Culture
Le prince Harry sort de sa réserve et critique le gouvernement
Le prince Harry est sorti de la réserve habituelle des membres de la famille royale vis-à-vis de la politique, en critiquant mardi une presse et un gouvernement "au plus bas", devant la Haute Cour de Londres dans un procès contre un tabloïd.
"Notre pays est jugé dans le monde entier par l'état de notre presse et de notre gouvernement, qui, à mon avis, sont tous deux au plus bas", a dit le fils du roi Charles III, dans sa déclaration de témoin.
"La démocratie échoue lorsque la presse (...) ne demande pas des comptes au gouvernement, mais choisit plutôt de s'allier à lui pour garantir le statu quo", a-t-il insisté.
Ces propos tranchent avec la retenue qu'adoptent en général les membres de la famille royale au même titre que le monarque, qui en tant que chef d'Etat doit adopter une posture de réserve sur les sujets politiques.
Les médias britanniques sont pour la plupart conservateurs et souvent alignés avec la politique mise en place par le parti Tories, au pouvoir depuis plus de 13 ans.
Un porte-parole du premier ministre Rishi Sunak a refusé de commenter les critiques du prince Harry, qui a aussi estimé que la police et le gouvernement avaient "peur" de demander des comptes aux médias.
Le duc de Sussex a "brisé les conventions" et lancé "une attaque extraordinaire" contre le gouvernement, a noté le quotidien The Times, tandis que le Daily Mail, un des tabloïds dans le viseur d'Harry, évoque un "saccage étonnant des conventions".
Le prince encaisse
Le prince témoignait mardi dans le procès contre l'éditeur du tabloir Daily Mirror, accusé de piratage de messageries téléphoniques de plusieurs personnalités.
Vêtu d'un costume sombre, le fils cadet du roi Charles III a pris place dans le box des témoins dans une salle située dans un bâtiment moderne de la Haute Cour de Londres.
Une fois effectuée la prestation de serment, et avant d'être entendu, Harry s'est trouvé livré à l'avocat de celui qu'il accuse.
Car, comme le veut la procédure à ce stade dans ce procès au civil, c'est l'avocat de la partie poursuivie qui mène la danse. Andrew Green commence par présenter de vive voix les "excuses" du groupe de presse MGN, qui édite le Daily Mirror ainsi que ses éditions dominicale et people. "Ca n'aurait jamais dû se produire et ça ne se reproduira jamais", insiste l'avocat.
Des excuses limitées aux faits que reconnaît le groupe de presse, qui récuse en revanche les accusations de piratage de messageries téléphoniques.
D'un côté, un prince traumatisé par les intrusions répétées de la presse qui ont marqué sa vie. De l'autre, un avocat qui connaît son dossier sur le bout des doigts et est déterminé à ce que son client n'endosse que la responsabilité de ses propres écarts, mais pas plus.
"Sang sur les mains"
Dans le détail, Andrew Green questionne le prince Harry sur le lien de causalité qui peut être établi entre tel article et ses griefs, cherche à savoir s'il les avait lus, comment il en avait connaissance, nombre d'entre eux datant d'une époque où il était enfant ou adolescent.
"Je ne m'en souviens pas", "c'était il y a 20 ans", "peut-être, mais je n'en suis pas sûr", répond le prince Harry, qui se plaint des intrusions de journaux qu'il décrit comme sans pitié.
"J'ai connu l'hostilité de la presse depuis que je suis né", déclare-t-il, revenant sur l'état de paranoïa dans lequel l'ont plongé ces intrusions.
Quand les amis deviennent des suspects, "votre cercle commence à se restreindre", explique Harry.
L'avocat demande à Harry de s'expliquer au sujet d'une expression employée dans son témoignage écrit, pour savoir notamment si le "sang sur les mains" qu'ont selon lui les journalistes se rapporte à un article précis.
"Certains des rédacteurs en chef et journalistes qui sont responsables d'avoir causé autant de souffrance, de bouleversement et dans certains cas, pour parler personnellement, la mort", a répondu Harry, dans une allusion limpide à sa mère Diana, morte en 1997 lors d'un accident de voiture à Paris, poursuivie par des paparazzis.
Le "sang sur les mains" est dirigé "plus largement contre la presse", a-t-il ajouté, précisant qu'il n'avait nommé aucun journaliste dans ce paragraphe.
