Culture
L'ex-étoile José Martinez nommé à la tête du Ballet de l'Opéra
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La fin du suspense et peut-être le début d'une période d'apaisement à l'Opéra de Paris: José Martinez, ex-danseur étoile nommé vendredi directeur de la danse, a promis d'être "à l'écoute" des 154 danseurs de la prestigieuse compagnie après les turbulences récentes.
Après la démission surprise en juin d'Aurélie Dupont et plusieurs semaines de spéculations, le choix du directeur de l'Opéra Alexander Neef s'est porté sur un autre pur produit de la maison.
Avec une différence de taille: l'ancienne danseuse étoile n'avait, à sa nomination, aucune expérience dans la direction, tandis que l'Espagnol de 53 ans a été pendant huit ans directeur de la Compagnie nationale de danse d'Espagne.
Il saura "assurer la stabilité, le rayonnement et l'excellence du ballet de l'Opéra national de Paris", a indiqué M. Neef.
Le choix du mot "stabilité" ne semble pas anodin, après les turbulences traversées par le Ballet de l'Opéra depuis le départ de Brigitte Lefèvre (1995-2014). Son successeur, le chorégraphe Benjamin Millepied, a claqué la porte un an plus tard, pour se consacrer à sa carrière artistique.
Et Aurélie Dupont fera face à un sondage interne explosif des danseurs, mettant en cause son manque de dialogue. Louée pour avoir amené de jeunes chorégraphes, elle a été toutefois critiquée pour sa programmation jugée trop contemporaine aux dépens du répertoire classique.
"L'ADN modifié" du Ballet
Lors d'un point de presse au Palais Garnier, José Martinez, qui prendra ses fonctions en décembre, a qualifié sa rencontre avec les danseurs en matinée d'un "moment fort d'émotion". "Je leur ai expliqué vouloir être complètement disponible pour eux, installer une relation de confiance et faire un suivi de plan de carrière de chacun".
Si en Espagne, la compagnie compte une cinquantaine de danseurs, il va devoir gérer 154 danseurs à l'Opéra.
Confiant, il a affirmé que ses huit ans d'expérience de direction, son travail en freelance les deux dernières années dans différentes compagnies européennes, ainsi que sa connaissance de "la maison", étaient "un bagage suffisant pour gérer la compagnie". Désireux de discuter d'éventuels changements avec les danseurs, il a assuré ne pas avoir "de problème d'égo": "Je ne viens pas pour imposer les choses".
Danseur noble par excellence, José Martinez est né à Carthagène en Espagne en 1969. Il intègre l'Ecole de danse de l'Opéra de Paris en 1987 et, un an plus tard, rejoint le Ballet de l'Opéra à 19 ans et obtient le titre suprême d'étoile le 31 mai 1997.
Même s'il dit "revenir en terrain connu", il fera face une génération assez différente de la sienne: très présente sur les réseaux sociaux et surtout, pour une partie d'entre eux, avec un désir plus marqué pour le contemporain que pour la danse académique.
Au fil des années, "l'ADN de la compagnie s'est modifié, avec des danseurs polyvalents", a-t-il constaté, espérant établir un "équilibre" dans ses programmations.
Ces dernières années, "il a manqué un peu plus de créations à vocabulaire classique", a-t-il dit, affirmant vouloir des "oeuvres avec des dramaturgies qui traitent de sujets actuels et des chorégraphes qui s'intéressent à l'évolution de la danse classique".
"On dit que la compagnie est divisée entre les classiques et les contemporains et qu'il y a une sorte de rupture, je pense que ce type de répertoire va faire le lien", a-t-il indiqué.
Voulant "amener la danse classique au XXIe siècle", il veut programmer "de nouvelles versions" de ballets du répertoire, tout en préservant les sacro-saintes versions de Rudolf Noureev.
Chorégraphe entre autres du ballet "Les Enfants du Paradis" pour l'Opéra, il a dit être nullement frustré par le fait de devoir mettre de côté ses activités extérieures. Il pense même reprendre une idée déjà tentée par Benjamin Millepied avec l'Académie chorégraphique, pour encourager des talents maison.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le Pape reçoit des grands noms du cinéma, "laboratoire d'espérance"
Cate Blanchett, Viggo Mortensen ou Monica Belluci: le pape Léon XIV a accueilli samedi des stars du septième art, les invitant à se "confronter aux plaies du monde," avant notamment de recevoir un cadeau personnalisé des mains du réalisateur américain Spike Lee.
