Économie
PIB: perspectives assombries par la guerre commerciale

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Le ciel se couvre sur les perspectives de l'économie vaudoise, son produit intérieur brut (PIB) et sa croissance, en raison des incertitudes liées à la guerre commerciale des tarifs douaniers. Si le rythme de croissance s'annonce faible, aucune récession ne semble en revanche pointer à l'horizon à ce jour.
La croissance devrait à nouveau s'inscrire cette année en dessous de la moyenne des quinze dernières années, vraisemblablement entre 1,2% et 1,7% pour 2025, ont indiqué mardi à Lausanne les partenaires de Conjoncture vaudoise, la Banque cantonale vaudoise (BCV), la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et l'Etat de Vaud représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) et Statistique Vaud.
L'accélération envisagée autour de 1,8% l'an dernier lors des dernières prévisions annuelles n'aura donc certainement pas lieu. Les nuages d'incertitudes ne devraient d'ailleurs pas se dissiper pour 2026, avec une fourchette encore assez prudente et large à la fois, entre 0,8% et 1,9% pour le canton de Vaud.
"Vents contraires très puissants"
"Cela fait deux ans que le rythme de croissance est faible, qu'il patine et manque d'élan", a commenté Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la BCV. "Nous faisons face à des vents contraires qui sont très puissants. Dans notre canton, on sait les affronter, mais cette fois-ci ce sera un peu plus dur de les affronter" ces deux prochaines années, a-t-il illustré.
Dans ces perspectives "assombries" par une "incertitude de plus en plus élevée" à la suite de la guerre commerciale mondiale et les annonces américaines sur les droits de douane, une récession n'est pas à l'ordre du jour, selon les partenaires de Conjoncture vaudoise. L'économie vaudoise peut en outre compter sur le soutien d'une demande intérieure solide, ont-ils expliqué.
Et difficile de dire si la fameuse robustesse de l'économie du canton risque d'atteindre ses limites avec cette nouvelle crise. La diversité et l'hétérogénéité des entreprises sur sol vaudois, dont le tissu économique s'est adapté, dynamisé et constamment régénéré depuis la crise des années 90 et celles des années 2000, restent malgré tout un atout.
Le commerce vaudois en direction des Etats-Unis représente 20% des exportation, pour la Suisse c’est 18%. Quel impact peuvent avoir ces annonces ? La réponse de Claudio Bologna, chef de projet à Statistique Vaud.
Selon Patrick Zurn, responsable économique à la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie, la Suisse peut également compter sur l’ouverture de ses marchés.
"Les fondamentaux sont là. Les finances publiques sont structurellement bonnes, elles sont saines, tout comme les bases économiques du canton", a rappelé Patrick Zurn, responsable économique à la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie. Le taux de chômage demeure peu élevé (4,5%) et l'inflation est faible, a-t-il aussi souligné.
Pessimisme dans l'industrie
En raison du degré d'incertitude, les prévisions par branche sont à considérer avec prudence, selon les spécialistes. Toutefois, certaines tendances se dégagent, qui pourraient continuer de se vérifier cette année. La marche des affaires dans le secteur de l'industrie devrait être la plus touchée.
Dans les branches manufacturières, l'industrie des machines, la fabrication d'instruments de précision et l'horlogerie faisaient en effet déjà face à des vents contraires en raison du manque d'élan de la conjoncture mondiale. De nouveaux droits de douane américains sont susceptibles de renforcer ces difficultés. C'est dans ces domaines que les entrepreneurs sont les plus pessimistes, selon M. Baechler.
En revanche, le fait que les médicaments en soient, en tout cas provisoirement, exemptés pourrait permettre à la chimie-pharma de continuer à "croître fortement" cette année. Le "med-tech" est "bien positionné" aussi. La construction bénéficie, elle, d'une demande "relativement solide".