Interrogé sur un article datant de 2002 du journal à sensations News Of The World, aujourd'hui disparu, affirmant, à tort selon Harry, qu'il avait fumé du cannabis, Harry s'en prend à un membre de la maison royale, qui a coopéré dans cet article.
Interrogé sur l'intérêt public de cette affaire, Harry a répondu, cinglant: "il y a une différence entre l'intérêt public et ce qui intéresse le public".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
La Britannique Samantha Harvey, lauréate du Booker Prize 2024
Le Booker Prize, prestigieux prix littéraire qui récompense des oeuvres de fiction en anglais, a été attribué mardi à la Britannique Samantha Harvey pour son cinquième roman "Orbital". La compétition était majoritairement féminine.
A l'issue d'une cérémonie organisée à Londres, Mme Harvey s'est imposée face à quatre femmes et un homme. Elle succède à l'écrivain irlandais Paul Lynch.
Empreint de lyrisme, "Orbital" raconte une journée dans la vie de six astronautes, deux hommes et quatre femmes, à bord d'une station spatiale. Construit en fragments presque méditatifs, ce roman offre une réflexion sur le deuil, le désir et la crise climatique. Le sujet du livre n'est pas tant la découverte de l'espace, mais plus la place de l'humain dans l'univers.
"Orbital" s'inscrit dans la lignée des précédents textes de Samantha Harvey, romancière de 49 ans, qui se veulent des explorations de la psyché humaine. Comme son livre sur la perte de mémoire ("La mémoire égarée", Stock) ou sur ses insomnies ("The Shapeless Unease", non traduit).
Traduit en français
Cet ouvrage a été publié en mars 2024 en français chez Flammarion. Il avait été très bien accueilli par la critique internationale.
Lancé en 1969, le Booker Prize récompense chaque année l'auteur du "meilleur roman écrit en anglais". Comparé au Goncourt français, il a contribué au succès d'écrivains comme Salman Rushdie, Margaret Atwood ou encore Han Kang, prix Nobel en 2024 qui l'avait remporté en 2016 avec "La végétarienne".
A la clé, une récompense de 50'000 livres (56'000 francs) et la promesse d'une renommée internationale synonyme de succès en librairie.
Samantha Harvey a déjoué les pronostics qui penchaient en faveur des Américains Rachel Kushner et Percival Everett. Ce dernier, multiprimé, était le grand favori de cette compétition avec "James".
La Canadienne Anne Michaels, adoubée par sa compatriote Margaret Atwood, repart, elle aussi, bredouille malgré des très bonnes critiques de la presse avec "Held". Déception aussi pour l'Australienne Charlotte Wood qui n'a pas réussi à s'imposer avec "Stone Yard Devotional".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Record de vente pour "l'émeraude de l'Aga Khan" chez Christie's
Une rare émeraude carrée de 37 carats montée en broche par la maison Cartier pour l'Aga Khan s'est adjugée pour 8.859.865 dollars mardi chez Christie's à Genève, un montant record aux enchères pour ce genre de pierre précieuse, a indiqué la maison de vente.
La broche, sertie de 20 diamants taille marquise, que le prince avait commandé à Cartier en 1960 et offert à son épouse Nina Dyer, a ravi le titre mondial à un bijou de la maison Bulgari, qui le détenait depuis 2011.
Cette pièce, qui comme le bijou de Cartier peut aussi se porter en pendentif, avait été offerte par Richard Burton à Elizabeth Taylor en guise de cadeau de fiançailles.
L'émeraude de 23,44 carats, elle aussi sertie de diamants, s'était vendue pour 6.578.500 dollars lors de la dispersion par Christie's à New York d'une partie de la mythique collection de bijoux de l'une des plus grandes stars d'Hollywood.
La broche qui a été adjugée mardi sur les bords du Léman avait déjà fait partie de la première édition de la vente "Magnificent Jewels" de Christie's le 1er mai 1969, dans le cadre de la collection de Nina Dyer.
C'est le bijoutier Van Cleef & Arpels qui avait alors acheté ce bijou d'exception.
Quelques années plus tard, la broche est passée aux mains de Harry Winston, le joailler américain surnommé "le roi du diamant".
Max Fawcett, chef du département bijouterie de Christie's à Genève avait prédit que le bijou séduirait les amateurs.
"Les émeraudes sont en vogue actuellement et celle-ci coche toutes les cases", selon le spécialiste sur le site de la maison de vente, ajoutant qu'une émeraude de cette qualité n'apparaît pour une vente "que tous les cinq ou six ans".
