Culture
Le groupe rock de la génération Z sur la scène du Stravinski
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/07/le-groupe-romain-maneskin-en-vedette-mardi-soir-a-montreux-1000x600.jpg&description=Le groupe rock de la génération Z sur la scène du Stravinski', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Avec leur son brut et leur look glam, le groupe italien Måneskin ramène le rock'n'roll au sommet des charts. Au Montreux Jazz Festival mardi soir, les jeunes Italiens font monter la température.
Trois jours après un concert à guichets fermés au Circus Maximus à Rome, Måneskin débarque mardi sur la scène Stravinski du Montreux Jazz Festival. L'arrêt sur la Riviera vaudoise n'est qu'une des 72 dates de concerts d'une tournée qui les fait jouer dans les principaux festivals de la planète (Coachella, Rock in Rio, Rock Am Ring, Reading & Leeds Festival, Lollapalooza, etc).
Cuir, cheveux longs et eye-liner
A l'heure où le rock est incarné par Mick Jagger ou Iggy Pop, des hommes approchant les 80 ans, la façon de Måneskin de jouer avec le mythe du "sex, drugs and rock'n'roll" a au minimum quelque chose de rafraîchissant. Car Victoria de Angelis (basse, 22 ans), Damiano David (chant, 23 ans), Thomas Raggi (guitare, 21 ans) et Ethan Torchio (batterie, bientôt 22 ans) n'ont pas hésité à s'approprier les attributs du glam rock: eyeliner, cheveux longs, torses nus, tatouages, cuir et paillettes.
Les jeunes Italiens, qui ont gagné l'Eurovision l'an dernier à Rotterdam, ont réussi à détrôner les Beatles et Led Zeppelin sur Spotify. Les jeunes gens de leurs âges, plutôt habitués au rap, mode actuel d'expression du transgressif - il suffit pour s'en convaincre de tendre une oreille au sombre Ziak à Montreux jeudi soir -, écoutent (et regardent) Måneskin sans hésiter.
Adoubés par Iggy Pop et Mick Jager
Même l'Iguane (Iggy Pop) ne s'y est pas trompé. Il a fait une reprise du titre "I wanna be your slave" de Måneskin, qui lui-même s'inspirait fortement de "I wanna be your dog" des Stooges, dont Iggy Pop était le chanteur.
Le roi du rock Mick Jagger les a également adoubés. Måneskin a joué en première partie du groupe mythique à Las Vegas en novembre dernier.
Actuellement, le groupe italien compte près de 5 milliards de streams sur toutes les plateformes numériques, selon les informations distillées par le Montreux Jazz Festival et leur label Sony Music. Leur dernier single "Supermodel" est sorti en mai dernier après "Mammamia" en octobre 2021.
Ce dernier titre est un pied de nez aux rumeurs qui avaient couru sur le chanteur, l'accusant d'avoir sniffé de la cocaïne pendant l'Eurovision. Pour démentir les affirmations des tabloïds, Damiano avait passé un test antidrogue. Qui l'avait blanchi.
"Zitti E Buoni"- la chanson avec laquelle ils ont remporté l'Eurovision , les deux versions de "I wanna be your slave" ainsi que "Beggin", une reprise des Four Seasons, sont parmi leurs titres les plus connus.
Un groupe de reprises ou les sauveurs du rock?
Les Måneskin sont-ils un simple groupe de reprises ou les sauveurs du rock? Le groupe aime en tout cas les reprises: ils n'ont pas hésité à jouer "Womanizer" de Britney Spears au Festival de Coachella dans le désert du Colorado en avril dernier. Un titre qui fait s'étrangler les rockeurs.
Aussitôt rassurés par "If I can dream", une chanson rendue célèbre par Elvis Presley, que Damiano chante sur la bande-son du biopic "Elvis". Le film vient de sortir sur les écrans.
En plus de leur méga-tournée, la montée en puissance des jeunes Italiens a été marquée l'an dernier par la sortie de cinq singles. On leur doit encore deux albums: "Il ballo della vita" en 2018 et "Teatro d'ira" trois ans plus tard.
Un concert à Zurich au printemps prochain
Le groupe, créé en 2016 à Rome par la bassiste et le guitariste, a choisi de s'appeler "Måneskin" qui veut dire "clair de lune" en danois, comme les origines de la bassiste. Alors qu'ils ont commencé en jouant dans les rues de Rome, ils participent à "X Factor" en Italie en 2017 et remportent la deuxième place du télé-crochet: Sony Music les signe dans la foulée. A même pas 20 ans.
