International
Google condamné pour pratiques anticoncurrentielles
Google a été reconnu coupable de pratiques anticoncurrentielles concernant son moteur de recherche, selon une décision rendue lundi par un juge de Washington. Cela concerne notamment les contrats l'imposant comme logiciel par défaut sur des appareils.
Selon les documents que l'AFP a pu consulter, le juge a estimé que, "après avoir étudié attentivement les témoignages et les preuves, la cour est arrivée à cette conclusion: Google est un monopole et il a agi de manière à maintenir ce monopole". Une nouvelle audience devra déterminer le montant de l'amende infligée à l'entreprise.
Le groupe de Mountain View (Californie), qui va faire appel, était accusé d'avoir versé des dizaines de milliards de dollars, jusqu'à 26 milliards de dollars uniquement l'année dernière, pour s'assurer que son moteur de recherche était celui par défaut sur un certain nombre de smartphones et de navigateurs Internet, l'essentiel de cette somme étant versée à Apple.
"Les accords de distribution signés par Google préemptent une part importante du marché des moteurs de recherche et empêchent ses rivaux d'opportunités pour venir le concurrencer", a justifié le juge dans sa décision. Déjà malmené par la chute des marchés financiers au niveau mondial, le titre d'Alphabet, la maison-mère de Google, a renforcé ses pertes et a terminé en recul de 4,61% à la clôture de Wall Street, à 160,64 dollars.
Dans un communiqué, le ministre américain de la justice, Merrick Garland, a qualifié la décision de "victoire historique pour le peuple américain". "Aucune entreprise n'est au-dessus des lois, le département de la justice continuera à faire appliquer nos lois contre les pratiques anticoncurrentielles", a-t-il ajouté.
Google, par une déclaration de son président des affaires mondiales Kent Walker, a de son côté estimé que la décision reconnaissait "que Google propose le meilleur moteur de recherche, mais conclut que nous ne devrions pas être autorisés à le rendre facilement disponible". "Dans ces conditions nous comptons faire appel", a ajouté M. Walker.
"Universellement accessible et utile"
Le département américain de la justice estimait que cette pratique enfreignait le droit de la concurrence, considérant ces contrats comme illégaux, alors que son outil de recherche est déjà ultra dominant sur le marché. Durant le procès, qui s'était achevé début mai à Washington, le juge avait exprimé des doutes sur le fait que le gouvernement avait démontré que ces accords ne respectaient pas le droit à la concurrence américain.
Mais il avait également mis en doute la défense de Google, se demandant comment un moteur de recherche rival aurait la capacité de payer le prix fort à Apple pour obtenir une position privilégiée sur ses appareils. Google a par ailleurs assuré que les recherches effectuées sur Amazon, Facebook ou encore Expedia (voyagiste) relevaient de la concurrence à son moteur de recherche, une affirmation également questionnée par le juge.
Si l'activité sur ces sites en ligne était prise en compte pour définir le marché de la recherche sur Internet, cela mettrait à mal l'argumentation du gouvernement. Lors des audiences à l'automne dernier, le directeur de Google, Sundar Pichai, et d'autres cadres supérieurs ont été appelés à la barre. M. Pichai a mis en avant la mission de sa société selon lui: rendre l'information "universellement accessible et utile" à tous.
Pour les autorités de la concurrence, le marché pertinent est celui des recherches générales des internautes - Google en détient 80% aux Etats-Unis.
"Préjudiciable pour Google"
Selon le site Statcounter, le moteur de recherche de Google représente au début juillet plus de 90% du marché mondial et même plus de 95% des recherches réalisées sur smartphone. Le moteur de recherche est un élément important du modèle commercial du groupe, puisqu'il représentait en 2023 plus de 175 milliards de dollars de revenus publicitaires, sur un chiffre d'affaires global de 307 milliards de dollars.
Mais il sert également de porte d'entrée pour les services associés de Google et met en valeur les vidéos de sa plateforme YouTube, qui viennent ajouter 62 milliards de dollars de revenus publicitaires. "La défaite de Google est énorme. S'il y avait une obligation de désinvestissement, cela viendrait couper Google de sa principale source de revenus. Même interdire ces accords de distribution pourrait être préjudiciable pour Google", a estimé dans un commentaire l'analyste pour Emarketer Evelyn Mitchell-Wolf.