L'émeraude "est extrêmement fine et plate, ce qui fait qu'elle ressemble à une pierre de 50 carats", explique M. Fawcett.
"Les pierres plates ont cependant tendance à perdre leur couleur au centre, mais celle-ci est d'un vert complètement uniforme", s'émerveille t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
La reine Camilla reprend ses engagements avec un programme allégé
La reine Camilla, l'épouse de Charles III, qui avait annulé des engagements la semaine dernière en raison d'une infection pulmonaire, reprend mardi ses activités mais avec un programme allégé, a indiqué une source royale.
Camilla, âgée de 77 ans et couronnée en mai 2023, doit assister dans l'après-midi à une réception avec les finalistes du prestigieux prix littéraire Booker Prize. Mais cette fervente lectrice y sera présente pour une durée plus courte que prévu initialement.
Il s'agira de la première sortie publique de Camilla depuis son retour d'Australie et des îles Samoa il y a deux semaines et demie, où elle s'était rendue avec Charles III.
Mercredi après-midi, elle participera à un événement en hommage à l'industrie de la télévision et du cinéma, mais là encore, elle ne restera pas pendant toute la cérémonie.
Camilla a renoncé à assister à l'avant-première de Gladiator II à Leicester Square, où il était prévu qu'elle rencontre notamment l'acteur Paul Mescal et le réalisateur Ridley Scott. Camilla n'a pas non plus participé le week-end dernier aux commémorations militaires prévues à Londres.
La princesse Kate, épouse du prince William, était pour sa part présente aux commémorations. Elle avait annoncé en septembre la fin de sa chimiothérapie, ouvrant la voie à une reprise progressive de ses engagements publics.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
La basilique Saint-Pierre de Rome mise à nu par l'IA
Les moindres recoins de la basilique Saint-Pierre de Rome vont être mis à nu sur un portail virtuel grâce à l'exploitation de 400'000 photos du monument par l'intelligence artificielle, selon un projet présenté lundi au Vatican.
A partir du 1er décembre, les internautes pourront découvrir sur le site de la basilique (https://www.basilicasanpietro.va/fr.html) une reconstitution de l'évolution à travers les âges de la basilique, de l'époque romaine jusqu'à la basilique actuelle. Outre ce site, des salles d'expositions aménagées à l'intérieur de la basilique permettront aux visiteurs de s'immerger dans son histoire.
Le portail offrira également une visite virtuelle de ce monument, qui fêtera son 400e anniversaire en 2026, avec la possibilité d'explorer aussi bien les grottes vaticanes que le magnifique dôme couronnant l'édifice.
Deux ans de travail
Pour faire aboutir ce projet, le Vatican s'est adjoint les services de la société américaine Microsoft, qui à partir de 400'000 photos prises par des drones a reconstitué les moindres détails de l'architecture, des peintures et des sculptures.
Ce travail ayant nécessité deux ans de labeur a permis la construction d'un "jumeau numérique", s'est réjoui au cours d'une conférence de presse Brad Smith, vice-président de Microsoft, saluant "l'un des plus grands projets de ce genre".
L'IA a permis d'exploiter "la quantité énorme d'informations" contenues dans les 400'000 photos prises par les drones pour reconstituer ce "patchwork géant", a-t-il ajouté.
Le projet a pour objectif de "décoder pour l'homme contemporain, avec l'aide des technologies numériques, l'entrelacs d'histoire, d'art et de spiritualité, qui font de la basilique un lieu unique au monde", a expliqué de son côté l'archiprêtre de la basilique, le cardinal Mauro Gambetti.
Réserver une visite
Outre la découverte virtuelle du monument, le site proposera aussi de réserver une visite en fonction de l'affluence, alors que des millions de pèlerins sont attendus à Rome pour le jubilé de 2025, une année sainte proclamée par le pape François.
Avec une superficie de 2,3 ha et une capacité de plus de 60'000 personnes, Saint-Pierre de Rome est l'église catholique la plus grande au monde. Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, elle abrite la sépulture de saint Pierre qui, selon la tradition catholique, fut le premier évêque de Rome, donc le premier pape.
Sa construction, à l'emplacement de l'antique basilique vaticane construite sous l'empereur Constantin Ier, a commencé en 1506 et s'est achevée en 1626. Ses architectes les plus importants sont Bramante, Michel-Ange, Maderno et Le Bernin.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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