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Violences aux Antilles: l'autonomie de la Guadeloupe en débat

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En Martinique et Guadeloupe, le mouvement contre l'obligation vaccinale pour les soignants, émaillé de violences, pillages, incendies et blocages routiers, ne s'essouffle pas (archives). (© KEYSTONE/AP/Elodie Soupama)

Les violences se poursuivent aux Antilles, avec de nouvelles dégradations dans la nuit de vendredi à samedi. Le gouvernement a lancé le débat sensible sur davantage d'autonomie pour la Guadeloupe, secouée comme la Martinique par une explosion sociale.

Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a également annoncé vendredi la création de "1000 emplois aidés pour les jeunes" en Guadeloupe, département où 34,5% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté national.

Le mouvement contre l'obligation vaccinale pour les soignants, émaillé de violences, pillages, incendies et blocages routiers, ne s'essouffle pas, et la situation reste mouvante, avec des barrages filtrants ou hermétiques, parfois démontés par les forces de l'ordre avant d'être remontés par les manifestants, ont constaté des journalistes de l'AFP.

La préfecture de Guadeloupe s'est réjouie dans un communiqué que certains axes dégagés "depuis deux jours sont toujours accessibles". Les forces de l'ordre sur cette île des Caraïbes ont toutefois de nouveau essuyé des tirs par arme à feu dans la nuit de vendredi à samedi, sans qu'il n'y ait de blessé, selon la préfecture.

Celle voisine de Martinique recense des "évènements d'une particulière intensité à Schoelcher et Fort-de-France (destruction d'une station service ainsi que celle d'un bureau de poste)", selon la préfecture.

Douze interpellations ont eu lieu en Martinique et quatre en Guadeloupe. Toutes deux restent sous couvre-feu.

Tirs contre des journalistes

Vendredi, une dizaine de membres des forces de l'ordre avait été blessés, et quatre journalistes, dont un photographe de l'AFP, avaient essuyé trois tirs de la part d'hommes circulant en moto dans une rue déserte de Fort-de-France.

Samedi matin à Pointe-à-Pitre, 2000 à 3000 personnes ont manifesté depuis le CHU pour demander de nouveau la levée totale de l'obligation vaccinale pour les soignants et pompiers, a constaté un journaliste de l'AFP. "La liberté ne s'injecte pas", "Fouté nou la Pé" ou encore "Liberté", pouvait-on lire sur les pancartes brandies.

Un navire militaire était par ailleurs positionné au large des côtes de Guadeloupe pour du transport de matériel "et à tout petit volume du transport de personne", selon une source au sein de la gendarmerie, expliquant que certains militaires "bloqués par les barrages" ont ainsi pu être acheminés vers Basse-Terre.

Décider "sans passer par la France"

Pour sortir de cette crise née du refus de la vaccination anti-Covid obligatoire pour les personnels soignants et les pompiers, le gouvernement a d'abord annoncé vendredi reporter l'application de cette mesure au 31 décembre. Il a aussi proposé la levée de la suspension des personnels non vaccinés et de leur rémunération pour ceux qui acceptent un "accompagnement personnel" en vue notamment d'un reclassement.

Puis, dans une allocution télévisée aux Guadeloupéens, Sébastien Lecornu a affirmé que le gouvernement était "prêt" à évoquer la question de davantage d'autonomie, si cela peut permettre de "résoudre les vrais problèmes du quotidien des Guadeloupéens".

Selon lui, la question a été posée "en creux" par "certains élus" lors des négociations des derniers jours.

"Hors sujet", a tranché Elie Domota, porte-parole du collectif syndical LKP, sur LCI, soulignant que les manifestants n'ont "jamais été entendus" sur leur revendication de "négociations sur l'obligation vaccinale et sur le pass sanitaire".

