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Culture

Un festival autour de Sylvie Courvoisier à Lausanne et Pully

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Une balade passera au pied de l'arbre "Luce et Ombra" de Giuseppe Penone, dans le foyer du MCBA (Image prétexte). (© KEYSTONE/ADRIEN PERRITAZ)

Des musées de Plateforme 10 au théâtre de l'Octogone, un festival tous publics invite à découvrir l'univers protéiforme de Sylvie Courvoisier. Du 2 au 4 juin, la pianiste a convié à Lausanne et Pully ses amis musiciens de la scène expérimentale contemporaine.

Le rendez-vous inédit se décline en deux volets: un programme en journée, entièrement gratuit, sous forme de balades musicales dans les musées. Sylvie Courvoisier a conçu les parcours où se produiront ses amis musiciens. En soirée, elle donnera avec eux, dans différentes compositions, des concerts payants à l'Octogone de Pully.

Aventure audacieuse

"L'idée m'est venue il y a plus de trois ans", relate la pianiste, compositrice et improvisatrice qui vit depuis 25 ans à New York. Initialement, il s'agissait de faire un "cadeau" à sa ville natale, Lausanne, lieu de ses premières créations musicales.

"Comme tout projet ambitieux et unique, le festival a été complexe et long à monter. J'ai interprété cette difficulté comme un signe du destin, une invitation à poursuivre cette aventure audacieuse", raconte-t-elle à Keystone-ATS.

L'événement lui offre une "opportunité unique" de présenter ses projets musicaux actuels sur trois jours, à tous les publics et en partie gratuitement. Elle rêvait d'investir des lieux insolites, de proposer des solos dans des musées, proches des oeuvres afin de faire découvrir de façon inédite des artistes dans leur propre langage ou dans un répertoire de musique contemporaine, comme George Crumb ou Galina Oustvolskaïa.

Rouge, bleu, orange

Sylvie Courvoisier a orchestré les balades autour d'une palette de couleurs. La balade rouge, qui réunit quatre musiciens, dont le violoncelliste Christophe Croisé, "interroge la multiplicité des traditions qui composent nos musiques actuelles". La balade bleue explore la voix avec la soprano Sophie Negoïta et l'orange met l'expérimentation à l'honneur, entre sonorités acoustiques et électroniques avec les batteurs Julian Sartorius et Nasheet Waits.

Ces parcours durent environ 01h30 et regroupent trois performances musicales d'une vingtaine de minutes. De vendredi à dimanche, ils emmèneront le public dans les trois musées de Plateforme 10. Un piano trônera dans le MCBA, où joueront Guillaume Hersperger, Jansen Ryser et Cory Smythe, avec lequel Sylvie Courvoisier a tourné dans le monde entier. Les balades sont gratuites, mais le public doit s'inscrire.

Le soir, la pianiste, dont l'univers oscille entre jazz, musique contemporaine et improvisation, investira l'Octogone de Pully. Elle proposera ses propres compositions, en duo ou en trio avec d'autres musiciens, ainsi qu'une relecture du Sacre du printemps d'Igor Stravinsky, avec son complice pianiste Cory Smythe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Nouveau président pour l'HEMU et le Conservatoire de Lausanne

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Un nouveau président pour le Conseil de Fondation de l'HEMU et du Conservatoire de Lausanne (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Jean-David Pelot est le nouveau président du Conseil de Fondation de la Haute Ecole de Musique Vaud Valais Fribourg (HEMU) et du Conservatoire de Lausanne. Il remplace Josiane Aubert, dont le mandat de cinq ans est arrivé à son terme.

Avocat de profession, M. Pelot est actif au sein de nombreuses associations et fondations musicales. Il a également étudié le violon au Conservatoire de Vevey.

