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Culture

Retour en images sur l'actualité 2020 au Château de Prangins

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Le coronavirus est le fil conducteur des deux expositions. (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Le Covid et ses effets sur les populations des divers continents sont au coeur des expositions du Swiss et World Press Photo 2021. Ce sujet incontournable de l'année 2020 est à découvrir dès vendredi au Château de Prangins.

L'année 2020, sur laquelle portent les photos, a marqué les esprits en raison du coronavirus. Les photographes de presse, dans toutes les catégories en lice, ont rendu compte de l'irruption de la pandémie et du confinement qui a suivi.

La "photographe suisse de l'année", Sarah Carp, est récompensée pour un travail réalisé dans son appartement à Yverdon-les-Bains. Sa série "Parenthèse - Rester à la maison" relate, avec poésie et délicatesse, la vie quotidienne de ses filles de trois et sept ans durant le semi-confinement.

Urgences dans les hôpitaux

Lauréat de la catégorie "actualité", le Tessinois Pablo Gianinazzi capte la réalité des urgences lorsque les premiers cas de Covid-19 sont arrivés à Locarno. Il tente d'organiser les lignes et de cadrer le tumulte alors que patients et soignants luttent pour la survie.

Le photographe danois Mads Nissen a convaincu le jury du World Press Photo avec son cliché "The first embrace (la première étreinte)". Après avoir traité le côté obscur de la crise, il a souhaité mettre en évidence l'empathie et la compassion. Sa photographie montre une femme âgée au Brésil enlaçant une infirmière protégée du virus par une couverture de plastique, après de longs mois d'isolement.

Les deux expositions temporaires du Château de Prangins racontent aussi d'autres batailles comme la lutte contre le racisme ou le combat contre les incendies de forêts ou les invasions de criquets. Un sujet témoigne de l'enfer des flammes au Pantanal, une région du Brésil ravagée par des incendies durant l'année 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le premier espace réhabilité de Porteous ouvert au public

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Le premier espace rénové du bâtiment Porteous à Vernier (GE) a été dévoilé vendredi en présence des autorités cantonales et municipales. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Situé au bord du Rhône à Vernier (GE), le bâtiment Porteous a terminé la première phase de transformation qui va faire de cette ancienne station d'épuration un nouveau centre culturel. Les travaux, qui ont duré six mois, ont permis de réhabiliter un espace de 120 m2.

"Il est rare de constater l'arrivée d'un nouveau lieu culturel dans le canton", s'est réjoui vendredi Thierry Apothéloz, chef du Département de la cohésion sociale (DCS). Le magistrat a rendu hommage aux acteurs culturels qui se sont mobilisés pour faire aboutir ce projet.

Parmi ceux-ci Gahla Dorig, membre du comité de l'association Porteous. Il a fallu aborder toutes les contraintes liées à ce site avec créativité, a-t-elle relevé en évoquant notamment la cohabitation avec le voisinage. L'association a insisté sur la volonté de créer une culture innovante qui était présente dès le début de l'aventure.

Première phase

Celle-ci a débuté en 2018, quand le collectif culturel "Prenons la ville" a occupé ce bâtiment propriété de l'Etat et qui était à l'abandon depuis plus de vingt ans. Le canton voulait initialement transformer cette ancienne station d'épuration en un lieu de réinsertion pour détenus en fin de peine.

Ce projet carcéral a finalement été abandonné et le site a été attribué au DCS afin d'y implanter un centre destiné à des projets culturels et de cohésion sociale. La Fondation pour la promotion de lieux pour la culture émergente (fplce) a octroyé 450'000 francs pour réaliser la première phase de travaux. Le nouvel espace de 120 m2 vise à accueillir des rencontres, des discussions et des réflexions pour l'émergence du centre culturel.

Style brutaliste

Les architectes ont travaillé sur l'existant pour faire ressortir les caractéristiques de ce bâtiment des années 1960 de style brutaliste, cher à Le Corbusier. De grandes baies vitrées s'ouvrent sur le Rhône et sur la nature environnante. On aperçoit les immeubles du Lignon un peu plus loin.

Le public est attendu progressivement à partir de la fin du mois pour découvrir ce lieu surprenant où les projets culturels trouveront leur place. Il ne s'agit pas de faire de Porteous un lieu festif ou une Usine bis, selon le DCS. L'accent sera mis sur la culture sous toutes ses formes et sur la cohésion sociale. Tout reste à inventer.

