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Culture

Le Bleu Royal adjugé à près de 44 millions de dollars à Genève

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Le Bleu Royal était le lot phare d'une série de ventes organisées ce mois-ci à Genève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le très convoité Bleu Royal, diamant bleu considéré comme parfait, a été adjugé mardi à 43,8 millions de dollars (40,7 millions d'euros) chez Christie's à Genève, mais échoue à devenir la pierre la plus chère de sa catégorie.

Le Bleu Royal était le lot phare d'une série de ventes organisées ce mois-ci sur les bords du Lac Léman, aux côtés notamment d'objets légendaires de l'histoire du cinéma, comme des perles portées par Audrey Hepburn ou une montre gravée de Marlon Brando.

La pierre de 17,61 carats est simplement la plus grosse pierre précieuse fantaisie bleu vif sans défaut jamais mise en vente dans l'histoire des enchères.

Sertie dans une bague, elle faisait partie depuis 50 ans d'une collection privée. Elle a été vendue à 39,505 millions de francs suisses en sept minutes à un collectionneur privé qui avait enchéri par téléphone, a indiqué la maison d'enchères.

Bijou le plus cher de 2023

"Nous sommes extrêmement satisfaits du résultat. Il s'est vendu à près de 2,5 millions de dollars par carat. Il s'agit du bijou le plus cher vendu au cours de toute l'année 2023, à l'échelle internationale, dans n'importe quelle maison de vente aux enchères... Nous sommes très, très heureux", a réagi auprès de l'AFP Max Fawcett, responsable de la bijouterie Christie's à Genève.

"Il fait partie du top 10 des lots les plus chers jamais vendus en termes de bijoux", a-t-il encore assuré.

Rahul Kadakia, responsable international des bijoux chez Christie's, avait annoncé avant la vente que de nombreux diamants modernes avaient subi une taille adaptée pour rehausser leur couleur.

Mais dans le cas du Bleu Royal, "le matériau brut lui-même était si riche qu'ils ont pu le tailler selon un style classique de facettage brillant", a-t-il déclaré. "Il remplit toutes les conditions - c'est vraiment le meilleur de sa catégorie".

Les diamants fantaisie bleu vif de plus de 10 carats sont rarissimes. Depuis la création de Christie's en 1766, seules trois pierres de ce type ont été mises en vente, et toutes l'ont été ces 13 dernières années.

Record à 57,5 millions

Le record de vente est toujours détenu par l'Oppenheimer Blue, acquis pour 57,5 millions de dollars (53,6 millions d'euros) en 2016.

"Cette partie du marché de la bijouterie fait désormais l'objet du même type d'appréciation que celui de l'art", explique M. Kadakia. "Le marché a constaté la grande rareté de ces pierres spéciales et les prix sont désormais évalués de la même manière que pour les grandes peintures."

Au total, les 87 lots de cette vente de "bijoux magnifiques" ont été cédés pour plus de 77,5 millions de dollars (72,5 millions d'euros).

Montre d'"Apocalypse Now"

Dans une autre vente de la maison d'enchères, la montre portée par Marlon Brando dans le film de 1979 "Apocalypse Now" a elle été adjugée à un peu plus de 5 millions de dollars (4,7 millions d'euros).

La Rolex GMT-Master datant d'environ 1972 porte au dos l'inscription "M. Brando" gravée à la main par l'acteur américain oscarisé.

"La gravure est encore nette, donc on peut imaginer que cette montre a été portée, mais pas trop", selon Eli Fayon, spécialiste des montres chez Christie's Genève.

Brando l'avait donnée à sa fille adoptive Petra en 1995, qui l'a ensuite offerte à son mari en 2003 lors de leur nuit de noces. La montre avait ensuite été vendue aux enchères en 2019 pour 1,8 million d'euros.

Avec le temps, ses aiguilles et index blancs ont viré au jaune parchemin mais elle demeure en très bon état, selon Christie's.

Une vente de bijoux en ligne séparée de Christie's, qui se déroule jusqu'au 16 novembre, présente le collier de perles porté par Hepburn dans le film "Vacances romaines" de William Wyler en 1953.

L'actrice, qui incarnait une princesse dans cette comédie romantique, l'avait choisi dans une sélection proposée par le joaillier austro-hongrois Furst.

Il est vendu par un collectionneur européen avec un prix de départ de 18'000 francs suisses (18'650 euros), mais il pourrait monter bien plus haut en cas de guerre d'enchères.

"Il suffit de deux personnes pour lancer une fête", avance Max Fawcett, responsable des bijoux chez Christie's à Genève.

La saison des ventes d'automne bat son plein à Genève, où Sotheby's propose également cette semaine une vente exceptionnelle, présentée comme la plus importante collection de joaillerie impériale et royale jamais mise aux enchères.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Au musée du Louvre, un projet pour mieux exposer la Joconde

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Près de 20'000 visiteurs viennent voir chaque jour la Joconde au Musée du Louvre (archives). (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

Le musée du Louvre mène une réflexion avec le ministère français de la Culture pour améliorer les conditions d'exposition de la Joconde. La toile de Léonard de Vinci pourrait éventuellement être présentée dans une salle à part, a annoncé la présidente du musée.

