International
Accusations de génocide "déconnectées" de la réalité, selon Israël
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L'affaire de "génocide" portée contre Israël, dans laquelle l'Afrique du Sud demande à la plus haute juridiction de l'ONU d'ordonner un cessez-le-feu à Gaza, est "totalement déconnectée" de la réalité, a déclaré Israël vendredi.
L'affaire est une "caricature" de la Convention des Nations unies sur le génocide qu'Israël est accusé d'avoir violée, a fustigé un représentant israélien devant la Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye (Pays-Bas).
"L'Afrique du Sud présente à la cour pour la quatrième fois un tableau complètement déconnecté des faits et des circonstances", a déclaré Gilad Noam. "Une guerre tragique est en cours mais il n'y a pas de génocide", a-t-il ajouté.
Pretoria a demandé à la CIJ d'enjoindre à Israël de cesser son incursion à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, essentielle selon Israël pour éliminer les militants du mouvement islamiste palestinien Hamas.
Bataille "décisive"
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié de "décisive" jeudi la bataille de Rafah, après l'annonce d'une "intensification" des opérations militaires au sol en dépit des craintes internationales pour la population civile.
"Israël est parfaitement conscient du grand nombre de civils concentrés à Rafah. Il est également parfaitement conscient des efforts du Hamas pour utiliser ces civils comme bouclier", a déclaré M. Noam.
Il a souligné qu'il n'y avait pas eu d'assaut "à grande échelle" à Rafah, mais "des opérations spécifiques et localisées précédées d'efforts d'évacuation et de soutien aux activités humanitaires".
L'audience devant la CIJ a été brièvement interrompue lorsqu'une femme a crié "menteurs" alors qu'Israël concluait sa déclaration.
"Niveau horrible"
Pretoria a déclaré jeudi devant la CIJ que "le génocide" commis par Israël avait atteint un "niveau horrible", évoquant notamment des fosses communes, des actes de torture et un blocage de l'aide humanitaire.
"L'Afrique du Sud avait espéré, lors de notre dernière comparution devant cette cour, mettre un terme à ce processus génocidaire afin de préserver la Palestine et son peuple", a déclaré Vusimuzi Madonsela, le représentant de Pretoria.
"Au lieu de cela, le génocide d'Israël s'est poursuivi à un rythme soutenu et vient d'atteindre un nouveau et horrible niveau", a-t-il ajouté.
Des allégations qualifiées par Israël de "caricature de l'accusation odieuse de génocide". "Qualifier quelque chose de génocide encore et encore n'en fait pas un génocide. Répéter un mensonge ne le rend pas vrai", a déclaré Gilad Noam.
C'est la quatrième fois que Pretoria sollicite la CIJ dans cette affaire.
"S'il faut dire à quelqu'un que ça suffit, c'est bien l'Afrique du Sud, pas Israël", a affirmé Tamar Kaplan-Tourgeman, une autre représentante d'Israël. "Quand dirons-nous 'ça suffit' face aux tentatives répétées de l'Afrique du Sud d'exploiter la procédure de mesure provisoire de cette cour d'une manière aussi ignoble et cynique?"
"Protection contre le génocide"
Dans un arrêt en janvier, la CIJ a ordonné à Israël de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Mais la cour n'est pas allée jusqu'à ordonner un cessez-le-feu. Or pour Pretoria, l'évolution de la situation sur le terrain - notamment l'opération à Rafah - nécessite une nouvelle ordonnance de la CIJ.
Les ordonnances de la CIJ, qui tranche les différends entre États, sont juridiquement contraignantes mais elle n'a aucun moyen de les faire respecter.
Pretoria demande à la cour trois nouvelles mesures d'urgence en attendant qu'elle se prononce sur le fond de l'affaire, l'accusation selon laquelle Israël viole la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948.
L'Afrique du Sud souhaite que la cour ordonne à Israël de cesser "immédiatement" toutes les opérations militaires à Gaza, y compris à Rafah, de permettre l'accès humanitaire et de rendre compte des mesures prises dans l'exécution de ces ordonnances.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Allianz relève son objectif annuel après un 3e trimestre record
Le géant allemand Allianz a annoncé vendredi un résultat opérationnel (Ebit) record au troisième trimestre en hausse de 13% à 4,4 milliards d'euros (4,1 milliards en francs), grâce à un moindre impact des catastrophes naturelles. Il relève ainsi son objectif annuel.
