International
Acculé, Peloton se sort de l'affaire "Sex and the City"
En position délicate après la mort d'un personnage de "Sex and the City" sur un de ses vélos d'appartement, le groupe Peloton est parvenu à retourner la situation avec une communication innovante qui a renforcé sa popularité.
Au départ de l'affaire, ce qui ressemblait à l'un des pires placements de produit de l'histoire de la télévision et du cinéma.
L'un des personnages principaux de la série "Sex and the City", Mr Big (alias John Preston), succombe à une attaque cardiaque après une séance sur un vélo Peloton, lors du premier épisode de la septième saison.
Les placements de produits sont aussi vieux qu'Hollywood, mais les seuls ratés se limitaient jusqu'ici aux apparitions trop appuyées, qui mettaient maladroitement une marque en avant.
Après l'épisode de "SATC", les réseaux sociaux se sont enflammés et ont ironisé sur Peloton, avant que le cours de l'action du groupe ne perde 5,38% vendredi à Wall Street.
Un incident qui est tombé d'autant plus mal que le fabriquant de vélos d'appartement et tapis de course haut de gamme gère déjà difficilement la sortie de pandémie, durant laquelle il a connu un essor considérable.
Peloton a réagi très vite par une déclaration de la cardiologue Suzanne Steinbaum, membre du conseil scientifique du groupe, qui a joué la carte de l'humour à message.
Elle a évoqué le style de vie "extravagant" de Mr Big, avec "cocktails, cigares et gros steaks", a priori seul responsable de la mort du sexagénaire.
Dimanche, Peloton a mis en ligne un petit film montrant un Mr Big (l'acteur Chris Noth) ressuscité en compagnie de Jess King, l'une des stars de la marque qui jouait l'instructrice lors de la fameuse séance de "SATC" fatale à John Preston.
Mr Big propose un "tour" de vélo, ponctuant par un : "la vie est trop courte".
"Coup de communication"
"L'approche de Peloton a été intelligente, délicate et, pour moi, a changé l'histoire", a réagi Ron Torossian, fondateur de l'agence de relations publiques 5WPR.
Sa gestion de crise a d'autant plus surpris que Peloton s'est pris plus d'une fois les pieds dans le tapis par le passé.
En décembre 2019, l'entreprise new-yorkaise avait déclenché, malgré elle, un torrent de critiques et de parodies après la diffusion d'une publicité qui montrait une femme se disant "transformée" par le vélo d'appartement que lui avait offert son mari.
L'action du groupe avait alors perdu plus de 20% et Peloton s'était contenté de publier un communiqué sobre, sans parvenir à calmer l'incendie.
En avril 2021, la start-up avait qualifié d'"inexact et trompeur" un communiqué de la Commission de sûreté des produits de consommation (CPSC) qui avait suggéré de ne plus utiliser le Tread+, l'un des tapis de course de Peloton.
Selon l'agence indépendante, l'appareil était responsable d'avoir "aspiré" plusieurs jeunes enfants, dont un en était mort.
Quelques jours plus tard, le PDG et fondateur de l'entreprise, John Foley, avait dû s'excuser publiquement et rappeler officiellement les modèles.
L'humour, un instrument délicat
Avec Mr Big, Peloton avait affaire à un personnage de fiction et pouvait se permettre d'aborder le dossier de façon plus légère, mais non sans risque.
"L'humour est un instrument très délicat à utiliser en situation de crise", souligne Mark Hass, professeur de communication à l'université Arizona State, "et le spot a trouvé le ton juste."
La séquence a été si bien exécutée que certains y voient une opération savamment orchestrée conjointement, de bout en bout, par Peloton et la chaîne HBO.
"Ce n'était rien d'autre qu'un coup de communication", a ainsi affirmé, sans preuve, l'éditorialiste du New York Post, Maureen Callahan. Le cours a repris 7,35% lundi.
Une porte-parole a expliqué à l'émission "Today" de la chaîne NBC que le groupe avait donné son accord à l'utilisation d'un vélo, mais sans en connaître le contexte.
Pour Jon Pfeiffer, avocat spécialisé dans le monde de la production, studios de cinéma et chaînes de télévision n'impliquent quasiment jamais les marques dans leurs choix artistiques.
"HBO ne va donner à personne le droit d'approuver ou de désapprouver du contenu", explique-t-il, à la différence des YouTubeurs, qui font, le plus souvent, valider leurs vidéos par la marque avant diffusion.
Sollicité par l'AFP au sujet d'une éventuelle action en justice contre HBO, Peloton n'a pas donné suite. Mais pour Jon Pfeiffer, "devant un tribunal, cela n'irait pas loin".
Pourquoi se lancer dans un contentieux, "alors que, pour ce que j'en vois", dit Mark Hass, "Peloton est dans une meilleure situation aujourd'hui qu'avant la mort de Mr Big."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
USA: plafond de la dette atteint, "mesures extraordinaires"
Le ministère américain des Finances va prendre des "mesures extraordinaires" à compter du 21 janvier afin de continuer à faire face à ses obligations concernant ses échéances de dette, a annoncé vendredi la secrétaire d'Etat au Trésor sortante, Janet Yellen.
