International
Adidas: bénéfice net presque quintuplé en 2021
Adidas a dégagé un bénéfice net de 2,1 milliards d'euros en 2021, presque quintuplé sur un an en dépit de contre-coups en Chine. L'équipementier sportif allemand s'est dit optimiste pour l'année en cours, malgré la guerre en Ukraine.
Le rival de Nike prévoit une progression de ses ventes entre 11% et 13% en 2022, après un rebond de 15% à 21,2 milliards l'an dernier, s'attendant à un manque à gagner de 250 millions d'euros suite à la suspension de ses activités en Russie.
En 2021,les perturbations de la chaîne d'approvisionnement à l'échelle de l'industrie ont eu un impact sur la croissance des ventes globales de plus de 1,5 milliard d'euros.
Après avoir longtemps servi de locomotive des ventes, la Chine a évolué dans un "environnement de marché difficile", selon un communiqué.
Les ventes ont reculé de 24% au dernier trimestre, sur un an, et la croissance annuelle a été limité à 3%, loin des performances en Europe Moyen-Orient (+24%) et Amérique du Nord (+17%), à taux de changes constants.
La marque aux trois bandes a en particulier été visée par des appels au boycott en Chine, après avoir aux côtés d'autres marques, arrêté d'acheter du coton de la province du Xinjiang, où des associations reprochent à Pékin de soumettre la minorité d'Ouïghours au travail forcé.
Adidas a confirmé à l'AFP avoir nommé Adrian Siu pour diriger les affaires en Chine à partir d'avril, remplaçant l'actuel responsable Jason Thomas à qui d'autres responsabilités ont été confiées dans le groupe.
Les coûts de fret supplémentaires sur fond de pénuries de containers dans les ports, notamment en Chine, ont par ailleurs fait que la marge brute du groupe a atteint 50,7%, contre 52% visés initialement.
Adidas s'attend néanmoins pour 2022 à la poursuite de la croissance "à deux chiffres" des ventes "malgré une incertitude accrue".
La suspension de ses activités en Russie et dans la Communauté des États indépendants (CEI), dont l'Ukraine, va lui amputer un point de pourcentage en termes de ventes, selon un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
CICR: les critiques sont un danger pour les otages selon Spoljaric
Les critiques israéliennes contre le CICR sont "un problème pour le personnel" et "peuvent mettre en danger les otages", selon la présidente Mirjana Spoljaric. De retour de Gaza, elle dit que les hôpitaux ne tiendront pas longtemps et que les chirurgiens sont épuisés.
Ces dernières semaines, des critiques ont été lancées contre le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), accusé de ne pas réussir à relayer des médicaments pour les otages. "La situation est extrêmement complexe. On ne peut pas simplement décider de sortir et d'aller voir les otages", déclar dans un entretien à Keystone-ATS Mme Spoljaric, rentrée mardi soir de la bande de Gaza.
La sécurité du personnel et la possibilité pour celui-ci de se déplacer pourraient être compromises par de telles attaques, selon elle. Ces critiques "peuvent aussi mettre en danger les otages au-delà de ce qui est déjà le cas".
Selon la présidente de l'organisation, "ce message est clair et est entendu" par les interlocuteurs du CICR. Et de relever une différence entre les discussions privées avec les autorités et ce qui est parfois dit publiquement.
Par son rôle d'intermédiaire, le CICR a contribué aux libérations d'otages obtenues jusqu'à présent. Mme Spoljaric répète que l'organisation partage ses indications sur l'état de santé de ceux qui restent retenus de manière confidentielle avec les familles. Et elle ne fait aucun commentaire sur une quelconque rencontre avec des représentants du Hamas pendant ses quelques heures dans le territoire palestinien.
Aucun quartier qui n'ait été touché
"J'ai eu très peu de possibilités de bouger", se contente-t-elle d'affirmer. Elle a surtout dialogué avec l'équipe médicale et le personnel de l'organisation. De même qu'avec la conjointe du collaborateur du CICR tué il y a deux semaines.
Après avoir dénoncé dans une vidéo sur place un "échec moral" de la communauté internationale et appelé à protéger les civils, elle égraine une situation "catastrophique". "Il devient de moins en moins possible" de sauver des blessés.
