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Culture

Lens (VS): la Fondation Opale propose une visite de l'intime

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Du 15 juin au 16 novembre, la Fondation Opale présente sa nouvelle exposition, "sous les reflets du monde". (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Du 15 juin au 16 novembre, la Fondation Opale présente "sous les reflets du monde". Il s'agit d'une exposition consacrée à l’artiste aborigène australienne Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori (1924-2015) et au peintre américain Forrest Clemenger Bess (1911-1977).

"L'exposition explore les multiples façons dont les peintres Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori et Forrest Clemenger Bess abordent le visible et l’invisible, le micro et le macro, l’intime et le cosmique", explique la Fondation Opale, basée à Lens (VS), dans un communiqué de presse ce mercredi. "Les formes codées de Forrest Bess rencontrent les cartographies mémorielles de Sally Gabori, et les deux ½uvres questionnent ce qui échappe au regard : les souvenirs, les sensations et les présences invisibles."

Leurs ½uvres témoignent d’une connexion indissociable entre la mémoire, l’identité et le paysage. Cette exposition d'une cinquantaine d'oeuvres propose un dialogue inédit, révélant les parallèles surprenants entre leurs pratiques respectives. "Cette exposition permet à chacun de percevoir que la peinture est un des espaces possibles de l’expression poétique de notre identité", résume le curateur de l'exposition, Samuel Gross.

Une oeuvre sur le tard

Ce n’est qu’à l’âge de 81 ans que Sally Gabori commence à peindre : elle réalise de puissants aplats de couleurs sur d’immenses toiles, d’un geste énergique et spontané. "Son style tout à fait singulier, très éloigné des autres formes de peinture aborigène, constitue une véritable révolution visuelle. En quelques années, elle produit plus de 2000 ½uvres", constate la Fondation Opale. "Chaque toile évoque des parcelles de territoire de l’île de Bentinck qui lui sont chères ou qu’elle associe à un membre de sa famille."

Forrest Bess a lui su développer une iconographie énigmatique inspirée de ses propres visions et recherches spirituelles. Ses tableaux de petit format peuvent être perçus comme abstraits, mais sont pourtant chargés de symboles. "Il y représente ses visions et motifs rêvés, qu’il interprète en s’appuyant sur des concepts théoriques, formant un langage pictural unique. Il aura ainsi su développer une ½uvre singulière à la lisière de l’art, de la philosophie et de la spiritualité", résume la Fondation Opale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les concerts à l'aube: la bande-son des lève-tôt cet été

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Le trompettiste Erik Truffaz a joué samedi matin à 06h00 au bord du lac à Lausanne, invité avec son complice Christophe Calpini à la batterie (archives). (© KEYSTONE/EPA MTI/TAMAS VASVARI)

Le trompettiste de jazz Erik Truffaz a joué samedi matin à 6h00 au bord du Léman à Lausanne et Paquita Maria dimanche au bord du lac de Bienne. Les concerts les pieds dans l'eau à l'aube, nés à Genève, essaiment en Suisse romande.

Le trompettiste genevois Erik Truffaz et son complice Christophe Calpini à la batterie ont joué devant plusieurs centaines de personnes ensommeillées, rassemblées samedi matin au bord du lac Léman à la Jetée de la compagnie à Lausanne.

Des personnes dans le public battent le tempo en dodelinant de la tête. Erik Truffaz égrène les notes avec son instrument et le son devient hypnotique. Le musicien, pieds nus, se tourne parfois côté lac ou dresse sa trompette vers le ciel. Le temps est suspendu.

Apparition surprise

"C'est la première fois qu'Erik Truffaz, - Grand Prix suisse de la musique en 2023 -, se produit de manière officielle", a dit Chantal Bellon à Keystone-ATS, une des trois créatrices de l'association Thelonica. "Il y a deux ans, il avait fait une apparition surprise en venant improviser sur deux morceaux du pianiste Shai Maestro."

Paquita Maria a inauguré la formule dimanche matin à Bienne en dévoilant son nouvel album,"YTZ". La jeune femme chante en français ou en suisse-allemand et interprète Léo Ferré, Allain Leprest ou Loïc Lantoine ainsi que ses propres compositions. C'est l'expérience lausannoise qui a incité Paquita Maria à exporter la formule à Bienne, a-t-elle précisé à l'agence de presse.

