International
A Buenos Aires, massive mobilisation autour de Kirchner, détenue

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Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont paralysé mercredi le centre de Buenos Aires pour une manifestation à l'appel de l'opposition et de syndicats. Cela en soutien à l'ex-présidente de centre-gauche Cristina Kirchner, qui détenue depuis mardi à domicile.
Point de ralliement, l'emblématique Place de Mai, face à la présidence, était remplie en début d'après-midi, et les avenues y menant bondées, inondant le centre-ville, dans la manifestation la plus suivie depuis de longs mois, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Une source du Parti justicialiste a fait état à l'AFP de "centaines de milliers" de manifestants, dont nombre venus par cars de provinces. Un chiffre invérifiable dans un premier temps. La police n'a pas communiqué d'estimation.
Administration frauduleuse
Figure-clef de la politique argentine depuis 20 ans, Première Dame, puis cheffe de l'Etat puis vice-présidente, Mme Kirchner, aujourd'hui encore principale opposante au président ultralibéral Javier Milei, est depuis mardi assignée à résidence, après confirmation par la Cour suprême d'une peine de six ans de prison et d'inéligibilité à vie, pour administration frauduleuse pendant sa présidence (2007-2015).
Mardi, la justice l'a autorisée à effectuer sa peine chez elle, comme elle l'avait sollicité, arguant notamment de raisons de sécurité, mais avec un "dispositif de surveillance électronique", que le jugement n'a pas spécifié.
"Argentina con Cristina !" Sous ce mot d'ordre, le Parti justicialiste (péroniste de centre-gauche) héritier du vaste courant politique né dans les années 40, avait appelé à manifester, avec syndicats et mouvements sociaux et organisations de gauche.
"On ne touche pas à Cristina !"
Le rassemblement se déroulait dans une atmosphère pacifique, festive mais assourdissante, de pétards, chants, grosses caisses, cuivres, sur fond d'odeur de grillades de rue, et sous des drapeaux argentins, banderoles ou pancartes: "Courage Cristina", "On ne touche pas à Cristina !"
Dans la foule aussi, nombre de tee-shirts à l'effigie de Mme Kirchner ou de Nestor son mari décédé, et ex-président (2003-2007).
"On vient soutenir une personne qui a permis à des gens comme moi pour la première fois à accéder à l'université", lançait à l'AFP Veronica Barrientos, infirmière de 40 ans. "Et on continuera, je continuerai à venir aussi longtemps que je peux. Pas seulement contre sa détention injuste, mais parce que le pays est en train d'être ruiné, et ça finira très mal".
"On est là car c'est une attaque contre la démocratie, de rendre inéligible quelqu'un comme Cristina, pour qui le peuple veut voter", appuyait Rocio Gaviño, fonctionnaire de 29 ans.
Depuis la condamnation du 10 juin, un noyau dur du militantisme péroniste s'est mobilisé autour de "CFK". Plusieurs centaines de partisans indéfectibles se sont relayés sous ses fenêtres, y compris de nuit, en une garde quasi permanente.
Mais mercredi voyait le premier réel rassemblement de masse, avec des autocars convoqués de plusieurs parties du pays, et soumis à de stricts contrôles policiers, dès tôt le matin, aux accès à la capitale.
Une "minorité" avec Cristina
"Bien sûr qu'il y a des contrôles, pour éviter que certains objets soient importés, prévenir toute intention de violence, que ceci se transforme en quelque chose que personne ne veut", a défendu Guillermo Francos, chef du cabinet des ministres. Qui a remis la mobilisation péroniste en perspective.
"Il est logique de penser qu'il y a un secteur de la population qui soutient Cristina. Il est minoritaire aujourd'hui en Argentine, mais il représente 25%. Mais il y a un autre 75% qui ne partage pas ce soutien", a-t-il posé. Référence au paradoxe qui voit Mme Kirchner, selon les sondages convergents, susciter plus de rejet que d'adhésion.
Interdite de balcon ?
Pour Lara Goyburu, politologue à l'Université de Buenos Aires, la marche très suivie de mercredi "démontre une capacité de mobilisation de rue que le péronisme, au sens large, conserve encore".
