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International

Un missile russe frappe un centre commercial et fait 16 morts

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Environ un millier de personnes se trouvaient à l'intérieur du centre commercial. (© KEYSTONE/EPA/STATE EMERGENCY SERVICE OF UKRAINE HANDOUT)

Un bombardement russe a fait lundi au moins 16 morts dans un centre commercial dans le centre de l'Ukraine, selon les autorités locales. L'attaque a provoqué de vives condamnations internationales, notamment de la Suisse. Les pays du G7 dénoncent un "crime de guerre".

"A l'heure actuelle, nous avons connaissance de 16 morts et de 59 blessés, dont 25 sont hospitalisés. Les informations sont en cours d'actualisation", a indiqué le chef des services de secours ukrainiens Sergiy Kruk sur Telegram dans la nuit de lundi à mardi.

Les secours à Krementchouk, dans le centre du pays, se concentrent principalement sur le "sauvetage, l'enlèvement des débris et l'extinction des incendies", selon M. Kruk. Il a ajouté que "tous les groupes d'intervention travaillent en mode intense" et que "les travaux se poursuivront 24 heures sur 24."

Acte "terroriste"

C'est "l'un des actes terroristes les plus éhontés de l'histoire européenne", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il a frappé "une ville paisible, un centre commercial ordinaire, avec à l'intérieur des femmes, des enfants, des civils ordinaires", a-t-il souligné.

"Les attaques indiscriminées contre des civils innocents constituent un crime de guerre", ont déclaré dans la soirée les dirigeants du G7, réunis en sommet dans le sud de l'Allemagne. Dans leur déclaration, ils "condamnent solennellement l'attaque abominable" et assurent que le président russe Vladimir Poutine devra "rendre des comptes".

La Suisse est "profondément choquée" par ce bombardement, a écrit le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) sur Twitter. Il déplore que la population civile ukrainienne soit une fois de plus la cible directe d'une attaque. "La Suisse condamne ces graves violations du droit humanitaire et appelle une fois de plus la Russie à mettre fin à son agression militaire contre l'Ukraine".

Le président français Emmanuel Macron a dénoncé, lui, une "horreur absolue" et a appelé le peuple russe à "voir la vérité" en face. Cela "ne fera que renforcer la détermination" des Occidentaux à soutenir l'Ukraine, a lâché le premier ministre britannique Boris Johnson.

Bombardiers TU-22

A New York, le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric a rappelé que les belligérants étaient tenus par le droit international de "protéger les civils et les infrastructures civiles", jugeant la nouvelle frappe "totalement déplorable".

Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur les derniers bombardements russes contre des cibles civiles en Ukraine est prévue mardi à 21h00 (heure en Suisse).

Selon l'armée de l'air ukrainienne, le centre commercial a été atteint par des missiles antinavires Kh-22 tirés par des bombardiers à long rayon d'action TU-22, de la région russe de Koursk.

Quelques heures après l'annonce du bombardement de Krementchouk, les autorités ukrainiennes ont annoncé une autre frappe russe meurtrière contre des civils, à Lyssytchansk, une poche de résistance ukrainienne stratégique dans le bassin du Donbass (est).

Dans cette ville jumelle de celle de Severodonetsk, récemment prise par les Russes, au moins huit civils ukrainiens ont été tués et plus de vingt autres, dont deux enfants, ont été blessés pendant qu'"ils collectaient de l'eau à partir d'une citerne", a annoncé le gouverneur régional de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï. "Les Russes ont tiré sur une foule de gens avec des lance-roquettes multiples Ouragan", a-t-il dénoncé.

Infrastructure "complètement détruite"

Lyssytchansk est la dernière grande ville restant à conquérir pour les Russes dans cette province. "Nos défenseurs tiennent la ligne, mais les Russes réduisent la ville en ruine par l'artillerie, l'aviation... L'infrastructure est complètement détruite", a détaillé M. Gaïdaï.

La conquête du Donbass, déjà en partie tenu par des séparatistes prorusses depuis 2014, est l'objectif prioritaire des Russes depuis qu'ils ont évacué les environs de Kiev à la fin mars.

