Rejoignez-nous

Culture

Recherche en ligne et IA: démantèlement de Google réclamé

Publié

,

le

Les autorités antitrust américaines veulent que Google se sépare de Chrome, le navigateur internet le plus utilisé au monde (archives). (© KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN)

Google était de retour au tribunal lundi, dans le cadre d'auditions pour déterminer si le géant technologique, jugé coupable d'abus de position dominante, doit se séparer de son navigateur Chrome, alors que la course à l'IA menace de chambouler la recherche en ligne.

"Aujourd'hui s'ouvre le dernier chapitre de ce procès historique", a déclaré lundi Gail Slater, responsable du département antitrust du ministère américain de la Justice.

"C'est l'avenir de l'internet qui est en jeu", a-t-elle ajouté dans ses remarques préliminaires.

"Allons-nous donner des choix aux Américains et permettre à l'innovation et à la concurrence de prospérer en ligne ? Ou allons-nous maintenir le statu quo qui favorise les monopoles des grandes entreprises technologiques ?"

Le groupe californien a été jugé coupable l'été dernier de pratiques illégales pour établir et maintenir son monopole dans la recherche en ligne par Amit Mehta. Ce juge fédéral de Washington interroge à nouveau les deux parties avant de se prononcer sur la peine imposée à l'entreprise.

Dossier distinct

Ce dossier est distinct de celui dans lequel la juge fédérale de Virginie Leonie Brinkema a rendu jeudi une décision, concluant que Google était en situation de monopole dans le domaine de la publicité en ligne.

Les autorités antitrust américaines veulent que Google se sépare de Chrome, le navigateur internet le plus utilisé au monde, parce qu'il constitue un point d'accès majeur au moteur de recherche, sapant ainsi les chances de potentiels concurrents.

Elles demandent également au juge d'interdire à la firme de signer des accords avec Apple, Samsung et d'autres fabricants de smartphones pour installer par défaut Google sur leurs appareils.

Sans Chrome, "Google perdrait une énorme source de données sur les recherches des consommateurs et leur comportement en ligne", commente Yory Wurmser, analyste d'Emarketer.

"L'objectif de toutes ces mesures n'est pas seulement de donner plus de choix aux consommateurs, mais aussi de fournir aux concurrents les données dont ils ont besoin pour créer un moteur de recherche aussi efficace", ajoute-t-il pour l'AFP.

Des exigences que l'entreprise a qualifiées de "radicales" en novembre dernier.

"L'approche du ministère de la Justice entraînerait un excès de pouvoir sans précédent de la part du gouvernement qui nuirait aux consommateurs, aux développeurs et aux petites entreprises américaines - et mettrait en péril le leadership économique et technologique mondial de l'Amérique", avait affirmé Kent Walker, président des affaires mondiales de Google.

Risque de monopole dans l'IA

Pour Gail Slater, nommée au ministère de la Justice par Donald Trump, un démantèlement est nécessaire pour favoriser l'innovation à l'heure où la concurrence fait rage dans l'IA générative.

L'avènement des interfaces telles que ChatGPT (OpenAI) et Gemini (Google) représente la plus grande menace à la domination de Google dans la recherche en ligne depuis sa création, car les chatbots sont désormais capables de répondre à toutes sortes de questions des utilisateurs, y compris celles qu'ils auraient jusqu'à présent posées au leader d'internet.

Le groupe de Mountain View (Silicon Valley) intègre de plus en plus l'IA générative pour répondre directement aux internautes dans Google.

Le parquet américain veut empêcher la firme de transformer son monopole actuel en un autre monopole, alors qu'OpenAI et d'autres start-up, telles que Perplexity AI essaient de rivaliser dans la recherche en ligne boostée à l'IA.

Si Donald Trump a volontairement marqué une rupture politique nette avec Joe Biden, son gouvernement a repris, dans ce dossier, les demandes déjà formulées par l'administration précédente en fin d'année dernière.

"L'administration Trump a donné la priorité aux politiques qui soutiennent et font progresser l'intelligence artificielle", a assuré Gail Slater.

"Mais rien ne fera progresser l'intelligence artificielle plus rapidement qu'un marché ouvert et concurrentiel, exempt de gardiens et de monopoles".

Appel

Les patrons des grandes entreprises technologiques courtisent Donald Trump depuis sa victoire en novembre, espérant s'attirer ses faveurs notamment dans le cadre des nombreuses enquêtes et procès antitrust en cours.

Mais Mark Zuckerberg n'a pas réussi à éviter le procès de son groupe Meta qui s'est ouvert la semaine dernière.