Le ministre "fait ça pour nous faire peur, pour qu'on reste tranquille ! Nous on ne lui a jamais parlé d'autonomie !", critique Danielle, 63 ans, rencontrée dans la manifestation à Pointe-à-Pitre, même si "les décideurs locaux (doivent pouvoir) prendre des décisions sans passer par la France". "Car ce qui est bon pour la France n'est pas forcément bon ici, et vice-et-versa", résume-t-elle.

La proposition du ministre a été immédiatement pilonnée par l'opposition de droite et d'extrême droite qui ont dénoncé un recul ou un lâchage, voire une tentative "d'acheter les indépendantistes radicaux" pour la candidate RN à la présidentielle de 2022 Marine Le Pen.

Dérogation réclamée

Les propositions sur la levée des sanctions contre les personnels non vaccinés ont aussi été rejetées par les syndicats. Cette annonce "ne change rien" aux revendications, a réagi auprès de l'AFP Sormain Sandrou, secrétaire général adjoint de l'UTS-UGTG du CHU de Pointe-à-Pitre, présent sur le piquet de grève devant l'établissement.

"On veut une dérogation pour que cette loi ne soit pas appliquée chez nous ! Et pas que chez les pompiers !", a pour sa part clamé Jocelyn Zou, représentant du syndicat Force Ouvrière chez les pompiers, sur la radio RCI.

Au CHU, les personnels suspendus ont bien l'intention de rester et ont transformé le piquet de grève en petit "village", avec des barnums décorés, un barbecue, un micro-ondes ou encore des glacières.

En attendant une solution, Guadeloupéens et Martiniquais décuplent les systèmes D pour contourner les barrages routiers qui ralentissent l'activité. Ceux qui le peuvent s'arrachent les services de bateaux touristiques répertoriés sur Facebook, moyennant 50 à 100 euros par tête, notamment les pompes funèbres, les touristes devant rallier l'aéroport ou un hôtel, ou encore les pharmacies pour se faire livrer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Laurent Cantet, Palme d'or 2008 avec "Entre les murs", est décédé

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Réalisateur discret à la fibre sociale assumée, Laurent Cantet était entré dans la légende de Cannes en 2008 en recevant la Palme d'or pour "Entre les murs". Ici, une image de 2017. (archives) (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

Le cinéaste Laurent Cantet, qui avait reçu la Palme d'or en 2008 pour son film "Entre les murs", est décédé jeudi, a annoncé son agent à l'AFP.

"Il est mort ce matin à Paris de maladie", a indiqué Isabelle de la Patellière, confirmant une information de Libération.

Le réalisateur de 63 ans, auteur de neuf long-métrages, travaillait sur un projet de film, intitulé "L'apprenti" qui devait sortir en 2025.

Réalisateur discret à la fibre sociale assumée, Laurent Cantet était entré dans la légende de Cannes en 2008 en recevant la Palme d'or pour "Entre les murs", par le jury présidé par Sean Penn.

Mi-documentaire mi-fiction, ce film d'un budget de 2,4 millions d'euros met en scène un professeur de français, François Bégaudeau (auteur du roman éponyme dont il s'inspire), et des élèves de 13 à 15 ans, aux origines géographiques et sociales multiples, dans un collège parisien.

Le Festival de Cannes a immédiatement réagi jeudi, saluant la mémoire d'un "humaniste acharné, qui cherchait la lumière malgré la violence sociale, qui trouvait l'espoir malgré la dureté de la réalité".

Un cinéaste et scénariste "dont l'oeuvre cohérente et humaniste dessine un cinéma sensible, à fleur de peau et à fleur de société", ajoute le festival. Et pour "Entre les murs", un film "au naturalisme déconcertant".

Très souvent drôle -"J'aime pas les maths, les racistes et Materazzi", lançait Carl, un des personnages d'"Entre les murs" en faisant son auto-portrait-, le film a aussi ses moments émouvants et graves, l'école servant de caisse de résonance aux difficultés et aux inégalités sociales.

Le tournage du film avait été précédé, le temps d'une année scolaire, d'ateliers d'improvisation au collège Françoise-Dolto, dans l'est parisien, où le film a été tourné.

