International
Hommages à Samuel Paty dans sa ville, son collège et à l'Elysée
Des hommages au professeur d'histoire-géo, poignardé et décapité en pleine rue l'après-midi du 16 octobre 2020, se sont succédé toute la journée dans le Val-d'Oise où il vivait, dans les Yvelines où il enseignait, et à Paris où sa famille sera reçue à l'Elysée.
Main dans la main ou se tenant par les épaules, les anciens collègues de Samuel Paty lui ont rendu un hommage poignant, samedi, au sein du collège où il enseignait en région parisienne, un an jour pour jour après son assassinat pour avoir montré des caricatures de Mahomet en classe.
En début d'après-midi, dans le collège du Bois d'Aulne de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) où il enseignait, quelque 300 personnes se sont réunies sous une tente, à côté de la cour de récréation. Les caméras étaient exclues. En présence du ministre Jean-Michel Blanquer, des élèves et membres du personnel, une vingtaine de professeurs se sont succédé au micro, parfois en pleurs.
Un ruban violet accroché à leur vêtement car "nous nous souviendrons toujours de Samuel avec sa légendaire écharpe violette, son sac à dos et son casque sur les oreilles en arrivant", a dit un collègue d'une quarantaine d'années, évoquant encore un Samuel qui "semblait toujours calme", "bienveillant".
Ils ont évoqué l'homme, l'ami, le père, l'enseignant qui, en salle des profs, lançait parfois "des débats philosophiques sur la liberté, sa tasse Star Wars à la main", selon un autre enseignant.
"Faire bloc"
Évoquant "un crime aussi révoltant qu'inimaginable", le ministre de l'Éducation nationale a assuré, un an après: "loin de nous diviser, ce drame contribue à faire bloc". "M. Paty ne renonçait pas à enseigner ce qui était difficile", a insisté Jean-Michel Blanquer, évoquant un contexte de "montée des discours fanatiques et de haine".
L'assassin de 18 ans, un réfugié russe d'origine tchétchène tué par la police peu après l'attentat, reprochait à Samuel Paty d'avoir montré des caricatures de Mahomet en classe, après une campagne de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux concernant le contenu de son cours.
M. Blanquer a mentionné "les réseaux sociaux qui ont joué un rôle si tragique dans cette affaire".
Une élève du collège est poursuivie pour "dénonciation calomnieuse". Cette adolescente, visée par une exclusion pour indiscipline, avait menti à son père en assurant avoir été sanctionnée pour s'être élevée contre la demande de M. Paty faite aux élèves musulmans, selon elle, de se signaler lors de son cours, ce qui était faux.
Dans l'enquête cinq élèves, âgés de 13 à 15 ans au moment des faits, ont par ailleurs été mis en examen, soupçonnés d'avoir désigné le professeur à son assassin.
"Éveiller les consciences"
Dans la matinée, une plaque a été inaugurée dans l'entrée du ministère de l'Éducation nationale par le premier ministre Jean Castex, aux côtés des parents et de la famille de Samuel Paty, qui ont souhaité rester très discrets et ne pas être filmés ni interrogés. Étaient présents de nombreux anciens ministres de l'Éducation, de gauche comme de droite.
La plaque dévoilée porte l'inscription "hommage à Samuel Paty, 18 septembre 1973 - 16 octobre 2020, professeur d'histoire-géographie et d'enseignement moral et civique. Assassiné par un terroriste islamiste pour avoir enseigné et défendu les valeurs de la République dont la liberté d'expression". Un square situé face à la Sorbonne sera également rebaptisé square Samuel Paty.
C'est dans une rue d'Eragny-sur-Oise (Val-d'Oise) que l'attentat s'était produit, à quelques centaines de mètres seulement du collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) dont l'enseignant sortait.
Plusieurs centaines d'habitants d'Eragny-sur-Oise, où vivait Samuel Paty, se sont réunis en milieu de matinée pour une cérémonie. "Il habitait ici, il a été tué ici. (...) Cette barbarie nous a bouleversées", a confié Maguy, 75 ans, résidant près des lieux du drame.