Les chirurgiens de guerre sont peu nombreux à pouvoir affronter de tels niveaux de traumatismes physiques. "Ils sont épuisés", explique la présidente.
Après l'ONU, elle ne croit pas non plus aux zones de sécurité annoncées par l'Etat hébreu pour un petit périmètre qui ne serait pas ciblé dans la bande de Gaza. "Je n'ai vu aucun quartier qui n'ait été touché" et "la majorité de la population a déjà été déplacée à plusieurs reprises". "C'est intenable", insiste-t-elle, parlant de son émotion et des civils qu'elle a vus dormir sur la plage.
Attendue en Israël
L'urgence reste médicale, alors que l'hôpital où oeuvre le CICR est l'un des derniers à être entièrement opérationnel. Mais "sans accès à l'électricité ou à l'eau", ce site ne pourra pas continuer à fonctionner. "Les seuls conteneurs qui entrent ne suffiront pas"à sauver les Palestiniens, dit Mme Spoljaric.
Sans une diminution des bombardements, "une réelle pause humanitaire" et une solution politique, les niveaux de souffrance vont rester importants, selon la présidente qui réitère son appel aux pays influents. Elle se rendra dans les prochaines semaines, pas avant la semaine prochaine, en Israël.
Elle ne dit rien sur les accusations de détenus palestiniens libérés en échange des otages, qui accusent l'Etat hébreu de les avoir battus après le 7 octobre. Mais le CICR discute avec toutes les parties, dit-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Vladimir Poutine reçu avec les honneurs à Abou Dhabi
Vladimir Poutine a été reçu mercredi avec les honneurs à Abou Dhabi, première étape d'une courte visite diplomatique aux Emirats arabes unis et en Arabie saoudite. Cette visite doit lui permettre de discuter du conflit israélo-palestinien et du pétrole.
Le président russe que les Occidentaux cherchent à isoler depuis son offensive en Ukraine s'est un temps fait plus rare à l'étranger, mais il effectue un retour sur la scène internationale. Visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour la "déportation" d'enfants ukrainiens, il réservait jusque-là ses déplacements à ses plus proches alliés.
Arrivé mercredi en visite de travail aux Emirats arabes unis, Vladimir Poutine s'est rendu à l'imposant palais présidentiel émirati à Abou Dhabi, afin de s'entretenir avec son homologue, Mohammed ben Zayed al-Nahyane.
Accueil avec les honneurs
Il a eu droit à un accueil avec les honneurs: des dizaines de soldats en armes l'attendaient au palais, tandis qu'une patrouille aérienne a traversé le ciel en diffusant des fumigènes aux couleurs du drapeau russe et que des coups de canon étaient tirés à proximité, selon des images diffusées par le Kremlin.
"Grâce à votre position, nos relations ont atteint un niveau sans précédent", a souligné M. Poutine, au début de sa rencontre avec Mohammed ben Zayed al-Nahyane. Il a salué les Emirats arabes unis comme "le principal partenaire commercial de la Russie dans le monde arabe" et évoqué des "projets dans le secteur du gaz et du pétrole".
Le dirigeant russe a dit qu'il parlerait à son homologue de la situation "dans les zones chaudes", citant le conflit israélo-palestinien mais aussi "la crise en Ukraine".
La présidence russe avait également indiqué que les dirigeants parleraient de la réduction de la production de pétrole dans le cadre de l'Opep+, une alliance de pays exportateurs de pétrole et de partenaires, dont la Russie est membre. Le programme ne fait en revanche pas mention de la COP28, qui se tient à Dubaï.
"Désescalade"
Vladimir Poutine se rendra ensuite en Arabie saoudite pour rencontrer le prince héritier Mohammed ben Salmane, avant de repartir, selon le Kremlin. Les deux dirigeants doivent discuter investissements, mais aussi de "leur coopération dans le secteur de l'énergie", garante d'une "situation stable et prévisible" sur le marché international, estime le Kremlin.
Là encore, le conflit entre Israël et le Hamas sera à l'ordre du jour, notamment les "façons de promouvoir la désescalade", d'après la présidence russe.
