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Culture

Maison d'Ailleurs à Yverdon: rien de pénal mais beaucoup de lacunes

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Au vu des conclusions de l'audit, le Conseil de fondation dit maintenir "toute sa confiance" envers le directeur de la Maison d'Ailleurs d'Yverdon (VD), Marc Atallah (à droite). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'enquête sur la Maison d'Ailleurs à Yverdon (VD) met en lumière plusieurs lacunes de fonctionnement et de gestion du musée. Elle ne relève en revanche aucun fait pénalement répréhensible ni dysfonctionnement grave ou acte relevant de harcèlement ou de discrimination.

L'audit commandé l'été dernier par le Conseil de fondation de l'établissement et la Municipalité d'Yverdon-les-Bains faisait suite à un article du Blick romand épinglant le directeur du musée Marc Atallah et plusieurs problèmes internes. Il lui était notamment reproché l'engagement de proches et des problèmes de gouvernance, accusations rejetées par le directeur.

Les résultats de l'audit externe ont été présentés mercredi à l'Hôtel de Ville, en présence du syndic de la Ville Pierre Dessemontet et de la vice-syndique Carmen Tanner, du président Laurent Gabella et vice-président Gustave Millasson du Conseil de fondation et de Marc Atallah lui-même. Le rapport fait 33 pages.

S'il ne fait pas état de "révélations fracassantes", comme l'a relevé Mme Tanner, l'audit constate "que le musée a connu une croissance fulgurante et un important succès public, sans que les structures fonctionnelles et les finances nécessaires à l'évolution de celles-ci soient adaptées en conséquence", résume le document.

Chaque partie doit s'améliorer

Et le diagnostic est sans appel: il existe d'importantes lacunes et zones d'ombre à de nombreux échelons de l'organisation du musée. Il en découle 30 recommandations dans les domaines de la gouvernance, du pilotage opérationnel, des finances et des ressources humaines. L'enquête ne relève cependant "aucun fait pénalement répréhensible ni dysfonctionnement grave ou acte pouvant relever du harcèlement ou de la discrimination".

Tant le directeur Marc Atallah que le Conseil de fondation et la Municipalité sont pointés du doigt. Un mot ressort à de multiples reprises dans le rapport: clarification. Les rôles de chaque entité ne sont pas assez clairs, voire confus, de nombreuses règles de fonctionnement ne sont pas assez bien définies, la planification de projets manque aussi souvent de clarté et de suivi, le budget et les comptes doivent être plus compréhensibles.

Le fonctionnement du Conseil de fondation est qualifié de "peu serein" par l'audit. De même, la relation "n'est pas sereine avec une certaine méfiance entre la Municipalité, le Service de la Culture, la Direction et le Conseil de Fondation".

Confiance envers Marc Atallah

Au vu des conclusions de l'enquête, le Conseil de fondation dit maintenir "toute sa confiance envers son directeur". L'audit, lui, suggère toutefois une codirection pour améliorer le management du musée, avec une direction artistique et une autre administrative, en charge notamment des ressources humaines (RH). Il préconise aussi de mettre en place une supervision du directeur à l'aide d'entretiens annuels et d'objectifs écrits, ce qui n'existe pas aujourd'hui.

"Je suis content des résultats objectifs de l'audit. Certaines améliorations avaient déjà été identifiées. Cet audit est pertinent et intéressant pour mettre en place" le futur de la Maison d'Ailleurs, a déclaré M. Atallah. "Il y a du travail (...) Cela sera bénéfique pour le musée", a affirmé celui qui est à la tête de l'institution depuis environ douze ans.

Le directeur a dit l'état d'esprit actuel qui est le sien: "l'envie de construire" l'avenir "car cela fait du sens" pour lui. Il compte clairement rester à son poste, mais tout dépendra des décisions du Conseil de fondation et d'une approche qui deviendrait trop "technocratique", a-t-il nuancé.

Deux départs

Le président et vice-président du Conseil ont, eux, annoncé qu'ils quitteraient leurs fonctions cette année, n'étant plus sur la même longueur d'onde avec la majorité du Conseil et sous-entendant avoir eu l'impression d'être "poussés vers la sortie". Ils ont ajouté qu'ils auraient aussi souhaité un changement de représentation de la Municipalité au Conseil, ciblant plus particulièrement Mme Tanner.

De son côté, la Ville entend "clarifier" ses attentes envers la Maison d'Ailleurs par la mise à jour de la Convention la liant à l'institution. Il s'agira aussi de rédiger une lettre de mission pour les membres que la Municipalité nomme au Conseil de fondation. Sa surreprésentation au Conseil est d'ailleurs épinglée par l'audit. Mme Tanner n'a en outre pas caché que "oui, il y a eu des tensions" entre les différentes parties.