"Plein d'humanité"

Avant cela, Cantet s'était fait remarquer avec le film "Ressources humaines" (1999), sur le monde de l'entreprise et "L'emploi du temps" (2001), inspiré de l'affaire Jean-Claude Romand.

Il était revenu à Cannes en 2017 avec "L'Atelier", dans lequel un groupe de jeunes en insertion effectue un stage d'écriture.

"Le film fait le constat d'un monde peut-être plus dur encore que celui que décrivait 'Entre les murs'. Mais en même temps, j'espère que le film démontre aussi que la parole est importante. Et que les jeunes la maîtrisent plutôt bien", disait alors Laurent Cantet.

Son dernier film "Arthur Rambo", sorti en 2021, se penchait sur la destruction d'une réputation sur les réseaux sociaux.

Il s'inspirait de l'histoire vraie de Mehdi Meklat, un jeune auteur qui avait acquis une notoriété en chroniquant les quartiers défavorisés, avant de tout arrêter face à la découverte en 2017, de tweets antisémites, homophobes, racistes et sexistes.

"Cinéaste fin, discret et plein d'humanité, nullement ébloui par sa Palme d'or, Laurent Cantet réussissait avec précision et sens du rythme ce qu'il y a de plus difficile au cinéma: filmer les conversations, c'est-à-dire la vie", a réagi auprès de l'AFP l'ancien président du Festival de Cannes, Gilles Jacob.

Aux côtés de Pascale Ferran et de Cédric Klapish, il avait fondé en 2015 La Cinetek, plateforme de VOD de films éditorialisée par des cinéastes.

Laurent Cantet a beaucoup collaboré avec Robin Campillo ("120 battements par minute"), qui fut son monteur avant de passer à la réalisation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une marée humaine célèbre les 50 ans de la démocratie au Portugal

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Le Portugal fête jeudi le cinquantenaire de la Révolution des OEillets, un coup d'Etat sans effusion de sang. (© KEYSTONE/AP/Ana Brigida)

Le Portugal a fêté jeudi le cinquantenaire de la Révolution des OEillets, un coup d'Etat sans effusion de sang mené par de jeunes officiers pour mettre fin à 48 ans de dictature et 13 années de guerres coloniales.

Point d'orgue de centaines d'initiatives étalées sur plusieurs semaines, le traditionnel défilé populaire au long de l'Avenue de la Liberté a rassemblé une immense foule dans l'après-midi.

"25 avril, toujours! Fascisme, jamais plus", ont crié les manifestants, oeillets rouges à la main ou à la boutonnière.

"C'est un grand bonheur d'être là", a témoigné Helena Pereira, qui a avait seize à l'époque des événements d'il y a 50 ans. "J'ai vécu ça intensément et je m'en souviendrai toute ma vie", a ajouté cette magasinière à la retraite.

Etudiant de 28 ans, Tiago Farinha a défilé pour la première fois à une date anniversaire de l'avènement de la démocratie, "à cause du contexte politique" actuel, marqué par la montée en puissance de l'extrême droite aux élections législatives du mois dernier.

Il brandit une affiche où l'on peut lire: "'Dieu, patrie, famille' mon cul!". "C'est un cri de révolte car nous avons de plus en plus de forces populistes qui soutiennent ce type de slogan", explique-t-il en référence à la maxime du dictateur Antonio Salazar.

"Un sujet toxique"

La journée de jeudi a débuté par une cérémonie militaire sur une grande place du centre de Lisbonne, en bordure de l'estuaire du Tage, à laquelle ont participé des véhicules militaires de l'époque restaurés pour l'occasion.

Elle s'est terminée par un événement rassemblant le président portugais, le conservateur Marcelo Rebelo de Sousa, et ses homologues des pays africains devenus indépendants après 1974: l'Angola, le Mozambique, la Guinée-Bissau, le Cap-vert et Sao Tomé et Principe.

M. Rebelo de Sousa avait créé la surprise en soulevant la question d'éventuelles réparations coloniales en amont de cette commémoration, mais le sujet n'a été abordé par aucun des participants.