Des jeunes ont lu des textes évoquant la liberté d'expression et une fresque colorée a été dévoilée sur le mur d'un gymnase, accompagnée d'une citation de Victor Hugo: "la liberté commence là où l'ignorance finit".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La star du MMA Conor McGregor accusée d'agression sexuelle à Miami
L'Irlandais Conor McGregor, vedette des arts martiaux mixtes (MMA), a été attaqué devant la justice civile fédérale américaine par une femme l'accusant de l'avoir agressée sexuellement à Miami en juin 2023 lors d'un match de NBA.
L'affaire avait été initialement examinée par le bureau de la procureure du comté de Miami-Dade, qui comprend la métropole floridienne. Mais elle avait finalement renoncé à inculper Conor McGregor, faute d'éléments suffisants.
Suite à cette décision, "une procédure civile est la seule voie judiciaire dans ce dossier", a expliqué l'avocat de la victime présumée, James Dunn.
Dans cette assignation déposée mardi, la femme reproche à l'athlète de 36 ans de l'avoir agressée sexuellement dans des toilettes de la salle de l'équipe professionnelle de basket du Miami Heat, le Kaseya Center.
"Au terme d'une enquête approfondie, à l'époque, la procureure avait conclu qu'il n'y avait pas d'éléments suffisants" pour poursuivre Conor McGregor, a rappelé l'avocate de la star irlandaise, Barbara Llanes.
"Près de deux ans plus tard, et après trois avocats, la plaignante a une nouvelle fausse version", a fait valoir l'avocate. "Nous sommes confiants dans le fait que cette action sera également écartée."
La victime présumée, qui avait initialement porté plainte deux jours après les faits allégués, a aussi attaqué l'opérateur du Kaseya Center, accusé de négligence.
Conor McGregor est l'une des grandes figures de la ligue professionnelle de MMA, l'Ultimate Fighting Championship (UFC). En 2020, il était le sportif professionnel à avoir gagné le plus d'argent, soit 180 millions de dollars, selon le magazine Forbes.
En novembre 2024, il a été condamné par la Haute Cour de Dublin à verser 248'603 euros de dommages et intérêts à une femme de 35 ans qui l'avait poursuivi pour l'avoir "brutalement violée et battue".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Drake entretient le conflit avec Lamar en attaquant Universal
Le rappeur canadien Drake entretient son conflit en justice avec l'Américain Kendrick Lamar en attaquant mercredi en diffamation leur label commun Universal Music Group (UMG), sur fond d'accusations de pédophilie.
Les deux stars du hip-hop sont des rivaux depuis des années et ont sorti en 2024 plusieurs morceaux au vitriol pour se critiquer et s'attaquer, une pratique classique de ce genre culturel et musical.
Le Canadien Aubrey Drake Graham, 38 ans, avait déjà accusé fin novembre UMG d'avoir gonflé sur les plateformes les écoutes du Californien de 37 ans Kendrick Lamar et de l'avoir diffamé, dans deux procédures à New York et au Texas. Il ne s'agissait pas de plaintes en bonne et due forme, mais de premières étapes procédurales avant une éventuelle action en justice.
Cette fois, dans une plainte au civil devant le parquet fédéral de Manhattan, Drake accuse Universal d'avoir "approuvé, publié et lancé une campagne pour faire du +buzz+ viral à partir d'un morceau de rap".
Cette campagne présumée de dénigrement "visait à faire croire à de fausses allégations selon lesquelles Drake serait un criminel pédophile et a laissé entendre que le public devrait y répondre" en boycottant le Canadien, selon cette plainte consultée par l'AFP.
Dans le morceau "Not like us", Kendrick Lamar, auréolé d'un prestigieux prix Pulitzer, accuse Drake d'avoir des relations avec des jeunes filles mineures et le traite de "pédophile".
