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International

Adidas: trimestre solide mais la marge annuelle est revue en baisse

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L'environnement de marché difficile en Chine, les effets de confinements liés au covid-19 dans la région Asie-Pacifique et les perturbations mondiales dans la chaîne d'approvisionnement ont amoindri les ventes. (Archives) (© KEYSTONE/DPA/GERALD MATZKA)

L'équipementier sportif allemand Adidas, en forme au troisième trimestre, a néanmoins abaissé mercredi sa prévision de marge brute annuelle en raison des coûts importants liés aux perturbations dans les chaînes d'approvisionnement.

La marge brute devrait atteindre sur l'année une fourchette entre 50,5 et 51%, contre 52% visés auparavant, selon un communiqué. Lors du troisième trimestre, le bénéfice net hors impact positif de la vente de la filiale Reebok a lui reculé de 10% à 479 millions d'euros (506,1 millions de francs) mais l'objectif annuel a été maintenu.

En août, l'équipementier a annoncé avoir cédé pour 2,1 milliards d'euros sa filiale Reebok, qui cumulait les problèmes, à la société américaine Authentic Brands Group (ABG).

Du fait de la revalorisation des droits liés à la marque dans le bilan, Adidas peut afficher un gain net exceptionnel de 402 millions d'euros à fin septembre, portant le résultat part du groupe du trimestre écoulé à 960 millions d'euros.

L'environnement de marché difficile en Chine, les effets de confinements liés au covid-19 dans la région Asie-Pacifique, obligeant à fermer des usines au Vietnam pendant plusieurs semaines, et les perturbations mondiales dans la chaîne d'approvisionnement, ont amoindri les ventes du trimestre d'environ 600 millions d'euros, estime le groupe.

Le chiffre d'affaires entre juillet et septembre pour la marque aux trois bandes a atteint au final 5,7 milliards d'euros, en hausse de 3% sur un an, et une progression de 20% pour l'année 2020 est toujours visée.

Adidas s'en est au final bien sorti sur les mois d'été "dans un environnement difficile tant du côté de l'offre que de la demande", commente Kaspar Rorsted, président du directoire, dans ce communiqué.

La croissance à deux chiffres des ventes dans les zones en EMEA (Europe-Moyen-Orient-Afrique), Amérique du Nord et en Amérique latine "montre la forte demande pour nos produits", alors que "dans le même temps, nous devons faire face aux goulots d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement "dans le monde entier, ajoute le patron danois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Découverte à Gaza de quatre tombes vieilles de 2000 ans

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A Gaza, de nouvelles tombes ont été mises à jour dans un cimetière romain datant de la période entre le premier siècle avant JC et le IIe siècle après JC. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Quatre tombes romaines vieilles de 2000 ans ont été découvertes dans le nord de la bande de Gaza, a indiqué samedi à l'AFP un archéologue palestinien, permettant ainsi la reconstitution du premier cimetière romain complet dans ce territoire palestinien.

"Avec la découverte de ces quatre tombes, le nombre total de tombes dans ce cimetière romain, datant de la période entre le premier siècle avant JC et le IIe siècle après JC, s'élève désormais à 134", a déclaré Fadel Al-Otol, en déplorant un manque de moyens financiers pour poursuivre les travaux.

Il s'agit, selon lui, de "la première nécropole romaine complète" mise au jour à Gaza.

"Des fragments de poterie et des pièces métalliques utilisées dans les rituels funéraires" ont également été découverts, a-t-il ajouté.

Le cimetière abrite notamment des tombes à la structure pyramidale. A l'intérieur, une équipe de techniciens travaillant sous la direction de M. Al-Otol s'attelle aux opérations de restauration avec des outils rudimentaires.

"Deux cercueils en plomb, l'un orné de grappes de raisin et l'autre de dauphins nageant dans l'eau ont été récemment découverts sur le site", note l'archéologue palestinien.

Le financement des travaux de fouilles et de restauration provient du Fonds pour la protection de la culture du British Council.

La bande de Gaza, territoire exigu et pauvre, est bordé par Israël, l'Egypte et la Méditerranée. Contrôlé par le mouvement islamiste palestinien Hama, il est soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Bundesliga: un carton pour le Bayern, Kane s'amuse

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Trois buts et deux passes décisives pour Kane (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Le Bayern Munich a écrasé Bochum 7-0 lors de la 5e journée de Bundesliga et a ainsi pris la tête du classement avec 13 points. Harry Kane a été l'homme du match avec 3 buts et 2 assists.