Il s'agit désormais de lancer un vaste chantier participatif pour la suite de la réhabilitation de ce bâtiment de 3500 m2. Le grand Conseil devrait se prononcer l'année prochaine sur des crédits de 5,8 millions de francs pour assainir le bâtiment et créer une passerelle sur le Rhône. A terme, l'association Porteous deviendra une fondation afin de coordonner le projet culturel et les travaux de mise en conformité.

Porteous

Porteous est le nom donné à la technique de traitement thermique des boues d'épuration qui était exploitée dans ce bâtiment. Ces installations industrielles d'une autre époque sont encore visibles. Le bâtiment qui appartenait aux Services industriels de Genève (SIG) avait été cédé pour un franc symbolique à l'Etat. Les SIG exploitent la station d’épuration des eaux usées attenante, qui est l’une des plus grandes de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une ribambelle de rendez-vous au menu du Théâtre Benno Besson

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Pour sa saison 2023-24, le Théâtre Benno Besson propose plus d'une cinquantaine de spectacles (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'exil et le couple constituent deux des thèmes centraux de la saison 2023-24 du Théâtre Benno Besson (TBB) à Yverdon-les-Bains. Plus d'une cinquantaine de rendez-vous s'égrènent de septembre à mai, dont plusieurs créations. Une fête est prévue le 10 septembre pour fêter les 125 ans du bâtiment néo-baroque, à l'occasion des Journées du patrimoine.

De la magie à la danse, de la musique classique aux chansons populaires, du théâtre aux spectacles jeunes publics, la saison à venir est "pleine de promesses de soirées inoubliables", écrit le directeur Georges Grbic. Et pour la première fois, il sera possible d'acquérir un abonnement général pour les découvrir.

Côté danse, la compagnie en résidence Idem dévoilera son nouveau spectacle "Imbalance", qui explore le paradoxe entre le besoin de tout contrôler et la soif de liberté. Au menu également, la compagnie biennoise ChamploO ou le spectacle Mire, dans une version jeune public intitulée "Mirkids", que l'on suit allongé sur le sol.

Succès à Avignon

La pièce a fait un tabac lors du festival off à Avignon: La Fabrique imaginaire jouera au TBB sa nouvelle pépite "Détours et autres digressions". A découvrir aussi: "Qui a peur de Virginia Woolf" du Magnifique Théâtre ou "Haute Société", une création de la Compagnie Voix Publique qui plonge dans l'intimité des classes supérieures.

Le comédien Armen Godel interprétera "Le Père" de Florian Zeller, mis en scène par Pietro Musillo. Victoria Abril jouera dans la comédie de boulevard "Drôle de genre". Brigitte Rosset et Marc Donnet-Monay s'associent pour "On ne se mentira jamais".

Douleur de l'exil

La compagnie Kokodyniack, en résidence au TBB, présente sa nouvelle création "Déserts". Elle convie le public à suivre le périple de Saïd, de l'Erythrée jusqu'à un café d'Yverdon-les-Bains. Auréolé de deux prix aux Molières 2023, le spectacle "Les poupées persanes" racontera les douleurs de l'exil et les drames de filiation.

La programmation, très diversifiée, propose de partager une série de moments musicaux, avec le choeur de Chambre de l'Université de Fribourg autour d'oeuvres sacrées de Mendelssohn ou avec la violoncelliste Estelle Revaz. Le duo Aliose et le trompettiste de jazz Erik Truffaz figurent également sur l'affiche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Appels à l'annulation du concert de Rammstein à Berne

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Le chanteur principal de Rammstein, Till Lindemann, est visé par de graves accusations d'abus (archives). (© KEYSTONE/DPA/MALTE KRUDEWIG)

La pression monte sur les organisateurs des concerts de Rammstein prévus le week-end prochain à Berne. Après des accusations d'abus portées contre le chanteur du groupe allemand, des associations et des politiciens appellent à l'annulation des représentations.

Des jeunes femmes auraient été recrutées, parfois de force, lors de concerts pour avoir des relations sexuelles avec le leader Till Lindemann. La Jeunesse socialiste suisse (JS) a lancé jeudi soir une pétition pour faire annuler les concerts prévus les 17 et 18 juin au Stade du Wankdorf.