Contexte favorable
Vladimir Poutine, traité en paria par les Occidentaux, était absent des dernières grandes rencontres internationales: le sommet du G20 en Inde en septembre et celui des BRICS en Afrique du Sud en août. Il a officiellement dit éviter ces réunions pour ne pas "causer de problème" aux organisateurs. Reste que le mandat d'arrêt de la CPI entrave ses déplacements, car il pourrait théoriquement être arrêté s'il se rend dans un pays membre.
Pas de risque d'interpellation lors de son voyage au Moyen-Orient, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite n'ayant pas ratifié le statut de Rome, traité fondateur de la CPI.
Vladimir Poutine privilégiait ces derniers temps des déplacements en terres très amicales. En octobre, il s'était notamment rendu en Chine et au Kirghizstan.
Mais le président russe voit un contexte international plus favorable à ses intérêts. La contre-offensive ukrainienne s'est fracassée cet été contre les défenses russes. Quant au soutien jusqu'alors inconditionnel des Occidentaux à Kiev, il montre des signes d'effritement, à la faveur des divisions politiques, comme l'espérait le Kremlin.
A l'intérieur de la Russie, les revenus pétroliers se sont redressés, toute opposition au Kremlin a été méthodiquement muselée et Vladimir Poutine se prépare à lancer en mars la campagne pour sa réélection, qui ne fait guère de doute.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
VW: "aucune preuve de travail forcé" au Xinjiang, d'après un audit
Un audit commandé par Volkswagen n'a trouvé aucune preuve que le groupe allemand recourt au travail forcé dans son usine de la province du Xinjiang, en Chine, a annoncé le constructeur automobile mercredi.
"Nous n'avons trouvé aucune indication ou preuve de travail forcé parmi les employés", affirme Markus Löning, à la tête du cabinet d'audit Löning, dans un commentaire de cette expertise mis en ligne sur le site du groupe.
Le deuxième constructeur automobile mondial avait annoncé en juin mener un "audit indépendant et transparent" sur son usine située à Urumqi, dans la province du Xinjiang, en Chine, où des allégations de travaux forcés et de maltraitance de la minorité Ouïghour ont été soulevées par les organisations de défense des droits.
Le cabinet d'audit dit avoir pu vérifier les contrats de travail, les salaires des 197 employés de la coentreprise fondée avec le constructeur chinois SAIC, inspecter "librement" l'usine et mener 40 entretiens.
Autres constats: les salaires sont "au-dessus de la moyenne", selon M. Löning. "Nous n'avons pas pu identifier de mesures de sécurité particulières", ajoute-t-il.
"La situation en Chine et au Xinjiang ainsi que les difficultés liées à la collecte de données pour les audits sont bien connues", précise-t-il toutefois.
Les autorités chinoises imposent depuis plus d'une décennie au Xinjiang (nord-ouest de la Chine) des mesures draconiennes au nom de l'antiterrorisme, après une série d'attentats sanglants attribués par le pouvoir à certains Ouïghours.
La Chine est soupçonnée d'y avoir interné dans des "camps de rééducation" au moins un million de personnes, surtout musulmanes, selon des organisations, ce que Pékin dément.
De nombreuses usines situées dans cette région fournissent des entreprises multinationales, déplorent depuis des années des militants pour les droits humains.
Selon un rapport commandé par le groupe socialiste du Parlement européen et publié mercredi, le travail forcé des Ouïghours se poursuit, y compris au sein de fournisseurs chinois d'entreprises européennes.
Environ 39 marques de vêtements présentent un "risque élevé" de s'approvisionner en vêtements fabriqués par des Ouïghours contraints au travail forcé, avance cette étude.
En Allemagne, une loi en vigueur depuis le début de l'année impose "un devoir de vigilance" aux entreprises et prévoit des amendes pour celles dont les fournisseurs ou filiales bafouent les droits humains à l'étranger.
Un projet de règlement européen, encore soumis à un accord, pourrait venir durcir les obligations et demander aux entreprises, dans les zones géographiques à "haut risque", de prouver qu'elles ne recourent pas au travail forcé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Enquête sur le Covid: Boris Johnson présente ses excuses
L'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson a présenté mercredi ses excuses aux familles des victimes du Covid-19. Il a reconnu s'être "trompé sur certains points", lors de son audition dans le cadre de l'enquête publique sur la pandémie.