Mais, estime-t-elle, "ce qu'on ne voit pas dans cette marche (...) c'est la transversalité observée en d'autres occasions, comme la marche universitaire" d'avril 2024, sans doute la plus spectaculaire en 18 mois de présidence Milei.
Cristina Kirchner, désormais consignée chez elle, a ironisé mercredi en annonçant avoir transmis, très officiellement via ses avocats, une demande à la justice pour savoir "si je peux sortir ou non au balcon de ma maison. Ca paraît une blague, mais non".
Depuis sa condamnation, elle pris l'habitude de longuement saluer, plusieurs fois par jour, les partisans réunis à ses fenêtres. Or son assignation à résidence l'enjoint de "s'abstenir de tout comportement susceptible de troubler la tranquillité du voisinage".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Californie fait face au plus grand incendie de forêt de l'année
Un gigantesque incendie de forêt qui fait rage en Californie depuis deux jours a ravagé plus de 28'300 hectares vendredi. Plus de 600 pompiers s'efforcent de le maîtriser.
Le "Madre Fire" s'est déclaré mercredi dans le comté de San Luis Obispo, une région rurale du centre de l'Etat. Environ 200 personnes sont sous le coup d'ordres d'évacuation et quelques dizaines de bâtiments sont menacés par les flammes.
"Au cours des dernières 24 heures, 15 nouveaux incendies se sont déclarés sur des terres fédérales, de Modoc à Klamath en passant par Trinity", a déclaré le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, sur X.
L'incendie a embrasé plus de 28'300 hectares depuis mercredi. Plus de 600 pompiers et 40 véhicules de pompiers ont été mobilisés pour le circonscrire, selon la dernière mise à jour de Cal Fire, le service de lutte contre les incendies de l'Etat.
Les images du système d'alerte de l'Etat montrent d'épaisses colonnes de fumée noire surplombant les collines de cette région vallonnée. "L'Etat sera toujours présent pour protéger toutes les communautés, quel que soit le lieu où un incendie se déclare", a déclaré sur X Gavin Newsom, en annonçant l'envoi de renforts.
Hiver et printemps anormalement secs
Cet incendie survient après plusieurs autres feux déclenchés ces derniers jours, qui ont provoqué des évacuations dans la région à l'est de Los Angeles et font redouter un été difficile en Californie. L'Etat est encore traumatisé par les incendies qui ont ravagé la mégapole et tué 30 personnes en janvier.
L'hiver et le printemps ont été anormalement secs dans le sud de la Californie, et la végétation est déjà asséchée comme si c'était le milieu de l'été, remarquait récemment Daniel Swain, spécialiste des événements extrêmes à UCLA, dans un post de blog.
"Compte tenu des prévisions annonçant une chaleur encore plus intense et généralisée à la fin de l'été, ce mois ou ces deux mois d'avance sur le degré de sécheresse de la végétation auront une forte incidence sur les conditions de combustion plus tard dans la saison."
Coupes budgétaires
Ce risque accru intervient au moment où Donald Trump met en oeuvre d'importantes coupes budgétaires et des licenciements à l'Agence des forêts, à l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) et à la FEMA, l'agence fédérale de gestion des désastres.
Mercredi, le gouverneur Newsom, possible présidentiable du camp démocrate pour 2028, a accusé M. Trump de ne pas financer suffisamment d'opérations de débroussaillage et de feux contrôlés, pour prévenir les incendies.
"Trump doit se RÉVEILLER et commencer à financer les pompiers fédéraux et les équipes de gestion des terres dans ces communautés rurales - au lieu d'accorder des réductions d'impôts aux milliardaires", a ajouté M. Newsom sur X. "L'incompétence de Trump met des vies en danger".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Chelsea s'en remet à Palmer et à une bourde pour dominer Palmeiras
Chelsea a fait respecter son statut d'équipe européenne richissime pour éliminer les Brésiliens de Palmeiras (2-1) à Philadelphie, grâce à Cole Palmer puis à un coup du sort.
Les Blues affronteront Fluminense mardi en demi-finale du Mondial des clubs.
