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Économie

Migros et Coop dans le top 50 mondial du commerce de détail

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Si en se trouvant à la 40ème place mondiale Migros a perdu un rang d'une année sur l'autre, avec des revenus à 24,97 milliards de dollars (22,45 milliards de francs), Coop revanche a conservé sa 46ème place à 23,34 milliards (20,1 milliards de francs). (©KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS - Image d'archives).

Migros et Coop sont parvenus à conforter leur positionnement parmi les 50 meilleures entreprises mondiales de commerce détail en termes de chiffres d'affaires, révèle mardi la dernière étude de Deloitte en la matière qui se base sur les revenus établis en 2019.

Si en se trouvant à la 40ème place mondiale Migros a perdu un rang d'une année sur l'autre, avec des revenus à 24,97 milliards de dollars (22,45 milliards de francs), Coop en revanche a conservé sa 46ème place à 23,34 milliards (20,1 milliards de francs). De son côté Richemont est lui aussi resté stable, avec son 96ème rang et 11,09 milliards de dollars de chiffre d'affaires (9,97 milliards de francs), alors que Dufry, qui a beaucoup souffert des restrictions de voyages, a perdu 4 places et se positionne désormais au 124ème rang pour un chiffre d'affaires de 8,66 milliards de dollars(7,8 milliards de francs).

Ce n'est guère une surprise, le duo de tête appartient à Walmart, qui cavale loin devant ses poursuivants, avec 523,96 milliards de dollars, et à Amazon, avec 158,44 milliards de dollars, talonné par l'américain Costco Whole Corporation, avec 152,70 milliards de revenus.

L'étude note que Migros et Coop ont bénéficié de la fermeture des frontières avec les pays voisins, contraignant les Suisses à faire leurs achats chez eux plutôt que de passer de l'autre côté de la frontière. La crise pandémique a donné un coup d'accélérateur à au comportement des consommateurs, correspondant à un bond des ventes de détail en ligne. Quant aux les épiceries et entreprises locales, elles ont pleinement profité de l'afflux de télétravailleurs l'année dernière.

Les experts de Deloitte estiment que Richemont a certes réussi à préserver son positionnement dans le top 100 mais que le groupe devrait témoigner d'un recul de ses recettes issues du commerce de détail avec la crise pandémique. Le raisonnement est similaire pour Dufry, qui bien qu'il soit l'un des détaillants avec l'une des croissances les plus soutenues en 2019, il a par la suite souffert de manière aigue des restrictions de voyage liées au coronavirus.

Par comparaison avec l'exercice précédent, la part de chiffre d'affaires des 10 meilleurs détaillants au monde a de nouveau progressé, représentant 32,7% par rapport au total à fin 2019, contre 32,2% en 2018. Les revenus générés dans le commerce de détail par le top 10 se sont appréciés de 4,4%, soit une baisse de 1,9 point de pourcentage par rapport à l'année précédente.

A relever que parmi le top 10, sept entreprises sont d'origine américaine, alors que parmi le top 250 la majorité est européenne (87).

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La Mobilière revend le portail immobilier Flatfox à SMG

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La Mobilière s'apprête à revendre sa participation majoritaire dans le portail immobilier Flatfox à SMG Swiss Marketplace Group. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Mobilière s'apprête à revendre sa participation majoritaire dans le portail immobilier Flatfox à SMG Swiss Marketplace Group (SMG). Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.

"Flatfox intègre ainsi l'écosystème immobilier de SMG, qui en prend le contrôle exclusif", écrit le groupe propriétaire entre autres d'Immoscout24 et de Homegate mercredi dans un communiqué.

"Pour les utilisateurs d'ImmoScout24 et de Homegate, le processus de location gagnera ainsi en simplicité et en efficacité", précise SMG.

Pour mémoire, La Mobilière s'était offert Flatfox en avril 2022. Flatfox permet aux particuliers et aux entreprises de publier gratuitement leurs annonces immobilières. Un logiciel dédié au processus locatif en ligne est également mis à disposition des clients professionnels, comme les régies immobilières.

Fondée conjointement en 2021, la société SMG est contrôlée à hauteur de 31% par TX Group, tandis que son concurrent Ringier et l'assureur La Mobilière détiennent chacun 29,5% et General Atlantic 10%. A terme, il est prévu qu'elle entre en Bourse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Trafigura Beheer BV et 3 personnes déférées devant le TPF

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Il est reproché à Trafigura Beheer BV de ne pas avoir pris toutes les mesures "raisonnables et nécessaires" visant à empêcher l’octroi de paiements corruptifs en son sein. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le MPC a déféré 3 personnes et la société de négoce Trafigura Beheer BV devant le Tribunal pénal fédéral (TPF). Ce dernier est pour la première fois appelé à juger la responsabilité pénale d’une entreprise en matière de corruption d’agents publics étrangers.

Un ancien agent public angolais se voit reprocher d’avoir accepté, entre avril 2009 et octobre 2011 des paiements corruptifs de plus 4.3 millions d'euros et 604'000 dollars provenant du groupe Trafigura, en lien avec ses activités dans le secteur pétrolier en Angola, détaille mercredi le Ministère public de la Confédération (MPC).