"En tant que nouveau président, son objectif est de veiller à la poursuite de la consolidation de l'institution et à favoriser l'épanouissement des talents musicaux des étudiant-es dans un environnement serein et performant", a indiqué jeudi le Conseil de Fondation dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le duo de Net art "Ubermorgen" remporte le Pax Art Award 2023

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Le duo de Net art Ubermorgen - ici avec l'½uvre "No Limit" - est lauréat du Pax Art Award 2023. (© Copyleft Ubermorgen)

Les Pax Art Awards sont décernés ce soir pour la sixième fois à la Haus der elektronischen Künste (HEK) de Bâle. Le prix principal, d'un montant de 30'000 francs, est attribué à "Ubermorgen", un duo austro-suisse d'artistes numériques .

Le duo Ubermorgen, fondé en 1995 par Luzius Berhhard et lizvlx (pour Liz Katlein), est l'un des pionniers de l'art numérique ou de ce que l'on appelle aussi le Net art. Le duo, aussi un couple en privé, qui a parfois intégré ses enfants dans son travail artistique, a attiré l'attention par des piratages rocambolesques et des interventions provocantes.

Ubermorgen a notamment lancé un site web sur lequel les électeurs américains pouvaient vendre aux enchères leurs votes pour les élections présidentielles. Dans une autre action, le duo a publié une liste de chansons rock qui seraient utilisées pour torturer les prisonniers de guerre.

Histoire de l'art sur Internet

Les premières ½uvres de ce duo font désormais partie de l'histoire de l'art sur Internet et de l'art numérique et font l'objet de recherches dans les universités.

Le prix est divisé en deux parties: un montant de 15'000 francs sera utilisé par la Fondation Pax pour l'art afin de soutenir l'artiste dans la production d'un nouveau projet. L'autre moitié sera investie dans l'acquisition d'une ½uvre pour sa collection.

Deux autres prix seront décernés à de jeunes artistes émergents dans le domaine des arts numériques: Johanna Müller, 33 ans, basée à Winterthour (ZH) et à Paris, ainsi que Giulia Essyad, 31 ans, de Lausanne, qui vit et travaille à Genève, recevront chacune 15'000 francs.

Johanna Müller étudie le comportement des personnes dans les espaces virtuels à l'aide de vidéos, d'installations et de collages numériques. Giulia Essyad, quant à elle, s'intéresse à la représentation du corps humain, en particulier dans les ½uvres issues de la culture populaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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George Martin et d'autres écrivains portent plainte contre OpenAI

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John Grisham et George R.R. Martin font partie des auteurs ayant porté plainte contre OpenAI (archives). (© KEYSTONE/AP)

George R.R. Martin, l'auteur de la saga "Game of Thrones", et d'autres écrivains ont lancé des poursuites mercredi contre OpenAI. Ils accusent l'entreprise californienne d'avoir utilisé leurs oeuvres pour créer ChatGPT au mépris des droits d'auteur.

Dans la plainte déposée auprès d'un tribunal fédéral à New York, ils reprochent à OpenAI de s'être servie de leurs livres "sans permission" pour entraîner son modèle de langage, la technique d'intelligence artificielle (IA) à la base de ChatGPT, un logiciel capable de produire toutes sortes de textes sur simple requête en langage courant.

"Au coeur de ces algorithmes se trouve le vol systématique à grande échelle", assènent leurs avocats. Parmi les plaignants de cette action en nom collectif se trouvent l'Authors Guild (organisation qui représente les auteurs) et plusieurs écrivains, dont George R.R. Martin et le romancier John Grisham.

Dommages et intérêts

Les modèles de langage "mettent en danger la capacité des auteurs de fiction à gagner leur vie, dans la mesure où ils permettent à n'importe qui de générer automatiquement et gratuitement (ou à très bas prix) des textes pour lesquels ils devraient autrement payer des auteurs", argumentent les avocats dans la plainte de mardi.