Dans les services, l’hôtellerie-restauration pourrait voir son activité se "tasser" après le rebond suivant la crise du Covid-19 et les transports être "freinés par l'incertitude".
Les autres activités relevant du tertiaire, soit les services aux entreprises et les activités immobilières, les services financiers, les services publics et parapublics ainsi que le commerce devraient, eux, bénéficier d'une demande domestique "robuste".
Sophie Vassutine et KEYSTONE ATS
Économie
Parmelin échange avec des entreprises suisses aux Etats-Unis
Le ministre de l'économie Guy Parmelin a rencontré mardi à Washington des représentants d'entreprises suisses en marge de la réunion de printemps de la Banque mondiale. L'occasion d'échanger sur les derniers développements économiques et leur impact, écrit-il sur X.
Le Vaudois s'est aussi entretenu avec des "Young Leaders" (jeunes dirigeants) de l'American Swiss Foundation "sur la force et l'avenir de notre partenariat transatlantique", écrit-il sur le même canal mardi soir. L'organisation réunit des cadres des Etats-Unis et de Suisse afin de renforcer des valeurs communes telles que la liberté, l'Etat de droit et la libre entreprise, selon son site Internet.
Le ministre a ensuite visité une PME helvétique spécialisée dans l'optimisation des postes de travail dans les salles de contrôle et les salles de marché. "Un exemple impressionnant d'innovation suisse qui a également un impact ici aux Etats-Unis", souligne M. Parmelin.
Les conseillers fédéraux Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin participent aux réunions du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale (GBM) à Washington du 23 au 25 avril. Ils doivent mener des échanges bilatéraux avec les Etats-Unis au sujet des droits de douane. L'ambassadeur suisse Gabriel Lüchinger, nommé le 9 avril envoyé spécial chargé des relations avec les Etats-Unis, est notamment aussi du voyage.
Le FMI revoit ses prévisions à la baisse
Face à la politique douanière agressive du président américain Donald Trump, le Fonds monétaire international FMI s'attend à un ralentissement de la croissance mondiale et a revu ses prévisions pour la Suisse. Le FMI s'attend à une croissance du PIB de 0,9% cette année pour la Suisse, a-t-il indiqué mardi.
Trump avait annoncé des surtaxes de plus de 30% sur les importations en provenance de Suisse à compter du 9 avril, avant les suspendre pour quatre-vingt-dix jours. Un droit de douane supplémentaire forfaitaire de 10% sur les importations aux Etats-Unis en provenance de presque tous les pays reste en vigueur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les salaires ont augmenté en 2024
Les salaires ont augmenté en Suisse l'an dernier. Et même si l'inflation a encore une fois quelque peu atténué la hausse, le pouvoir d'achat des salaires s'est lui aussi amélioré.
En 2024, les salaires nominaux ont progressé en moyenne de 1,8%, en comparaison annuelle, indique mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué.
La hausse est supérieure à celle des deux années précédentes, où ils avaient crû respectivement de 1,7% en 2023 et de 0,9% en 2022. Et, après trois années consécutives en repli, les salaires réels, soit ajustés de l'inflation, ont eux aussi progressé de 0,7% sur un an.
Porté par les hausses de loyers et les prix de l'électricité, le renchérissement a ralenti, s'inscrivant à 1,1%, contre 2,1% en 2023 et 2,8% en 2022.
L'évolution des salaires montre toutefois de grandes disparités selon les branches.
Dans le secteur secondaire, les hausses (en termes nominaux) s'étendent de +0,8% dans la construction et la fabrication de produits métalliques, à +4,9% dans les industries du caoutchouc, du plastique et des produits minéraux non métalliques. En moyenne, les salaires nominaux ont augmenté de 1,5%.
La progression est plus forte dans le secteur tertiaire, de 1,9% en moyenne. Les augmentations les plus soutenues ont été observées dans les domaines de la santé, de l'hébergement médico-social et de l'action sociale (+3,0%), des activités de poste et de courrier (+3,0%), des assurances (+2,5%) et de l'administration publique (+2,5%).