"Nous sommes responsables de ce que nous avons fait là-bas. (...) Il faut payer les coûts", avait-il dit mardi soir lors d'une rencontre informelle avec la presse étrangère à Lisbonne.

Cette position s'est aussitôt heurtée à l'opposition du nouveau gouvernement de droite modérée. "C'est un sujet toxique" et "inopportun", a estimé une source gouvernementale citée par l'hebdomadaire Expresso.

Lors de la "session solennelle" organisée jeudi matin au Parlement, le président n'a plus évoqué sa suggestion, ignorée par la gauche et critiquée par la droite.

Le leader d'extrême droite André Ventura a été le plus virulent, accusant M. Rebelo de Sousa d'avoir "trahi les Portugais". "Payer quoi? Payer à qui? (...) Moi je suis fier de l'histoire de ce pays", a-t-il dit.

"Une révolution pacifique"

Aux élections du 10 mars, son parti "Chega" ("Assez") a nettement renforcé son rang de troisième force politique du pays avec 18% des voix.

Selon une enquête publiée la semaine dernière, la moitié des personnes interrogées ont estimé que le régime autoritaire renversé en 1974 avait davantage d'aspects négatifs que positifs, mais un cinquième ont affirmé le contraire.

En tout cas, 65% ont considéré que la révolution du 25 avril était l'événement le plus important de l'histoire du Portugal, loin devant l'adhésion en 1986 à ce qui devait devenir l'Union européenne.

"La motivation principale était de régler le problème de la guerre coloniale", a rappelé le colonel à la retraite Vasco Lourenço, président de l'Association 25 avril héritière du "mouvement des capitaines" qui a organisé le soulèvement.

La Révolution des OEillets a été baptisée ainsi car la population, qui s'est aussitôt rangée du côté des putschistes, a distribué ces fleurs du printemps à certains soldats qui les ont plantées dans le canon de leur fusil.

"Ce seront surtout les images prises ce jour-là qui vont transformer l'oeillet rouge en symbole de la Révolution du 25 avril qui finira par donner une vision romantique, poétique à un acte qui tenait beaucoup de l'héroïsme, même si cette révolution a été particulièrement pacifique", explique l'historienne Maria Inacia Rezola, en charge du vaste programme de commémorations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une cour de New York annule une condamnation de Weinstein pour viol

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Une cour d'appel de New York a annulé la condamnation pour viol de l'ex-producteur star d'Hollywood Harvey Weinstein en 2020 et ordonné un nouveau procès. (archives) (© KEYSTONE/AP/Etienne Laurent)

Une cour d'appel de New York a annulé jeudi la condamnation pour viol et agression sexuelle de l'ex-producteur star d'Hollywood Harvey Weinstein en 2020 dans cet Etat, et ordonné un nouveau procès, un revers pour le mouvement #MeToo.

La cour d'appel a estimé que des erreurs de procédure avaient été commises durant le procès à New York d'Harvey Weinstein, qui a été séparément condamné à de la prison à Los Angeles.

Le mouvement #MeToo contre les violences faites aux femmes avait été déclenché en 2017 par les révélations sur Harvey Weinstein, dont l'influence sur Hollywood était par le passé immense.

Sa condamnation à 23 ans de prison à New York en 2020 pour viol et agression sexuelle avait constitué une victoire pour ce mouvement.

Mais selon l'une des juges de la cour d'appel, des témoignages portant sur d'autres faits que ceux commis contre les personnes plaignantes avaient notamment été admis "de façon erronée". Or ces témoignages avaient "dépeint une image hautement préjudiciable" de M. Weinstein.

"La solution à ces erreurs choquantes est un nouveau procès", a poursuivi cette juge, Jenny Rivera.

Au total, quatre juges se sont prononcés pour l'annulation de cette condamnation et trois contre.

