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Culture

Le prince Harry sort de sa réserve et critique le gouvernement

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Le Prince Harry arrive à la Haute Cour de Londres où il doit témoigner devant un tribunal londonien contre un éditeur de tabloïds qu'il accuse de piratage téléphonique et d'autres activités illégales d'espionnage. (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

Le prince Harry est sorti de la réserve habituelle des membres de la famille royale vis-à-vis de la politique, en critiquant mardi une presse et un gouvernement "au plus bas", devant la Haute Cour de Londres dans un procès contre un tabloïd.

"Notre pays est jugé dans le monde entier par l'état de notre presse et de notre gouvernement, qui, à mon avis, sont tous deux au plus bas", a dit le fils du roi Charles III, dans sa déclaration de témoin.

"La démocratie échoue lorsque la presse (...) ne demande pas des comptes au gouvernement, mais choisit plutôt de s'allier à lui pour garantir le statu quo", a-t-il insisté.

Ces propos tranchent avec la retenue qu'adoptent en général les membres de la famille royale au même titre que le monarque, qui en tant que chef d'Etat doit adopter une posture de réserve sur les sujets politiques.

Les médias britanniques sont pour la plupart conservateurs et souvent alignés avec la politique mise en place par le parti Tories, au pouvoir depuis plus de 13 ans.

Un porte-parole du premier ministre Rishi Sunak a refusé de commenter les critiques du prince Harry, qui a aussi estimé que la police et le gouvernement avaient "peur" de demander des comptes aux médias.

Le duc de Sussex a "brisé les conventions" et lancé "une attaque extraordinaire" contre le gouvernement, a noté le quotidien The Times, tandis que le Daily Mail, un des tabloïds dans le viseur d'Harry, évoque un "saccage étonnant des conventions".

Le prince encaisse

Le prince témoignait mardi dans le procès contre l'éditeur du tabloir Daily Mirror, accusé de piratage de messageries téléphoniques de plusieurs personnalités.

Vêtu d'un costume sombre, le fils cadet du roi Charles III a pris place dans le box des témoins dans une salle située dans un bâtiment moderne de la Haute Cour de Londres.

Une fois effectuée la prestation de serment, et avant d'être entendu, Harry s'est trouvé livré à l'avocat de celui qu'il accuse.

Car, comme le veut la procédure à ce stade dans ce procès au civil, c'est l'avocat de la partie poursuivie qui mène la danse. Andrew Green commence par présenter de vive voix les "excuses" du groupe de presse MGN, qui édite le Daily Mirror ainsi que ses éditions dominicale et people. "Ca n'aurait jamais dû se produire et ça ne se reproduira jamais", insiste l'avocat.

Des excuses limitées aux faits que reconnaît le groupe de presse, qui récuse en revanche les accusations de piratage de messageries téléphoniques.

D'un côté, un prince traumatisé par les intrusions répétées de la presse qui ont marqué sa vie. De l'autre, un avocat qui connaît son dossier sur le bout des doigts et est déterminé à ce que son client n'endosse que la responsabilité de ses propres écarts, mais pas plus.

"Sang sur les mains"

Dans le détail, Andrew Green questionne le prince Harry sur le lien de causalité qui peut être établi entre tel article et ses griefs, cherche à savoir s'il les avait lus, comment il en avait connaissance, nombre d'entre eux datant d'une époque où il était enfant ou adolescent.

"Je ne m'en souviens pas", "c'était il y a 20 ans", "peut-être, mais je n'en suis pas sûr", répond le prince Harry, qui se plaint des intrusions de journaux qu'il décrit comme sans pitié.

"J'ai connu l'hostilité de la presse depuis que je suis né", déclare-t-il, revenant sur l'état de paranoïa dans lequel l'ont plongé ces intrusions.

Quand les amis deviennent des suspects, "votre cercle commence à se restreindre", explique Harry.

L'avocat demande à Harry de s'expliquer au sujet d'une expression employée dans son témoignage écrit, pour savoir notamment si le "sang sur les mains" qu'ont selon lui les journalistes se rapporte à un article précis.

