International
Une frappe russe sur un marché fait 17 morts
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Au moins 17 civils ont été tués dans une frappe russe sur un marché dans l'est de l'Ukraine mercredi, le jour-même d'une visite à Kiev du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, qui a annoncé une aide supplémentaire d'un milliard de dollars aux Ukrainiens.
"Les progrès de la contre-offensive (de l'armée ukrainienne) en cours se sont accélérés ces dernières semaines et cette nouvelle aide contribuera à lui donner un nouvel élan", a déclaré M. Blinken dont c'était la quatrième visite en Ukraine depuis le début, en février 2022, de l'invasion russe.
A Washington, le Pentagone révélait parallèlement que des munitions de 120 mm contenant de l'uranium appauvri efficaces contre les chars et les autres véhicules blindés allaient être livrées aux Ukrainiens. Celles-ci sont capables de percer les blindages mais sont controversées en raison des risques toxiques pour les militaires et les populations.
"L'aide américaine n'est pas de la charité. Aujourd'hui, grâce à nos partenaires, l'Ukraine freine l'agression russe. Nous n'appellerons jamais au déploiement de troupes américaines en Ukraine", a quant à lui tenu à dire à M. Blinken son homologue ukrainien Dmytro Kouleba.
Le Kremlin a, de son côté, reproché aux Etats-Unis de "maintenir l'Ukraine en état de guerre".
"Crimes de guerre"
Le bombardement meurtrier d'un marché à Kostiantynivka, une ville de la région de Donetsk, a eu lieu quelques heures après l'arrivée de M. Blinken à Kiev.
Des images de vidéo-surveillance montrent une ruelle commerçante calme à lorsque soudain le sifflement d'un projectile se fait entendre, suivi d'une très forte explosion.
Un rescapé a témoigné auprès de l'AFP de la violence de l'impact, survenu à un moment où les rues étaient très fréquentées. "Tout a été détruit" et "les filles qui vendaient sont toutes mortes", a-t-il dit.
Les secouristes ont fouillé les débris et transporté certains blessés pour les soigner devant des véhicules et des échoppes carbonisés.
Le gouvernement ukrainien a fait état de 17 personnes tuées, dont un enfant, et 32 blessées.
Kostiantynivka, qui comptait presque 70'000 habitants avant l'offensive russe déclenchée début 2022, se trouve à une trentaine de kilomètres de Bakhmout, le théâtre d'une sanglante bataille avec les troupes russes depuis plus d'un an.
"Les terroristes russes ont délibérément visé le marché" alors qu'aucune cible militaire ne se trouvait à proximité, a accusé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
C'est une "attaque ignoble", a dénoncé une responsable des Nations unies, cela "souligne la nécessité de continuer à soutenir le peuple ukrainien dans la défense de son territoire", a réagi la Maison Blanche.
"Les attaques intentionnelles contre des civils sont des crimes de guerre", a pour sa part commenté un porte-parole de l'Union européenne, tandis que, pour Berlin, c'est "une attaque contre le droit international et l'humanité".
Malgré les multiples bombardements de sites civils en Ukraine faisant de nombreuses victimes, Moscou affirme systématiquement viser et détruire des objectifs militaires.
Tôt dans la matinée, un drone explosif russe avait déjà fait un mort dans la région d'Odessa (sud-ouest), où des infrastructures portuaires nécessaires aux exportations de blé sont régulièrement frappées.
"Tout le possible et l'impossible"
La contre-offensive ukrainienne entamée en juin s'avère difficile mais les militaires ukrainiens espèrent être proches d'une percée, depuis la prise du village Robotyné fin août, qui pourrait leur ouvrir la voie vers le sud et en particulier la Crimée, une péninsule annexée en 2014 par Moscou.
La Russie n'a jamais reconnu avoir cédé cette localité.
Pendant son voyage en train vers Kiev, M. Blinken s'est par ailleurs entretenu avec la Première ministre danoise Mette Frederiksen, elle aussi en déplacement en Ukraine et qui a prononcé un discours devant le Parlement ukrainien dans la matinée.
Le responsable américain a remercié Mme Frederiksen "pour le leadership du Danemark" concernant sa décision, rendue publique il y a deux semaines avec celle des Pays-Bas, de fournir des chasseurs F-16 à l'Ukraine.
Volodymyr Zelensky lui a également exprimé sa "reconnaissance".
Les parlementaires ukrainiens ont dans le même temps entériné la désignation inédite d'un Tatar de Crimée, Roustem Oumerov, au poste de ministre de la Défense.
"Je ferai tout le possible et l'impossible pour la victoire de l'Ukraine, quand nous aurons libéré chaque centimètre de notre pays", a promis peu après sa nomination M. Oumerov qui, à 41 ans, aura la lourde charge de négocier les livraisons d'armes occidentales.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'ONU vote pour une force internationale à Gaza
Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté lundi pour le plan de paix de Donald Trump à Gaza, prévoyant en particulier le déploiement d'une force internationale, sous la pression des Etats-Unis qui mettaient en garde contre le risque d'une reprise de la guerre.