Ils font aussi valoir que les outils d'IA générative peuvent servir à produire des contenus dérivés, qui imitent le style des écrivains. "De manière injuste et perverse [...] la copie délibérée [du travail] ]es plaignants transforme donc leurs oeuvres en moteurs de leur propre destruction", assène la plainte.

La guilde et les auteurs réclament l'interdiction de l'utilisation de livres protégés par des droits d'auteur pour former des modèles de langage "sans autorisation expresse", ainsi que des dommages et intérêts.

OpenAI a eu besoin de montagnes de textes trouvés en ligne pour former son modèle de langage, mais n'a jamais précisé exactement quels sites et écrits ont été utilisés. Propulsée parmi les géants de l'IA grâce au succès de ChatGPT en fin d'année dernière, OpenAi fait déjà l'objet d'autres poursuites similaires, dont une action de groupe d'ingénieurs informatiques qui attaque aussi Microsoft, son principal investisseur, et la plateforme GitHub.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sept oeuvres d'art rendues aux héritiers d'un collectionneur juif

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Les dessins d'Egon Schiele sont évalués entre 780'000 et 2,75 millions de dollars et leur valeur totale dépasse les 9 millions de dollars. (© KEYSTONE/AP/The Morgan Library & Museum)

Sept oeuvres de l'artiste expressionniste autrichien Egon Schiele ont été officiellement rendues mercredi aux héritiers d'un collectionneur juif tué par les nazis en 1941. Cédées sous la force aux nazis, elles étaient réapparues après-guerre en Suisse puis à New York.

Cette restitution représente une importante victoire pour les héritiers de Fritz Grünbaum, qui se battent en justice depuis des années pour recouvrer la possession de ses oeuvres.

Les oeuvres ont été "volontairement" rendues par les institutions qui les détenaient, "une fois que des preuves de leur vol par les nazis leur avaient été présentées", a annoncé le parquet de Manhattan. Une cérémonie officielle de restitution était prévue à 15h00 (21h00 suisses).

Neuf millions de dollars

L'un des héritiers, le juge Timothy Reif, a félicité les autorités pour avoir "réussi à élucider des crimes perpétrées il y a plus de 80 ans".

Les sept oeuvres avaient été "saisies" en 2023 par la cellule de lutte contre le trafic d'oeuvres d'art du parquet de Manhattan. Deux d'entre elles étaient au Musée d'art moderne de New York (MoMA), les autres à la Morgan Library de New York, au Musée d'art de Santa Barbara (Californie), dans la collection Ronald Lauder et au sein du trust Vally Sabarsky, du nom du marchand d'art Serge Sabarsky, décédé en 1996, précise le parquet.

Les dessins d'Egon Schiele, figure de l'expressionnisme autrichien, sont évaluées entre 780'000 et 2,75 millions de dollars et leur valeur totale dépasse les 9 millions de dollars, selon le parquet.

Fritz Grünbaum, un artiste de cabaret juif autrichien, était un grand collectionneur d'art qui possédait plus de 80 dessins de Schiele, et un critique du régime nazi. Il fut tué dans le camp de concentration de Dachau en 1941.

Réapparues via la Suisse

La justice américaine a repris un des arguments clés des héritiers. Capturé par les nazis en 1938, Grünbaum avait été contraint de signer à Dachau une procuration en faveur de son épouse, Elisabeth. Elle-même avait été ensuite obligée de remettre toute la collection aux autorités nazies, avant d'être déportée et tuée au camp de concentration de Maly Trostinec, près de Minsk, dans l'actuel Bélarus.

Les oeuvres étaient réapparues sur le marché de l'art dans les années 1950, d'abord en Suisse, puis revendues sur la place new-yorkaise.

Un magistrat new-yorkais avait déjà donné gain de cause en 2018 aux héritiers Grünbaum et ordonné la restitution de deux oeuvres de Schiele. Il avait estimé qu'"une signature sous la menace d'une arme à feu" ne pouvait avoir aucune valeur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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