Culture
Ouverture du 37e Festival international du film de Fribourg (FIFF)
La 37e édition du Festival international du film de Fribourg (FIFF) a démarré vendredi sous le signe de l'échange et de la convivialité, en présence du président de la Confédération Alain Berset. Avec ses 99 films, le "festin" est à déguster jusqu'au 26 mars.
La cérémonie d'ouverture s’est jouée dans une des salles du cinéma Arena dans une mise en scène de restaurant. Venu en voisin, le ministre de la culture Alain Berset a porté un toast et rappelé la pertinence de l’analogie entre un repas de fête et le FIFF, qui "étanche notre soif de curiosité et ravive notre faim de débattre".
Le président de la Confédération a fait tinter son verre pour féliciter l'ouverture sur le monde que propose le FIFF depuis sa création. "Les passions de bien manger et de joliment filmer sont réunies cette année par le FIFF, qui nous montre des films issus de tous les mondes et de toutes les cultures", a relevé le Fribourgeois.
Regard d'autrui
"Le FIFF nous offre la chance de nous confronter au regard d’autrui", a ajouté le ministre. Les propos d'Alain Berset ont été tenus face à une salle comble, avec un décor n’ayant rien d’un dernier repas, selon les organisateurs: un restaurant, une grande table dressée, des mets "succulents" apportés en cours de banquet.
Nonante-neuf films, en provenance de 52 pays, figurent au menu de la 37e édition. Auxquels il faut ajouter une expérience ciné-culinaire inédite, une carte blanche à l'Allemand Fatih Akin, un premier panorama du cinéma moldave et des rencontres "inoubliables", selon le FIFF, mues par une passion partagée pour le cinéma.
Sept personnes étaient habillées en tenue de soirée pour ce repas insolite. Outre Alain Berset, se trouvait le syndic de Fribourg Thierry Steiert et deux membres des jurys internationaux: Francine Lecoultre, costumière romande ayant conquis Hollywood, et Fabienne Radi, Fribourgeoise lauréate du Prix suisse de littérature en 2022.
Famille du FIFF
La tablée était complétée par trois membres de la "famille" FIFF, à savoir Mathieu Fleury et Marine Jordan, respectivement président et vice-présidente de l’Association du FIFF, et Thierry Jobin, le directeur artistique du festival. A l'instar du président de la Confédération, chaque convive a adressé un toast à l’assemblée.
L’Association du FIFF, par l'entremise de Mathieu Fleury et de Marine Jordan, a salué la diversité proposée une nouvelle fois par le festival: "Si "l'on est ce qu’on mange", alors on est aussi ce qu’on regarde; au sortir de cette édition, nous aurons toutes et tous gagné en beauté, en richesse et en éveil au monde."
Thierry Jobin a levé quant à lui son verre au public, qui "continue et continuera" de fréquenter les salles de cinéma, en quête d’une émotion collective. "La menace de disparition de cinémas dans nos villes est aussi triste que la disparition d’une école, d’un cabinet médical ou d’un restaurant", a déploré le Jurassien d'origine.
Depardieu et Richard
"Ce n’est pas dans la solitude de nos salons mais ensemble que nous pourrons construire un monde meilleur, sans nous noyer dans le flot continu de l’actualité et des pseudo-réalités alternatives", a noté l'ancien journaliste. "Ensemble, célébrons le courage des cinéastes comme celles et ceux qui composent notre menu cette année".
En guise de "Bon appétit!", le film d'ouverture Umami - A taste of happiness a été ensuite projeté en présence de son réalisateur français Slony Sow. Le film réunissant Gérard Depardieu et Pierre Richard relate l’histoire d’un chef étoilé s’envolant vers le Japon pour découvrir les secrets de la cinquième saveur du palais, l'umami.
La comédie franco-japonaise sera encore projetée à deux reprises durant le festival, soit les samedis 18 et 25 mars. Puis, elle sortira sur les écrans de Suisse romande en mai prochain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Musée du Léman à Nyon expose bien plus que des cartes
Pour sa nouvelle exposition temporaire, inaugurée jeudi à Nyon, le Musée du Léman met en lumière une centaine de cartes consacrées au plus grand lac d'Europe. Pour les concepteurs, il ne s'agit pas tant de parler de géographie, que de s'intéresser au regard porté sur cette étendue d'eau à différentes époques.