"Certains des rédacteurs en chef et journalistes qui sont responsables d'avoir causé autant de souffrance, de bouleversement et dans certains cas, pour parler personnellement, la mort", a répondu Harry, dans une allusion limpide à sa mère Diana, morte en 1997 lors d'un accident de voiture à Paris, poursuivie par des paparazzis.

Le "sang sur les mains" est dirigé "plus largement contre la presse", a-t-il ajouté, précisant qu'il n'avait nommé aucun journaliste dans ce paragraphe.

Interrogé sur un article datant de 2002 du journal à sensations News Of The World, aujourd'hui disparu, affirmant, à tort selon Harry, qu'il avait fumé du cannabis, Harry s'en prend à un membre de la maison royale, qui a coopéré dans cet article.

Interrogé sur l'intérêt public de cette affaire, Harry a répondu, cinglant: "il y a une différence entre l'intérêt public et ce qui intéresse le public".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La Croisette à l'heure américaine

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Auréolée d'un deuxième Oscar, Emma Stone montait à son tour les marches vendredi à Cannes. (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

La Croisette a des faux airs d'Hollywood vendredi: Emma Stone a monté les marches, auréolée d'un deuxième Oscar, Francis Ford Coppola se voit encore dans la place dans vingt ans et Richard Gere et Uma Thurman retrouvent la lumière des projecteurs.

Après le succès de "Pauvres créatures" qui a renforcé son aura à Hollywood, le Grec Yorgos Lanthimos retrouve son actrice fétiche, Emma Stone, pour "Kinds of Kindness".

Ce film à sketch, en lice pour la Palme d'or, réunit également le vétéran Willem Dafoe et les acteurs Jesse Plemons et Margaret Qualley et va offrir un tapis rouge très hollywoodien au Festival de Cannes.

La prochaine génération sera également représentée avec Jacob Elordi, 26 ans, en vue depuis qu'il a incarné Elvis dans "Priscilla". Il joue dans "Oh, Canada", un film de Paul Schrader qui signe ses retrouvailles avec Richard Gere quarante ans après "American Gigolo".

Il promet d'être crépusculaire: adapté de l'un des derniers romans de Russell Banks, décédé l'an dernier, il raconte l'histoire d'un opposant à la guerre du Vietnam qui a fui les Etats-Unis pour le Canada et qui, en fin de vie, se dévoile à un journaliste.

Schrader succède à un autre éminent représentant du Nouvel Hollywood, la légende du cinéma Francis Ford Coppola, venu défendre en conférence de presse son "Megalopolis", oeuvre testamentaire projetée la veille. Le film, en lice pour la Palme d'or, a profondément divisé la critique, de nombreux journalistes le jugeant catastrophique.

Pas de quoi se laisser abattre: Coppola a annoncé qu'il préparait, à 85 ans, un nouveau film.

"J'ai déjà commencé à écrire", a-t-il confié en conférence de presse. "Je vous le promets, je serai encore là dans 20 ans!", a-t-il même lancé.

"Faire ce que je voulais"

Le réalisateur qui a investi sa fortune personnelle à hauteur de 120 millions de dollars pour financer "Megalopolis", projet pharaonique, a estimé que ses enfants avaient "de très belles carrières" et qu'ils n'avaient donc "pas besoin d'hériter de fortunes".

Obtenir une troisième Palme d'or serait une première dans l'histoire de Cannes. Pour Coppola, il y a des analogies entre son retour sur la Croisette cette année et sa venue pour défendre "Apocalypse Now" en 1979, qui lui avait valu sa deuxième Palme, et avait d'abord été mal accueilli.

Dans les premières critiques de "Megalopolis", le site spécialisé Deadline a salué "un véritable chef-d'oeuvre moderne du genre qui scandalise par son audace pure", mais The Guardian a qualifié le film de "gonflé, ennuyeux et d'une superficialité déconcertante".

Le Hollywood Reporter a déclaré que le film était "une grande balançoire stupéfiante et ambitieuse, pour ne pas dire plus", tandis que le Times of London a critiqué ses "performances à l'emporte-pièce, ses dialogues à l'emporte-pièce et ses images laides".