Et les autorités américaines de la concurrence semblent décider à en découdre. Gail Slate a comparé le monopole "écrasant" de Google à celui de Standard Oil dans le pétrole et d'AT&T dans les télécommunications au XXe siècle.

Quelle que soit la décision du juge Mehta, Google devrait faire appel de cette décision, ce qui prolongera le processus pendant des années. L'affaire pourrait même remonter jusqu'à la Cour suprême.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Une nouvelle chanson, "Unexplainable", de Nemo

Publié

le

Nemo a proposé une nouvelle chanson à l'Eurovision à Bâle samedi soir. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Nemo a interprété une nouvelle chanson, "Unexplainable" samedi soir sur la scène de l'Eurovision à Bâle. Il s'est montré sous un tout autre jour que dans "The Code". Même s'il a à nouveau chanté très haut dans les aigus.

Dans cette chanson, Nemo semble perdu. Il finit par arracher sa perruque en se demandant comme un mantra "where do we go ?" ("où allons-nous?").

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Eurovision: Gjon’s Tears chante à nouveau "Tout l’Univers"

Publié

le

Gjon's Tears a chanté une nouvelle fois "Tout l'univers" samedi soir à la finale de l'Eurovision à Bâle. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les spectateurs ont eu droit à un medley des anciens chanteurs suisses à l'Eurovision: Peter, Sue & Marc ont interprété "Io senza te" (Moi sans toi) à l'Eurovision en 1981, Paola Felix avec "Cinema" (1980) et Luca Hänni et son "She got me" (2019).

Côté romand, les spectateurs ont pu écouter le Fribourgeois Gjon’s Tears, tout de blanc vêtu, chanter "Tout L’Univers", le titre qui lui avait permis de terminer à la troisième place en 2021.

Jeudi lors de la seconde demi-finale, il avait interprété "Répondez-moi" les manches en feu, sa première chanson retenue pour l'édition 2020 de l'Eurovision, qui n'a pas eu lieu en raison de la pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Nemo chante "The Code" à l'ouverture de la finale de l'Eurovision

Publié

le

Nemo a ouvert la finale de l'Eurovision samedi soir à Bâle. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Nemo, le vainqueur de l'an dernier, a chanté "The Code" en ouverture de la finale de l'Eurovision samedi soir à Bâle. La compétition à proprement parler va commencer avec la prestation de la Norvège, Kyle Alessandro chantant Lighter.

Vingt-cinq autres candidats lui succéderont, dont Zoë Më pour la Suisse en 19e position. La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider dans la Halle St-Jacques y sera particulièrement attentive, comme son collègue Beat Jans.

Autre suspense: la chanteuse canadienne Céline Dion est bien présente à Bâle, a confirmé le commentateur du concours pour la RTS Jean-Marc Richard sur le plateau du 19h30. "Cela ne veut pas dire qu'elle sera sur scène", précise-t-il.

Mais à son avis, elle y sera: "réponse sur le coup de 22h00". La chanteuse avait remporté l'Eurovision pour la Suisse en 1988.

Autre sujet géopolitique, qui aura occupé cette édition, une manifestation non autorisée s'est tenue contre Israël au centre-ville de Bâle samedi soir. Elle n'était pas finie à l'ouverture de la compétition.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

"Oui, Céline Dion est à Bâle", confirme Jean-Marc Richard

Publié

le

La présence de Céline Dion à Bâle est finalement confirmée samedi soir. Mais on ignore si elle fera une apparition sur la scène de l'Eurovision. (© KEYSTONE/EPA/GEORGIOS KEFALAS)

La rumeur ne faisait qu'enfler depuis des jours. Céline Dion est à Bâle, a confirmé le commentateur romand de l'Eurovision Jean-Marc Richard au 19h30 sur la RTS. "Mais cela ne veut pas dire qu'elle sera sur scène", pondère-t-il.

Jean-Marc Richard s'est toutefois montré optimiste. "A mon avis, elle y sera. Réponse sur le coup de 22h00".

Céline Dion compte parmi les stars les plus célèbres dans le monde. Elle a rempli les plus grandes salles avec ses concerts et s'est produite pendant des années à Las Vegas.

En revanche, on semble presque avoir oublié que la Canadienne a posé la première pierre de sa carrière au Grand Prix Eurovision de la Chanson (aujourd'hui ESC) en remportant le concours pour la Suisse en 1988, grâce au titre "Ne partez pas sans moi", écrit par le compositeur turco-suisse Atilla Sereftug et la parolière tessinoise Nella Martinetti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Poissons

Vous savez adapter votre discours à chacun, en étant facilement inspiré pour transmettre des messages qui rassurent et inspirent...

Les Sujets à la Une