Coronavirus
Nouveaux cas du variant Omicron confirmés en Europe
Des cas de variant Omicron identifiés en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Italie après un premier en Belgique, une soixantaine de passagers en provenance d'Afrique du Sud sous surveillance à Amsterdam: les annonces se sont enchaînées samedi en Europe.
Premier à réagir, le Premier ministre britannique Boris Johnson a d'ores et déjà annoncé durcir les mesures d'entrée dans son pays pour les arrivants de toutes provenances - test PCR et isolement obligatoires jusqu'au résultat - mais aussi rétablir le masque obligatoire dans les commerces, où il ne l'était plus.
Plus tôt dans la journée, le ministère britannique de la Santé avait annoncé avoir identifié "deux cas de Covid-19 comprenant des mutations compatibles avec B.1.1.529", précisant que ces "deux cas britanniques du variant Omicron" étaient liés et avaient été identifiés après "un voyage en Afrique australe", où Omicron a été la première fois identifié cette semaine.
Cas confirmés en Allemagne et en Italie
Les annonces se sont enchaînées: deux cas confirmés en Allemagne chez des voyageurs arrivés d'Afrique du Sud à l'aéroport de Munich (sud), un autre suspecté chez un voyageur arrivé à l'aéroport de Francfort (centre de l'Allemagne), un premier cas détecté en Italie chez un homme de la région de Naples (sud) revenu du Mozambique...
Vendredi, après un premier cas détecté en Belgique chez une jeune femme arrivée d'Egypte via la Turquie, l'agence de santé de l'Union européenne avait renforcé l'inquiétude en soulignant que ce nouveau variant B.1.1.529 représentait un risque "élevé à très élevé" pour l'Europe.
Un cas de ce variant jugé "préoccupant" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a également été signalé à Hong Kong, un en Israël sur une personne revenue du Malawi et un autre au Botswana.
Aux Pays-Bas, ce sont 61 passagers de deux vols arrivés vendredi à Amsterdam en provenance de Johannesburg qui ont été testés positifs au Covid-19 et placés en quarantaine, selon l'autorité sanitaire néerlandaise, qui recherche la présence éventuelle d'Omicron. Elle a estimé samedi soir que le variant se trouvait "probablement" parmi ces 61 passagers, mais qu'il faudrait de nouvelles analyses pour confirmer cela.
Selon le groupe d'experts de l'OMS, les données préliminaires sur ce variant suggèrent qu'il présente "un risque accru de réinfection" par rapport aux autres variants, dont le Delta, actuellement dominant et déjà très contagieux.
L'Afrique du Sud "punie"
Sur tous les continents, des pays se ferment à l'Afrique australe. Les restrictions de voyage, outre l'Afrique du Sud, concernent le Botswana, le Zimbabwe, la Namibie, le Lesotho, l'Eswatini, le Mozambique et dans certains cas le Malawi.
L'Afrique du Sud est "punie" pour avoir détecté le variant Omnicron, a dénoncé samedi son gouvernement, estimant que l'"excellence scientifique doit être applaudie et non punie".
Alors que le reste du monde ferme ses portes, des passagers à l'aéroport de Johannesburg tentaient de rentrer en Europe avant qu'il ne soit trop tard. "Nous sommes fatigués de tout ça", pestait Ruth Brown, une Britannique de 25 ans.
Jeudi, le président américain Joe Biden a souligné que l'émergence de ce nouveau variant montrait que "cette pandémie ne prendra pas fin sans vaccinations au niveau mondial", appelant à donner davantage de vaccins aux pays pauvres.
Depuis fin 2019, le Covid-19 a fait au moins 5,18 millions de morts dans le monde, selon un décompte de l'AFP.
Vols interdits
Les Etats-Unis ont interdit l'entrée aux voyageurs venant d'Afrique australe, hormis les ressortissants américains et les résidents permanents. Le Canada, le Brésil et plusieurs pays arabes dont l'Arabie saoudite ont également adopté des interdictions. Le Japon va durcir ses restrictions d'entrée, avec 10 jours d'isolement pour les personnes en provenance de cette zone.
La Thaïlande a annoncé samedi une interdiction d'entrée à partir de décembre. La Corée du Sud appliquera des restrictions de visas et une quarantaine à partir de dimanche pour les passagers de huit pays dont l'Afrique du Sud.
En Europe, l'UE a recommandé de suspendre tous les voyages en provenance d'Afrique du Sud et de six autres pays de la région. Plusieurs pays dont le Royaume-Uni, la France, l'Italie ou la Suisse ont interdit les vols en provenance de ces pays. Cela s'appliquera à partir de dimanche en Russie et mardi en Espagne.
Flambée en Europe
L'arrivée du variant Omicron intervient alors que l'Europe affronte déjà une flambée des cas de Covid-19 et renforce ses restrictions sanitaires. Les Pays-Bas ont ainsi annoncé vendredi la fermeture de 16h00 à 04h00 GMT des bars, restaurants et magasins non essentiels.
Les craintes liées au nouveau variant ont fait chuter les cours du pétrole, avec leur pire journée vendredi en 17 mois, et les indices boursiers.
L'efficacité des vaccins contre Omicron est à l'étude. Un nouveau vaccin pourrait être développé "très rapidement", pense le scientifique britannique qui a dirigé les recherches sur le vaccin d'Oxford/AstraZeneca, le professeur Andrew Pollard, directeur de l'Oxford Vaccine Group. Il a estimé "extrêmement improbable" que ce variant se propage fortement au sein de la population vaccinée.
AstraZeneca, comme les fabricants de vaccins Pfizer/BioNTech, Moderna et Novavax se sont déclarés confiants dans leur capacité à combattre la souche Omicron.
"Il faudra "plusieurs semaines" pour comprendre le niveau de transmissibilité et de virulence du nouveau variant, a toutefois souligné vendredi l'OMS.
Près de 54% de la population mondiale a reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, mais seulement 5,6% dans les pays à faible revenu, selon le site Our World in Data. En Afrique du Sud, pays le plus touché du continent, seuls 23,8% des habitants sont complètement vaccinés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier
Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.
Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.
Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.
"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.
"Je ne savais pas"
Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.
Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu
Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.
Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.
Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.
M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.
Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.
Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.
200 articles concernés
Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).
Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.
Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.
Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.
Perte de confiance
Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.
En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique
La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).
Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.
Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.
Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif
Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.
En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.
Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.
A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."
Engagement volontaire
Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.
Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.
Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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