"Le film a de quoi sérieusement décontenancer, surtout si l'on attend de Coppola un ultime chef-d'oeuvre comme à la grande époque", a estimé Le Monde. Telerama a qualifié le film de "cata" et Libération a évoqué "un péplum rétrofuturiste imbitable et brumeux" qui a laissé ses envoyés spéciaux "éberlués".

"C'est comme cela que je voulais faire le film", a défendu Coppola, en précisant: "Comme je l'ai financé, je me suis dit que je pouvais faire ce que je voulais".

Clin d'oeil à l'histoire d'Hollywood, Sawyer Spielberg, fils de Steven, a donné des interviews les pieds dans le sable après avoir joué dans un petit film indépendant, "Christmas Eve In Miller's Point", présenté à la Quinzaine des cinéastes, où il joue aux côtés de... Francesca Scorsese.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Vibiscum n'a vendu que 9000 billets sur les 18'000 espérés

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Annulé cette année, le festival Vibiscum ne sait pas encore comment il va rembourser les festivaliers (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Au lendemain de l'annulation du festival Vibiscum à Vevey (VD), et alors que les critiques pleuvent, son directeur et fondateur William Von Stockalper revient sur cette décision abrupte. Il reconnaît "un choix terrible" dans une interview accordée à 24 heures.

"La décision a été prise mercredi en fin de matinée. Pour être franc, ça faisait une semaine qu'on y songeait mais on espérait toujours sur un bond important des ventes", raconte-t-il. Le festival espérait vendre 18'000 billets, mais il n'était alors "qu'à la moitié" de son objectif, à deux semaines du début de la manifestation.

"Pour un festival comme le nôtre, la tendance actuelle est à la vente au dernier moment, mais vu les ventes, ça aurait été trop risqué de tout miser là-dessus", reconnaît son directeur.

"Compensation"

La question des remboursements des billets a suscité beaucoup de commentaires jeudi, sur les réseaux sociaux notamment. William Von Stockalper répète qu'il n'y aura pas de remboursement "dans l'immédiat". Il parle d'un dédommagement "sous une forme ou une autre". Et d'ajouter: "Nous planchons sur des solutions, nous ferons tout pour offrir une compensation."

Questionné sur l'ardoise laissée par le festival, déjà déficitaire lors de son édition 2023, il répond: "Des dettes auprès de la Fondation Vibiscum Festival existent encore et ce n'est un secret pour personne." Il indique que si "des prestataires ont des factures ouvertes, ils devront patienter un peu", sa "priorité" allant au remboursement des festivaliers.

Ambition critiquée

Vibiscum est né à l'origine pour soutenir le club de football de la ville, le Vevey-Sports. Une première édition a eu lieu en 2022 au jardin du Rivage, avec IAM en tête d'affiche et 6000 personnes en deux soirs. Le festival a subitement changé de dimension l'an dernier en investissant la place du Marché et en attirant plusieurs grands noms, dont Orelsan et DJ Snake. En trois soirs, la manifestation avait attiré 32'000 personnes.

Son édition 2024 proposait des soirées rap (avec Hamza, Zola et Josman), rock (Shaka Ponk) et électro (Hardwell, Lost Frequencies), ainsi qu'une après-midi classique (Juan Diego Florez).

L'an dernier, plusieurs critiques avaient déjà émergé au sein du secteur musical romand sur l'ambition de ce nouveau festival, notamment sur sa façon de bousculer le marché et de négocier avec les artistes.

Interrogé par 24 heures sur une possible "folie des grandeurs", William Von Stockalper répond que "c'est facile de critiquer". Il relève que le festival a eu de grandes stars "qui nous ont fait changer de dimension. Il a fallu s'adapter à cette nouvelle dimension. On a eu une opportunité, on a décidé de la saisir", indique-t-il, sans exclure de relancer le festival en 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Turkménistan inaugure l'une des plus hautes statues au monde

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Le poète turkmène Magtymguly Pyragy est aussi honoré à Kiev, son monument dans un parc de la capitale ukrainienne ayant été protégé des bombardements depuis le début de la guerre. (© KEYSTONE/AP/EFREM LUKATSKY)

Le Turkménistan a inauguré vendredi une statue culminant à 80 mètres de haut, socle compris, soit l'une des plus hautes au monde, en l'honneur du plus célèbre poète de ce pays reclus d'Asie centrale friand de constructions monumentales.

