Rejoignez-nous

Culture

Le FIFF récompense l'Ukrainienne Maryna Er Gorbach

Publié

,

le

Le directeur artistique du Locarno Film Festival Giona A. Nazzaro a fait partie du jury international Longs-métrages lors de la 36ème édition du Festival International de Films de Fribourg (FIFF). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La guerre en Ukraine aura plané cette année sur la 36e édition du FIFF jusqu'à son palmarès: "Klondike", de la réalisatrice ukrainienne Maryna Er Gorbach, a raflé samedi le Grand Prix, celui de la critique et une mention spéciale des jeunes.

Situé en 2014 et inspiré d'une histoire vraie, le film raconte le destin d'une femme enceinte qui refuse de quitter sa maison dans le Donbass, alors que les troupes russes arrivent. Le jury a salué un chef-d'oeuvre virtuose autour d'une guerre sur le point d'arriver, selon le communiqué du Festival international du film de Fribourg (FIFF).

Ce long-métrage, le cinquième de la réalisatrice, "impose une vision et un propos d'une ampleur exceptionnelle". Le jury est convaincu que Maryna Er Gorbach jouera un rôle majeur dans le cinéma international ces prochaines années.

A travers le monde

Pour son prix principal, le jury des jeunes Comundo a sacré "Amira", de l'Egyptien Mohamed Diab. Il s'agit d'une chronique de la dure réalité des geôles israéliennes et des fécondations in vitro clandestines qui permettent aux prisonniers palestiniens d'avoir des enfants.

Le film "Broken Keys" du Libanais Jimmy Keyrouz, où un pianiste oppose sa musique à l'Etat islamique, a décroché le Prix du public. Deux autres longs-métrages se sont distingués: "Brighton 4th", du Géorgien Levan Koguashvili, a remporté le Prix spécial du Jury international Longs-métrages, tandis que le film mexicain "La Civil", de Teodora Ana Mihai, a obtenu le Prix du Jury ½cuménique.

Du côté des courts-métrages, la Brésilienne Nina Kopko se hisse sur la plus haute marche et remporte le Prix du meilleur court-métrage international pour "Lunch Break", un brûlot politique sur un monde du travail qui ne ménage pas les femmes.

La relève suisse

Le Prix Réseau Cinéma CH, décerné par un jury issu des écoles de cinéma suisses, est revenu à "Party Poster", truculent documentaire de l'Indien Rishi Chandna. Enfin, le Prix Röstigraben est allé à "Esther" d'Ana Scheu Amigo, de la Hochschule Luzern.

Le FIFF permet également aux courts-métrages des écoles de cinéma helvétiques d'être soumis au jugement des invité-e-s de la section Nouveau Territoire. Cette année, ce sont les créateurs angolais qui ont choisi, pour le Prix Visa étranger, "A bassa voce", de Matilde Casari et Alessandro Perillo, élèves du CISA de Locarno.

Le jury international Longs-métrages était composé de la chanteuse albano-suisse Elina Duni, de la cinéaste afghane Sahra Mani, du producteur angolais Jorge Cohen et du directeur artistique du Locarno Film Festival Giona A. Nazzaro.

Le public au rendez-vous

Avec ces récompenses et les quelque 130 films présentés durant dix jours, le FIFF s'est mêlé comme jamais à l'actualité. Malgré la gravité des histoires racontées, le public s'est pressé en masse dans les salles.

En additionnant un week-end à venir à Bulle (les 9 et 10 avril) et le déploiement online ouvert à plus de 7200 visionnements, qui suit le Festival dès dimanche sur Play Suisse et Festival Scope avec 18 films en libre accès, l'édition 2022 égalera celle de 2019. Le FIFF avait alors comptabilisé 43'000 entrées.