La Ville d'Yverdon subventionne la Maison d'Ailleurs à hauteur de 560'000 francs, ce qui couvre entre un tiers et la moitié de son budget annuel. Musée dédié à la science-fiction et fleuron de la vie culturelle yverdonnoise, la Maison d'Ailleurs a été fondée en 1976.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La 23e édition du LUFF se veut "terriblement affriolante"

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Une grande partie des projections auront lieu au casino de Montbenon (image prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Comme chaque année à la mi-octobre, Lausanne s'apprête à effectuer une plongée dans la culture souterraine. Pour sa 23e édition, le Lausanne Underground Film & Music Festival (LUFF) investira le casino de Montbenon, le Cinéma Bellevaux, l’Auditorium de l'EJMA ou encore la galerie HumuS du 16 au 20 octobre.

"Sans cesse à la recherche de ce qui chatouille au mieux la rétine, jamais dépourvue d’idées pour y parvenir, cette 23e édition, qui s'annonce radieusement haletante et digitalement poignante, nous embarquera en expédition visuelle à dos d'âne, sur un tricycle aux côtés d’une panthère ou à bord d'un Taxi zum Klo, à choix", se réjouissent les organisateurs.

Plus concrètement, pas moins de 89 projections, dont 49 courts et longs métrages en compétition internationale, seront proposés cette année. Quelque 22 performances sonores auront également lieu, ainsi que sept projets pluridisciplinaires, quatre workshops, un vernissage et une radio.

Cinéma

"Fotogenico" de Marcia Romano et Benoît Sabatier ouvrira les feux pour la partie cinématographique. Le film entraînera les spectateurs "dans le Marseille alternatif du point de vue d'un père en quête de réconciliation avec la disparition de sa fille".

Les courts-métrages proposeront quant à eux "des pistes pour décrypter le sensible, le thème de l'anxiété exprimé par des dauphins et des fleurs, des règles de jeu absurdes, ou encore du surréalisme, de l'expérimentation analogique et l'esthétique de Youtube".

Musique On et Off

Le programme musical s'annonce tout aussi décoiffant avec "des stratégies-scènes-techniques artistiques et militantes drastiquement différentes" dans la Salle des Fêtes du mercredi au samedi soir. Parmi les têtes d'affiche, l'Argentine Andrea Pensado, le Kenyan Lord Spikeheart ou encore Radon, le trio zurichois de "dynamic witchcore". A ne pas manquer non plus, le groupe Billy Bao "qui n'écrit pas de chansons et qui laisse les instruments au public".

Le LUFF propose aussi un festival off gratuit et haut en couleur, avec au menu des concerts, mais également un "espace d'expérimentation sonore et d’improvisation collective lors de deux Jam Noise". Un "concert sauvage" pourrait même avoir lieu à l'issue de ces sessions, laissent entendre les organisateurs.

Ateliers

Différents ateliers sont également prévus pour les personnes désireuses d'expérimenter par elles-mêmes. "Exercices d'écoute de notre confusion", "sculpture avec de l'air et ce que l'on croit être vide et invisible", claquettes, ou encore création d'un orgue avec des chutes de tubes en plastique figurent parmi les éléments à choix.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Boris Johnson publie ses mémoires et tacle à tout va

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Les mémoires de l'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson sont mises en vente dans des magasins londoniens depuis jeudi. Ce livre est proposé avec 1900 autres titres, à l'occasion de ce que l'on appelle, dans le milieu de l'édition, le "Super jeudi". (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

Au Royaume-Uni, Boris Johnson est à nouveau sur le devant de la scène avec la publication de ses mémoires. Intitulées "Unleashed" ("déchaîné"), elles sont sorties jeudi en librairie. L’ex-bouillonnant Premier ministre britannique en profite pour régler ses comptes.

Ceux qui s’attendaient à une longue introspection ou un grand mea culpa seront déçus. Boris Johnson a plutôt choisi de se déchaîner dans ses mémoires. Un épais tome de plus de 700 pages, remplies d’anecdotes plus ou moins fantaisistes sur ses années tumultueuses au pouvoir, marquées par le Brexit et le Covid.

Il raconte notamment sa peur de mourir, quand il a eu le Covid au printemps 2020. Il a passé plusieurs jours en soins intensifs. "Je ne voulais pas dormir, en partie au cas où je ne me réveillerais jamais", écrit-il.

Raid aux Pays-Bas

Dans un passage digne d’une bande dessinée, l’ex-trublion de la politique raconte comment il aurait envisagé un raid militaire sur un entrepôt aux Pays-Bas pour récupérer des millions de vaccins AstraZeneca.

"Bojo" ne fait pas dans la dentelle non plus quand il décrit ses ennemis politiques. Il compare Keir Starmer, devenu Premier ministre début juillet après la victoire des travaillistes aux législatives, à "un taureau à qui l'on aurait enfoncé un thermomètre dans le rectum à l'improviste".

L'accent d'Emmanuel Macron

L'ex-Premier ministre se moque également de l'accent anglais d'Emmanuel Macron, qu'il qualifie notamment de "vraie nuisance". "Il pensait vraiment ce qu'il disait quand il affirmait que le Royaume-Uni devait être puni" pour le Brexit, juge Boris Johnson.