Treize membres du Conseil se sont prononcés en faveur du texte, que l'ambassadeur américain aux Nations unies Mike Waltz a qualifié d'"historique et constructif". La Russie et la Chine se sont abstenues.
Soutien suisse
La Suisse s'est réjouie de cette décision et a réaffirmé son soutien indéfectible à une solution négociée à deux Etats. "La #Suisse salue l’engagement du Conseil de sécurité des Nations Unies en faveur de la mise en ½uvre du plan de paix pour #Gaza, à travers l’adoption de la résolution d’aujourd’hui, y compris l’établissement d'une #ForceInternationaledeStabilisation.
Le respect du droit international, l’accès humanitaire et la protection des civils doivent rester au c½ur de tous les efforts sur le terrain. La Suisse réaffirme son soutien indéfectible à une solution négociée à deux Etats, seul cadre durable pour la paix", peut-on lire sur le compte X du Département fédéral des affaires étrangères.
Pour Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, son adoption est "une étape importante dans la consolidation du cessez-le-feu" à Gaza, ravagée par deux années de guerre provoquée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023.
Une résolution qui "endosse" le plan Trump
La résolution, vue par l'AFP, donne mandat jusqu'au 31 décembre 2027 à un "Comité de la paix", organe de "gouvernance de transition" jusqu'à la réforme de l'Autorité palestinienne. Ce comité doit être présidé par Donald Trump.
Le texte "autorise" aussi une "force de stabilisation internationale" (ISF) chargée notamment de la sécurisation des frontières avec Israël et l'Egypte, de la démilitarisation de Gaza, du désarmement "des groupes armés non étatiques", de la protection des civils et de la formation d'une police palestinienne. La composition de cette force n'est pas évoquée.
Contrairement aux premières versions, l'éventualité d'un Etat palestinien est mentionnée. Après la réforme de l'Autorité palestinienne, "les conditions pourraient finalement être en place pour un chemin crédible vers une autodétermination palestinienne et un statut d'Etat", dit le texte.La résolution, vue par l'AFP, donne mandat jusqu'au 31 décembre 2027 à un "Comité de la paix", organe de "gouvernance de transition" jusqu'à la réforme de l'Autorité palestinienne. Ce comité doit être présidé par Donald Trump.
Trump content, le Hamas pas du tout
Donald Trump a salué lundi l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de cette résolution. Elle entraînera selon lui "davantage de paix dans le monde".
"Cela restera comme l'une des approbations les plus importantes de l'histoire des Nations Unies", a réagi le président américain sur Truth Social, remerciant les pays siégeant au Conseil de sécurité, y compris la Russie et la Chine, qui se sont abstenues.
Pour sa part, le Hamas a déploré l'adoption d'une résolution qui "ne répond pas aux exigences et aux droits politiques et humains" du peuple palestinien.
"La résolution impose un mécanisme de tutelle internationale sur la bande de Gaza, ce que notre peuple, ses forces et ses composantes rejettent, et elle impose un mécanisme visant à atteindre les objectifs" d'Israël, écrit le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué, déplorant notamment la mise sur pied d'une force internationale dont "la mission (...) inclut le désarmement" des groupes palestiniens à Gaza.
Un avenir clairement rejeté par Israël. "Notre opposition à un Etat palestinien sur quelque territoire que ce soit n'a pas changé", a insisté dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
L'ambassadeur d'Israël aux Nations unies, Danny Danon, a insisté de son côté sur le retour des corps des trois derniers otages encore à Gaza et la "démilitarisation du Hamas".
Objections russes
Pour la France, qui a voté en faveur de cette résolution, elle "répond aux besoins les plus urgents des populations et permet de soutenir les efforts de paix en cours".
"Nous nous sommes assurés que le texte (...) inclue des éléments importants pour nous, et notamment des références à la perspective d'un État palestinien", a ajouté une source diplomatique.
Louis Charbonneau, de l'ONG Human Rights Watch, a insisté sur le fait que la résolution ne diminue en rien "l'obligation qu'ont Israël et ses alliés de se conformer au droit international humanitaire et aux droits humains".
La Russie, qui a fait circuler un texte concurrent, avait justifié cette initiative par le fait que la résolution américaine n'allait pas assez loin sur la perspective d'un Etat palestinien, affirmant un "engagement indéfectible" en faveur de la solution à deux Etats.
L'ambassadeur russe, Vassili Nebenzia, a regretté que "le Conseil donne son aval à une initiative américaine sur la base de promesses de Washington, accordant le contrôle total de la bande de Gaza au Comité de la paix".
D'autres Etats membres ont exprimé des réticences, s'inquiétant d'un manque de clarté dans les mandats du Comité de la paix et de l'ISF.
Face à ce qu'ils ont qualifié de "tentatives de semer la discorde", les Etats-Unis avaient redoublé d'efforts ces derniers jours pour obtenir un feu vert.
"Voter contre cette résolution, c'est voter pour un retour à la guerre", a notamment lancé Mike Waltz avant le scrutin.