"Imaginer que l'on puisse revenir au succès des éditions d'avant était complètement inespéré pour nous", selon Mathieu Fleury, président de l'association FIFF. Grâce à un déploiement inédit dans le centre-ville, Fribourg s'est transformée en cité-cinéma. "Le FIFF, c'est un trait d'union", constate Thierry Jobin, directeur artistique du Festival, cité dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Twitter vaut moins de la moitié de son prix d'achat, selon Musk

Publié

le

Selon un document interne consulté par plusieurs médias américains, Elon Musk estime que Twitter vaut actuellement 20 milliards de dollars. Il y a cinq mois, il avait acquis le réseau social pour 44 milliards (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

Elon Musk estime actuellement la valeur de Twitter à 20 milliards de dollars, contre 44 il y a cinq mois au moment de l'acquisition du réseau social par l'entrepreneur, selon un document interne consulté par plusieurs médias américains.

La lettre interne aux employés concernait l'intéressement au sein du groupe de San Francisco et l'attribution d'actions de X Holdings, société qui chapeaute Twitter depuis son rachat, fin octobre.

Le programme d'octroi de parts évalue la plateforme à 20 milliards de dollars, soit proche de la capitalisation de Snap (18,2 milliards), maison mère de Snapchat, ou du réseau social et site créatif Pinterest (18,7), tous deux cotés.

Sollicité par l'AFP via l'adresse électronique dédiée à la presse, Twitter a généré une réponse automatique contenant uniquement un émoji en forme de tas d'excréments.

"Equilibre au deuxième trimestre"

Dans le document interne, Elon Musk justifie la brutale contraction de la valorisation par les difficultés financières connues par le groupe, un temps au bord du dépôt de bilan, selon lui. "Twitter était parti pour perdre 3 milliards de dollars par an", a écrit Elon Musk dans un message posté samedi sur la plateforme.

Ce chiffre s'explique, selon lui, par une perte de chiffre d'affaires de 1,5 milliard de dollars et des échéances de dette d'un montant équivalent. "Mais maintenant que les annonceurs reviennent, il semble que nous allions arriver à l'équilibre au deuxième trimestre" 2023, a indiqué le directeur général et actionnaire majoritaire de Twitter.

Depuis sa prise de contrôle, Elon Musk a fait passer les effectifs du groupe de 7500 à moins de 2000 employés en recourant à des vagues de licenciements successives. Dans le document interne, Elon Musk dit entrevoir "un chemin difficile mais clair" vers une valorisation du groupe autour de 250 milliards de dollars, sans mentionner d'échéance.

Celui qui est également aux manettes de Tesla et du groupe aérospatial SpaceX a annoncé que Twitter ouvrirait, tous les six mois, une fenêtre permettant aux employés du réseau social de vendre leurs titres, qui ne sont plus cotés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Des chorales du monde entier chantent pour la paix en Ukraine

Publié

le

L'année dernière à la même époque, des chorales s'étaient déjà rassemblées autour du musée de la Reine Sofia à Madrid (archives). (© KEYSTONE/AP/PAUL WHITE)

Des chorales du monde entier ont joint leurs voix en chantant dimanche pour la paix en Ukraine, avec notamment 300 personnes à Madrid où l'initiative a commencé il y a un an après le début de la guerre lancée par la Russie.

Sous un ciel clair et bleu, les chanteurs de 46 chorales de la capitale espagnole et de villes avoisinantes se sont rassemblés autour du musée de la Reine Sofia et ont commencé à chanter à midi.

Ils ont été relayés par des milliers de chanteurs en 80 lieux d'Europe et d'Amérique latine, un millier de chanteurs ukrainiens ajoutant leurs voix à celles de choeurs d'Argentine, du Brésil, de Colombie, du Danemark, d'Allemagne, du Portugal et du Venezuela.

A Madrid, le choeur a chanté "Dona Nobis Pacem" (Accorde-nous la paix), le "Choeur des esclaves" du Nabucco de Verdi, et terminé sur "Sing an Anthem For Our Peace", écrit pour l'occasion par le compositeur américain Jim Papoulis.