Le ton est beaucoup plus respectueux vis-à-vis de la reine défunte, mais là aussi Boris Johnson commet un impair: il brise le secret entourant sa mort, en révélant qu’elle souffrait d’un cancer des os.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Notre-Dame de Paris accueillera des visiteurs en décembre

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Les portes de Notre-Dame de Paris seront à nouveau ouvertes aux visiteurs individuels dès le 8 décembre (archives). (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Les visiteurs individuels pourront entrer à Notre-Dame de Paris dès le 8 décembre, gratuitement mais sur réservation. Les groupes de pèlerins devront attendre février, a indiqué la responsable de la gestion des publics de la cathédrale jeudi.

La première cérémonie d'inauguration de Notre-Dame est prévue le 7 décembre et la première messe sera célébrée le lendemain dans ce chef-d'oeuvre de l'art gothique qui avait été touché par un incendie le 15 avril 2019.

"Dès le 8 décembre, la cathédrale sera ouverte à tout visiteur individuel", rappelle Sybille Bellamy-Brown dans "Paris Notre-Dame", l'hebdomadaire du diocèse de Paris, en détaillant le dispositif d'accueil.

40'000 personnes par jour attendues

L'entrée sera "bien entendu gratuite", sauf pour le Trésor qui, "étant un musée à l'intérieur de la cathédrale, a un statut particulier". Il faudra toutefois réserver sur un site prochainement mis en ligne: "des réservations d'accès facilité, ouvertes jusqu'à deux jours avant, garantiront un créneau fixe d'entrée".

Il y aura aussi en parallèle "la possibilité d'entrer sans réservation" car Notre-Dame, "comme tout lieu de culte catholique, est ouverte à tous", ajoute Mme Bellamy-Brown qui invite dans ce cas à "s'armer de patience" pour entrer dans la cathédrale qui attend jusqu'à 40'000 personnes par jour.

Quant aux fidèles souhaitant participer à des messes, ils pourront entrer "sans réservation, dans la limite des places disponibles". Concrètement il y aura donc des files différentes selon les cas de figure - avec ou sans réservation, fidèle ou touriste...

Les groupes de pèlerins seront eux accueillis "à partir de février", sur inscription et "par petits groupes de dix personnes maximum", ajoute Mme Bellamy-Brown.

Troisième phase

Enfin pour les visites et conférences à but culturel et patrimonial, "il faudra attendre la troisième phase, à partir de la Pentecôte 2025" début juin. Les réservations ouvriront en mars, avec de nouveaux créneaux "ajoutés progressivement, trois mois à l'avance", assure la responsable.

Pour accueillir le public, le diocèse a prévu une équipe de 500 bénévoles, qu'elle est en train de mettre sur pied: "il suffit d'être disponible régulièrement, idéalement trois à quatre heures par mois, tout au long de l'année 2025", explique Mme Bellamy-Brown.

Par ailleurs, une application sera disponible "dès l'ouverture de la cathédrale" en français, anglais et espagnol, avant l'ajout d'autres langues courant 2025.

Pour les personnes malvoyantes, des planches tactiles et maquettes 3D seront disponibles. Enfin, un nouveau dossier pédagogique en trois langues, à destination des enseignants, sera prochainement mis en ligne, explique la responsable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La Ville de Genève acquiert le fonds photographique Crispini

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La Ville de Genève a acquis le fonds photographique de Nicolas Crispini, lui-même photographe, exposé ici en 2013 à Rossinière (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil administratif de la Ville de Genève a approuvé l’acquisition du fonds photographique Crispini. Bien qu'entièrement financée par un mécène genevois, une proposition formelle (PR) d’acquisition à zéro franc sera déposée auprès du Conseil municipal pour des motifs légaux.

Constitué durant plusieurs décennies par Nicolas Crispini, expert reconnu en photographie romande, le fonds est appelé à rejoindre les collections de la Ville au Centre d'iconographie de la Bibliothèque de Genève. Il regroupe 2923 unités originales, dont l'intérêt scientifique et historique a été largement reconnu comme témoignage photographique de l’histoire de la région, écrit la Ville jeudi dans un communiqué.

Ce fonds est complété par la remise des fichiers de numérisation et des métadonnées associées aux documents. Ce travail préparatoire professionnel équivaut à deux années de travail à plein temps et révèle un engagement profond envers la préservation du patrimoine photographique genevois, souligne la Ville.

Ce fonds sera entièrement financé grâce à la générosité d’un mécène genevois, conscient de la valeur patrimoniale que représentent ces ½uvres et soucieux que celles-ci puissent compléter les collections de la Ville de Genève. Afin que cette donation qui implique une extension du patrimoine public soit officiellement actée, une proposition formelle a été adoptée jeudi par le Conseil administratif en prévision de la prochaine séance du délibératif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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