Adversaire des Young Boys en Ligue des champions, le RB Leipzig s'est imposé 1-0 sur la pelouse du Borussia Mönchengladbach grâce à un but de Werner (75e). Leipzig est 3e à une longueur du leader.

Urs Fischer et Union Berlin traversent une période délicate: le club de la capitale a perdu chez lui 2-0 contre Hoffenheim et se retrouve déjà à 7 points de la tête après un troisième revers consécutif en championnat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

A Marseille, le pape François célèbre la messe géante

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Dans le stade Vélodrome de Marseille, un gigantesque "tifo" a été déployé samedi par les supporters de l'OM à l'arrivée du souverain pontife. (© KEYSTONE/EPA/Sebastien Nogier / POOL)

"Bonjour Marseille, bonjour La France": c'est par ces mots, en français, que le pape François a ouvert la messe géante samedi au stade Vélodrome de Marseille, devant plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont le chef de l'Etat Emmanuel Macron.

Le souverain pontife avait eu auparavant avec le président français un entretien d'une demi-heure consacré avant tout à la situation internationale, notamment l'Ukraine, l'Afrique, le Nagorny Karabakh ou encore les questions environnementales, selon l'Elysée.

Emmanuel Macron a évoqué les questions migratoires. Alors que le chef de l'Eglise catholique a dénoncé "l'indifférence" des responsables politiques européens à l'égard des migrants, "la France n'a pas à rougir, c'est un pays d'accueil et d'intégration", a déclaré la présidence française.

Gigantesque "tifo"

Le pape François est arrivé au stade Vélodrome, antre des footballeurs de l'Olympique de Marseille, après avoir remonté l'avenue du Prado en papamobile sous un soleil éclatant, salué par la foule agitant des drapeaux français, marseillais ou du Vatican, tandis que retentissaient quelques "vive le pape, bienvenue à Marseille!".

A son arrivée, un gigantesque "tifo" a été déployé par les supporters de l'OM, représentant le buste du souverain pontife à côté de la "Bonne Mère", la Basilique Notre-Dame-de-La-Garde. Derrière cette banderole, déroulée depuis le toit du virage sud, les milliers de spectateurs habillés de chasubles ont d'abord dessiné une croix bleue sur fond blanc, le drapeau de Marseille, avant d'y inscrire un immense "Merci" en lettres jaunes composées à partir de feuilles dorées.

Parmi les invités de marque figuraient la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde.

60'000 personnes

La présence d'Emmanuel Macron a été critiquée par des élus de gauche au nom du respect de la laïcité, tandis que certains élus d'extrême droite ont préféré boycotter cette messe en raison du discours du pape sur les migrants.

Pour cette messe géante, où près de 60'000 personnes ont envahi les tribunes, un dispositif de sécurité "hors norme" a été déployé, mobilisant 6000 membres des forces de l'ordre et un millier d'agents de sécurité privés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nagorny Karabakh: les séparatistes rendent les armes

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Sous le regard de soldats de maintien de la paix russes, la population de Stepanakert (Haut Karabakh) vit dans l'angoisse. (© KEYSTONE/AP)

Les séparatistes du Nagorny Karabakh négocient samedi avec l'Azerbaïdjan qui vient de leur infliger une lourde défaite militaire le retour à la paix dans cette région. La population, en majorité arménienne, s'angoisse pour son avenir.

Après leur capitulation et le cessez-le-feu conclu mercredi à l'issue d'une offensive éclair déclenchée un jour auparavant par Bakou, ils doivent notamment évoquer le retrait de leurs troupes, tout en continuant de déposer leurs armes.

Cette enclave montagneuse, qui avait été rattachée en 1921 par le pouvoir soviétique au territoire azerbaïdjanais, avait été par le passé le théâtre de deux guerres entre les anciennes républiques soviétiques que sont l'Azerbaïdjan et l'Arménie : l'une de 1988 à 1994 (30'000 morts) et l'autre à l'automne 2020 (6.500 morts).

"Conformément aux accords de cessation des hostilités, les formations armées du Karabakh ont commencé à remettre" leurs armes "sous le contrôle des forces russes de maintien de la paix", a fait savoir vendredi le ministère russe de la Défense.