Un ancien intermédiaire et un ancien cadre dirigeant du groupe Trafigura sont eux accusés d’avoir été impliqués dans la mise en ½uvre de ce schéma de corruption. Il est enfin reproché à Trafigura Beheer BV de ne pas avoir pris toutes les mesures "raisonnables et nécessaires" visant à empêcher l’octroi de ces paiements corruptifs en son sein.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Economiesuisse anticipe une croissance modérée l'an prochain

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Economiesuisse pronostique pour l'année en cours une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,0%. (archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Malgré une croissance économique inférieure à la moyenne, la Suisse s'affirme dans un contexte de marché difficile, marqué par l'inflation, les incertitudes géopolitiques et la hausse des taux d'intérêt, qui freine la demande étrangère de biens et de services.

Economiesuisse pronostique pour l'année en cours une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,0% et s'attend à ce que le développement économique modéré se poursuive en 2024 (+1,1%). Dans un communiqué diffusé mardi, l'organisation patronale estime que le taux de chômage n'augmentera pas "de manière significative" et que l'inflation devrait se maintenir autour de 2%.

Les entreprises suisses axées vers l'exportation se trouvent dans une situation compliquée. Alors que plusieurs de leurs débouchés sont confrontés à une récession, elles ne parviennent que difficilement à répercuter sur leurs prix l'appréciation du franc et la hausse des coûts.

Pour faire bonne mesure, de grands pays exportateurs comme la Chine et l'Allemagne ont vu leurs envois se contracter au cours des derniers mois, ce qui se traduit par une concurrence accrue, le tout dans un contexte d'érosion généralisée de la demande. Les Etats-Unis font figure d'exception, avec une croissance supérieure aux attentes, malgré les récents relèvements des taux d'intérêt.

La résistance étonnante des exportations helvétiques s'explique notamment par la part importante que représentent pour la Suisse l'industrie pharmaceutique et des dispositifs médicaux, moins sensibles aux aléas conjoncturels, signalent les experts d'Economiesuisse.

Perspectives contrastées

Le pays devrait connaître en 2024 une évolution similaire à celle de 2023, avec cependant de fortes disparités selon les branches. Alors que les perspectives sont prometteuses pour la pharma, les dispositifs médicaux, l'horlogerie et l'industrie alimentaire, le tableau est nettement plus mitigé dans le textile et la construction. L'année s'annonce difficile pour l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM), ainsi que la chimie.

Pour ce qui est des services, la plupart des secteurs - banques, assurances, conseil, hôtellerie-restauration, tourisme, transport, santé, informatique, vente au détail - anticipent l'an prochain une croissance plus ou moins importante. Au contraire, l'imprimerie, l'édition et les télécommunications risquent de continuer à se contracter en raison de facteurs structurels.

Les perspectives d'emploi restent bonnes, malgré la diminution du nombre de postes vacants attendue en 2024 et l'augmentation du nombre d'entreprises réduisant leurs effectifs. Economiesuisse anticipe un taux de chômage de 2,3%.

En matière d'inflation, la fédération voit se profiler une nouvelle poussée du renchérissement sous l'effet de différents facteurs, citant l'augmentation des salaires nominaux, des prix de l'électricité, ainsi que la hausse de la TVA et des loyers. On pourrait donc voir la Banque nationale suisse (BNS) relever une nouvelle fois son taux directeur prochainement, mais de 0,25 point tout au plus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Globus "pas concerné" par les difficultés de Signa

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L'enseigne helvétique est constituée actuellement de neuf magasins. Elle compte 1700 employés et 1400 personnes travaillant pour les diverses marques présentes dans le grand magasin telles que Louis Vuitton et Moncler. (KEYSTONE/Laurent Gillieron) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les grands magasins Globus ne subissent pas l'impact des difficultés financières d'un de leurs actionnaires, le groupe autrichien en dépôt de bilan Signa, a affirmé son directeur général Franco Savastano mardi lors d'un entretien avec la chaîne locale Telezüri.

"Globus n'est pas concerné et va bien", a souligné le patron lors de l'émission CEO-Talk, ajoutant que Globus était solidement financé. Selon le responsable, "les liquidités sont assurées (et) l'activité opérationnelle se déroule bien".

Le dirigeant a également rejeté les rumeurs selon lesquelles des fournisseurs auraient pris leurs distances avec la chaîne de grands magasins, spécialisée dans le segment du luxe. Il s'est aussi déclaré serein que la société, indépendante, ne serait pas touchée par une faillite de Signa.

Fin novembre, Central Group, co-propriétaire de Globus, avait réitéré son intention de soutenir tous ses magasins de luxe européens, y compris sa filiale helvétique, veillant à ce qu'ils reçoivent l'aide nécessaire afin de poursuivre leurs activités.

Depuis leur vente par Migros il y a quatre ans, les grands magasins Globus, enregistrés sous la raison sociale "Magazine zum Globus AG", appartiennent à 50% à Signa, tandis que l'autre moitié est détenue par le groupe thaïlandais Central Group. Globus s'est depuis réorganisé pour se positionner davantage dans le secteur du luxe, moins affecté par les défis du secteur du commerce de détail.

L'enseigne helvétique est constituée actuellement de neuf magasins. Elle compte 1700 employés et 1400 personnes travaillant pour les diverses marques présentes dans le grand magasin telles que Louis Vuitton et Moncler.

Maison-mère des magasins du même nom, Magazine zum Globus a quant à elle déposé fin novembre une demande de sursis concordataire auprès du tribunal compétent. Cette procédure ne remet pas en question l'exploitation des magasins Globus.

Le sursis doit permettre que la société suisse Signa Retail Selection AG reste indépendante de la procédure d'insolvabilité ouverte contre la maison-mère autrichienne. Cette société sera découplée de la maison-mère et liquidée de manière ordinaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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