Au total, environ 200 professionnels du grand écran, acteurs, réalisateurs et producteurs, ont été reçu au Palais du Vatican, parmi lesquels les américains Alison Brie et Judd Apatow et les Italiens Dario Argento et Matteo Garrone.
Léon XIV a salué dans le cinéma un "art populaire", qui est également un "laboratoire d'espérance, un lieu où l'homme peut revenir sur lui-même et son destin".
Le Pape a salué personnellement chacun des invités, y compris le réalisateur Spike Lee, fervent supporter des Knicks, équipe de basket de New-York, qui lui a offert leur maillot. "Il est le 14e pape (Léon), donc (le maillot) portait le numéro 14", a expliqué ensuite le scénariste, précisant que les Knicks comptaient trois joueurs issus de l'université Villanova en Pennsylvanie, où le pape a étudié.
"L'une des contributions les plus précieuses du cinéma est précisément celle d'aider le spectateur à se retrouver, à poser un regard neuf sur la complexité de sa propre expérience (...) et à redécouvrir, dans cet exercice, une part de cette espérance sans laquelle notre existence est incomplète", a déclaré le pape.
Il a exhorté les institutions à continuer de soutenir la culture et le septième art. "Les structures culturelles comme les cinémas et les théâtres sont le coeur battant de nos territoires, contribuant à leur humanisation", a-t-il souligné, fortement applaudi.
"Ses paroles étaient extraordinaires et je souhaite que les ministres de la Culture du monde entier s'en inspirent. Il a parlé de compassion et d'engagement face aux problèmes du monde", a commenté Cate Blanchett aux journalistes après l'audience.
"Besoin de beauté"
Mercredi, le Vatican a indiqué que l'invitation au monde du cinéma visait à explorer "les possibilités offertes par la créativité artistique aux mission de l'Église et à la promotion des valeurs humaines".
"Notre époque a besoin de témoins d'espérance, de beauté et de vérité: par votre oeuvre artistique, vous pouvez les incarner", a confié le souverain pontife aux professionnels du cinéma.
Avant le début de la cérémonie, Léon XIV a dévoilé ses quatre films préférés, la plupart ayant l'espoir comme thème central : "La vie est belle", de Franck Capra, où un ange est envoyé du ciel pour aider un père de famille désespéré ; la comédie musicale culte "La Mélodie du bonheur", de Robert Wise ; le drame familial de Robert Redford "Des gens comme les autres" ; et "La vie est belle", de Roberto Benigni, qui raconte l'histoire d'un père tentant de protéger son fils des horreurs d'un camp de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le Pape a incité ses invités à se "confronter aux plaies du monde". "Violence, pauvreté, exil, solitude, addictions, guerres oubliées: autant de blessures qui exigent d'être vues et racontées. Le grand cinéma n'exploite pas la douleur : il l'accompagne, il l'explore", s'est-il enthousiasmé.
"L'Eglise vous porte une grande estime, vous qui travaillez avec la lumière et le temps, les visages et les paysages, la parole et le silence", a-t-il encore déclaré à ses visiteurs. Il a d'ailleurs repris à son compte le message adressé aux artistes à la fin du Concile Vatican II, le 8 décembre 1965 : "Ce monde a besoin de beauté pour ne pas sombrer dans le désespoir".
Le prédécesseur de Leon XIV, le pape François, avait organisé un événement similaire en juin 2024 au Vatican, invitant plus de 100 humoristes, dont Stephen Colbert, Whoopi Goldberg et Jimmy Fallon.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Lausanne: 30 ans de migrations dans l'objectif d'un photographe
Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. Le photographe maltais Darrin Zammit Lupi a documenté durant plus de trois décennies les réalités migratoires en Méditerranée et en Europe.
L'exposition "Migration - L'avenir en rétrospective" a vu le jour en 2024 à l’occasion du 30e anniversaire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Suisse. Elle fait escale à Lausanne après avoir été présentée dans plusieurs villes suisses.