Six blindés, plus de 800 armes légères et environ 5000 munitions ont pour l'instant été rendues, a précisé le contingent de la paix russe.

Retrait des troupes

Les pourparlers des autorités du Nagorny Karabakh avec la partie azerbaïdjanaise entamés jeudi "sous les auspices des soldats de maintien de la paix russes" doivent permettre d'"organiser le processus de retrait des troupes et assurer le retour dans leurs foyers des citoyens déplacés par l'agression militaire", selon les séparatistes.

Les parties discutent également de "la procédure d'entrée et de sortie des citoyens" de cette région, ont-ils ajouté.

Le tout à un moment où des milliers de civils restent confrontés à une situation d'urgence humanitaire au Nagorny Karabakh, dont la "capitale" Stepanakert est, disent les autorités locales, encerclée par les soldats azerbaïdjanais.

"On attend des évacuations"

Originaire de cette ville, Yana Avanessian, une enseignante en droit âgée de 29 ans assure, comme bien d'autres Arméniens réussissant tant bien que mal à contacter leurs proches, que la situation sur place est "horrible".

"On espère des évacuations pour bientôt, notamment des gens dont les habitations ont été détruites", confie à l'AFP la jeune femme, au milieu d'un petit groupe de personnes comme elle rongées par l'inquiétude présentes au poste de contrôle arménien de Kornidzor tout proche du Nagorny Karabakh.

"Ça fait trois jours et trois nuits que j'attends. Je dors dans la voiture", raconte à cet égard Garik Zakarian, qui habitait jusqu'en décembre dernier dans le village d'Eghtsahog, presque à portée de main, de l'autre côté de la vallée, et où des amis, sa belle-mère et son beau-frère vivent toujours.

"Je n'ai pas d'espoir (de les voir rapidement évacués) mais je ne pouvais pas ne rien faire. Juste être là, voir la base russe à un kilomètre, je me sens mieux physiquement", déclare encore cet homme de 28 ans.

Et chacun s'écarte docilement quand passent des voitures remplies de soldats arméniens ou des convois de la force russe d'interposition, les seuls autorisés à poursuivre leur route.

Petite lueur d'espoir

Un correspondant de l'AFP a pour sa part constaté que Stepanakert était privée d'électricité et de carburant. Ses habitants, qui ne peuvent pas retrouver leurs proches disparus faute de listes des morts et des blessés, manquent par ailleurs de nourriture et de médicaments.

Les troupes azerbaïdjanaises "sont partout autour de Stepanakert, elles sont à la périphérie", a quant à elle affirmé à l'AFP une porte-parole des autorités locales, Armine Hayrapetian, disant que des gens se terraient "dans les caves".

Petite lueur d'espoir, d'après un conseiller du président azerbaïdjanais Ilham Aliev, l'Azerbaïdjan a promis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) d'envoyer de l'aide et de prendre en charge les soldats séparatistes blessés, avec des ambulances autorisées à se rendre à partir de l'Arménie au Nagorny Karabakh.

L'opération militaire azerbaïdjanaise, qui s'est achevée en 24 heures mercredi à la mi-journée, a fait au moins 200 morts et 400 blessés, d'après les séparatistes arméniens.

Et la victoire remportée par Bakou nourrit les craintes d'un départ de nombre des 120'000 habitants du Nagorny Karabakh, même si l'Arménie a promis qu'aucune évacuation de masse n'était prévue. Elle s'est néanmoins dit prête à accueillir "40'000 familles" de réfugiés.

Pachinian sous pression

Accusé de passivité face à l'Azerbaïdjan, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a reconnu vendredi que "la situation" restait "tendue" au Nagorny Karabakh où "la crise humanitaire se poursuit".

Mais "il y a un espoir de dynamique positive", a ajouté le chef du gouvernement, pour qui le cessez-le-feu est "globalement" respecté.

Des personnes hostiles à M. Pachinian manifestent tous les jours à Erevan, la capitale de l'Arménie, pour protester contre la gestion de la crise par l'exécutif.

Plusieurs dirigeants de l'opposition ont de leur côté fait connaître leur intention d'ouvrir au Parlement une procédure de destitution à l'encontre du chef du gouvernement.

Selon la police arménienne, 98 manifestants ont été arrêtés vendredi, tandis que M. Pachinian appelle au calme et à emprunter "le chemin" de la paix, bien que ce soit "pas facile".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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