Interrogée par la radio France Inter pour savoir si Mona Lisa ne méritait pas "une salle à part", Laurence Des Cars a répondu: "En ce qui me concerne, c'est 'oui' et je pense que c'est 'oui' pour beaucoup de gens et nous y réfléchissons".

"C'est toujours frustrant quand on n'est pas tout à fait à la hauteur des conditions d'accueil et c'est le cas pour la Joconde. Donc nous réfléchissons en lien avec le ministère de la Culture à cette amélioration qui me paraît nécessaire aujourd'hui", a-t-elle ajouté.

Selon elle, "80% des visiteurs du Louvre (près de 9 millions au total en 2023, NDLR), donc plus de 20'000 visiteurs voient la Joconde tous les jours" et se photographient devant elle avec leur téléphone portable.

La Joconde est exposée dans la salle des Etats, la plus vaste du musée, face aux Noces de Cana de Véronèse, le plus grand tableau du Louvre, et aux côtés de tableaux des grands maîtres vénitiens du XVIe siècle. Une jauge de 30'000 visiteurs par jour a été introduite et sera maintenue pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris dans le musée le plus visité au monde, a-t-elle rappelé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Les "tops" et les "flops" de la Suisse au concours Eurovision

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L'Argovienne Lys Assia a remporté le premier concours Eurovision en 1956 avec "Refrain" (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

Avec son titre "The Code", l'artiste biennois Nemo fait figure de favori au 68e concours Eurovision de la chanson, dont la finale aura lieu dans deux semaines à Malmö. La Suisse a remporté la compétition à deux reprises, mais n'a souvent même pas atteint la finale.

C'est l'Argovienne Lys Assia (1924-2018) qui a remporté avec "Refrain" le premier concours Eurovision de la chanson, qui s'est déroulé à Lugano en 1956. Mais à l'époque, la concurrence était nettement moins importante, avec seulement sept pays participants.

La Suissesse a également représenté son pays lors des deux éditions suivantes. Elle s'est classée deuxième en 1958 aux Pays-Bas avec la chanson "Giorgio". Elle voulait à nouveau se représenter en 2012, mais elle ne s'est pas imposée lors de la présélection. A sa place, le duo de frères Sinplus a représenté la Suisse à Bakou, mais n'a pas réussi à se qualifier pour la finale.

Lys Assia est à ce jour la seule Suissesse à avoir remporté le grand prix. La deuxième victoire suisse a été assurée par la Québécoise Céline Dion en 1988, avec le titre "Ne partez pas sans moi". La Suisse a devancé l'Angleterre d'un point lors de la 33e édition du concours à Dublin. Les paroles de la chanson ont été écrites par la grande dame de la musique populaire suisse Nella Martinetti.

Période difficile dans les années 2010

Si tout s'est bien passé en 2019 avec la quatrième place du Bernois Luca Hänni et et en 2021 avec la troisième place du Fribourgeois Gjon's Tears, la Suisse a connu une période de vaches maigres lors des années précédentes.

Entre 2007 et 2018, seuls la Bâloise Anna Rossinelli en 2011 et le Tessinois Sebalter en 2014 ont atteint la finale. Ils avaient respectivement terminé à la 25e et 13 place. En 2007, l'icône de l'eurodance DJ Bobo avait manqué la finale avec "Vampires Are Alive", malgré son statut de favori.

Ses successeurs, le Tessinois Paolo Meneguzzi en 2008, le groupe de rock bâlois Lovebugs en 2009 et le chanteur st-gallois Michael von der Heide en 2010 n'ont pas non plus réussi à se hisser en finale. Personne n'a réussi à briser la "malédiction" les années suivantes - et ce jusqu'en 2019.

La Suisse a touché le fond en 2004, lorsque Piero Esteriore a terminé dernier avec son titre "Celebrate", qui n'a pas obtenu le moindre point.

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Comme Lys Assia, d'autres artistes ont participé à plusieurs reprises au concours Eurovision. Le groupe bernois Peter, Sue & Marc s'est lancé quatre fois dans la course, atteignant la quatrième place en 1976 et en 1981. En 1971 et 1979, ils ont atteint la finale, mais pas les premières places.

L'un des membres du trio, Peter Reber, a également écrit des chansons qui ont représenté la Suisse à l'Eurovision: "Swiss Lady", qui sera interprétée par Pepe Lienhard en 1977 (6e) et "Cinema", chantée par Paola en 1980 (4e).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Et vogue les voiles latines au Musée du Léman à Nyon

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Classée monument historique, La Vaudoise est l'une des plus anciennes barques à voiles latines construites sur le Léman (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Musée du Léman à Nyon consacre une de ses salles d'exposition aux bateliers au temps des voiles latines. Le visiteur peut s'immerger dans la cambuse d'une barque, aménagée avec de la vaisselle, des lampes et divers équipements.

L'exposition "La barque est belle ! La vie des bateliers au temps des voiles latines" s'intéresse à ces embarcations emblématiques et majestueuses. Celles-ci ont sillonné le Léman pour transporter personnes et marchandises jusqu'au début du 20e siècle, rappelle le musée.