Les Américains ont également mis en avant le soutien des pays arabes et musulmans (Qatar, Egypte, Emirats arabes unis, Arabie saoudite, Indonésie, Pakistan, Jordanie, Turquie).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Dossier contre l'ex-directeur du FBI potentiellement "compromis"
La procédure pénale contre l'ancien directeur du FBI James Comey, désigné par Donald Trump à son ministère de la Justice comme une cible prioritaire, apparait lundi mal embarquée, après une nouvelle décision d'un juge très sévère pour l'accusation.
Donald Trump a maintes fois exprimé pendant sa campagne électorale sa volonté de se venger de tous ceux qu'il considère comme des ennemis personnels. James Comey, 64 ans, est devenu fin septembre la première de ces personnalités à être inculpée depuis le retour au pouvoir du milliardaire.
Un juge a relevé dans une décision rendue lundi "une série troublante de faux pas dans la conduite des investigations", susceptible selon lui de motiver une annulation de l'inculpation si la défense en faisait la demande.
"Formulations fondamentalement erronées"
En cause, la présentation par Lindsey Halligan, la procureure choisie par Donald Trump, des éléments du dossier au grand jury - commission de citoyens investie de pouvoirs d'enquête.
"Le tribunal a identifié deux déclarations de la procureure au grand jury qui de prime abord apparaissent comme des formulations fondamentalement erronées de la loi qui pourraient compromettre l'intégrité du processus", explique le juge William Fitzpatrick.
La procureure a ainsi notamment laissé entendre au grand jury que James Comey ne pourrait pas se prévaloir du 5e Amendement de la Constitution américaine, autorisant tout justiciable à ne pas témoigner à son propre procès, relève-t-il.
En conséquence, le juge donne satisfaction à la défense, ordonnant à l'accusation de fournir à celle-ci d'ici lundi soir tous les documents présentés au grand jury pour obtenir l'acte d'accusation contre M. Comey.
"Rancune personnelle"
Les avocats de l'ex-directeur du FBI ont introduit une série de recours en annulation des poursuites, faisant notamment valoir qu'elles étaient motivées par la seule "rancune personnelle" de Donald Trump et que la nomination de la procureure était "illégale".
La procureure générale de l'Etat de New York, Letitia James, elle aussi inculpée à la suite de pressions publiques de Donald Trump, a également exercé des recours sur ces mêmes motifs.
Lors d'une audience la semaine dernière, une autre juge s'est montrée très sceptique sur la légalité de la désignation de la procureure, promettant de rendre une décision à ce sujet d'ici Thanksgiving, le 27 novembre.
Après avoir poussé à la démission le procureur du district est de Virginie en charge de ces dossiers, Donald Trump l'avait aussitôt remplacé à ce poste stratégique par Lindsey Halligan, conseillère à la Maison Blanche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Allemands et Néerlandais qualifiés pour la Coupe du monde
L'Allemagne sera au rendez-vous de la Coupe du monde 2026. La Mannschaft a composé son billet lors de la dernière journée du groupe A des qualifications en écrasant la Slovaquie 6-0 à Leipzig.
Appliquée et inspirée, la sélection de Julian Nagelsmann a dominé la partie dès les premières minutes. Son emprise a rapidement payé avec des réussites de Woltemade (19e), Gnabry (29e) et Sané (36e/41e). Les Allemands n'ont pas ralenti après le repos, ce qui a permis à Baku (67e) et Ouadraogo (79e) de marquer tous deux leur premier but avec la Mannschaft.
Les Slovaques, qui s'étaient imposé 2-0 à Bratislava, n'ont cette fois pas eu voix au chapitre. Ils ont été copieusement dominés et n'ont jamais semblé en mesure de créer une nouvelle surprise. Ils pourront toutefois encore se qualifier via les barrages.
Les Pays-Bas ont aussi assuré sans problème leur billet pour la phase finale. A Amsterdam, ils ont battu la Lituanie 4-0 pour conserver jusqu'au bout la tête du groupe G. Les Oranje ont fait la décision grâce à des buts inscrits par Reijnders (16e), Gakpo (58e/pen), Simons (60e) et Malen (62e).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump dit compter approuver la vente de F-35 à l'Arabie saoudite
Donald Trump a déclaré lundi qu'il comptait approuver la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite, à la veille de la visite du prince héritier Mohammed ben Salmane à la Maison Blanche.
"Nous allons faire ça, nous vendrons des F-35", a déclaré le président américain à la presse depuis la Maison Blanche, ajoutant: "ils ont été des alliés super".
Le prince héritier saoudien, dirigeant de facto du royaume, arrive à Washington avec la volonté d'acquérir des systèmes avancés de défense aérienne et antimissile, mais aussi ces avions F-35, que seul Israël possède actuellement au Moyen-Orient.
Donald Trump a récemment réitéré son souhait de voir l'Arabie saoudite - poids lourd du Moyen-Orient - reconnaître Israël en rejoignant les accords d'Abraham. Et selon le média Axios, Israël veut que toute vente américaine de F-35 à Ryad soit conditionnée à cette reconnaissance.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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