Dans un courrier adressé aux principaux responsables du Congrès, Mme Yellen indique que le plafond de la dette, actuellement situé légèrement au-dessus de 36'000 milliards de dollars, "n'autorise pas de nouvelle dépense".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Breel Embolo: l'erreur fatale
Breel Embolo traverse un début d’année bien difficile. Remplaçant au coup d’envoi, le Bâlois a précipité la défaite de l’AS Monaco à Montpellier (2-1).
Introduit à la 77e minute, Breel Embolo a perdu dans les pieds du Genevois Becir Omeragic un ballon qui a permis à Montpellier de mener une rupture conclue par le Jordanien Mousa Al-Tamari pour le 2-1.
L’absence du capitaine Denis Zakaria, malade, a bien sûr pesé face à la "lanterne rouge". Sans lui, l’équipe souffre d’un déséquilibre dans ses lignes trop souvent fatal. Trois jours après une élimination en Coupe de France à Reims, cette défaite coûte aux Monégasques leur troisième place au classement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
TikTok menacé aux Etats-Unis après le feu vert de la Cour suprême
La Cour suprême américaine a approuvé vendredi à l'unanimité l'entrée en vigueur d'une loi menaçant d'interdiction imminente le très populaire réseau social TikTok, si sa maison mère chinoise refuse de le vendre.
"Il ne fait pas de doute que, pour plus de 170 millions d'Américains, TikTok offre un important mode d'expression, d'interaction et d'appartenance à une communauté. Mais le Congrès a établi que sa cession était nécessaire pour répondre à ses inquiétudes bien fondées en matière de sécurité nationale", estiment les neuf juges de la Cour.
Ils concluent donc que la loi contestée ne viole pas le Premier amendement de la Constitution américaine garantissant la liberté d'expression.
En pleine confrontation stratégique entre les Etats-Unis et la Chine, le Congrès américain a adopté cette loi en avril à une large majorité bipartisane, réunissant des élus démocrates comme républicains.
Elle vise à prévenir les risques d'espionnage et de manipulation par les autorités chinoises des utilisateurs de TikTok.
La loi, aussitôt promulguée par le président Joe Biden, fixe à la maison mère du réseau social, ByteDance, la date limite du 19 janvier pour céder l'application à un autre propriétaire.
L'entreprise table sur la sympathie du président élu Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier et a confié son "faible" pour TikTok.
Une des solutions envisagées en cas de maintien de la loi serait que ByteDance revende ses parts à des investisseurs non-chinois, une possibilité que l'entreprise a constamment repoussée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le procureur de la CPI rencontre le nouveau dirigeant syrien
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a été reçu vendredi par le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh. Ce dernier a pris le pouvoir après la chute de Bachar al-Assad accusé de crimes durant la guerre civile.
M. Chareh et le chef de la diplomatie syrienne, Assaad al-Chaibani, ont rencontré "une délégation de la Cour pénale internationale, dirigée" par Karim Khan, a déclaré l'agence de presse officielle Sana, qui a également publié des images de la réunion.
Selon un communiqué du bureau de M. Khan, le procureur s'est "rendu à Damas à l'invitation du gouvernement de transition syrien", afin d'examiner comment le Bureau peut soutenir les efforts des nouvelles autorités en vue de rendre des compte pour les crimes présumés commis dans le pays.
"Discussions ouvertes et constructives"
"Le procureur a exprimé sa gratitude pour les discussions ouvertes et constructives lors de sa visite, au cours de laquelle des mesures de suivi ont été mises en place", a indiqué le communiqué.
Des dizaines de milliers de personnes ont été détenues et torturées dans les prisons du pays sous le règne de Bachar al-Assad, par ailleurs accusé d'avoir recouru à des armes chimiques contre sa propre population, notamment des attaques au gaz sarin.
Le président déchu, qui a fui à Moscou, refusait de coopérer avec la CPI, ne reconnaissant pas sa compétence sur son territoire.
Rendre justice
Le groupe islamiste de M. Chareh, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a mené une coalition qui a renversé Assad le 8 décembre, plus de 13 ans après la répression sanglante de manifestations anti-Assad ayant déclenché une guerre qui a fait plus de 500'000 morts.
Les nouvelles autorités ont promis de rendre justice aux victimes des atrocités commises durant les décennies de règne du clan Assad, s'engageant à juger les responsables impliqués dans la torture des détenus. Elles ont exhorté la communauté internationale à leur remettre les personnes recherchées qui ont fui.
Le président Hafez al-Assad a régné sans partage durant trois décennies sur la Syrie jusqu'à sa mort en 2000, quand son fils, Bachar al-Assad, lui a succédé.
La CPI, basée à La Haye, n'a pas été en mesure d'enquêter sur la Syrie car le pays n'a jamais ratifié le Statut de Rome, son traité fondateur.
En 2014, la Russie et la Chine ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité visant à renvoyer le dossier syrien devant la CPI.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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