A l'inverse, les salaires nominaux sont restés stables dans la branche édition, diffusion, télécommunications et activités informatiques (+0,4%) et ont même un peu reculé dans le secteur des activités de services administratifs et de soutien (-0,4%).
Sur l'ensemble des branches, les salaires des femmes ont progressé en moyenne de 2,6%, en termes nominaux, tandis que ceux des hommes ont augmenté de 1,2%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les assureurs Baloise et Helvetia fusionnent
Les assureurs Baloise et Helvetia fusionnent. Helvetia Baloise, le groupe né de la fusion "entre égaux" emploiera plus de 22'000 collaborateurs et représentera le numéro deux helvétique de la branche, son volume d'affaires s'affichant à plus de 20 milliards de francs.
Etabli à Bâle, l'assureur fusionné, détiendra une part de 20% du marché suisse et sera également présent en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne, en Belgique, en Autriche et au Luxembourg ainsi qu'au niveau mondial dans les assurances spéciales, indiquent mardi Helvetia et Baloise dans un communiqué commun. Le nouveau poids lourd helvétique de l'assurance affichera un volume de primes brutes de 8,6 milliards de francs dans les affaires-vie et de 11,5 milliards dans le secteur dommages.
Dans le cadre de la transaction, les actionnaires de Baloise recevront 1,0119 titre nouvellement émis d'Helvetia pour chaque action Baloise en leur possession. Auparavant, les propriétaires des groupes bâlois et st-gallois devront donner leur feu vert à l'opération lors d'assemblées générales extraordinaires qui se tiendront le 23 mai prochain. Les conseils d'administration de Baloise et Helvetia recommandent d'approuver le projet.
Actionnaire de référence d'Helvetia à la faveur d'une participation de 34,1%, la coopérative Patria, s'est déjà engagée à donner son feu vert au mariage. La fusion, qui nécessite aussi l'approbation des autorités concernées, doit être finalisée au cours du 4e trimestre de cette année.
Synergies de 350 millions de francs
Présentant une taille similaire, des marchés complémentaires et un fort potentiel de synergie, les deux partenaires estiment les conditions d'une transaction réussie réunies, celle-ci étant appelée à créer une plus-value durable. Une grande proximité culturelle, des racines fortes en Suisse ainsi que la tradition de 160 ans de chacune des deux entreprises constituent une base solide.
La fusion doit permettre de réaliser des synergies annuelles d'environ 350 millions de francs avant impôts, les coûts d'intégration étant eux devisés entre 500 et 600 millions ces prochaines années jusqu'à l'échéance prévue de 2028. En outre, la nouvelle entité devrait générer nettement plus de liquidités et la capacité à verser des dividendes devrait augmenter d'environ 20% d'ici 2029.
La fusion entraînera aussi des suppressions d'emplois, en particulier dans les pays où il existe des chevauchements, ajoutent les deux assureurs. Les réductions d'effectifs, non chiffrées, interviendront dans la mesure du possible par l'entremise des fluctuations naturelles ainsi que des mesures de retraite anticipée. Leur mise en oeuvre est prévue avant 2029.
Le conseil d'administration sera composé de 14 membres, la moitié des administrateurs représentant Baloise, l'autre moitié provenant d'Helvetia. Thomas von Planta, actuel président de l'organe de surveillance de Baloise, sera proposé à la présidence, alors que Fabian Rupprecht, actuel directeur général d'Helvetia, assumera la direction opérationnelle du groupe (CEO).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les assureurs Baloise et Helvetia fusionnent
Les assureurs Baloise et Helvetia fusionnent. Helvetia Baloise, le groupe né de la fusion, emploiera 22'000 collaaborateurs pour un volume de primes brutes 8,6 milliards de francs dans les assurances-vie et de 11,5 milliards de francs dans les affaires dommages.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats
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