Voiles historiques

Les voiles latines sont les mères de toutes les voiles que l'on peut encore observer sur les lacs et les mers du globe. Venue de l'Orient jusqu'en Méditerranée, la voile triangulaire est introduite sur le Léman au XIIe siècle pour un usage militaire, puis civil. Jusqu'à la Belle Epoque, elle règne en maître sur le Léman.

Dès les années 1920, le nombre de ces bateaux décline. En 1958, il ne reste plus guère que la Neptune à Genève et la Vaudoise à Lausanne, rachetée par les Pirates d'Ouchy. Mais autour des années 2000, plusieurs reconstructions ont lieu grâce à des passionnés qui sauvegardent ainsi le savoir-faire nécessaire à leur navigation.

Patrimoine suisse

L'an dernier, la navigation à voiles latines est entrée au patrimoine suisse, l'occasion pour le Musée du Léman de valoriser ces embarcations traditionnelles. L'exposition met l'accent sur la vie des bateliers, proposant une immersion dans l'ambiance à bord.

La nouvelle salle permanente a été configurée comme une cambuse de barque, soit l'espace du navire qui contient en principe le vin et les vivres. Le visiteur y découvrira divers objets de collection. Sur la table, un écran tactile lui permettra d'accéder à de nombreux documents, photographies et extraits de films montrant la vie à bord.

Un ensemble de modèles réduits explique l'évolution de la construction des embarcations entre les 17e et 20e siècles. Enfin, un film contextualise la navigation traditionnelle sur le Léman.

Depuis l'époque romaine, le lac a été le moyen de déplacement privilégié pour transporter les marchandises, car plus rapide et sûr que les routes terrestres mal entretenues et mal fréquentées. L'apogée de ces déplacements doit beaucoup à l'introduction de la voile latine qui permet de remonter le vent, note le musée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'une des accusatrices de Weinstein envisage de témoigner à nouveau

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Harvey Weinstein reste derrière les barreaux malgré l'annulation de l'une de ses condamnations (archives). (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

L'une des accusatrices principales d'Harvey Weinstein a annoncé vendredi qu'elle envisage de témoigner une nouvelle fois devant la justice, en cas de nouveau procès de l'ex-producteur. L'une de ses condamnations pour viol et agression sexuelle vient d'être annulée.

Ce revirement de la cour d'appel de New York "m'a rendu malade", a confié Mimi Haley, figure clé du procès de 2020, au terme duquel M. Weinstein avait écopé de 23 ans d'emprisonnement.

Lors d'un témoignage entrecoupé de sanglots, cette ex-assistante de production avait raconté comment le producteur l'avait coincé sur un lit, avant de lui retirer son tampon et de lui imposer un cunnilingus, malgré ses refus répétés.

Un récit traumatisant qu'elle pourrait être amenée à répéter dans le cas - probable - d'un nouveau procès. "Je ne veux certainement pas revivre cela, mais pour continuer et faire ce qui est juste (...) j'y réfléchirais", a expliqué Mme Haley lors d'une conférence de presse.

"C'est épuisant"

Ce choix est loin d'être simple, a-t-elle souligné. "Les gens ne savent vraiment pas ce que j'ai dû endurer et ce que les autres femmes ont dû endurer", a-t-elle fait valoir. "C'est épuisant, c'est dur. (...) On vit dans la peur pendant des années (...) et ensuite on se fait harceler."

"Je dois prendre une minute pour y réfléchir", a-t-elle reconnu. Mais l'annulation de la condamnation de M. Weinstein "est un moment crucial dans l'histoire", a-t-elle estimé. "Il faut continuer à avancer et à défendre la vérité."

Les avocats d'Harvey Weinstein ont toujours estimé que le producteur n'avait pas eu droit à un procès équitable à New York: l'accusation reposait sur seulement deux victimes présumées, mais plusieurs autres femmes avaient témoigné sans être directement impliquées dans les poursuites. La cour d'appel leur a donné raison jeudi en estimant que ces témoignages avaient été admis "de façon erronée".

"Les preuves sont toujours là"

"La solution à ces erreurs choquantes est un nouveau procès", ont estimé les juges d'appel. Cette décision est un revers majeur pour le mouvement #MeToo, qui avait explosé en 2017 avec la libération de la parole de dizaines de femmes contre M. Weinstein.

En cas de nouveau procès, le producteur devrait à nouveau être condamné, a estimé Mme Haley. "La vérité ne change pas", a-t-elle insisté. "Les preuves sont toujours là, donc je ne vois pas pourquoi cela aboutirait à un résultat différent."

M. Weinstein reste quoi qu'il en soit derrière les barreaux, car il a été condamné à 16 ans d'emprisonnement lors d'un second procès à Los Angeles. Depuis 2017, des dizaines de femmes, dont Angelina Jolie et Gwyneth Paltrow, l'ont accusé de harcèlement, d'agressions sexuelles ou de viols. Mais le délai de prescription a été dépassé dans nombre de ces affaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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