Jazz avant tout

A Lausanne, les concerts à l'aube pendant l'été, organisés par Thelonica depuis 2017, sont marqués du sceau du jazz, même si c'est une harpiste classique, Letizia Lafferini, qui a ouvert les feux cette année le dernier samedi de juin.

Premier amour oblige, les programmatrices incluent chaque année au moins un piano solo dans la dizaine de concerts proposés le samedi matin jusqu'à la mi-août. Pour cette édition, elles ont jeté leur dévolu sur le pianiste zurichois Stefan Rusconi (26 juillet). "Un piano sur le deck, c'est purement acoustique, et aussi esthétiquement très beau", poursuit Chantal Bellon.

L'idée vient de Genève

La formule du concert au bord du lac ne vient pas de Lausanne: "on n'a rien inventé: on s'est inspiré de Genève qui a lancé la formule en 2007", relève la programmatrice.

Cet été, les Genevois ont rendez-vous à l'aube au bord de l'eau aux Bains des Pâquis pour 35 concerts entre le 14 juillet et le 17 août. Philippe Constantin, coordinateur de l'association des usagers des Bains des Pâquis, l'Aubp, n'hésite pas de parler d'un festival.

Le créateur de Titeuf, l'auteur de bandes dessinées Zep, est l'un des invités de cette édition. Il troquera son crayon contre une guitare pour se produire avec Valérie Martinez dans un duo folk-pop The Woohoo.

La violoncelliste et conseillère nationale Estelle Revaz (PS/GE) est attendue en août au bord du lac à Genève. Avec la harpiste Laudine Dard, elle interprétera "Amor y Pasion", influencé par la musique espagnole.

Les concerts gratuits du lac ont gagné en popularité au fil du temps. Lors de la première édition à Genève, il n'y avait que huit personnes dans le public. Aujourd'hui, près de 20 ans plus tard, le public peut atteindre 2500, voire 3000 personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le groupe Black Sabbath célèbre son dernier concert à Birmingham

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Le chanteur Ozzy Osbourne, âgé de 76 ans, est touché depuis quelques années par la maladie de Parkinson. (© KEYSTONE/AP/ALASTAIR GRANT)

Tout s'est achevé sur une ultime version de "Paranoid", leur plus grand succès, conclusion d'une soirée qui a déchiré le coeur des milliers de fans venus assister à Birmingham au dernier concert de Black Sabbath et de son leader fatigué, Ozzy Osbourne.

"Je vous aime!", a lancé de sa voix toujours grinçante le charismatique chanteur à la foule, qui l'a soutenu à chaque seconde de ce "last show", qu'il a voulu dans sa ville, entouré des plus grandes stars du metal.

A 76 ans, le "Prince des ténèbres" -son surnom - souffre depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson.

Celui qui a écrit sa légende en croquant la tête d'une chauve-souris vivante en plein concert, a chanté assis, prisonnier de ses tremblements, dans un trône satanique confectionné à son attention, les yeux rougis cerclés de noir.

Un adieu brut et émouvant, en compagnie de ses acolytes de Black Sabbath, devant des dizaines de milliers de fans de metal, venus du monde entier pour communier avec lui dans le stade du club de football d'Aston Villa, aux airs de cathédrale païenne.

"Il pouvait voir notre soutien et c'est ce qui m'a fait pleurer", raconte Lilly Chapman, 29 ans, encore émue d'avoir vu le "Parrain du metal", un autre de ses surnoms, "se montrer vulnérable devant des milliers de personnes".

"Une fois dans la vie"

Black Sabbath, pionnier du heavy metal, ne s'était plus réuni dans sa formation originelle de 1968 -Ozzy Osbourne au chant, Tony lommi à la guitare, Geezer Butler à la basse et Bill Ward à la batterie - depuis 20 ans.

Un plateau ébouriffant avait été convoqué pour l'occasion: Metallica, Guns N'Roses, Pantera, Slayer, les Français de Gojira, sans oublier Tom Morello de Rage Against The Machine, Steven Tyler d'Aerosmith, Ron Wood des Rolling Stones ou Billy Corgan des Smashing Pumpkins.

A chaque passage, les spectateurs ont repris en coeur ces hymnes qu'ils connaissent si bien, secouant la tête à l'unisson, dans une ambiance à faire pâlir les supporters des "Villains", habituels occupants des lieux.

