International
A Istanbul, Merkel remercie Erdogan sans omettre ses critiques
La chancelière allemande Angela Merkel a salué samedi à Istanbul la "très bonne collaboration" avec la Turquie. Elle n'a cependant pas caché ses critiques sur la question des droits de l'homme et des libertés individuelles.
Mme Merkel, reçue par le président turc Recep Tayyip Erdogan dans le cadre de sa tournée d'adieux après seize années à la tête de la première puissance économique européenne, a assuré qu'il en irait de même entre cet "important partenaire" et la future équipe au pouvoir en Allemagne.
"J'ai été parfois critique face aux développements auxquels nous avons assistés dans le domaine des droits de l'homme et des libertés individuelles", a-t-elle rappelé.
"La seule chose que je peux vous dire c'est qu'il en ira de même avec le prochain gouvernement allemand: la relation entre la Turquie et l'Allemagne continuera, avec ses bons et ses mauvais côtés", a-t-elle assuré.
La relation entre les deux pays a connu de fortes tensions après le putsch avorté de juillet 2016 et les représailles qui s'en étaient suivies contre la société civile.
De son côté, le président Erdogan, qui a salué par deux fois sa "chère amie" Angela Merkel, s'est inquiété par avance de la suite: "il n'est jamais facile de travailler avec une coalition" comme celle qui est en cours de négociations en Allemagne pour la formation du futur gouvernement, a-t-il dit.
Migration
Sur la question cruciale des migrants, l'un des principaux dossiers entre l'Union européenne et Ankara, le président turc a fait valoir que son pays était devenu "une guest-house" (une maison d'hôtes) pour les réfugiés. La Turquie accueille toujours plus de 3,5 millions de réfugiés syriens et 300'000 Afghans.
La chancelière a rendu hommage à "cette tâche importante" et garanti que "le soutien européen à la Turquie continuera". "Parce que nous voulons mettre fin au trafic d'êtres humains, le soutien de l'UE est nécessaire: nous avons déjà versé 4,5 milliards d'euros sur les 6 milliards" convenus, a-t-elle insisté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
Économie
La Banque d'Italie abaisse sa prévision de croissance pour 2024
La Banque d'Italie a abaissé vendredi sa prévision de croissance économique pour 2024, tablant désormais sur 0,7% contre 0,8% auparavant, en raison d'une "croissance plus faible de la demande étrangère".
L'institution a également revu en baisse ses estimations pour 2025 et 2026, misant sur respectivement 0,7% et 1,2%, contre 0,9% et 1,3% auparavant, en données non corrigées des jours ouvrables.
Le ministre de l'Economie Giancarlo Giorgetti avait assuré dès jeudi que la croissance de l'Italie "pourrait atteindre 0,7%" cette année, mais que cette correction à la baisse n'aurait pas d'impact sur les comptes.
La coalition de droite et d'extrême droite dirigée par Giorgia Meloni avait prévu auparavant une progression du produit intérieur brut (PIB) de 1% pour l'année en cours, malgré une croissance nulle enregistrée au troisième trimestre.
"Nous avons fait des prévisions extrêmement prudentes sur les finances publiques" et "comme nous l'avons fait dans le passé, nous obtiendrons des résultats encore meilleurs qu'annoncé", a affirmé M. Giorgetti.
Rome s'est engagé à ramener le déficit public dès 2026 à 2,8% du PIB, en dessous du plafond de 3% fixé par le pacte de stabilité européen, ce qui laisse peu de marge pour une politique économique expansionniste.
Corrigée des jours ouvrables, la hausse du PIB serait de 0,5% en 2024, 0,8% en 2025 et 1,1% en 2026, a précisé la Banque d'Italie.
Malgré "un environnement de grande incertitude, en particulier sur les politiques commerciales de la nouvelle administration américaine, la croissance de la demande extérieure se consolidera", estime l'institution.
Mais cette hausse sera "bien inférieure à la moyenne des deux décennies précédant la pandémie", ajoute la Banque d'Italie. Après un recul des exportations de 0,3% cette année, elle table sur une hausse de 1,3% en 2025 et de 3,2% en 2026.
L'Italie subit le contrecoup des affres de l'Allemagne, son principal partenaire commercial, qui a tout juste échappé à une récession grâce à une hausse de son PIB de 0,1% au troisième trimestre.
Après la croissance nulle au troisième trimestre, le PIB devrait progresser "à un rythme modéré" au quatrième, estime la Banque d'Italie.
"La croissance pourrait s'accélérer à partir du second semestre de l'an prochain", grâce à la reprise de la consommation et des exportations.
Dans un contexte de ralentissement de l'inflation, la consommation des ménages devrait rester stable en 2024 et croître de 1% en 2025 et 0,9% en 2026.
L'inflation devrait atteindre 1,1% en 2024 et 1,5% en 2025 et 2026.
Début décembre, l'Institut national des statistiques (Istat) avait divisé par deux sa prévision de croissance pour 2024, tablant désormais sur une hausse du PIB de 0,5%, contre 1% estimé juin.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Allemagne: prévisions de croissance 2025 et 2026 en fort repli
La Banque fédérale d'Allemagne a fortement abaissé vendredi ses prévisions de croissance pour les années 2025 et 2026, douchant les espoirs d'un rebond rapide de la première économie européenne enlisée dans une crise structurelle.
L'institution prévoit une hausse de 0,2% du Produit intérieur brut l'an prochain, contre 1,1% dans ses dernières estimations en juin. Pour 2026, elle table sur une croissance de 0,8%, contre 1,4% précédemment.
Ces prévisions, également révisées à la baisse cette semaine par plusieurs instituts économiques nationaux, s'éloignent encore de celles du ministère de l'Économie, qui attend une croissance de 1,1% en 2025 et de 1,6% en 2026.