Un résultat qui offre des retrouvailles inespérées entre le défenseur brésilien Thiago Silva (40 ans) et son ancien club londonien. Pour sa part, Chelsea n'en finit plus de se féliciter d'avoir prolongé sa star de 23 ans Cole Palmer jusqu'en 2033, un contrat d'une durée pourtant inouïe dans le football.
C'est lui qui a montré la voie à ses coéquipiers aux bonnes intentions mais souvent empruntés. Lui a fait parler sa classe dès la 16e minute, profitant d'une passe laser de Trevoh Chalobah pour se projeter vers la surface. Une accélération et un crochet plus tard et Palmer concoctait un tir précis qui a léché le poteau droit de Weverton - côté filets.
Mais les Blues n'ont pas su capitaliser sur cette bonne entame pour mettre la tête des Brésiliens sous l'eau. En deuxième mi-temps, Palmeiras a commencé à prendre d'assaut la surface londonienne. D'abord timidement, ce qui a permis par exemple au portier londonien Robert Sanchez de s'interposer devant plusieurs Brésiliens montés aux avant-postes, pour reprendre un ballon aérien (48e).
Un csc décisif
Mais c'est Estevao (18 ans) qui à la 53e a joué un mauvais tour à son futur club, qu'il rejoindra dès la fin du tournoi. Il a transformé un ballon anodin en but: excentré sur la droite de la surface, il a crocheté et frappé au culot, dans un angle extrêmement fermé. Le ballon a été propulsé sur le dessous de la barre avant de rebondir sur le poteau et de rentrer.
Le match était alors enfin lancé. Mais il a fallu un but contre son camp du défenseur Agustin Giay, une déviation sur un centre fort du Français Malo Gusto, pour tromper une deuxième fois Weverton (83e). La qualification est globalement méritée pour les Blues, qui réalisent un bon tournoi malgré le faux pas contre Flamengo (3-1). Fluminense reste le seul représentant d'Amérique du Sud.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pakistan: au moins 14 morts dans l'effondrement d'un immeuble
De nouveaux corps sans vie ont été extraits des décombres d'un immeuble d'habitation qui s'est effondré à Karachi, portant le bilan du drame à au moins 14 morts samedi, selon les autorités.
L'accident s'est produit peu après 10h00 (07h00 en Suisse) dans le quartier pauvre de Lyari, autrefois en proie à la violence des gangs et considéré comme l'un des endroits les plus dangereux du Pakistan.
Le bâtiment, de cinq étages, était "délabré", a affirmé à l'AFP Saad Edhi, de la fondation Edhi qui participe aux opérations de secours aux côtés d'habitants de Karachi, mégapole de quelque 20 millions d'âmes.
Abid Jalaluddin Shaikh, à la tête des équipes d'urgence déployées sur place, a indiqué à l'AFP que les recherches s'étaient poursuivies toute la nuit "sans interruption". "Cela pourrait prendre encore 12 heures", a-t-il ajouté.
Des photos de l'AFP montrent l'immeuble complètement détruit, alors que secours et engins de chantier en fouillent les ruines. Sur ces images, on peut voir des corps de victimes évacués sur des civières tandis que d'autres habitants tentent de récupérer leurs affaires parmi les débris.
"L'immeuble craquait"
Samedi matin, le bilan était de 14 personnes tuées et 13 blessées, a fait savoir à l'AFP Summiaya Syed, un responsable de la police, présent à l'hôpital de Karachi où les dépouilles ont été transférées.
La veille, Arif Aziz, un haut responsable de l'autorité, avait indiqué à l'AFP que le bâtiment comptait une centaine de résidents.
Shankar Kamho, un habitant de cet immeuble qui était absent au moment de son effondrement, avait affirmé qu'une vingtaine de familles logeaient là.
"J'ai eu un appel de ma femme disant que l'immeuble craquait et je lui ai dit de sortir immédiatement", racontait vendredi cet homme âgé de 30 ans.
"Elle est allée prévenir les voisins mais une femme lui a dit: 'Cet immeuble tiendra encore au moins dix ans.' Malgré tout, ma femme a pris notre fille et est sortie. Vingt minutes après, l'immeuble s'écroulait."
"Toute ma famille est ensevelie"
Les six membres de la famille de Jumho Maheshwari, 70 ans, se trouvaient dans son appartement du rez-de-chaussée quand il est sorti pour aller au travail.