Chacun avait revêtu son T-shirt metal de circonstance, Black Sabbath l'emportant largement. Cheveux longs, barbes épaisses et tatouages surdimensionnés ont dominé les débats.

"Ça n'arrive qu'une fois dans la vie", s'enthousiasme Rich Newlove, venu du nord de l'Angleterre, qui sirote une bière en se remémorant les dernières heures.

Ozzy "était en meilleure forme et meilleure santé que ce à quoi je m'attendais", dit-il, confessant un sentiment "doux amer" à l'idée de l'avoir vu pour la première et dernière fois.

Certains sont venus de loin, à l'image de Jared Higginbotham, mince barbu de 34 ans débarqué d'Austin, au Texas, avec sa compagne Janice Attal, 50 ans, pour ce qu'ils considèrent comme "le plus grand concert de metal de tous les temps".

Eux ont suivi le show de la pelouse. D'autres, plus malchanceux, se sont consolés à l'extérieur de l'enceinte.

415 livres la place

Car malgré des tarifs très élevés, les billets pour l'événement, organisé au lendemain du premier concert de reformation d'Oasis à Cardiff (Pays de Galles), se sont arrachés en à peine 16 minutes. Les fonds seront reversés à des organisations caritatives.

Henry Broderick, un éboueur de 22 ans venu des environs de Cambridge avec un copain, dit avoir déboursé 415 livres (450 francs) pour sa place car "c'est tout ce qui restait".

Le prix à payer pour assister à la dernière d'Ozzy, icône déjantée, aussi célèbre pour ses frasques que pour son émission de téléréalité familiale dans les années 2000, "The Osbournes", un des plus grands succès de MTV, qui lui a permis de toucher un nouveau public.

Son groupe, Black Sabbath, a vendu plus de 75 millions d'albums dans le monde, avec en point d'orgue des ventes tubes comme "Paranoid", "War Pigs" ou "Iron Man".

Il est considéré comme le créateur du heavy metal, mélange de rock et de blues aux sonorités lourdes et aux paroles sombres. Un genre longtemps honni mais immensément populaire aujourd'hui.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Musée de l'absurde fait escale au Jardin botanique de Lausanne

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Le Jardin botanique de Lausanne accueillera le Musée de l'absurde le temps d'un été (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Musée de l'absurde vient s'installer au Naturéum-Jardin botanique de Lausanne, le temps d'une exposition végétale. Intitulé "Végéstation", cet événement collectif donne à voir les oeuvres des artistes Anne Bory, Luc Aubort, Delphine Schacher, Laurence Scheurer et Sandra Romy, jusqu'au 4 octobre.

"Pour cette exposition, le musée s'est transformé en sorte de station d'observation de végétaux révolutionnaires", écrit l'institution itinérante dans un communiqué. Au menu: des "graines de gestation réalisées en technique mixte", une "graine de météorite réalisée en linogravure", des "dessins de molécules géantes", une "sculpture de géranium robuste" ainsi que des "tirages d'haiku végétaux".

Des événements et des ateliers ponctuels de création tout public auront lieu en marge de l'exposition, dont le vernissage aura lieu jeudi 10 juillet. Le musée sera ouvert les mercredis et samedis de 15h15 à 19h09, ou sur demande.

Créé par l'artiste lausannoise Sandra Romy, le Musée de l'absurde a ouvert à Bienne en 2015. Suite à des péripéties qui l'ont mené en 2017 à Vevey puis en 2019 à Lausanne, il a acquis une forme mobile et itinérante en 2023. Il est désormais monté sur roues et équipé d'un panneau photovoltaïque pour assurer ses besoins en électricité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Cardiff: fans ivres de bonheur pour le retour d'Oasis sur scène

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Les frères Gallagher sur scène lors du premier concert d'Oasis depuis 16 ans, vendredi à Cardiff. (© KEYSTONE/AP/Scott A Garfitt)

Seize ans après sa dernière apparition sur scène, Oasis, le groupe emblématique de la Britpop, s'est reformé vendredi à Cardiff, au Pays de Galles, au grand bonheur de ses fans pour le premier d'une série de 41 concerts à travers le monde.

"Manchester met l'ambiance dans la région", a lancé le chanteur Liam Gallagher devant une foule extatique de 74'000 personnes réunies dans le grand stade de la capitale galloise peu après être monté sur scène.