"Je suis profondément désolé pour la douleur, les pertes et la souffrance" de ces victimes et leur famille, a dit Boris Johnson, en introduction de cette audience très attendue. Ces excuses ont cependant été interrompues par quatre manifestants affirmant "nous ne voulons pas de ses excuses!", avant d'être expulsés de la salle. Le Covid-19 a tué plus de 232'000 personnes au Royaume-Uni.
"Inévitablement, nous nous sommes trompés sur certains points", a poursuivi l'ex-chef du gouvernement conservateur, disant assumer "personnellement la responsabilité" des décisions prises à l'époque. "Je pense que nous avons fait de notre mieux (...) dans des circonstances très difficiles. (...) Y a-t-il des choses que nous aurions dû faire différemment ? Incontestablement".
Dépassé et indécis
M. Johnson va devoir répondre à des questions difficiles lors de cette audition prévue pour durer deux jours, après de vives critiques d'anciens collaborateurs.
Depuis le début des audiences en juin, plusieurs conseillers et scientifiques ont décrit un Premier ministre dépassé, indécis, peu soucieux des victimes lorsque la pandémie a éclaté début 2020, et un gouvernement divisé et chaotique.
Boris Johnson a-t-il pris trop de temps pour imposer un premier confinement fin mars 2020 ? Avait-il pris la mesure de la pandémie ? Comprenait-il les données scientifiques ? Etait-il indifférent aux victimes et notamment aux personnes âgées?
"C'était la mauvaise crise pour les compétences du Premier ministre", a estimé fin octobre devant la commission Lee Cain, ancien directeur de la communication à Downing Street. Il a raconté un Boris Johnson repoussant les décisions et changeant sans cesse d'avis, en fonction de la dernière personne lui ayant parlé.
"Orgie de narcissisme"
Brillant orateur, M. Johnson, 59 ans, plus prompt à botter en touche avec humour qu'à répondre avec précision, a fort à faire pour convaincre qu'il était l'homme de la situation début 2020.
Ses excuses ont déjà été rejetées par Aamer Anwar, l'avocat d'une association écossaise de victimes du Covid. "Au lieu de résoudre la crise", M. Johnson a "présidé à une orgie de narcissisme totalement dégoûtante", a-t-il déclaré à des journalistes. "Il a laissé les corps s'empiler et les personnes âgées être traitées comme des déchets toxiques", a-t-il ajouté.
L'ex-Premier ministre a soigneusement préparé sa défense, lu 6000 pages de documents, et s'est enfermé pendant des heures avec ses avocats, selon plusieurs médias. Mercredi matin, il est arrivé trois heures avant le début de l'audience. "C'est la première fois que Boris est en avance pour quelque chose", a plaisanté sur Sky News le ministre de la Police Chris Philp.
Une culture "toxique"
Après ses excuses, il devrait affirmer que le gouvernement a contribué à sauver des dizaines, voire des centaines de milliers de vies, et insister une fois encore sur le programme de vaccination mis en place début 2021, plus rapidement que de nombreux pays. M. Johnson avait lui-même failli mourir du Covid-19 en avril 2020.
Le 23 mars 2020, un premier confinement avait été imposé aux Britanniques, suivi de deux autres. Des fêtes illégales à Downing Street durant cette période ont fait scandale, et contribué à la chute de Boris Johnson, contraint à la démission en juillet 2022.
"Il est incapable de diriger", se lamentait à l'automne 2020 dans des messages WhatsApp le secrétaire général de Downing Street Simon Case, le plus haut fonctionnaire du pays. "Il change de direction stratégique tous les jours", se désespérait-il.
Martin Reynolds, ancien secrétaire particulier de M. Johnson, a aussi décrit un gouvernement à la culture dysfonctionnelle et machiste. D'autres ont dénoncé une culture "toxique".
M. Johnson devrait aussi catégoriquement rejeter des accusations de son ancien chef de cabinet, devenu pire ennemi, Dominic Cummings, qui l'a décrit comme aux abonnés absents durant les premiers jours de la pandémie, car il travaillait à un livre sur Shakespeare.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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