"Une carte est le reflet plus ou moins fidèle de l'espace qu'elle représente. Mais c'est aussi le reflet de son époque, de son cartographe, des préoccupations et des intentions de ce dernier. Une carte peut permettre de se repérer ou de planifier un itinéraire, mais aussi de revendiquer un territoire, de transmettre un savoir scientifique ou d'attirer des touristes", écrivent les organisateurs dans le dossier de presse.
Intitulée "Ceci n'est pas une carte", l'exposition brosse un "portrait protéiforme du Léman" en s'appuyant sur ces documents. Les visiteurs découvriront ainsi la Table de Peutinger, représentant le réseau routier de l'Empire romain à l'époque d'Auguste et qui constitue la plus ancienne carte sur laquelle figure le Léman, identifié comme "lac de Lausanne".
Lac de Vevey, d'Evian ou de Morges
Le public aura également l'occasion de s'étonner d'une représentation du Léman "à l'envers", héritage d'une convention moyenâgeuse selon laquelle une carte devait être orientée vers Jérusalem. Les divers documents exposés montreront en outre que le nom du lac a changé plusieurs fois, puisque suivant les cartes, il est fait mention du lac de Genève, de Thonon, de Vevey, de Morges, d'Evian, ou encore du lac Léman.
Pour décliner la thématique plus largement et toucher un public étendu, divers événements auront lieu jusqu'à la clôture de l'exposition le 31 août 2025. Au menu: visites guidées, ateliers de dessin, course d'orientation, randonnées pédestres ou encore livret de visite destiné aux plus jeunes.
L'exposition donnera également lieu à la publication du "Grand Atlas du Léman". Plus qu'un précis de géographie, l'ouvrage fera office de "livre d'histoire qui remonte les siècles de carte en carte", écrivent les organisateurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Nobel de littérature décerné à l'autrice sud-coréenne Han Kang
Le prix Nobel de littérature a été décerné jeudi à l'autrice sud-coréenne Han Kang, âgée de 53 ans, première Sud-coréenne à remporter la récompense en littérature. Han Kang écrit poèmes, nouvelles et romans en coréen.
Elle a été récompensée "pour sa prose poétique intense qui affronte les traumatismes historiques et expose la fragilité de la vie humaine", a expliqué le jury dans un communiqué. Parallèlement à l'écriture, elle s'est également consacrée à l'art et à la musique, ce qui se reflète dans l'ensemble de sa production littéraire.
"L'oeuvre de Han Kang se caractérise par cette double exposition de la douleur, une correspondance entre le tourment mental et le tourment physique, en lien étroit avec la pensée orientale", a précisé l'Académie suédoise.
L'autrice, née le 27 novembre 1970 à Gwangju en Corée du Sud. a "une conscience unique des liens entre le corps et l'âme, les vivants et les morts, et, par son style poétique et expérimental, elle est considérée comme novatrice dans le domaine de la prose contemporaine", a dit devant la presse le président du comité Nobel Anders Olsson.
Han Kang a percé au niveau international avec son roman la Végétarienne (2007). Ecrit en trois parties, le livre dépeint les conséquences violentes du refus de sa protagoniste Yeong-hye de manger de la viande, entrainant son rejet brutal par son entourage.
C'est la première sud-coréenne à remporter le Prix Nobel de littérature. Le seul autre Sud-coréen couronné d'un prix Nobel - de la paix - remonte à l'an 2000, lorsque l'ancien président (de 1998 à 2003) Kim Dae-Jung a été sacré pour "son travail pour la paix et la réconciliation avec la Corée du Nord".
L'an dernier, le dramaturge norvégien Jon Fosse avait remporté la prestigieuse récompense de belles lettres.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
"L'hymne à l'amour" de Céline Dion sort en streaming
La version de "L'hymne à l'amour" de Céline Dion, interprétée par la star canadienne lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris au premier étage de la tour Eiffel, est disponible en streaming depuis la nuit de mercredi à jeudi.
