exposition à la collection d'art contemporain du Genevois Thierry Barbier-Mueller. Intitulée "Une conversation sans mots", elle est à voir dès vendredi et jusqu'au 26 octobre.
Né en 1960 dans une famille de collectionneurs d'art, Thierry Barbier-Mueller n'a pas dérogé à cette tradition. Il a constitué pendant 40 ans une collection fortement marquée par les artistes suisses, jusqu'à son décès soudain en 2023.
L'exposition "invite les visiteurs à une rencontre intime et silencieuse, non seulement avec les oeuvres, mais aussi avec l'esprit du collectionneur, qui a su créer un dialogue fertile et inspirant au sein de sa collection", écrit l'institution dans son dossier de presse.
Les pièces exposées ont été sélectionnées en fonction de leur représentativité parmi les oeuvres sur papier de la collection et de l'importance sentimentale que leur portait Thierry Barbier-Mueller, précise le musée. Aquarelle, gouache et estampe comptent parmi les techniques utilisées.
L'exposition s'articule en deux temps. Le premier volet donne à voir diverses représentations de paysages notamment des études au crayon de Robert Zünd, une estampe monumentale de Franz Gertsch ainsi que des dessins au fusain d'Alain Huck. Elle présente également les gouaches abstraites de Sylvia Bächli. Le second volet se concentre sur les représentations de figures humaines, ainsi que sur les moments fondateurs que représentent pour l'être humain l'amour et la mort.
Sans texte
Le titre de l'exposition, "Une conversation sans mots" a été choisi par les filles du collectionneur, et évoque le rapport de leur père à l'art. "Très discret quant à son activité de collectionneur, Thierry Barbier-Mueller a nourri sa passion dans une grande intimité", souligne l'institution.
Fidèle à cette "approche intuitive de l'art", l'exposition a été conçue sans texte et permet ainsi aux visiteurs de "percevoir, en filigrane, la personnalité du collectionneur", indique le musée. Un guide de visite, donnant la parole aux personnalités ayant côtoyé le Genevois accompagne cependant le public.
Albert Chavaz au Cabinet des estampes
En parallèle, le Cabinet des estampes expose un panorama de l'oeuvre d'Albert Chavaz (1907-1990), un peintre né à Genève et installé à Savièse après avoir découvert le Valais en 1934 suite à la commande d'un décor mural. Il est connu essentiellement pour ses représentations de paysages valaisans, ainsi que pour ses personnages féminins et ses natures mortes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Panorama de la Bataille de Morat comme expérience immersive
A l’occasion de l’anniversaire de la Bataille de Morat du 22 juin 1476, l’EPFL a lancé dimanche un site internet qui offre au grand public une expérience immersive de son célèbre panorama. Une plateforme met également les sources à la disposition des scientifiques.
Le Laboratoire de muséologie expérimentale de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a numérisé le Panorama de la Bataille de Morat, un trésor national du XIXe siècle auparavant inaccessible, a indiqué la haute école dans un communiqué.
Le tableau est restitué en tant que jumeau numérique augmenté de 1,6 billion de pixels. Il peut désormais être découvert et exploré en ligne, ainsi qu’à travers une série d'expositions interactives dans des musées suisses et d'autres institutions internationales.
Le site internet a été lancé dimanche 22 juin, date anniversaire de la célèbre bataille de 1476. Il donne accès à la plus grande image d'un objet physique jamais réalisée, à une ultra-haute résolution.
Il propose deux modes d'interaction: une plateforme scientifique, qui permet l'accès aux sources primaires avec des annotations scientifiques et une future extraction automatique des données, ou le Panorama Terapixel, enrichi de vidéos volumétriques, d'objets 3D, de capture de mouvement et d'un paysage sonore dynamique.
Accessibilité et inclusion
Cette interface destinée au grand public évolue en un récit multimodal où les usagers peuvent suivre des visites guidées, naviguer, observer et interagir avec le jumeau numérique de manière autonome, à travers une exploration libre.
L'accessibilité et l'inclusion sont au c½ur du projet. C'est pourquoi l'interface comprend une navigation trilingue (français, anglais et allemand) et un mode de description audio, assurant une expérience accessible aux personnes malvoyantes.
En parallèle de l'expérience numérique en ligne, une série d'expositions se déroulera d'août 2025 à mai 2027, comprenant le Museum für Gestaltung de Zurich, le Musée de Morat (FR), le Musée historique de Berne et le Château de Grandson (VD), ainsi que d'autres lieux internationaux.
Terapixel est un projet de recherche du Laboratoire de muséologie expérimentale de l'EPFL, dirigé par la professeure Sarah Kenderdine, en partenariat avec la Fondation du Panorama de la Bataille de Morat, propriétaire de l'½uvre originale.
Quête d'un lieu d'exposition
Sur le plan matériel, la quête d'un lieu d'exposition permanent pour le chef-d'oeuvre de Louis Braun, peint en 1893, dont les dimensions sont de 100 mètres par 10 pour une tonne et demie, piétine depuis de longues années.
Pour mémoire, le panorama illustre la bataille de 1476 au cours de laquelle les Confédérés ont vaincu le duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Achevé en 1894, il a été restauré dans les années 2000.
L'exposition nationale de 2002 avait permis de l'exposer provisoirement dans le cube flottant de l'Arteplage de Morat. L'installation avait été l'une des plus visitées d'Expo.02.
https://terapixelpanorama.ch/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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