"Ces accusations d’agressions sexuelles doivent être prises au sérieux! La seule chose responsable à faire dans ce contexte, c’est annuler les concerts", estime Thomas Bruchez, vice-président de la JS. Cette pétition fait suite à une lettre ouverte publiée cette semaine dans laquelle la JS demandait à l'organisateur Gadget abc de prendre position par écrit dans cette affaire.

Dans sa réponse à cette lettre ouverte, l'organisateur du concert a signalé qu'à ce stade, ni le groupe ni aucun de ses membres n'avaient été reconnus coupables d'actes répréhensibles. Dans ce contexte, il n'y a pas de base juridique pour une annulation de concert vis-à-vis des partenaires contractuels.

Soutien de diverses organisations

Cette réponse n'a pas été jugée satisfaisante par la JS, ce qui a motivé la pétition. Celle-ci est soutenue également par les Femmes socialistes suisses, par l'organisation féministe pour la paix cfd et par l'ONG contre les violences faites aux femmes Brava. Vendredi vers 19h00, la pétition avait récolté plus de 4000 signatures.

Dans les colonnes du Blick vendredi, le comité bernois de la grève féministe a exigé que l'organisateur renonce à offrir une nouvelle plateforme à Rammstein. Le collectif réfléchit actuellement à une possible action devant le Wankdorf.

Le député socialiste schaffhousois Patrick Portmann, syndicaliste de la police, a aussi pris position dans le journal: "nous demandons aux politiciens, aux organisateurs et aux propriétaires du stade du Wankdorf de renoncer à ces représentations". M. Portmann avait déjà empêché les rappeurs à scandale Farid Bang et Kollegah de se produire au festival Albanian de Schaffhouse en 2018.

Le chef de la Direction de la sécurité de la ville de Berne, Reto Nause, s'attend à des actions et des perturbations en lien avec cette affaire. "Nous en avons tenu compte dans notre dispositif de sécurité", a-t-il indiqué au Blick.

Le chanteur rejette les accusations

En Autriche, les Verts ont également appelé à l'annulation des concerts prévus à Vienne les 26 et 27 juillet. "Il est de la responsabilité des organisateurs de ne pas offrir une tribune à des agresseurs présumés", a estimé Viktoria Spielmann, chargée des questions féminines pour le parti écologiste.

Rammstein - dont bon nombre de chansons ont des références sexuelles très crues - est le groupe germanophone qui vend le plus d'albums au monde. Son succès planétaire repose aussi sur la démesure de ses concerts, à grand renfort de pyrotechnie et de la présence physique imposante de Till Lindemann avec sa voix de basse profonde.

Le leader du groupe rejette les accusations portées contre lui, par la voix de ses avocats: "il a été affirmé à plusieurs reprises que des femmes avaient été droguées lors de concerts, afin de permettre à notre client de se livrer à des actes sexuels sur elles. Ces accusations sont invariablement fausses".

Ils prévoient d'engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces accusations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Réorientation de la politique culturelle après la crise sanitaire

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L'Office fédéral de la culture (OFC) a analysé les enjeux actuels de la culture en Suisse au terme de la crise sanitaire, a indiqué le conseiller fédéral Alain Berset (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Conseil fédéral compte réorienter sa politique culturelle après la crise due au coronavirus. Il a mis vendredi en consultation jusqu'au 22 septembre le message culture avec une enveloppe globale d'un peu plus d'un milliard de francs pour la période 2025-2028.

La crise du coronavirus a mis au jour certaines faiblesses systémiques du secteur culturel, constate le gouvernement. La situation de nombreux acteurs des milieux culturels est précaire, notamment en matière de sécurité sociale.

L'Office fédéral de la culture (OFC) a analysé les enjeux actuels de la culture en Suisse au terme de la crise sanitaire. Il a identifié plusieurs champs d'action: l'environnement professionnel des acteurs, l'encouragement à la culture, la transformation numérique et la durabilité.

L'OFC compte également s'engager pour une stratégie nationale de mise en valeur du patrimoine culturel. Enfin, la Confédération souhaite accroître coopération et coordination dans le domaine culturel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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