De nouvelles frappes russes sur la grande ville de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, ont par ailleurs fait lundi soir cinq morts et 22 blessés dont cinq enfants, ont affirmé les autorités locales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

L'Arizona inculpe des collaborateurs de Trump

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L'ancien avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani, figure parmi les personnes inculpées (archives). (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

L'Etat américain de l'Arizona a inculpé 18 personnes dans le cadre d'une tentative d'inverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020 en faveur de Donald Trump. C'est ce qu'a déclaré mercredi le procureur général de l'Etat.

Parmi les personnes inculpées, les médias américains citent Rudy Giuliani, l'ancien avocat personnel de l'ex-président Donald Trump. Les accusations font état d'un complot visant à attribuer des grands électeurs - dont un certain nombre permettent tous les quatre ans d'élire un nouveau président - à Donald Trump dans cet Etat remporté de peu par Joe Biden en 2020.

Le procureur général de l'Arizona, un Etat clé pour l'élection de novembre, a fait savoir que 11 républicains locaux étaient concernés par les inculpations, ainsi que sept autres personnes en dehors de l'Etat.

Selon le Washington Post, parmi ces sept personnes figurent l'ancien chef de cabinet de la Maison Blanche de Donald Trump, Mark Meadows, les avocats Jenna Ellis et John Eastman, le conseiller de campagne Boris Epshteyn, ainsi que Rudy Giuliani, ancien avocat personnel de Donald Trump.

L'ancien président n'a pas été inculpé mais a été désigné comme co-conspirateur non inculpé, selon le Washington Post. Joe Biden avait gagné cet Etat du sud-ouest avec un peu plus de 10'000 voix d'avance sur le milliardaire mais de nombreux responsables du parti républicain ont considéré, sans preuve, qu'il y avait eu fraude et que Donald Trump avait gagné l'Arizona.

Malgré la défaite de Trump dans cet Etat aux paysages désertiques, ses représentants ont néanmoins signé des documents attestant de sa victoire. Après le Michigan, la Géorgie et le Nevada, l'Arizona est le quatrième État à engager des poursuites contre des personnes ayant tenté de former une liste alternative de grands électeurs.

M. Meadows, M. Giuliani, Mme Ellis et M. Eastman ont tous été inculpés en Géorgie, aux côtés de Donald Trump dans ce qui est probablement le plus explosif des quatre procès au pénal auxquels il est confronté. Ces nouvelles inculpations tombent alors que Donald Trump est à nouveau candidat à la Maison Blanche face au président Joe Biden et qu'il continue d'affirmer sans fondement qu'il a gagné en 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Xavi sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone

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Xavi reste à la barre du FC Barcelone. (© KEYSTONE/EPA/JUANJO MARTIN)

Après avoir annoncé fin janvier qu'il quitterait son poste à la fin de la saison, Xavi Hernandez sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone. Le Barça a officialisé cette nouvelle mercredi.

Comme l'affirmaient ces dernières heures les médias espagnols, le technicien catalan, qui avait prolongé jusqu'en 2025 à l'automne dernier, a accepté d'honorer son contrat, au terme d'une journée de réunions avec son président Joan Laporta et le directeur sportif Deco. L'élimination en quart de finale de la Ligue des Champions et la défaite dimanche à Madrid lors du Clasico face au Real n'ont apparemment refroidi le Champion du monde 2010...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Cour suprême examine l'interdiction de l'avortement dans l'Idaho

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L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (archives). (© KEYSTONE/AP/Darin Oswald)

Une Cour suprême divisée s'est penchée mercredi sur l'interdiction quasi-totale de l'avortement par l'Etat de l'Idaho, dans le nord-ouest des Etats-Unis. Elle doit déterminer si elle entre en conflit avec une législation fédérale sur les urgences médicales.

C'est cette même institution dominée par les conservateurs qui a pulvérisé, en juin 2022, la garantie fédérale du droit à l'avortement, cassant une jurisprudence de plusieurs décennies.

La dernière affaire est particulièrement suivie car elle pourrait avoir un impact sur des hôpitaux à travers le pays. L'avortement est aussi l'un des thèmes au coeur de la campagne pour la présidentielle du 5 novembre.