C'est la première fois que les autorités américaines de la concurrence affrontent une grande entreprise technologique devant un tribunal depuis que Microsoft a été pris pour cible, il y a plus de vingt ans. Ce procès contre Microsoft et la domination du système d'exploitation Windows avait contribué à définir juridiquement comment une plateforme technologique abuse illégalement de son monopole pour punir ses rivaux.
Il s'agit donc d'une victoire majeure pour le département de la justice alors que ce dernier a lancé une série de procédures contre d'autres géants du numérique, à commencer par Amazon, Meta (Facebook, Instagram) ou Microsoft, là encore pour dénoncer des pratiques anticoncurrentielles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Société Générale se sépare de sa filiale en Guinée
La banque Société Générale a annoncé vendredi la signature d'un accord prévoyant la cession de sa filiale en Guinée, poursuivant son désengagement du continent africain.
"Selon les engagements pris, Atlantic Financial Group", un groupe bancaire "panafricain", "reprendrait la totalité des activités opérées par cette filiale, ainsi que l'intégralité des portefeuilles clients et l'ensemble des collaborateurs de cette entité", précise Société Générale dans un communiqué.
Le montant prévu pour cette cession n'a pas été divulgué.
La banque au logo rouge et noir a déjà cédé sa filiale de banque de détail au Congo et au Tchad, et a engagé des processus similaires à Madagascar, au Bénin, au Togo, au Maroc, en Guinée Equatoriale, au Burkina Faso, au Mozambique et en Mauritanie.
Société Générale liquide ainsi un héritage souvent historique, notamment au Maroc où la banque était présente depuis plus d'un siècle.
La finalisation de la cession de la filiale en Guinée est attendue d'ici fin mars.
Une fois les cessions en cours réalisées, la banque ne sera plus active en banque de détail que dans quatre pays d'Afrique (Algérie, Côte d'Ivoire, Sénégal et Cameroun), sur les 17 début 2023.
Société Générale a fait part début août d'un bénéfice net de 1,1 milliard d'euros au deuxième trimestre (+23,7% sur un an), porté par la bonne santé de sa banque de financement et d'investissement. Des résultats mal accueillis en Bourse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Ursula von der Leyen à Kiev pour parler du "soutien" européen
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé sur X être arrivée à Kiev vendredi pour évoquer le "soutien de l'Europe" à l'approche d'un hiver redouté en Ukraine, dont le système énergétique est endommagé par les frappes russes.
"Ma huitième visite à Kiev intervient alors que la saison du chauffage approche et que la Russie continue de s'en prendre aux infrastructures énergétiques", a-t-elle écrit.
"Nous aiderons l'Ukraine dans ses efforts courageux", a ajouté Ursula von der Leyen, disant être venue "pour parler du soutien de l'Europe". "De la préparation à l'hiver à la défense, en passant par l'adhésion et les progrès des prêts du G7", a-t-elle détaillé.
L'UE a officiellement ouvert en juin des négociations d'adhésion avec l'Ukraine, qui combat l'invasion russe depuis février 2022.
Kiev ambitionne de rejoindre l'Union, tout comme l'Otan, mais le chemin vers l'adhésion s'annonce long.
L'Union européenne reste un soutien crucial pour l'Ukraine, qui fait face à une armée russe plus nombreuse et mieux armée. Le pays souffre aussi des frappes quasi-quotidiennes de Moscou contre son territoire, qui ont fortement endommagé son réseau d'énergie.
L'Ukraine est confrontée à d'importantes coupures d'électricité, ce qui laisse craindre un hiver rude.
Le pays a perdu "plus des deux tiers" de sa capacité de production électrique, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
En conséquence, l'Union européenne va apporter 160 millions d'euros supplémentaires d'aide humanitaire et d'infrastructures énergétiques, notamment des panneaux solaires, à Kiev.
Ursula von der Leyen va présenter au président ukrainien Volodymyr Zelensky un plan de "préparation à l'hiver" au nom de la Commission européenne, a-t-elle déclaré à un journaliste représentant la "European Newsroom", qui regroupe des agences de presse européennes dont l'AFP.
Lever les restrictions
Pour se protéger, l'Ukraine réclame à ses alliés occidentaux de la laisser utiliser les armes à longue portée pour frapper plus loin dans le territoire russe.
Le Parlement européen a appelé jeudi les États de l'UE à "lever les restrictions" sur l'utilisation de ces armes.
Ursula von der Leyen a également indiqué vouloir discuter des "revenus générés" par les avoirs gelés russes, ce qui est un moyen de "faire payer la Russie".