"Avec cette décision, la cour continue à contrecarrer les victoires régulières pour lesquelles les survivantes de violences sexuelles se sont battues", a pour sa part écrit la juge Madeline Singas, qui s'est prononcée contre la décision prise jeudi.

"Les femmes qui portent le traumatisme de violences sexuelles et les blessures des témoignages répétés sont oubliées", a-t-elle ajouté.

Harvey Weinstein, 72 ans, est actuellement détenu dans une prison de l'Etat de New York, selon les médias américains.

En 2023, l'ex-producteur a également été condamné à 16 ans de prison à Los Angeles pour viol et agressions sexuelles.

Il n'a jamais reconnu publiquement autre chose que des relations consenties.

"Pas en arrière"

La décision prise jeudi "est un immense pas en arrière", a réagi l'avocat Douglas Wigdor, qui a représenté deux témoins du procès new-yorkais.

"Les tribunaux admettent régulièrement des preuves sur des actes ne faisant pas l'objet d'inculpations, pour aider les jurés à comprendre les problématiques concernant les intentions, modes opératoires ou procédés du prévenu", a-t-il déclaré.

Il s'agit d'un nouveau camouflet pour le mouvement #MeToo, après l'annulation de la condamnation de Bill Cosby, gloire déchue de la télévision américaine.

Reconnu coupable d'agression sexuelle en Pennsylvanie en 2018 et emprisonné, il avait été libéré en juin 2021 à la suite d'une annulation de sa condamnation pour vice de procédure.

Les films produits par Harvey Weinstein ont reçu de très nombreuses nominations et récompenses aux Oscars, une célébrité qui a longtemps empêché ses victimes de parler, par peur de répercussions sur leur carrière.

Depuis 2017, des dizaines de femmes, dont Angelina Jolie et Gwyneth Paltrow ont accusé Harvey Weinstein de harcèlement, d'agressions sexuelles ou de viols. Mais le délai de prescription a été dépassé dans nombre de ces affaires.

Le film "She said", sorti en 2022, retrace l'enquête de deux journalistes du New York Times sur le tout puissant producteur, à l'origine de l'avalanche de témoignages ayant suivis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le Musée Ariana à Genève donne la parole à ses donateurs

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Dans sa nouvelle exposition, le Musée Ariana s'intéresse à ses donateurs et mécènes (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la nouvelle exposition du Musée Ariana "Faire don, une affaire de c½ur ou de raison ?" donne la parole à ses mécènes. Dès vendredi et jusqu'au 2 mars 2025, douze propositions mettent en lumière histoires et récits de donations qui représentent la majorité de ses collections.

Au fil des décennies, plus de 1000 donateurs ont façonné les collections du Musée suisse de la céramique et du verre à Genève. Les trois quarts de ses ½uvres sont issus de dons, de legs ou d’aide à l’acquisition.

A commencer par celles du fondateur du musée, Gustave Revilliod (1817-1890), qui lui a légué plus de 4700 oeuvres en céramique, verre et vitrail. Des contemporains de Revilliod – hommes de science, conservateurs de musée, marchands, artistes ou autres - nourriront également ce groupe originel.

Dédié à la céramique dès 1934, le Musée Ariana accueillera progressivement toutes les collections publiques de ce domaine, à l’exception des pièces archéologiques. Il s'enrichira en qualité et quantité grâce au mécénat, aux sociétés d'amis, aux dons de céramistes, d'artistes, aux héritages ou collections.

Nouvelle acquisition

Tous ces dons permettent de raconter, d’exposer et de valoriser les histoires infinies des techniques, des formes, des décors et de leurs usages. Le public peut également se régaler d'anecdotes quant à la vie des objets et de leurs propriétaires.

Le Musée Ariana invite par ailleurs ses visiteurs à participer à l’achat d’une nouvelle oeuvre. L'institution souhaite acquérir une sculpture monumentale du céramiste Torbjørn Kvasbø. Les "mécènes" seront invités à une rencontre avec cet artiste norvégien qui jouit d’une renommée internationale depuis plusieurs décennies.

www.musee-ariana.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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