L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG): l'avortement y est interdit sauf rares exceptions, comme en cas d'inceste ou de danger de mort imminent pour la femme enceinte.

En dehors de ce cadre, toute personne pratiquant un avortement risque jusqu'à cinq ans de prison.

L'administration du président démocrate Joe Biden a demandé à la justice de bloquer cette législation, arguant qu'elle viole une loi fédérale sur les urgences médicales puisqu'elle ne prévoit pas d'exception en cas de "danger grave pour la santé" de la femme enceinte.

"Situation impossible"

Mercredi, les trois juges progressistes de la Cour, Elena Kagan, Ketanji Brown Jackson et Sonia Sotomayor, ont pressé de questions le représentant de l'Etat de l'Idaho, en le recadrant parfois sèchement et en prenant pour exemple des cas éprouvants de femmes dont la santé serait menacée mais pas forcément la vie.

Chez les juges conservateurs, certains se sont montrés sceptiques sur les arguments du gouvernement.

"Comment pouvez-vous imposer des restrictions à ce que l'Idaho peut criminaliser, simplement parce que des hôpitaux dans l'Idaho ont choisi d'accepter" des fonds fédéraux? a ainsi demandé l'un d'eux, Samuel Alito.

Le même magistrat s'est par ailleurs interrogé sur l'usage de l'expression "enfant non né" dans la législation fédérale, laissant entendre que cela signifiait que "l'hôpital doit essayer d'éliminer toute menace immédiate pour l'enfant", et que par conséquent "pratiquer un avortement est contraire à ce devoir".

D'autres juges conservateurs, comme Amy Coney Barrett, ont toutefois laissé entrevoir des doutes, cette dernière se disant même "choquée" par une partie de l'argumentaire du représentant de l'Idaho, Josh Turner.

Elizabeth Prelogar, la représentante de l'Etat fédéral, a affirmé qu'"aujourd'hui, les médecins et les femmes dans l'Idaho se trouvent dans une situation impossible".

"Si une femme arrive aux urgences et que sa santé est gravement menacée, mais qu'elle n'est pas encore en danger de mort, alors les médecins doivent soit retarder le traitement et laisser son état se détériorer, soit la transporter par avion hors de l'Etat pour qu'elle puisse recevoir les soins d'urgence dont elle a besoin", a-t-elle lancé.

Manifestations

La loi fédérale, baptisée EMTALA, exige des hôpitaux affiliés à l'assurance maladie gouvernementale Medicare de fournir des soins d'urgence aux personnes le nécessitant. Pour l'Idaho, état rural et conservateur, ces soins n'incluent pas nécessairement l'avortement, ce que conteste le gouvernement fédéral.

Un juge fédéral à Boise, la capitale de l'Idaho, avait émis une injonction préliminaire en août 2022 qui suspendait en partie la loi de cet Etat, estimant qu'elle mettait les médecins dans une position délicate.

Mais en janvier, la Cour suprême des Etats-Unis a accepté de la remettre temporairement en place en attendant d'examiner une demande d'appel contre la mesure.

Mercredi, devant la Cour suprême à Washington, quelques centaines de manifestants pro-IVG brandissaient des pancartes proclamant "L'avortement sauve des vies". Une dizaine de militants anti-avortement leur ont un temps fait face.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Dembélé et Mbappé trop forts pour Mvogo

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Ousmane Dembélé arme sa frappe face à Yvon Mvogo. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Yvon Mvogo n’a rien pu faire ! Malgré toute sa bravoure, le portier de Lorient a été désarmé devant la verve d’Ousmane Dembélé et de Kylian Mbappé qui ont mené le PSG à la victoire 4-1.

En Bretagne, les deux attaquants ont joué au chat et à la souris avec la défense adverse. Ils ont signé chacun un doublé pour signer la victoire qui peut offrir le titre à leurs couleurs. Le PSG sera, en effet, sacré ce mercredi si Monaco ne bat pas Lille en Principauté.

Avant-dernier donc relégable, Lorient n’a pas vraiment existé lors de cette rencontre. Yvon Mvogo n’endosse aucune responsabilité sur les quatre buts encaissés. Le Fribourgeois a empêché que l’addition soit plus lourde encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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