Après leur premier concert à Montreux mardi soir, les Måneskin reviendront en Suisse. Ils ont d'ores et déjà agendé un concert au Hallenstadion à Zurich le 26 avril 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'UE va aider financièrement Radio Free Europe (Kallas)
L'Union européenne va débloquer 5,5 millions d'euros pour aider Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) à poursuivre ses activités après le gel de son financement par les États-Unis, a indiqué mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
"Cette somme permettra de soutenir le travail vital de Radio Free Europe", a déclaré Mme Kallas aux journalistes à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.
"Il s'agit d'un financement d'urgence à court terme conçu comme un filet de sécurité pour le journalisme indépendant", a-t-elle ajouté.
Le président américain Donald Trump a suspendu le financement de Radio Free Europe/Radio Liberty en mars, en même temps que le financement d'autres diffuseurs américains, y compris Voice of America, dans le cadre de sa campagne visant à réduire les dépenses gouvernementales.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le cinéaste iranien Jafar Panahi, à Cannes, défie Téhéran
Pour la première fois depuis 15 ans, le cinéaste iranien Jafar Panahi a pu se déplacer en personne à Cannes pour présenter "Un simple accident", un thriller en forme de défi aux autorités de Téhéran et d'introspection pour ses dissidents.
La projection du film, en lice pour la Palme d'or, était l'un des évènements du jour, avec celle du premier long métrage de réalisatrice d'une star d'Hollywood, Scarlett Johansson, et le retour de l'actrice francophile et francophone Jodie Foster, dans un film français signé Rebecca Zlotowski.
Peu de montées des marches auront été aussi symboliques que celle de Panahi, 64 ans, et de son équipe: très grand nom du cinéma iranien, le réalisateur de "Taxi Téhéran" ou "Trois visages" est habitué à voir ses oeuvres primées dans les plus grands festivals, beaucoup moins à fouler les tapis rouges.
Depuis sa condamnation en 2010 pour "propagande contre le régime", il n'avait pu se rendre à aucun de ces rendez-vous internationaux. Nul ne sait quel sort lui réserveront les autorités de Téhéran après ce onzième long-métrage qui s'en prend très directement à elles et à l'arbitraire des forces de sécurité.
L'an dernier, un autre cinéaste iranien, Mohammad Rasoulof, a choisi l'exil, arrivant clandestinement à Cannes pour son film brûlot "Les graines du figuier sauvage" (prix spécial du jury).
La justice et la vengeance
Comme lui, Panahi a tourné dans la clandestinité. Au mépris des lois, plusieurs de ses actrices apparaissent cheveux nus, comme récemment dans "Mon gâteau préféré" du couple de cinéastes Maryam Moghadam et Behtash Sanaeeha, sélectionnés à Berlin l'an dernier puis condamnés à des peines de prison avec sursis pour "propagande contre le régime et obscénité".
Thriller très réussi, "Un simple accident" raconte l'histoire d'un homme enlevé par d'anciens détenus convaincus qu'il était leur tortionnaire en prison. Le long-métrage est aussi une réflexion sur la justice et la vengeance face à l'arbitraire.
Avec ce film, Panahi, incarcéré à deux reprises dans son pays, devient un candidat très sérieux à la Palme d'or, décernée samedi par la présidente du jury Juliette Binoche. Actrice engagée, celle-ci l'a régulièrement soutenu.
Son compatriote Saeed Roustaee présentera jeudi "Woman and Child". Sa dernière venue à Cannes pour "Leïla et ses frères", en 2022, lui a valu une peine de six mois de prison en Iran.
"Historique et très actuel"
Seconde star hollywoodienne à présenter un premier film dans la section Un certain regard cette année, après Kristen Stewart avec "The chronology of water", Scarlett Johansson a, pour sa part, fait salle comble avec "Eleanor the Great" - "un rêve devenu réalité", a-t-elle confié, citée sur le site spécialisé Variety.
Le long métrage de l'actrice de 40 ans, vue dans "Lost in translation" et "Match Point", suit Eleanor Morgenstein (June Squibb) qui, à 94 ans, retourne à New York pour prendre un nouveau départ après des décennies passées en Floride.
"C'est un film sur l'amitié, sur le deuil, sur le pardon. Et je pense que ce sont tous des thèmes dont nous avons particulièrement besoin aujourd'hui (...) C'est un film que je trouve historique et également très actuel", a poursuivi Scarlett Johansson.
L'autre film en compétition, "Fuori", adapte l'histoire d'une autrice italienne, Goliarda Sapienza, incarcérée pour vol en 1980. Ce long-métrage, réalisé par Mario Martone et avec Valeria Golino, signe le retour de l'Italien de 65 ans après ses premiers pas en 2022 avec "Nostalgia".