Le premier assureur européen vise désormais un bénéfice opérationnel entre 17 et 17,5 milliards sur l'année, selon un communiqué. Il tablait auparavant sur 16 milliards, plus ou moins un milliard.
Sur les neuf premiers mois, le résultat augmente de 10,4% pour atteindre le montant record de 13,1 milliards.
La branche dommages a de nouveau tiré le bénéfice trimestriel vers le haut, du fait d'une meilleure sélection et tarification des risques, de mesures pour améliorer la qualité du portefeuille, et en raison de faibles remboursements liés aux catastrophes naturelles, explique l'assureur dans un communiqué.
De juillet à septembre, ces remboursements ont représenté 60 millions, bien moins que la moyenne des dernières années et contre 646 millions déboursés un an plus tôt.
Le chiffre d'affaires total du troisième trimestre a progressé de plus de 5% sur un an pour atteindre 42,8 milliards, soutenu par une croissance solide dans tous les secteurs d'activité comprenant, outre les dommages, la santé-vie et la gestion d'actifs.
Le bénéfice net, part du groupe, a quant à lui atteint 2,85 milliards, en hausse de 13% sur un an, dépassant également les attentes des analystes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
L'ONU dénonce les "crimes les plus graves" à El-Facher
L'ONU dénonce "les crimes les plus graves" qui se poursuivent dans la ville soudanaise d'El-Facher, contrôlée depuis plusieurs semaines par les paramilitaires. Elle a affirmé vendredi à Genève que ces atrocités "étaient prévisibles et évitables".
"Mon bureau a publié plus de 20 déclarations seulement sur El-Facher en un an", a dit le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk au début d'une session spéciale du Conseil des droits de l'homme. Le siège mené par les Forces de soutien rapide (FSR) "étranglait" la population, avant même les récents massacres, a-t-il ajouté.
Le Conseil doit discuter d'un projet de résolution. Celui-ci "condamne fermement" les violations à El-Facher. Il demande à la Mission internationale d'établissement des faits de mener des investigations. Il enjoint aussi aux Etats d'appliquer un embargo total sur les armes.
Environ 200'000 personnes seraient toujours bloquées à El-Facher. Des dizaines de milliers ont pu fuir mais restent exposées aux violences et au manque de nourriture et d'eau.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le ministère de la Justice poursuit le gouverneur de Californie
Le ministère américain de la Justice a engagé jeudi une action judiciaire contre le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom. Il conteste le redécoupage de la carte électorale, favorable aux démocrates, approuvé au début du mois par référendum dans cet Etat.
Selon la plainte du ministère de la Justice, ce redécoupage "impose des circonscriptions électorales fondées sur des critères raciaux" en violation du 14e amendement de la Constitution des Etats-Unis qui garantit notamment que les citoyens jouissent d'une "égale protection" de la loi.
"Le schéma de redécoupage électoral de la Californie est une manoeuvre flagrante qui piétine les droits civiques et se moque du processus démocratique", a estimé la ministre de la Justice Pamela Bondi dans un communiqué.
"La race ne peut pas être utilisée (...) pour servir des intérêts politiques", a renchéri l'un de ses adjoints pour les droits civiques, Jesus Osete.
Les électeurs californiens ont largement approuvé le 4 novembre une nouvelle carte électorale en faveur des démocrates, afin de compenser une manoeuvre similaire au Texas des républicains sous la pression de Donald Trump. Cette nouvelle carte devrait permettre aux démocrates de gagner cinq sièges supplémentaires à la Chambre des représentants aux élections de mi-mandat en 2026.
Pour consolider la courte majorité républicaine dont il dispose à la Chambre des représentants, Donald Trump avait obtenu en août que le très républicain Texas redessine ses circonscriptions afin d'envoyer cinq élus républicains en plus au Congrès.