"C'était fantastique, tout ce dont je rêvais", a lancé Sebastian Vyrtz, un Danois de 37 ans, après cette performance de deux heures: "des super chansons, pas de chichis. C'était comme un hit parade".

Après deux soirées à Cardiff, les frères Gallagher donneront cinq concerts dans leur ville natale de Manchester à partir du 11 juillet. Ils joueront ensuite au stade de Wembley à Londres ou à celui de Murrayfield à Edimbourg, avant leur tournée internationale qui les mènera aux Etats-Unis, au Japon, en Australie et au Brésil.

"Soirée historique"

Oasis a entamé son grand retour avec le tube de 1995 "Hello", puis "Acquiesce", "Roll With It" - un duo des deux frères - avant "Cigarettes And Alcohol", "Stand By Me", "Supersonic"...

Le leader du groupe The Verve, Richard Ashcroft, qui se produisait en première partie, a dit sa fierté de participer à une "soirée historique".

Depuis la disparition d'Oasis en 2009 après une énième dispute entre Liam et Noel Gallagher, beaucoup n'espéraient plus les revoir ensemble sur scène.

A la fin du concert, le groupe a ainsi remercié ses fans pour "nous avoir supporté toutes ces années" malgré les brouilles.

Frank Gonzales, 49 ans et venu de Californie, a dit à l'AFP avoir été submergé par "l'émotion".

"Je les avais vu plusieurs fois (avant leur séparation) mais de les voir de nouveau ensemble, je n'aurais jamais pensé le revivre. C'était magnifique", a-t-il expliqué.

Dès l'après-midi, le centre de cette ville résonnait de l'excitation des fans, qui entonnaient en choeur les tubes du groupe sur les terrasses de pubs bondés, portant des tee-shirts Oasis.

Nombre d'entre eux sont originaires des quatre coins du monde, comme Mark Cassidy, un Américain de 31 ans, qui est parti de New York avec un ami pour assister à la réapparition sur scène de ses idoles. "Surexcités", ils avaient prévu de "boire quelques pintes et se détendre" avant le grand moment.

"Arnaque" sur les billets

Le groupe, célèbre pour ses tubes des années 1990 comme "Live Forever" et "Wonderwall", a annoncé son retour en août 2024, quelques jours avant le 30e anniversaire de son premier album "Definitely Maybe".

Après leur séparation, les frères Gallagher ont continué une carrière chacun de leur côté, sans vraiment connaître la gloire et s'invectivant régulièrement par médias interposés.

L'annonce surprise de leur retour a déclenché une ruée des fans sur les billets, dont 900'000 ont été écoulés en quelques heures.

La vente en ligne pour les concerts du Royaume-Uni et d'Irlande avait tourné au chaos, avec des millions de personnes coincées dans d'interminables files d'attente virtuelles sans pouvoir accéder au site internet.

La flambée des prix des billets, générée par un processus dit de tarification "dynamique", a suscité la polémique. Et poussé le régulateur de la concurrence britannique à ouvrir une enquête sur les pratiques de la plateforme de vente Ticketmaster.

Liam, 52 ans, s'est amusé de cette polémique, en demandant aux spectateurs: "Vous passez un bon moment? Ça valait les 40'000 livres (43'380 francs) pour le billet?"

Debbie Bonfield, une Galloise de 65 ans, a dénoncé "une arnaque" faite aux fans mais "tout ça est oublié avec l'atmosphère" du concert. "C'était génial, j'ai adoré", a-t-elle dit à l'AFP.

"Chaotique, imparfait"

Cette tournée est une aubaine pour le groupe comme pour l'économie britannique. Les fans devraient débourser plus d'un milliard de livres (1,258 milliard de francs environ) en billets et pour les transports ou l'hébergement, selon une estimation de la banque Barclays.

Plusieurs dizaines de ces millions iront directement dans la poche des deux frères.

D'après les médias britanniques, les deux frères ont recommencé à jouer ensemble il y a plusieurs mois et commencé les répétitions à Londres plus récemment.

Dans un programme distribué en amont du premier concert, Noel Gallagher, 58 ans, évoque le succès du groupe auprès d'une nouvelle génération qui "comprend qu'Oasis n'était pas fabriqué".

"C'était chaotique, imparfait et pas techniquement brillant. Nous étions des gars bruts et nerveux, tout juste sortis de la salle de répétition, et les gens l'ont compris", raconte-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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