Hors compétition (section Cannes Première), les festivaliers devaient découvrir en soirée "Vie privée", le nouveau thriller psychologique de Rebecca Zlotowski ("Les enfants des autres", "Une fille facile") qui, aux côtés de Virginie Efira et Daniel Auteuil, a embauché Jodie Foster.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Martigny: la Médiathèque Valais explore la domestication animale
La Médiathèque Valais - Martigny présente une nouvelle exposition intitulée "Domestiques photogéniques." Dès vendredi et jusqu'au 28 mars 2026, elle mettra en exergue les liens entre les humains et certains animaux.
Cette exposition se veut un hommage aux animaux et aux êtres humains qui ont cheminé côte à côte durant plus de 5000 ans, grâce aux savoirs élaborés et développés, notamment au Proche-Orient et Moyen-Orient. Cette mise en perspective intègre l’archéozoologie et les récentes découvertes liées à la génétique.
La Médiathèque Valais - Martigny "donne la parole" aux animaux concernés, via ses collections audiovisuelles. Elle compose ainsi un album photographique de l’agriculture et de la vie quotidienne dans les Alpes.
Du XXe siècle à la préhistoire
L’exposition valorise plus de 600 images d’archives et autant de témoignages d’une économie agro-pastorale de subsistance aujourd’hui disparue. En parallèle, elle évoque les tâches d’une économie invisible – l’économie domestique humaine – du Valais d'autrefois,
A Martigny, cette notion de domestication animale est traitée par une sorte de grand écart historico-archéologique. En effet, les images qui ont été choisies datent majoritairement de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, tandis que la discipline archéozoologique nous rappelle ce que signifie domestiquer, à l’origine du monde. On passe ainsi d’un album photographique collectif relativement récent à la préhistoire..
Dans sa démarche, la Médiathèque Valais-Martigny a voulu faire découvrir des animaux, pour la plupart présents dès les débuts de la vie agricole et pastorale en Valais. Le phénomène documente ainsi les prémisses de l’élevage, très riches dans la vallée du Rhône.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Politique culturelle: le canton a désormais son mot à dire
Longtemps chasse gardée de la Ville de Genève, qui en finance l'essentiel, la culture genevoise s'ouvre désormais au canton qui va s'impliquer davantage dans le domaine, tant sur le plan financier qu'au niveau politique. Cet engagement se traduit notamment par la création d'une structure de gouvernance qui réunit l'Etat, la Ville et les communes genevoises.
L'organe de concertation et de coordination de la politique culturelle de l'Etat (OCC) signale "le retour dans le jeu" du gouvernement cantonal, a indiqué lundi, devant les médias, le conseiller d'Etat genevois Thierry Apothéloz, responsable du département de la cohésion sociale (DCS).
Cette collaboration plus étroite du canton, de la Ville et des communes genevoises découle de la signature, en 2022, de l'accord pour la politique culturelle à Genève. Pour M. Apothéloz, la culture est une nécessité. Elle représente un espace d'expression et de dialogue. Elle doit rester au coeur des "priorités politiques".
Cofinancement d'institutions phares
Au niveau financier, le canton de Genève va soutenir régulièrement plusieurs institutions et festivals, à commencer par trois théâtres (Am Stram Gram, les Marionnettes et Carouge) dès cette année. Au total, 28 institutions ont été identifiées et vont bénéficier, d'ici à 2027, d'un cofinancement cantonal.
Le canton va aussi apporter une aide à la création artistique. Il va également veiller à offrir l'accès à la culture à tout le monde et à négocier de meilleures conditions pour les artistes et le personnel technique qui travaille avec eux. "La politique culturelle cantonale entre dans une nouvelle phase", a relevé M. Apothéloz.
Pour la Ville de Genève, le changement est conséquent. La municipalité joue historiquement un rôle dominant dans la culture genevoise, a rappelé le conseiller administratif Sami Kanaan. Le budget qu'elle consacre uniquement à ce secteur s'élève à quelque 300 millions de francs.
La Ville de Genève a toujours demandé un soutien financier au canton. En revanche, elle s'est constamment montrée réticente, jusqu'à récemment, à l'idée de devoir partager la gouvernance avec lui. Aujourd'hui, "nous avons un cofinancement et une co-gouvernance", s'est réjoui Sami Kanaan.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 2 jours
Un motard perd la vie dans un accident à l'Etivaz (VD)
-
InternationalIl y a 3 jours
Un voilier mexicain heurte un pont à New York: deux morts
-
VaudIl y a 2 jours
Yverdon veut un parking souterrain à la place d'Armes
-
CultureIl y a 3 jours
A Yverdon et sur la Riviera, les musées se mettent de nuit samedi
-
VaudIl y a 3 jours
Le village vaudois de Perroy révoque son syndic
-
CultureIl y a 3 jours
Trois policiers blessés lors d'une manifestation à Bâle
-
InternationalIl y a 2 jours
En Roumanie, le candidat pro-européen remporte la présidence
-
CultureIl y a 3 jours
Le festival PictoBello dessine sa 21e édition samedi prochain