Les Vingt-Sept avaient trouvé un accord en mai pour utiliser les intérêts produits par ces avoirs gelés de la banque centrale russe.
L'UE avait annoncé en juillet le déblocage d'une aide 1,5 milliard d'euros en faveur de l'Ukraine, correspondant à la première tranche de ces profits.
La visite d'Ursula von der Leyen survient au moment où les troupes ukrainiennes ont réussi à prendre Moscou par surprise en attaquant la région russe de Koursk et en s'emparant de localités.
Mais, dans l'est de l'Ukraine, les soldats de Kiev sont contraints de céder du terrain aux troupes russes, qui revendiquent très régulièrement la prise de villages.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Prolongation des suspensions de vols vers Beyrouth et Tel-Aviv
Plusieurs compagnies aériennes ont annoncé jeudi prolonger la suspension de leurs vols pour Tel-Aviv et Beyrouth, en raison des tensions dans la région. L'armée israélienne a indiqué avoir bombardé le même jour une centaine de positions du Hezbollah au Liban.
"En raison de la situation sécuritaire à destination, Air France suspend ses liaisons" entre Paris "et Beyrouth" et entre Paris "et Tel-Aviv jusqu'au 20 septembre", a fait savoir la compagnie à l'AFP.
Dans le même temps, Lufthansa a prolongé la suspension de ses vols pour Tel-Aviv, jusqu'au 24 septembre inclus, et jusqu'au 26 octobre pour Beyrouth. La compagnie allemande a également suspendu ses vols pour Téhéran en Iran, jusqu'au 24 septembre inclus.
De son côté, la compagnie américaine Delta Air Lines a indiqué jeudi prolonger jusqu'à la fin de l'année la suspension de sa desserte entre New York et Tel-Aviv, initialement prévue jusqu'à fin octobre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
X plie face à la justice et est de nouveau inaccessible au Brésil
Le réseau social X (ex-Twitter) a plié jeudi face à la justice brésilienne en rendant de nouveau inaccessible son service au Brésil. Il avait créé la surprise la veille en réussissant à contourner son blocage.
Une partie des quelque 22 millions d'usagers de la plateforme dans le plus grand pays d'Amérique latine y avaient depuis mercredi de nouveau accès via l'application sur leur téléphone mobile.
Or, le 30 août, le juge de la cour suprême Alexandre de Moraes avait ordonné le blocage du réseau social dont le milliardaire américain Elon Musk est propriétaire, pour avoir notamment ignoré une série de décisions judiciaires liées à la lutte contre la désinformation.
Jeudi, "un peu avant 16h00, X a cessé d'utiliser le service" de la société de cybersécurité Cloudflare qui lui avait permis de contourner l'ordre de blocage, a annoncé à l'AFP Basilio Rodriguez Perez, de l'association brésilienne des fournisseurs d'accès Internet, un groupement du secteur. Désormais la plateforme "est bloquée" de nouveau, a-t-il ajouté.
Des journalistes de l'AFP ont constaté que des accès, qui étaient redevenus possibles mercredi via téléphone mobile, étaient désormais bloqués.
5 millions par jour
Dans un arrêt rendu public quelques heures plus tôt jeudi, le juge Moraes avait sommé le réseau social de bloquer à nouveau son service sous peine d'une amende de 5 millions de réaux (environ 782'000 francs) par jour. Selon lui, X "s'est montré récalcitrant, de façon illicite, persistante et avec l'intention de ne pas respecter les ordres judiciaires".
Le groupe avait assuré mercredi soir que le rétablissement de son service était un effet "involontaire" d'un changement de serveur et resterait "temporaire".
Mais l'agence brésilienne des télécommunications (ANATEL) a estimé jeudi dans un communiqué que "le comportement du réseau X a montré une intention délibérée de contourner l'ordre de la cour suprême". L'agence a assuré qu'elle prendrait "les mesures nécessaires en cas de nouvelles tentatives de contourner la suspension".e.
La suspension de la plateforme a lancé un vif débat au Brésil, et au-delà, sur les limites de la liberté d'expression sur les réseaux sociaux. Le propriétaire de X, Elon Musk, a fustigé le blocage, traitant de "dictateur" le juge Moraes. La droite brésilienne emmenée par l'ancien chef de l'Etat Jair Bolsonaro lui a emboîté le pas.
La suspension a en revanche été soutenue par le gouvernement du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, au nom du respect des lois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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