L'événement, qui était retransmis en direct sur YouTube, était organisé par Choirs for Peace, une initiative née en Espagne un mois après le début de la guerre lancée le 24 février 2022 par le président russe Vladimir Poutine contre l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Plus de 60'000 curieux pour un Salon du livre à nouveau à Palexpo

Publié

le

Les curieux ont pu dialoguer avec des centaines de personnes pendant la durée du salon à Genève. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les retrouvailles du Salon du livre avec Palexpo, après trois ans en ville en raison de la pandémie, ont satisfait les organisateurs. Environ 61'000 personnes auront participé aux cinq jours de la rencontre genevoise, ont estimé dimanche ceux-ci.

Toutes les générations seront venues dialoguer avec les autrices et auteur. "Le public a largement répondu à l'appel et nous sommes comblées", se sont réjouies la directrice et la directrice artistique, Natacha Bayard et Nine Simon.

Selon elles, le succès de cette édition en présentiel confirme l'attachement aux discussions en direct. Plus de 600 auteurs et autrices ont participé, dont les deux invités d'honneur.

Réunis pour la première fois, Monica Sabolo et Joann Sfar se sont entretenus avec le public mais aussi avec leurs homologues. Les éditeurs et éditrices sont également contents, font remarquer les organisateurs.

Pendant deux jours, les Assises de l'édition ont rassemblé les professionnels. Ce dispositif ne cesse de montrer son rôle important auprès de tous les acteurs.

Les organisateurs sortent revigorés de ces quelques jours de salon. Ceux-ci ont confirmé que la rencontre est "incontournable" dans cet écosystème, ont-ils également affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Musique à Prangins: le hip-hop danse sous l'archet du violon

Publié

le

La soliste virtuose Isabelle Meyer se produit dans ses propres créations: les concerts-spectacles Art-en-Ciel. Elle a par exemple déjà collaboré avec l'astrophysicien Hubert Reeves ou l'écrivain et philosophe Luc Ferry. (© CrossworxFashionStudio)

Spectacle original samedi soir prochain à Prangins (VD): un pas de deux entre le violon et le hip-hop. "Danse avec le violon" invite enfants, adolescents et adultes à voir et écouter une comédie-ballet entre musique classique et danse hip-hop, entre violon envoutant et danse urbaine des ghettos noirs et latinos.

"Dans ce spectacle, musiques classique, populaire et savante se mêlent et s'entremêlent pour former une ligne mélodique virevoltante où la danse s'intègre tout naturellement. La soliste virtuose Isabelle Meyer, le chorégraphe Julio Arozarena, les danseurs et l'Ensemble Art-en-Ciel proposent de redécouvrir le seul vrai langage qui par-delà les traditions, les cultures, les continents, parle au coeur de l'homme: celui de l'émotion", indiquent les organisateurs.

"Issue d'une tradition héritée des grands maîtres du violon, Isabelle Meyer est la première femme violoniste de la jeune génération à innover dans le monde de la musique classique où elle mêle différents arts et différents artistes avec bonheur", écrivent-ils dans leur dossier de presse.

Elle se produit dans ses propres créations: les concerts-spectacles Art-en-Ciel. Elle a par exemple déjà collaboré avec l'astrophysicien Hubert Reeves, l'écrivain et philosophe Luc Ferry, l'animateur radio Frédéric Lodéon, la compositrice Sylvis Courvoisier ou encore le clarinettiste Michel Lethiec.

Dans ce nouveau spectacle, présenté à la salle des Morettes de Prangins, l'idée est de partir "à la recherche de la dimension sauvage et spontanée de la musique et de la danse à travers les nombreux folklores en Europe". Samedi soir, le violon d'Isabelle Meyer "Lady Vivaldi" fera danser cinq champions du hip-hop, de break, de krump et autres danses actuelles.

L'entrée est gratuite pour les enfants jusqu'à 14 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Scorpion

Vie professionnelle trépidante… Vous allez être obligé/e de faire preuve de fermeté et de persévérance pour calmer le jeu. Et vous y arriverez !!!

Les Sujets à la Une

X