Le Canadien répond que leur maison de disques commune a fait le choix du "profit de l'entreprise sur la sécurité et le bien-être de ses artistes".
Il dénonce le fait d'avoir été la cible de "menaces physiques" -- des coups de feu avaient blessé en mai un vigile de sa propriété à Toronto -- et d'être "bombardé par du harcèlement en ligne".
"Not like us", qui a dépassé les 900 millions d'écoutes sur Spotify, est devenu l'un des morceaux les plus populaires de l'artiste et a reçu plusieurs nominations aux prochains Grammy Awards, dont celle de la meilleure chanson de l'année.
Kendrick Lamar a aussi été choisi pour donner le concert de la mi-temps du Super Bowl, la finale du championnat de football américain, début février à la Nouvelle-Orléans, un immense privilège pour un artiste aux Etats-Unis.
Universal Music Group a promis dans un communiqué de "protéger (ses) collaborateurs et (sa) réputation" et a démenti "tout acte de diffamation" passé et présent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pizza à l'ananas: un restaurant anglais relance les hostilités
Un restaurant britannique a relancé les hostilités contre la pizza à l'ananas, mise à son menu certes, mais avec un supplément exorbitant de 100 livres sterling (112 francs) pour les "monstres" qui en veulent.
Un plat chez Lupa Pizza à Norwich, dans l'est de l'Angleterre, coûte en règle générale dix fois moins cher mais l'un des propriétaires du restaurant Francis Woolf a expliqué au journal local, Norwich Evening News qu'il "détestait par dessus tout l'ananas sur une pizza".
Cette sorte de hawaïenne avec sa garniture de morceaux d'ananas figure donc sur la carte Deliveroo du restaurant, mais avec cette légende: "Ouais, pour 100 livres sterling, tu peux l'avoir. Commande aussi le champagne. Vas-y, espèce de monstre!".
L'art du pizzaïolo napolitain a fait son entrée au patrimoine immatériel de l'Humanité de l'Unesco en 2017, une inscription symbolique mais qui a récompensé les efforts des thuriféraires de ce met italien pour qui l'ajout d'ananas constitue une hérésie.
La querelle en Grande-Bretagne en reste pour l'instant au stade des mots, mais le restaurant en rajoute sur Facebook en déclarant qu'il "espére un afflux de militants pro et anti-ananas qui viendront voter avec leurs pieds et leur portefeuille ! Quelques heurts dans la rue. Tout ça à la télévision".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris: 860'000 visiteurs
Notre-Dame de Paris a accueilli "860'000 personnes depuis la réouverture" au grand public le 16 décembre, soit après les cérémonies d'inauguration de la première semaine.
La cathédrale a depuis accueilli "29'000 personnes par jour, et cela peut monter à 35'000 les jeudi de nocturne", a dit Sybille Bellamy-Brown, la responsable de la gestion des publics de la cathédrale parisienne mercredi lors d'une conférence de presse, en rappelant à titre d'exemple que le Louvre accueillait quotidiennement 30'000 visiteurs.
La fréquentation était estimée autour de 23'500 personnes par jour avant l'incendie qui a ravagé Notre-Dame en avril 2019.
"L'engouement ne se dément pas"
La cathédrale a rouvert le weekend des 7 et 8 décembre en présence de nombreuses personnalités, et a accueilli ensuite une semaine de "neuvaine" à l'accès réduit. Depuis la pleine réouverture au grand public le 16 décembre, l'engouement ne se dément pas, les vacances d'hiver (Noël) s'ajoutant à l'attrait de la nouveauté, ce qui a créé de longues files en fin d'année.
Mais "depuis deux semaines, on ne fait pas la queue", a assuré la responsable, en rappelant que l'entrée pouvait se faire avec ou sans réservation et que d'ailleurs seul "un tiers" des entrées se faisaient avec.
"Tout le monde a la possibilité de rentrer librement dans la cathédrale", a-t-elle rappelé, en martelant que l'entrée était gratuite.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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