"Toute ma famille est ensevelie et tout ce que je peux faire c'est prier pour qu'elle soit retrouvée vivante", a-t-il lâché. Une autre résidente, Maya Sham Jee, a expliqué que la famille de son frère était également sous les décombres. "Nous sommes impuissants, nous pouvons juste espérer que les secouristes nous ramènent nos proches en vie", a-t-elle confié.
En juin 2020, au moins 18 personnes avaient perdu la vie lorsqu'un immeuble de 40 appartements s'était écroulé dans la même zone.
Les effondrements de toits et de bâtiments sont fréquents au Pakistan, un pays qui compte plus de 240 millions d'habitants, principalement en raison des normes de sécurité défaillantes et de la mauvaise qualité des matériaux de construction.
La ville de Karachi est particulièrement connue pour ses mauvaises constructions, ses agrandissements illégaux, ses infrastructures vieillissantes, sa surpopulation et son application laxiste des réglementations en matière de BTP.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
TdF: Pogacar en favori, Vingegaard en outsider
La supériorité implacable de Tadej Pogacar fait du champion du monde l'écrasant favori du Tour de France qui part samedi de Lille.
Mais Jonas Vingegaard veut croire qu'il peut redevenir le grand tourmenteur du Slovène.
Trois semaines de bruit et de fureur, de drames, de joies intenses et de souffrance attendent les 184 coureurs - parmi lesquels cinq Suisses (Mauro Schmid, Stefan Bissegger, Marc Hirschi, Fabian Lienhard et Silvan Dillier) - de cette 112e édition de la Grande Boucle qui présente la particularité d'être 100% française.
Et elle a tout pour plaire avec deux contre-la-montre, dont un en côte dans les Pyrénées, six étapes de montagne, Superbagnères, le Mont Ventoux, le col de la Loze, jusqu'à la conclusion le 27 juillet sur les Champs-Elysées avec une incursion inédite sur la butte Montmartre, un an après les JO.
La 1e étape, de Lille à Lille, offre une opportunité aux sprinters d'endosser le maillot jaune pour la première fois depuis Alexander Kristoff en 2020 à Nice. Biniam Girmay et Jasper Philipsen, les maillots verts des deux dernières années, Tim Merlier et Jonathan Milan ont cerclé en rouge ce rendez-vous depuis des mois.
La semaine de tous les dangers
Cette 1re étape préfigure une première semaine de plaine que le patron du Tour Christian Prudhomme aime dépeindre "en trompe l'oeil" puisque l'architecte du parcours, Thierry Gouvenou, a "mis des patates partout".
Les étapes de Boulogne-sur-Mer (2e), Rouen (4e), Vire (6e) sont en effet truffées de côtes et l'arrivée en bosse au Mûr-de-Bretagne promet aussi une belle empoignade. Si le spectacle devrait être au rendez-vous, le danger rôdera aussi et les leaders vont serrer les fesses pendant toute la première semaine.
Pogacar insolent
La bataille pour la victoire finale ne semble concerner que deux hommes, et encore. Pogacar et Vingegaard se sont partagé les cinq dernières éditions - le Slovène mène 3-2 - et planent largement au-dessus de la concurrence incarnée d'abord par Remco Evenepoel, troisième l'an dernier, et Primoz Roglic.
D'un côté, on peut espérer un duel intense entre Pogacar et Vingegaard qui, pour la première fois en trois ans, abordent le Tour en pleine possession de leurs moyens tous les deux: en 2023, Pogacar revenait d'une fracture au poignet, l'année suivante Vingegaard d'un crash terrible.
Mais Pogacar est si dominant sur tous les terrains depuis un an et demi qu'il pourrait aussi tuer tout suspense dès la sortie des Pyrénées et avant même la dernière semaine dans les Alpes. Au dernier Dauphiné, le champion du monde a été tellement supérieur à son rival danois qu'il a frisé l'insolence, voire l'arrogance.
Reste la glorieuse incertitude du sport qui prend toute sa dimension sur le Tour de France, épreuve marathon aux mille pièges, où personne, même pas le meilleur, n'est à l'abri d'une chute ou d'une défaillance.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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