Ce monument en bronze a été érigé au sud de la capitale Achkhabad sur les contreforts des montagnes du Kopet-Dag, a constaté un journaliste de l'AFP ayant assisté à la fastueuse inauguration en présence du président Serdar Berdymoukhamedov.

A titre de comparaison, les statues de la Liberté à New-York et du Christ Rédempteur à Rio de Janeiro mesurent respectivement 93 et 38 mètres, loin du record mondial détenu par la statue de l'Unité, en Inde, avec 182 mètres.

La construction du monument à la gloire du poète Magtymguly Pyragy, présenté par le régime comme un pilier de l'identité turkmène, fait partie des tentatives des autorités de consolider leur Etat-nation, alors que l'Asie centrale a longtemps été une zone sans réelles frontières peuplée de nomades puis sous domination russe et soviétique.

Elle a été décidée par l'ex-président Gourbangouly Berdymoukhamedov, père de Serdar, qui garde d'immenses prérogatives après avoir dirigé entre 2006 et 2022 cette ex-république soviétique désertique bordant la mer Caspienne et sans opposition politique.

Président addict du Guinness

Fait "Héros-Protecteur" et "chef de la nation turkmène", cet homme de 66 ans a instauré un culte de la personnalité, selon ses critiques. Il tente régulièrement de faire valider différents records, parfois loufoques, par le Guinness: plus grand séminaire sur la culture du melon biologique, plus grand défilé cycliste, plus grande leçon d'écologie...

Dévoilé pour les 300 ans de la naissance du poète, ce monument a été réalisé par Saragt Babaïev, auteur d'autres oeuvres monumentales au Turkménistan, comme les statues dorées représentant Gourbangouly Berdymoukhamedov (43 mètres) et la race de chien Alabaï (15 mètres).

"J'ai voulu incarner la grandeur d'un humaniste et d'un poète dont le nom figure parmi les écrivains éminents de l'Orient", a déclaré à l'AFP le sculpteur.

Autour du monument ont été installées 24 statues en bronze de taille plus modestes en l'honneur d'auteurs étrangers comme Honoré de Balzac (France), William Shakespeare (Angleterre), Johann Wolfgang von Goethe (Allemagne) ou encore Du Fu (Chine).

Le Turkménistan est pointé du doigt par des ONG internationales pour ses projets grandioses, réalisés grâce aux revenus de ses immenses ressources naturelles, mais sans grands bénéfices pour la population.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les chevaux de l'armée suisse en exposition à Berne

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L'armée suisse utilise toujours 300 chevaux. Une exposition à Berne retrace cette longue histoire. (© Keystone/Hugo Kaiser)

Pendant des siècles, les chevaux ont joué un rôle capital dans des armées. La bibliothèque Am Guisanplatz de Berne consacre une exposition à cette longue histoire et à la fonction des chevaux dans l'armée suisse.

Par le passé, les chevaux étaient indispensables aux armées. Ils servaient au déplacement de la troupe et au transport de marchandises. Même si ces tâches sont exécutées depuis longtemps par des véhicules motorisés, l'armée suisse entretient encore quelque 300 chevaux, rappelle le Département fédéral de la défense dans un communiqué publié en début de semaine.

L'exposition "Au galop! Les chevaux dans l'Armée suisse" est réalisée en collaboration avec le Centre équestre national de Berne. Elle se tient depuis vendredi et jusqu'au 28 novembre 2025. Elle est complétée par des peintures figuratives d'Henry Althaus, artiste et vétérinaire.

Un programme comprenant des conférences sur des thèmes divers et des visites guidées complétera l'exposition. En ouverture des conférences, Noemi Steuerwald, doctorante à l'Institut d'histoire de l'Université de Berne, fera le 27 juin une présentation consacrée au discours sur le genre dans la cavalerie suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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