Aux Etats-Unis, les circonscriptions électorales doivent en principe être délimitées après un recensement national effectué tous les dix ans. Mais les redécoupages électoraux partisans ("gerrymandering") consistant à déplacer les frontières des circonscriptions au gré des intérêts du parti dirigeant dans chaque Etat sont monnaie courante.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Après l'amende de l'UE, Google veut éviter une scission
Google a proposé à l'UE des mesures visant à éviter une scission de ses activités dans la publicité en ligne, après la lourde amende qui lui avait été infligée par Bruxelles en septembre pour abus de position dominante, a annoncé vendredi le groupe américain.
Dans ce dossier dit "Google Adtech", le géant de la tech avait jusqu'à cette semaine pour proposer des mesures permettant de mettre un terme définitif à des atteintes à la concurrence, qui lui ont valu d'être sanctionné à hauteur de 2,95 milliards d'euros.
Tout en continuant de contester la décision de l'UE, contre laquelle il entend faire appel, Google a écarté, comme le groupe l'avait toujours fait jusqu'ici, la solution la plus radicale pour rétablir les conditions d'une concurrence loyale: la vente de tout ou partie des activités en cause, qui auraient entraîné de fait une scission du groupe.
Reste maintenant à voir si Bruxelles acceptera les engagements détaillés de Google.
"Nous allons analyser les mesures proposées par Google, pour vérifier si elles pourraient mettre fin" aux pratiques dénoncées et aux conflits d'intérêt inhérents à ses activités, a précisé une porte-parole de la Commission.
Bruxelles avait opté en septembre pour une amende de près de 3 milliards d'euros pour sanctionner le groupe, estimant qu'il avait abusé de sa position dominante dans la pub en ligne, mais sans aller jusqu'à lui ordonner une scission pure et simple.
Cependant, la Commission n'avait pas exclu d'exiger une telle mesure si les engagements du groupe pour remédier aux atteintes à la concurrence ne lui convenaient pas, et avait donné 60 jours à Google pour lui faire des propositions.
Google est dans le collimateur de Bruxelles en raison de ses agissements présumés dans plusieurs segments du secteur de la publicité en ligne. Le groupe propose plusieurs services qui jouent les intermédiaires entre les annonceurs et les sites web: AdX, plateforme dédiée à l'achat et la vente d'espaces publicitaires, DFP (DoubleClick for publishers), service pour les sites et apps diffusant des publicités, et Google Ads/DV 360, outils destinés aux annonceurs.
Critiques de Trump
Or, la Commission estime que DFP, Google Ads et DV 360, commettent des abus de position dominante notamment en favorisant AdX par rapport aux plateformes rivales.
"Notre proposition répond pleinement à la décision de la Commission, sans avoir recours à une scission disruptive, qui porterait atteinte aux milliers d'annonceurs et diffuseurs de publicités qui utilisent les outils de Google pour développer leur activité", a assuré un porte-parole du groupe américain.
Cela mêle des changements "immédiats" pour mettre un terme aux pratiques sanctionnées, et des "mesures importantes" contre les conflits d'intérêts allégués par Bruxelles, précise le groupe.
Le président américain Donald Trump s'en était pris à l'UE pour l'amende infligée en septembre qu'il avait qualifiée d'"injuste", mais le groupe fait face aux mêmes accusations d'abus de position dominante de la part du gouvernement américain, lors d'un procès qui se déroule en ce moment aux Etats-Unis.
Lors d'une audience fin septembre devant une cour fédérale de Virginie, Google a proposé de changer ses pratiques commerciales, sans en passer là aussi par une cession qu'il considère comme trop radicale. Les plaidoieries finales sont prévues lundi, et le jugement dans ce procès américain est attendu dans les semaines ou les mois qui viennent.
Dans une autre affaire antitrust retentissante, le groupe a déjà échappé cette année à une scission de son navigateur Chrome, qui était pourtant réclamée par le gouvernement américain.
Par ailleurs, la Commission a ouvert jeudi une nouvelle enquête contre Google, dans un tout autre domaine, le soupçonnant cette fois de pénaliser certaines sites d'information dans les résultats de son moteur de recherche, se dont le groupe se défend.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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