Darrin Zammit Lupi, né à Malte en 1968, a saisi la complexité des parcours migratoires: la fuite et les épreuves, mais aussi les gestes de solidarité, la résilience et l’espoir. "Ses images, à la fois intimes et universelles, interpellent sur la dignité humaine, sur l’accueil et sur l’avenir que nous construisons ensemble", observe la Ville de Lausanne dans un communiqué.
Le photojournaliste collabore depuis les années 1990 avec l’agence Reuters. Ses images ont été publiées dans de nombreux médias internationaux, comme The New York Times, The Guardian, Paris Match ou Der Spiegel. Il a notamment couvert des guerres (Bosnie, Kosovo, Libye), des catastrophes naturelles (tsunami en Asie du Sud-Est, tremblements de terre), ainsi que de nombreuses crises migratoires.
Vivant à Malte, un point névralgique de la migration en Méditerranée, il a développé un regard intime et engagé sur ce phénomène, souligne le communiqué. En accueillant cette exposition, la Ville de Lausanne, par le biais de son Bureau lausannois pour les immigrés, souligne combien son histoire est liée aux migrations successives. Elle réaffirme ainsi son engagement en faveur d’une société "inclusive, solidaire et respectueuse des droits humains".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le ciné-bus Roadmovie fera un arrêt à Dardagny
Le ciné-bus de l'association Roadmovie s'arrêtera à Dardagny vendredi, pour présenter le documentaire "Everything is Temporary" de la réalisatrice Juliette Klinke. Sa soeur et productrice du film Charlotte Klinke participera à une discussion à l'issue de la projection.
La journée se déroulera en deux temps. L'après-midi est dédié aux élèves des écoles primaires, invités à découvrir différents courts-métrages, "du zootrope à la réalité virtuelle, en passant par le stop motion", indique l'association par communiqué. Le soir, la projection est ouverte à tout le village, suivi de la rencontre avec la productrice.
Le film raconte l'amitié que la réalisatrice a nouée avec une jeune fille nommée Zu Zu au Myanmar. Elle la rencontre lorsqu'elle s'y retrouve coincée en 2021 après le coup d'Etat. Dans ce film, elle partage les rêves de Zu Zu et leur relation qui devient un refuge dans ces bouleversements.
Roadmovie parcourt la Suisse depuis 2003 et s'arrête dans les communes qui n'ont pas ou plus de cinéma. Cette année, il est aussi possible de "découvrir des moments surprenants de l'histoire audiovisuelle" de sa commune, à travers les archives de la RTS. L'étape de Dardagny est la dernière de la tournée 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'actrice Michelle Yeoh honorée à la prochaine Berlinale
L'actrice malaisienne Michelle Yeoh recevra un Ours d'or d'honneur pour l'ensemble de sa carrière lors du prochain festival du film de Berlin en février, ont annoncé les organisateurs vendredi.
Michelle Yeoh, 63 ans, sera récompensée pour ses "réalisations exceptionnelles dans le domaine du cinéma", a souligné le festival dans un communiqué. "Michelle Yeoh est une artiste et interprète visionnaire dont le travail transcende les frontières - qu'elles soient géographiques, linguistiques ou cinématographiques", a déclaré Tricia Tuttle, directrice de la Berlinale.
Le prix lui sera remis lors de la cérémonie d'ouverture, le 12 février 2026. La Berlinale, qui se tiendra du 12 au 22 février, est le premier grand rendez-vous cinématographique de l'année en Europe et figure, avec Cannes et Venise, parmi les incontournables du continent.
Michelle Yeoh en a été membre du jury en 1999, puis en a occupé l'écran dans "Tigre et Dragon" et "Everything Everywhere All at Once". Elle a remporté l'Oscar de la meilleure actrice en 2023 pour son rôle dans "Everything Everywhere All at Once", devenant la première femme asiatique à recevoir cette distinction.
Ses débuts dans le cinéma remontent aux années 1980, avant une percée à Hollywood en 1997 comme première James Bond girl d'origine chinoise dans "Demain ne meurt jamais", aux côtés de Pierce Brosnan.
Parmi quatre décennies de filmographie, elle a aussi marqué le public avec ses rôles dans le film d'arts martiaux oscarisé "Tigre et Dragon" en 2000, le drame historique "Mémoires d'une geisha" en 2005 et la comédie romantique "Crazy Rich Asians" en 2018.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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