Pour 2024 en revanche, l'affaire est entendue : le PIB devrait reculer de 0,2% d'après le gouvernement et la Bundesbank, soit une deuxième année de récession consécutive.
"L'économie allemande lutte non seulement contre des vents contraires conjoncturels persistants, mais aussi contre des problèmes structurels", déclare le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, dans un communiqué.
L'industrie allemande, jadis fer de lance de l'économie, souffre de la faiblesse des exportations et de prix d'énergie plus élevés que chez ses voisins, conséquence notamment de la guerre russe en Ukraine.
Les investissements reculent dans un contexte politique incertain avant des élections législatives anticipées prévues en février, après l'éclatement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz.
Le marché du travail, traditionnellement robuste, montre par ailleurs des signes de ralentissement, ce qui affecte la consommation privée qui, contrairement aux anticipations d'il y a quelques mois, ne jouera pas un rôle moteur dans la reprise économique espérée.
La Bundesbank prévoit une stagnation du PIB durant l'hiver 2024/2025, avant une reprise progressive d'ici fin 2025.
Ces prévisions restent incertaines, notamment en raison de la "possible montée du protectionnisme mondial", a souligné M. Nagel, en référence aux hausses de tarifs douaniers que pourrait imposer une nouvelle administration américaine sous Donald Trump.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
L'armateur CMA CGM s'amarre à Lyon pour développer le fret fluvial
Un consortium porté par CMA CGM, géant mondial du transport maritime, a obtenu vendredi une sous-concession de 30 ans sur le port de Lyon, qu'il entend moderniser afin de doubler le fret arrivant par conteneurs sur le Rhône.
Le groupe et ses partenaires vont investir près de 40 millions d'euros pour, notamment, rénover les deux terminaux dédiés à la manutention des conteneurs ou des colis lourds, a précisé CMA CGM dans un communiqué.
Il s'agira par exemple de créer de nouvelles voies ferrées, installer des bornes de recharge électriques pour les bateaux à quais, ou d'agrandir la zone d'exploitation. Mais aussi de remplacer l'un des portiques du port servant à soulever les conteneurs, d'ici dix ans, grâce à une autre enveloppe de 22 millions d'euros.
Situé dans le sud de Lyon, le port Édouard-Herriot (900 emplois directs) appartient à l'État mais est sous concession de la Compagnie nationale du Rhône (CNR). Celle-ci confie ensuite sa gestion, son exploitation et son entretien à des tiers.
Une filiale de la CNR, Lyon Terminal, possède actuellement la sous-concession pour les deux terminaux de 10 hectares, chacun équipé d'un quai en bord de fleuve et de plusieurs voies de chemin de fer, mais son contrat arrive à terme.
A l'issue d'une procédure de mise en concurrence, un consortium mené par CMA CGM avec la Banque des Territoires et les Chambres de commerce et d'industrie (CCI) de Métropole Lyon-Saint-Étienne-Roanne et d'Aix-Marseille-Provence a remporté la sous-concession.
Il reprendra l'exploitation des terminaux au printemps 2025.
L'installation de l'armateur à Lyon contribuera à "moderniser la ville et assurer sa prospérité économique", a salué son maire écologiste Grégory Doucet, à l'occasion d'une conférence de presse sur place.
Cet investissement s'inscrit dans la logique du "grand port Marseille-Lyon", promis il y a deux ans par Emmanuel Macron, afin de mieux connecter par voie fluviale la cité phocéenne à son arrière-pays, et irriguer davantage les marchés européens.
"L'État s'intéresse enfin au fluvial. Dans ce contexte, il nous a semblé évident que le nouvel opérateur ait vraiment la capacité d'agir sur les volumes et dynamiser l'axe", a expliqué à l'AFP Thomas San Marco, président de l'association Medlink Ports, chargée de promouvoir le fret fluvial sur l'axe Méditerranée-Rhône-Saône, et directeur exécutif de la CNR.
La présence de CMA CGM "permettra de doubler les volumes fluviaux d'ici 2032" mais aussi de développer le trafic ferroviaire, indique de son côté l'armateur.
Sur cet axe, 80% des marchandises sont acheminées par la route, 15% par le rail et 5% par le Rhône. Sur les 330 km navigables entre Marseille et Lyon, les péniches transportent en majorité du vrac (sable, sel, céréales...) et seulement 70'000 conteneurs en moyenne chaque année.
Géant mondial du transport de conteneurs basé à Marseille, CMA CGM possède 57 terminaux portuaires exploités dans 28 pays. Son chiffre d'affaires a atteint 15,8 milliards de dollars (14,10 milliards de francs) au troisième trimestre 2024, en hausse de 38,5% sur un an à la faveur d'une accélération du commerce mondial.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Alex Fiva gagne à nouveau à Val Thoren
Après un long tunnel de trois ans, Alex Fiva a renoué avec la victoire sur le front de la Coupe du monde. Le Grison s'est imposé à Val Thorens pour cueillir un 14e succès.
Sur une piste où il s'était imposé en 2021 pour sa dernière victoire avant ce magnifique vendredi, Alex Fiva a partagé les lauriers avec l'Autrichien Adam Kappacher. Les deux hommes ont été classés à la première place à la photofinish. En finale, le Grison a été distancé dans un premier temps avant de bénéficier d'un accrochage entre Kappacher et le Canadien Kevin Dury pour revenir dans le jeu.
Deuxième jeudi, Fanny Smith n'est, pour sa part, pas parvenue à se hisser en finale. Classée finalement au sixième rang, la Vaudoise a suivi en spectatrice le succès de la Canadienne India Sherret. Victime d'une chute jeudi, la Suédoise et grandissime favorite Sandra Näslund a renoncé à concourir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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