La star avait publié quelques heures auparavant sur les réseaux sociaux un court extrait de sa prestation du 26 juillet avec comme seul message "10.10.24", déclenchant un torrent de spéculations de la part de ses fans sur les réseaux sociaux.
La performance de la chanteuse aux 250 millions d'albums vendus avait été l'un des temps forts de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris, notamment car il s'agissait de sa première prestation depuis qu'elle a annoncé être atteinte du syndrome de la personne raide.
Cette pathologie neurologique rare, sans remède connu, l'a contrainte à abandonner tournées et concerts-résidence ces dernières années.
La Québécoise de 56 ans peut vivre normalement entre les manifestations de la maladie mais ne pouvait jusque-là plus envisager de tournées mondiales ni ses concerts en résidence à Las Vegas.
Pour le 61e anniversaire de la mort d'Édith Piaf
La mise à disposition de l'enregistrement de cette prestation intervient à une date symbolique, pour le 61e anniversaire de la mort d'Édith Piaf, disparue en 1963 à l'âge de 47 ans.
Céline Dion s'était déjà produite en ouverture des JO d'Atlanta en 1996.
D'autres morceaux des JO de Paris sont déjà sortis sur les plateformes notamment le morceau "Parade" composé par Victor Le Masne ou encore "Nightcall" du trio Kavinsky/Angèle/Phoenix ainsi que "Mea Culpa (Ah! Ça ira!)" de Gojira, avec Marina Viotti.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
Culture
Des centaines de "bots" prorusses et anti-Harris actifs sur X
Des centaines de "bots" prorusses diffusent des fausses informations sur la candidate démocrate, Kamal Harris, à l'élection présidentielle américaine sur X, alors que le patron de la plateforme Elon Musk avait promis de se débarrasser de ces comptes.
Dans une étude consultée par l'AFP et qui sera publiée jeudi, l'organisation American Sunlight Project (ASP) qualifie ces comptes "d'agents dormants" puisque la plupart sont actifs depuis plusieurs années et ont échappé à la modération de la plateforme, rachetée en 2022 par le milliardaire Elon Musk, soutien majeur de l'ancien président et candidat républicain Donald Trump.
ASP a analysé plus de 1200 comptes dont le profil et l'activité - plus de 100 millions de posts entre leur création et juillet 2024 - ont permis de les associer à des "bots".
Propagande favorable au Kremlin
Ces comptes diffusent massivement de la propagande favorable au Kremlin, des contenus soutenant Donald Trump et de fausses informations concernant sa rivale démocrate et les élections.
Selon certains posts, la candidate aurait admis qu'elle serait une "marionnette" à la merci du président ukrainien Volodymyr Zelensky si elle était élue.
D'autres partagent massivement des posts mensongers d'Elon Musk, qui a affirmé que les démocrates ont fait venir des migrants "illégaux" aux Etats-Unis pour manipuler le résultat de la prochaine présidentielle.
Ces posts sont disséminés parmi d'autres sur le sport ou les cryptomonnaies pour mieux "déguiser leurs objectifs".
"Nous n'étions pas surpris de trouver un autre réseau de bots prorusses mais choqués d'apprendre que certains des comptes de ce réseau d'agents dormants sont actifs depuis plus de dix ans", a déclaré à l'AFP la cofondatrice d'ASP Nina Jankowicz.
Ancienne directrice exécutive d'une commission officielle sur la désinformation, depuis supprimée, elle appelle X à dissoudre ce réseau. ASP n'a toutefois pas été en mesure de déterminer quelle était l'entité à la manoeuvre derrière ces comptes prorusses.
Selon des chercheurs, les "bots" sont des instruments clés dans la stratégie du Kremlin pour diffuser des fausses informations à l'étranger.
L'accès, désormais payant, à certaines données sur les posts sur X, qui n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP, a empêché les chercheurs d'en déterminer la portée exacte.
Avant de racheter Twitter, devenu X, Elon Musk avait promis "de vaincre les bots ou de mourir en essayant". Il a finalement réduit les équipes dédiées à la modération.
"Malgré les objectifs affichés d'Elon Musk pour se débarrasser des bots, ils existent toujours sur X, même quand les réseaux sont probablement affiliés à des Etats", dénonce Nina Jankowicz.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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